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20 février, 2015

5 huiles essentielles pour bien dormir …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 12:15

Les essences aromatiques, plus connues sous le nom d’huiles essentielles , possèdent de nombreuses vertus et peuvent être ajoutées à des crèmes, des parfums, des pommades, des huiles pour le bain, etc. PasseportSanté vous propose de découvrir comment les huiles essentielles peuvent améliorer la qualité de votre sommeil.

L’huile essentielle de basilic

L'huile essentielle de basilic

Le basilic, bien connu pour sa forte odeur et son goût délicatement épicé, était déjà considéré par Aristote comme une « plante royale ».  Il peut être employé sous différentes formes suivant l’effet recherché : en infusion, en pulvérisation, en appliquant des feuilles de basilic localement ou encore en solution buvable… Pour concevoir l’huile essentielle de basilic, on utilise les feuilles et les fleurs qui sont distillées à la vapeur1. L’huile essentielle de basilic est indiquée dans le traitement des angoisses ou des insomnies nerveuses. Pour soulager les problèmes de sommeil, l’huile essentielle de basilic peut être utilisée en diffusion dans une chambre ou en massage, diluée dans une huile végétale. Le massage calmera également les spasmes musculaires ou digestifs ainsi que l’anxiété. La diffusion d’huile essentielle de basilic, quant à elle, rafraîchira l’atmosphère de la chambre et apaisera la fatigue cérébrale. Ses multiples vertus en font une alliée de choix pour retrouver son calme avant de s’endormir2.

A savoir - Cultivé à la fois dans l’hémisphère sud et l’hémisphère nord, le basilic est originaire d’Asie. Il existe plus de 150 variétés de basilic répertoriées à travers le monde.

Important - L’huile essentielle de basilic ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, plus particulièrement pendant les 3 premiers mois. Elle est aussi irritante pour les peaux sensibles. Pensez à la tester sur une petite portion de peau avant de procéder à un massage plus étendu.

L’huile essentielle de camomille et ses propriétés relaxantes

L’huile essentielle de camomille et ses propriétés relaxantes

Depuis très longtemps, la camomille est connue pour sa capacité à traiter la fièvre et à calmer la nervosité. Présente dans la composition de nombreux médicaments, la camomille est aussi employée lors d’interventions chirurgicales pour calmer l’angoisse et rassurer le patient. Tout comme le basilic, l’huile essentielle de camomille peut être diffusée dans une pièce. Ses propriétés calmantes et préanesthésiantes permettront aux personnes souffrant d’insomnie d’apaiser leur stress. La camomille est également recommandée dans les cas de dépression et de crises nerveuses.  L’huile essentielle de camomille peut être administrée aux enfants, notamment aux bébés ayant du mal à s’endormir, à raison d’une goutte seulement à étaler dans le dos de l’enfant. N’oubliez pas d’en parler à votre pédiatre avant toute application.  Connue par certains parents pour ses propriétés apaisantes, l’infusion de camomille peut être donnée sans danger – mais sans en abuser – aux bébés lors de poussées de dents.

A noter - Il existe différentes variétés de camomille mais toutes peuvent être utilisées pour calmer et apaiser à la fois les muscles et le système nerveux. La différence se fait sur les propriétés digestives et respiratoires. La grande camomille est connue pour ses effets sur les migraines alors que la camomille allemande est plus indiquée dans le traitement de troubles de la digestion.

Important - L’utilisation d’huile essentielle de camomille est déconseillée aux femmes enceintes, notamment dans les quatre premiers mois de grossesse.

La lavande, un sédatif naturel

La lavande, un sédatif naturel

Cette plante méditerranéenne, dont le nom vient du latin « lavare » qui signifie « purifier », est avant tout connue pour son odeur forte, reconnaissable entre toutes. La lavande est également connue pour ses propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Elle est souvent recommandée en raison de ses propriétés calmantes qui s’ajoutent à son odeur agréable1. Ajoutée à l’eau d’un bain ou prise en tisane, l’huile essentielle de lavande agit comme anxiolytique et comme léger somnifère. Qu’on l’utilise pour se détendre ou pour combattre une anxiété ou un stress particulier, la lavande et son huile essentielle participent à la relaxation. Comme le basilic et la camomille, la lavande peut être diffusée dans une pièce pour calmer l’énervement et apaiser l’agitation. En cas de migraine, un massage sur les tempes avec de l’huile essentielle pure permettra de soulager la douleur et favorisera l’endormissement. La lavande peut être utilisée par tous les membres de la famille mais aussi sur les animaux de compagnie pour les protéger des parasites et les soigner2. Quelques goûtes d’huile essentielle de lavande sur l’oreiller des enfants leur permettront de se détendre lorsqu’ils ne dorment pas chez eux, par exemple.

