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26 janvier, 2009
19 janvier, 2009
18 janvier, 2009
Une infinie pureté
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« Etre un homme, c’est savoir qu’il y a en nous de l’espace, une infinie pureté, et en même temps de la matière, du corps. Et c’est dans cette acceptation que, peut-être, pouvons-nous sortir de l’angoisse, de la culpabilité et de la violence. » (Jean-Yves Leloup) |
9 janvier, 2009
5 janvier, 2009
Faire confiance
Faire confiance
Y a-t-il sentiment plus ambigu, plus complexe, plus instable que la confiance ? Car on ne peut la donner sans risque, sans toutefois l’accorder les yeux fermés. La confiance se donne sans assurance, mais se gagne au moyen de signes et se retire si elle est déçue. La confiance s’inspire ou se perd, ce qui en fait une disposition hésitante mais libre, fragile mais éclairée.
A mi-chemin entre crédulité et circonspection, entre ignorance et assurance, ce sentiment qui ne naît ni sans crainte ni sans gage est donc une forme de générosité inquiète, de foi sans certitude, de don sans garantie. La confiance est prudente et imprudente, on croit sur pièces en n’ayant que des signes.
Faut-il donc ou non l’accorder ? Faut-il faire confiance à la confiance ? Quoique ambivalente n’est-elle pas vertu plutôt que naïveté ? Par exemple, ne devient-elle pas aveugle à proportion d’une cécité moins grande ? Pour que la confiance soit totale, les signes ont dû se multiplier. La confiance croît à mesure que grandit l’assurance. Elle se donne donc d’autant plus qu’elle est plus sûre. Elle ne croît qu’en étant moins risquée.
Mais il y a plus, car sans attendre les signes qui la confortent, elle peut les faire naître en se manifestant. On l’observe presque toujours. L’adolescent honoré par elle se responsabilise ; le salarié reconnu travaillera mieux ; la faute pardonnée sera plus vite oubliée. La confiance est donc vertu car elle est l’acte de s’installer en l’autre sans tout attendre de lui, courage de se donner elle-même le préalable dont elle a besoin. En somme, elle s’assure rétrospectivement. Engendrant après coup sa légitimité, elle se garantit en se donnant.
Tel est le cercle vertueux de la confiance. Quel plus beau crédit faire aux autres et à soi ?
http://jchichegblancbrude.blog.lemonde.fr
3 janvier, 2009
27 décembre, 2008
L’indifférence…
Le pire pêché envers nos semblables, ce n’est pas de les haïr, mais de les traiter avec indifférence ; c’est là l’essence de l’inhumanité. [George Bernard Shaw] | ||
http://www.dailymotion.com/video/k18rl8eKtPf5Deu4sW
Les mauvais coups, les lâchetés Quelle importance Elle a rompu et corrompu Un peu de haine, un peu d’amour Vous vous aimez et vous avez L’indifférence L’indifférence
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21 décembre, 2008
10 décembre, 2008
Vie Intérieure…
Voici quelques symptômes de la paix intérieure:
1. Tendance à penser et à agir spontanément, guidé par son intuition personnelle plutôt que conditionné par les expériences et les peurs du passé.
2. Une grande capacité à apprécier chaque moment.
3. Un manque total d’intérêt pour juger les autres.
4. Un manque total d’intérêt pour se juger soi-même.
5. Un manque total d’intérêt pour interpréter les actions des autres.
6. Un manque total d’intérêt pour tout ce qui est conflictuel.
7. Une perte totale de la capacité de se faire du souci.
8. Des épisodes fréquents et intenses d’appréciation de la vie en général et de soi-même en particulier.
9. Des sentiments très agréables d’unité avec les autres et avec la nature.
10. Des attaques répétées de sourire, de cette sorte de sourire qui vient du cœur et passe à travers les yeux.
11. Une tendance croissante à laisser les choses se produire plutôt qu’à essayer de les forcer à se produire.
12. Une capacité de plus en plus grande à aimer les autres aussi bien que soi-même et une envie d’aimer de plus en plus forte.
Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus, sachez que votre état est probablement irréversible. Dr Christian Tal Schaller
23 novembre, 2008
Un petit clin d’oeil à un être cher…
Comment ?
Comment peux-tu vieillir en paix si tu regrettes ton enfance ?
Comment peux-tu parler d’aimer si tu ne t’aimes pas ?
Comment peux-tu parler de paix quand ton coeur vit la rage ?
Comment peux-tu parler de bonheur quand ton coeur vit la tristesse ?
