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25 décembre, 2020
14 février, 2019
e – Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit…
A la Sainte Blaise
L‘hiver redouble ou s’apaise.
Si Février n’est pas froid
Mars pour lui le sera.
Fleur de février va mal au pommier
Soleil le dernier jour de Février
Met des fleurs au pommier
Février chaud par aventure
A Pâques c’est la froidure.
Neige, eau, pluie, brouillard de février
Vaut du fumier.
Si février laisse les fossés pleins,
Les greniers deviendront pleins.
Vaut autant voir un loup en son troupeau
Que le mois de février beau.
Quand il tonne au mois de février,
Toute l’huile tient dans une cuiller.
S’il tonne en février, point de vin.
« À la Chandeleur, l’hiver se meurt ou prend vigueur. »
« À la Chandeleur, le jour croît de deux heures. »
« À la Chandeleur, grande neige et froideur. »
« À la Chandeleur, le froid fait douleur. »
« À la Chandeleur, Rose n’en sentira que l’odeur. »
Quand pour la Chandeleur le soleil est brillant
Il fait plus froid après qu’avant.
Quand Notre-Dame de la Chandeleur luit
L’hiver de quarante jours s’ensuit
« Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure. »
Le mois de février est connu pour la Saint-Valentin, fête des amoureux. Elle se célèbre chaque année le 14 février. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.
De plus, c’est au mois de février, précisément le 2 février que l’on peut déguster les fameuses crêpes de la Chandeleur ! On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid. La Chandeleur marque l’ouverture de la période de Carnaval.
J’ai pioché un peu partout dans le net des images, gifs et des textes.
Si certaines sont à vous ou que le nom de l’auteur n’y figure pas, n’hésitez pas à me joindre ! si certaines images doivent obtenir une autorisation pour être publiées , faites moi le savoir, je retirerai aussitôt les images, car en aucun cas je ne veux nuire à qui que ce soit.
Bonne visite et contactez-moi en cas de problème. Merci
5 février, 2019
u – Février vient, c’est la Saint Valentin, …
Bonjour,
Chez Coukie24
Février vient, c’est la Saint Valentin,
Février vient, il fait rougir les saules
Tous les oiseaux, c’est la Saint Valentin,
Merles, geais, pics, tout le peuple mutin,
Des moineaux francs, les vives alouettes,
Se réveillant et secouant leurs plumes,
D’un fou désir et d’un vol incertain
Se sont cherchés dans les dernières brumes.
Auguste Angellier
Aux pans du ciel l’hiver drape un nouveau décor;
Au firmament l’azur de tons roses s’allume
Sur nos trottoirs un vent plus doux enfle la plume
Des petits moineaux gris qu’on y retrouve encor.
Maint coup sec retentit dans la forêt qui dort
Et, dans les ravins creux qui s’emplissent de brume,
Aux franges du brouillard malsain qui nous enrhume
L’Orient plus vermeil met une épingle d’or.
Folâtre, et secouant sa clochette argentine,
Le bruyant Carnaval fait sonner sa bottine
Sur le plancher rustique ou le tapis soyeux ;
Le spleen chassé s’en va chercher d’autres victimes ;
La gaîté vient s’asseoir à nos cercles intimes…
C’est le mois le plus court: passons-le plus joyeux.
Louis Honoré Fréchette
Carnaval & Mardi Gras
Le vent dominera tous les autres mois.
Mieux vaut un loup dans son troupeau, qu’un mois de beau.
Il ne faut pas que , laisse sans feuille le groseillier.
Tous les mois de l’année seront ennuyés.
En ,les agneaux naissent plus beaux.
Fleur de ne va pas au pommier.
Si est sec et chaud garde du foin pour tes chevaux.
Neige de tient comme l’eau dans un panier.
Mieux vaut un renard au poulailler qu’un homme en chemise en .
trop doux printemps en courroux.
Quand il tonne en , il faut monter les tonneaux au grenier.