Comment peux-tu parler de joie quand ton coeur vit le chagrin ?
Comment peux-tu parler de vie quand ton coeur vit la mort ?
Comment peux-tu parler au présent quand ton coeur vit dans le passé ?
Comment peux-tu parler de rêve quand ton coeur vit tes échecs ?
Comment peux-tu rendre les autres heureux quand ton coeur ne l’est pas?
Comment peux-tu pardonner si tu ne te pardonnes pas ?
Comment peux-tu accepter les autres si tu ne t’acceptes pas ?
Comment peux-tu guérir si tu n’as pas la foi ?
Comment peux-tu rayonner si aucune lumière n’entre en toi ?
Comment peux-tu écrire si tu es vide d’expérience ?
Comment peux-tu créer si tu ne fais pas confiance et ne t’abandonnes pas?
Comment peux-tu changer les autres si tu ne te changes pas d’abord?
Comment peux-tu désirer la richesse si tu as toujours peur de la perdre ?
Comment peux-tu réussir si tu n’es pas heureux de la réussite des autres ?
Comment peux-tu voyager si tu ne rêves pas de voyage ?
Comment peux-tu recevoir si tu ne donnes pas ?
Comment peux-tu vivre, si tu ne crois pas à la vie ?
Comment peux-t-on espérer être ce que l’on n’est pas ?
Marcel Gagnon
15 novembre, 2008
Lettre d’un père…
Lorsque j’étais tout enfant, je me disais qu’un jour je serais grand et qu’il me faudrait marcher sur les traces de mon père pour effacer les siennes et laisser mes empreintes. Mais jamais, pas un jour depuis tant et tant d’années, je n’ai eu à chasser de ma mémoire sa présence si réconfortante et sa tendresse bourrue qui m’ont donné des ailes. Il y a ainsi des souvenirs si fortement ancrés en nous-même qu’ils nous apportent, au creux des vagues à l’âme, une formidable bouffée d’espoir et la force de se ressaisir. J’ignore si je suis et serai pour toi aussi bon, j’ignore si tu auras de moi l’image d’un père » copain » – ce que je déteste – ou si, au contraire, tu garderas la mémoire de mon infinie tendresse. Je sais, cependant, au risque de t’ennuyer, qu’il me faut continuer à te guider pour que tu puisses, sur la route de ton choix, aller de l’avant sans te retourner. J’ai l’immodestie de croire que, grâce à ton indulgence et à ta bienveillante attention, ces lignes n’auront peut-être pas été écrites en vain.
Je sais qu’il est plus difficile de gagner et de conserver l’estime de ses enfants que celle de son prochain. Je ne peux pour l’instant apaiser tes cris de bébé, qui réveillent en moi les souvenirs de mon enfance, que par des guignolades. Plus tard, j’éviterai de t’asséner toutes ces » vérités » et c’est pour cela que j’ai choisi de m’en remettre au temps pour que tu en prennes connaissance quand tu le souhaiteras. J’espère te dire ce que je pense, ce que je crois, et j’aurai alors accompli ce que chaque père doit pouvoir confier à ses enfants. Ainsi, entre nous, n’y aura-t-il jamais de conflit. Ne dis rien. Un sourire de toi, un mot, à l’occasion, à la volée, seront pour moi la preuve que tu auras parcouru certaines de ces lettres. Les marins égarés sur une île déserte jettent à la mer, quand ils l’ont à portée de la main, une bouteille messagère de leur ultime espoir. Le mien, plus modeste, est que ces pages te parviennent, un jour ou l’autre, d’une manière ou… d’une autre.
8 novembre, 2008
Pour une raison, une saison ou pour la vie ?
P o u r u n e r a i s o n, u n e s a i s o n o u p o u r l a v i e
Les gens entrent dans notre vie pour une raison, une saison ou pour toute la vie. Si nous arrivons à déterminer pour chaque rencontre si nous l’avons faite pour une raison, une saison ou pour la vie, alors nous saurons comment réagir envers elle. Celui qui passe dans notre vie pour une RAISON :C’est généralement pour combler un besoin que nous exprimons (consciemment ou non). Il est là pour nous aider à traverser des difficultés, pour nous fournir des pistes ou nous guider et soutenir, pour nous aider physiquement, émotionnellement ou spirituellement. Il peut nous apparaître comme une aubaine et s’en est une! Il est là parce que nous en avons besoin.Un jour, sans que nous n’y ayons la moindre part de responsabilité, cette relation fera ou dira quelque chose qui brisera le lien. Peut-être… mourra-t-elle ou partira-t-elle, peut-être agira-t-elle de telle manière que nous ne pourrons continuer de cheminer à ses côtés. Ce que nous devons réaliser alors, c’est que notre besoin a été comblé, notre désir satisfait, qu’il n’y a plus de raison de cheminer ensemble et qu’il devait être temps de se séparer.