Si est chargé d’eau, le temps n’en sera que plus beau.
qui gèle et tonne, annonce un bel automne.
En , signe de beau, quand les pies bâtissent haut.
Février, le plus court des mois, est de tous le pire à la fois.
Si l’hiver ne fait son devoir en mois de décembre et janvier
Au plus tard il se fera voir au deuxième de février.
En février, si au soleil ton chat tend sa peau,
En mars, il l’exposera au fourneau.
Si le deuxième de février,
Le soleil apparaît entier,
L’ours étonné de sa lumière
Se va mettre en sa tanière.
Et l’homme ménager prend soin
De faire resserrer son foin.
Car l’hiver, tout ainsi que l’ours,
Séjourne encore quarante jours.
De Sainte Bernadette
La chandelle fait pousser la javelle
14 mars, 2010
C’est si long une vie, mais c’est si court aussi …
La vie
C’est si long une vie
Mais c’est si court aussi
Tantôt l’on désespère
Quelquefois on espère.
On croit en tout, en rien
On fait du mal, du bien
On cherche la vérité
Puis l’on veut la cacher.
On ment ou l’on se trompe
Quelque fois on a honte
On refuse de croire
On refuse de voir.
Parfois l’on s’abandonne
Rarement l’on se donne
On voudrait tant aimer
Mais on ne sait aimer.
On voudrait être heureux
Mais l’on est malheureux
Mais le jour où l’on trouve
Le secret de la vie
Ce jour-là on découvre
Que la vie est finie.
L’on meurt doucement
En poussant un soupir
Comme font les enfants
Avant de s’endormir.
Auteur : Arlette Fevrier-Muzard
23 janvier, 2010
v – 2010
La nouvelle année n’échappera pas au rituel des saisons !
La ronde des mois
Janvier prend la neige pour châle ;
Février fait glisser nos pas ;
Mars de ses doigts de soleil pâle,
Jette des grêlons aux lilas.
Avril s’accroche aux branches vertes ;
Mai travaille aux chapeaux fleuris ;
Juin fait pencher la rose ouverte
prés du beau foin qui craque et rit.
Juillet met les œufs dans leurs coques
Août sur les épis mûrs s’endort ;
Septembre aux grands soirs équivoques,
Glisse partout ses feuilles d’or.
Octobre a toutes les colères,
Novembre a toutes les chansons
Des ruisseaux débordant d’eau claire,
Et Décembre a tous les frissons.
Rosemonde Gérard (« Les pipeaux » – éditions Grasset, 1923).
La nouvelle année
Nouvelle année, année nouvelle,
Dis-nous, qu’as-tu sous ton bonnet ?
J’ai quatre demoiselles
Toutes grandes et belles.
La plus jeune est en dentelles.
La seconde en épis.
La cadette est en fruits,
Et la dernière en neige.
Voyez le beau cortège !
Nous chantons, nous dansons
La ronde des saisons.
Louisa Paulin (1888-1944), institutrice et poétesse occitane a écrit des poésies en français et en occitan.
19 septembre, 2009
Les beautés de la Dordogne-Périgord …
Le Périgord
et ses 4 Couleurs
Le Périgord est sans aucun doute l’un des départements Français recensant le plus grand nombre de richesses : Châteaux, Abbayes, Bastides, Prieurés, Gisements et Sites Troglodytiques, Grottes et Gouffres, Jardins, Musées et parcs à Thèmes, une multitude de raisons de séjourner dans la région à découvrir.
Le Périgord Blanc : Autour de Périgueux et de la vallée de l’Isle…
Le Périgord Noir : Sarlat, la principale concentration de sites et Châteaux, les forêts, la vallée de la Vézère et de la Dordogne.
Le Périgord Vert : le Périgord verdoyant de Nontron à Excideuil, le parc naturel régional Périgord, Limousin, Brantôme, le val de Dronne…
Le Périgord Pourpre : Bergerac et son vignoble, Le sud Dordogne et son « pays des Bastides »..
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Au fil des pages qui vont suivre, vous aurez peut-être du mal à savoir où aller, comment respirer ce pays. Laissez-vous guider par votre intuition. Il n’existe en face de soi que ce que nous sommes nous-mêmes. |
Et si les trop grandes chaleurs de l’été vous lassent, les automnes et les printemps sont des moments superbes pour se glisser dans le silence des ruelles sarladaises, ou entre les murs épais des châteaux. Les saisons s’étirent lentement et, de Pâques à Toussaint, la palette des couleurs du Grand Peintre de là-haut, est une raison suffisante pour s’arrêter ici. Et même l’hiver, si triste parfois, prend ici, au coin du feu, blotti dans une vaste cheminée périgourdine, des allures de temple où le temps semble suspendu. Ouvrez donc les pages du temps, pour méditer ou rêver, pour flâner ou observer et… pour aimer… tout simplement. |
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La Perle du Périgord Pourpre |
Le château est ouvert à la visite de mi-février à mi-janvier (horaires variables selon la saison). Réservation nécessaire pour les groupes. Visite libre ou guidée en plusieurs langues. Durée de la visite : environ 45 minutes, suivie d’une dégustation gratuite du célèbre vin de Monbazillac au Pavillon d’Accueil. Parc ombragé de 5 hectares. Restaurant gastronomique. |
A Villars près de Brantôme, |
Une riche décoration sculptée – lucarnes, mâchicoulis, escaliers, plafond à caissons, cheminées, telle celle dite « des travaux d’Hercule » – contribue à l’élégance de cet édifice. On peut aussi y voir une remarquable charpente en chêne en forme de carène de bateau renversée. Meubles et tapisseries en décorent l’intérieur. |
Le Château de Montréal à ISSAC
A 7 km de Mussidan, à 30 mn de Périgueux et Bergerac. Propriété privée habitée du XIIe et XVIe siècles constituée d’une enceinte de remparts formant un système défensif et d’un logis renaissance. On visite les jardins, les salons avec collection de portraits, la bibliothèque, les souterrains avec salle voûtée du XIIème, la chapelle avec un ensemble unique de statues de pierre aménagée au XVIème siècle pour y habriter la «Sainte Epine» depuis 1453 à Montréal. Le château a donné son nom à une bourgade indienne qui allait devenir la 2ème ville française au monde : Montréal. «Jardin Remarquable».
Mille et une facettes du Périgord-Dordogne !
15 août, 2009
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. Ce simple geste démontre à une personne qu’elle est importante pour nous et que ce qu’elle dit nous intéresse.
Écouter, Rencontrer, Vivre…
Écouter est, peut-être, le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un. C’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage, son sourire et tout son corps :
tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là,
tu vas m’enrichir car tu es ce que je ne suis pas . . .
Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même,
c’est d’être écoutée par une autre !
Écouter, c’est commencer par se taire. . .
Avez-vous remarqué combien les « dialogues » sont remplis d’expressions de ce genre :
« C’est comme moi quand. . . », ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé. . . ».
Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur,
son monologue portatif, pour se laisser habiter par l’autre.
C’est accepter que l’autre entre en nous-même comme il entrerait dans notre maison
et s’y installerait un instant, en prenant ses aises.
Écouter, c’est vraiment laisser tomber ce qui nous occupe
pour donner tout son temps à l’autre.
C’est comme une promenade avec un ami :
marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui,
s’arrêter avec lui, repartir, pour rien, pour lui.
Écouter, c’est ne pas chercher à répondre à l’autre,
sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions.
C’est refuser de penser à la place de l’autre,
de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour lui dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela,
c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques.
Être attentif à quelqu’un qui souffre,
ce n’est pas donner une solution ou une explication à sa souffrance,
c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.
Apprendre à écouter quelqu’un,
c’est l’exercice le plus utile que nous puissions faire
pour nous libérer de nos propres détresses. . .