Celui qui entre dans notre vie pour une SAISON :
Parce que notre tour est venu de partager, d’évoluer ou d’apprendre. Il nous apporte un sentiment de paix, ou nous fait rire. Il se peut qu’il nous fasse découvrir quelque chose de nouveau, ou nous fasse faire quelque chose dont nous nous sentions incapable. Celui-là nous apporte généralement une somme immense de joies. Mais ce n’est, peut-être, que pour une saison…
Ceux qui sont là pour TOUTE LA VIE :
Ceux-là nous forgent pour la vie, nous aident à construire nos bases émotionnelles. Notre tâche est d’accepter les leçons, d’aimer et de mettre ce que nous en avons reçu et appris dans les autres relations qui émaillent notre vie.
On dit que l’amour est aveugle, l’amitié, elle, est clairvoyante.
Auteur inconnu
5 novembre, 2008
Existe-t-il de plus grands cadeaux ?
La boite à baisers !
Il y a de cela plusieurs années, un père punit sa fillette de 3 ans pour avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré. À l’époque, l’argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilisa le papier pour décorer une boite à cadeau juste pour occuper le dessous de l’arbre de Noël. Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui disant : « C’est pour toi Papa ! « .Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, celle-ci se raviva et ne fit qu’empirer quand il découvrit que la boite était vide. Il cria alors à sa fille « Ne sais-tu pas qu’en offrant un paquet-cadeau, il doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ? « . La fillette regarda son père les yeux pleins d’eau et lui dit: Mais papa, la boite n’est pas vide, je l’ai remplie de baisers, juste pour toi! ». Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa réaction.Peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda longtemps la boite, tout près de son lit. A chaque fois que le découragement l’assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se rappelait l’amour que l’enfant y avait mis.Au fond, cette fable nous rappelle qu’il est donné à chacun de nous, comme humain, de disposer d’une telle boite dorée, remplie de l’amour inconditionnel et des baisers de nos enfants, de nos ami(e)s, de notre famille ou de Dieu. Existe-t-il de plus grands cadeaux ?
Auteur inconnu
4 octobre, 2008
Les Sentiments
L‘île des sentiments
Il était une fois une île sur laquelle vivaient tous les sentiments et toutes les valeurs humaines : la Bonne humeur, la Tristesse, la Sagesse… ainsi que tous les autres, y compris l’Amour.
Un jour, on annonça que l’île allait être submergée. Alors tous préparèrent leurs embarcations et s’enfuirent. Seul l’Amour resta, attendant jusqu’au dernier moment. Quand l’île fut sur le point de disparaître, l’Amour décida de demander de l’aide.
La Richesse passa près de l’Amour dans un bateau luxueux et l’Amour lui dit :
« Richesse, peux-tu m’emmener ? »
« Je ne le peux pas car j’ai beaucoup d’or et d’argent dans mon bateau et il n’y a pas de place pour toi. »
Alors l’Amour décida de demander à l’Orgueil qui passait dans un magnifique bateau :
« Orgueil, je t’en prie, emmène moi. »
« Je ne peux pas t’emmener, Amour, tu pourrais détruire la perfection qui règne dans mon bateau. »
Ensuite l’Amour demanda à la tristesse qui passait par là :
« Tristesse, je t’en prie, emmène moi. »
« Oh Amour » répondit la Tristesse « je suis si triste que j’ai besoin de rester seule. »
Ensuite la Bonne humeur passa devant l’Amour, mais elle était si heureuse qu’elle n’entendit pas qu’on l’appelait.
Soudain une voix dit :
« Viens, Amour, je t’emmène avec moi. »
C’était un vieillard qui l’avait appelé. L’Amour était si heureux et si rempli de joie, qu’il en oublia de lui demander son nom. Arrivés sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
L’Amour se rendit compte combien il lui était redevable et demanda au Savoir :
« Savoir, peux tu me dire qui est celui qui m’a aidé ? »
« C’est le Temps » répondit le Savoir »
Le Temps ? », demanda l’Amour, « Pourquoi le Temps m’aurait-t’il aidé ? » Le Savoir plein de sagesse répondit :
« Parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la vie ». Auteur inconnu