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a, peut-être, encore jamais donné :
de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
C’est en apprenant à écouter les autres
que nous arrivons à nous écouter nous-mêmes,
notre corps et toutes nos émotions,
c’est le chemin pour apprendre à écouter la terre et la vie,
c’est devenir poète, c’est-à-dire sentir le cœur et voir l’âme des choses.
À celui qui sait écouter, est donné de ne plus vivre à la surface :
il communie à la vibration intérieure de tout vivant,
il commence à découvrir l’infini qui vit à la fois la richesse et l’originalité de l’autre.
C’est alors qu’il entrevoit combien la rencontre est source d’être et non pas d’avoir.
« Tu ne vaux que ce que valent tes rencontres,
le seul luxe est celui des relations humaines » (Saint-Exupéry).
C’est le seul luxe gratuit car offert à la décision et à la liberté de chacun.
Article paru dans Non-violence actualité (février 1995)
Repris de La Lettre des amis, bulletin des Quakers de France (décembre 1994)
La pratique de l’Écoute peut devenir une ouverture sur le monde parce qu’elle permet de comprendre ce que les autres vivent vraiment. C’est une expérience enrichissante sur le plan humain et personnel. Lorsque que vous avez un élan de générosité et que vous vous demandez quoi donner; alors donner de votre temps en écoutant les gens autour de vous. L’écoute nécessite du respect, de la persévérance, de la patience, et énormément d’ouverture d’esprit; mais en revanche, elle permet de recevoir beaucoup.
« Écouter, c’est permettre à l’autre de s’exprimer
afin qu’il trouve lui-même son propre chemin. »
7 avril, 2009
Le rire, facile et très efficace contre le stress…
Le rire est une technique anti-stress très efficace et particulièrement simple à mettre en pratique. Pourtant, le rire tend à être oublié. Faut-il le réhabiliter et comment s’y prendre ? Interview du Dr Michel Dib*.
Le rire peut-il représenter une solution anti-stress efficace dans notre société moderne ?
Dr Michel Dib : Le rire est une technique magique qui permet très vite de dédramatiser les situations les plus stressantes et les plus difficiles. Le rire apporte un vent de légèreté face aux problèmes de la vie quotidienne. Il est même préconisé pour être en bonne santé. Vis-à-vis du stress, il agit comme un véritable médicament anti-stress.
Pourtant, les Français rirent de moins en moins, 3 fois moins qu’il y a 50 ans, soit 6 minutes par jour contre 19 minutes auparavant. Nous rions donc beaucoup moins que dans le passé et beaucoup moins encore dans les tranches de la société qui sont très stressées avec de lourdes responsabilités. En conséquence, les tensions nerveuses s’accentuent et augmentent certains risques, comme les pathologies cardiovasculaires et toutes les maladies déclenchées par la pression psychologique et la tension nerveuse.
Comment réapprendre à rire ?
Dr Michel Dib : La recette est pourtant facile, il suffit de s’accorder quelques coupures de décontraction dans la journée.
Je ne propose pas de pratiquer le rire dans des clubs spécialisés ou de faire des stages de rire, même si ces méthodes sont réellement utilisées dans certaines sociétés occidentales. Mais tout simplement de pratiquer le rire de deux façons différentes et complémentaires.
La première est de s’entourer d’amis positifs et drôles, de créer avec eux des occasions de rires.
La deuxième est d’apprendre à dédramatiser les situations difficiles. Grâce à notre imagination nous sommes parfaitement capables de relativiser les difficultés, en essayant notamment de se focaliser sur le côté plus léger et positif de la situation, ce qui permet d’abaisser efficacement la lourdeur du problème ressenti.
Il faut bien comprendre que dans une société où tout va très vite induisant un stress important, les difficultés ont tendance à déclencher systématiquement des émotions négatives qui sont contraires au rire. Or ces émotions négatives ne sont pas réelles, elles sont générées par des réactions de peur ou de crainte. Il est important d’inverser cette tendance et d’accorder plus d’attention aux joies.
A titre d’exemple, si l’on a très peur d’une situation donnée (la peur est une émotion négative subjective), cela ne signifie pas que cette situation va arriver, mais qu’elle déclenche simplement en nous, par les craintes et souvenirs qu’elle véhicule ou par notre propre passé, des réactions négatives qui vont empoisonner notre aptitude (conséquence négative réelle et objective) à surmonter cette situation.
A l’opposé, le rire est une attitude positive qui peut neutraliser les émotions négatives de façon très rapide et efficace. C’est ainsi que cette aptitude nous permet facilement de sortir victorieux des situations stressantes.
* Le Dr Michel Dib vient de publier deux ouvrages ‘ Apprivoiser la migraine ‘ et ‘ Apprivoiser le stress ‘ aux Éditions du Huitième Jour. Parution en librairie le 19 février 2009. Il est neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, membre de la Société française de neurologie et l’auteur de nombreux livres et publications dans la presse scientifique et grand public.
A lire
‘ Apprivoiser le stress ‘ et ‘ Apprivoiser la migraine ‘, Dr Michel Dib, Editions du Huitième jour.
Isabelle Eustache
06/04/2009
31 mars, 2009
Surmontez votre stress grâce à l’autosuggestion
Dans notre vie quotidienne, de nombreuses situations s’accompagnent d’un stress important, parfois non justifié. La peur, le manque de confiance ou les doutes nous empêchent souvent d’extérioriser et de répondre à ces situations qui pourtant relèvent de nos compétences. Autrement dit, nos émotions nous submergent et nous empêchent de mettre en place les stratégies adéquates. L’autosuggestion est une des solutions pour traverser avec succès nos expériences stressantes. Explications du Dr Michel Dib*.
Quel est le principe de l’autosuggestion ?
Dr Michel Dib : Le principe scientifique de l’autosuggestion repose sur l’utilisation des ressources de notre inconscient, lequel exerce un pouvoir important sur notre conscient et nous permet de traverser les épreuves. L’idée est que pour notre cerveau, l’imagination est une réalité qu’il peut utiliser comme ressource dans des situations bien réelles.
Par exemple, si on se place dans une position d’échec, comme en pensant que l’on va rater une épreuve à un examen, notre cerveau libère des émotions négatives lesquelles vont directement influencer nos décisions et toutes nos capacités dans un sens négatif. Si au contraire, nous envoyons à notre cerveau un signal indiquant que notre travail va être couronné de succès, les émotions qu’il va libérer et les attitudes que nous allons développer vont être plutôt positives. Résultat, nous allons mobiliser nos actions jusqu’à l’obtention de notre objectif de réussite.L’autosuggestion consiste donc à envoyer au cerveau des images mentales positives de nos réalisations. De telles suggestions nous permettent de maîtriser nos réactions et d’orienter toutes nos capacités dans la réalisation d’un objectif.Pour y arriver, il existe plusieurs possibilités. Tout d’abord, grâce à l’imagination, en nous forçant à visualiser les situations de succès avec tous les détails possibles. Si on passe un examen, on peut imaginer notre réussite, les applaudissements, les félicitations du jury, les bonnes notes et toutes les autres conséquences qui en découlent.Cet exercice d’imagination mentale doit durer plus d’un quart d’heure, voire une demi-heure, et être répété régulièrement, afin de bien insister sur les détails et d’imprégner notre cerveau de cette situation afin qu’il la considère comme le scénario de base qui va se réaliser.Une autre possibilité est la méthode Coué.
En quoi consiste la méthode Coué ?
Dr Michel Dib : La méthode Coué a beaucoup de succès aux Etats-Unis et a été adoptée dans de nombreuses situations de management. Elle est beaucoup moins pratiquée en Europe. Pourtant, elle a été inventée au XIXe siècle par un pharmacien de Nancy. La méthode Coué consiste à prononcer des mots d’encouragement : ‘ je vais y arriver ‘, ‘ je vais réussir ‘. Le fait de verbaliser en imagination de telles situations, génère dans le cerveau une image réelle du succès, ce qui lui permet de le considérer comme une réalité et de mettre en place les actions nécessaires pour y arriver.La méthode Coué comprend 3 étapes :- Définir un but : que veut-on faire ? Quel est le résultat que l’on veut obtenir ?- Pratiquer l’autosuggestion dans la détente (séances de relaxation et de respiration) : se répéter plusieurs fois ‘ je vais aller mieux ‘, ‘ je vais réaliser cette tâche ‘, etc.- Répéter cette autosuggestion plusieurs fois par jour pendant toute la période de stress.L’autosuggestion et la méthode Coué reposent sur l’idée que notre cerveau ne distingue pas la réalité de l’imaginaire. Si on lui envoie des messages positifs, comme par exemple avant un entretien, nous allons développer des attitudes positives et nous ne craindrons pas la situation. Inversement, si nous pensons que cet entretien va mal se passer, nous allons réellement produire des comportements négatifs qui vont polluer la situation.
* Le Dr Michel Dib vient de publier deux ouvrages ‘ Apprivoiser la migraine ‘ et ‘ Apprivoiser le stress ‘ aux Éditions du Huitième Jour. Parution en librairie le 19 février 2009. Il est neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, membre de la Société française de neurologie et l’auteur de nombreux livres et publications dans la presse scientifique et grand public.
A lire‘ Apprivoiser le stress ‘ et ‘ Apprivoiser la migraine ‘, Dr Michel Dib, Editions du Huitième jour.
Isabelle Eustache 30/03/2009
11 février, 2009
La Saint Valentin ; son origine, les coutumes…
L’origine de cette fête demeure, comme l’amour, un mystère.
- Peut-être la fête des amoureux a-t-elle à voir avec les Lupercales, une fête célébrée dans la Rome antique en l’honneur de Lupercus, protecteur des champs et des troupeaux ? Cette fête païenne était consacrée à la fertilité, à la fécondité et donc à l’amour.
- Peut être parce que, selon une croyance populaire, le 14 février serait le jour où les oiseaux commencent à s’accoupler et la nature à se réveiller ?
Une autre version prétend qu’à Rome, vers 220, un prêtre du nom de Valentin fut martyrisé pour avoir célébré un mariage interdit et serait devenu par la suite le saint patron des amoureux.
Quoi qu’il en soit, saint Valentin est bien le patron des amoureux et des fiancés. On aurait très bien pu aussi fêter le dieu de l’amour : Cupidon chez les Romains ou Eros chez les Grecs.La coutume d’écrire des mots d’amour à cette occasion est apparue dès le Moyen Âge en Angleterre. Les mots d’amour étaient écrits sur des cartes illustrées de coeurs rouges, d’amoureux, de Cupidon avec son arc et ses flèches…, parfois décorées avec des rubans de papier, de plumes, de dentelles ou encore parfumées.
On raconte aussi qu’à l’époque, garçons et filles célibataires tiraient au sort, ce jour-là, le nom de leur Valentine dans un pot. Dans certaines régions, ces couples se fiançaient. Dans d’autres, le garçon devait arborer le nom de la fille sur sa manche et la protéger durant l’année. De nos jours, les amoureux s’envoient traditionnellement une jolie carte, papier ou virtuelle. Ils peuvent aussi s’offrir un petit cadeau. Les fleurs constituent toujours un geste classique fortement apprécié.
Si vous êtes célibataire, n’hésitez pas, vous aussi, à participer à cette fête comme on le fait dans d’autres pays. En effet, aux Etats-Unis par exemple, la Saint-Valentin est autant la fête de l’amitié que celle des amoureux. La tradition est de s’envoyer des cartes remplies de mots gentils.
Bonne Saint-Valentin !