Important - L’huile essentielle de lavande est déconseillée aux femmes enceintes jusqu’au 4ème mois de grossesse. En cas d’antécédents de fausse couche, il est conseillé d’attendre encore plus longtemps avant d’utiliser cette huile essentielle. Demandez conseil à votre médecin.

La sauge sclarée, la « bonne à tout »

La sauge sclarée, la « bonne à tout »

Utilisée en Chine, en Europe, en Égypte, en Amérique du Sud et du Nord, la sauge a de tout temps été utilisée pour diverses raisons et pour guérir différentes maladies. Que ce soit pour accroître la fertilité des femmes, pour tonifier, pour soigner des morsures de serpents, pour soigner des problèmes respiratoires ou traiter des verrues, la sauge est indiquée dans de nombreux cas. Contrairement à la sauge officinale, très utilisée dans certaines préparations culinaires1 et en tisane, la sauge sclarée est utilisée en parfumerie et en aromathérapie. Elle se substitue à l’huile essentielle de sauge officinale, neurotoxique sans dilution. Elle peut aider à retrouver son calme et même à s’endormir. Sa diffusion est déconseillée à toute personne souhaitant conduire ou travailler ensuite, tant son action sédative est forte. Elle est donc tout naturellement recommandée aux personnes tendues, stressées et qui ont du mal à s’endormir. Il faut néanmoins veiller à éviter les surdoses qui pourraient provoquer des maux de tête2.

Important - L’huile essentielle de sauge sclarée est déconseillée aux femmes enceintes ainsi qu’en seconde partie du cycle féminin, c’est-à-dire après l’ovulation. De plus, l’huile essentielle de sauge ne doit pas être associée à l’alcool, sous peine d’avoir des nausées.

Attention - Parmi les centaines d’espèces de sauge existante, certaines sont toxiques à forte dose et connues pour leurs propriétés « abortives » (= qui fait avorter).

L’huile essentielle de marjolaine pour un bon sommeil

L’huile essentielle de marjolaine pour un bon sommeil

A ne pas confondre avec l’origan, qui appartient à la même variété botanique, la marjolaine est originaire du bassin méditerranéen. Plante vivace, elle peut être utilisée à la maison comme au travail pour ses propriétés calmantes : elle apaise les personnes et évite les conflits. En apaisant le stress, l’inquiétude et le pessimisme, elle aiderait à retrouver le calme après une journée agitée ou des événements perturbants. Elle peut être ajoutée à l’eau d’un bain pour apaiser et aider à l’endormissement. Associée à la camomille, à la lavande et à la sauge, elle peut être pulvérisée dans une pièce les soirs d’insomnie1. Éviter néanmoins de pulvériser de la marjolaine dans les chambres d’enfants car elle leur est déconseillée.

Anecdote - La marjolaine était utilisée en Égypte dans les rituels d’embaumement des morts. Une ancienne tradition française était, les 1er mai, d’accrocher des bouquets de marjolaine aux fenêtres des maisons. Ainsi les passants pouvaient voir qu’une fille de la maison était à marier.

Attention - Les personnes souffrant d’asthme et de crises d’épilepsie devront se tenir éloigner de cette huile et en préférer d’autres comme celle de lavande ou de sauge. Elle est aussi déconseillée aux femmes enceintes.

Sources :  http://www.passeportsante.net/  
– magazine de la santé au naturel

17 février, 2015

FATIGUE, DÉPRIME, SURPOIDS… ET SI C’ÉTAIT UNE CARENCE EN IODE ?

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 22:03

FATIGUE, DÉPRIME, SURPOIDS… ET SI C’ÉTAIT UNE CARENCE EN IODE ?

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Constipation, surpoids, fatigue, déprime, problèmes de mémoire… sont peut-être le signe d’une carence en iode.

L’iode est un oligoélément qui fait peu parler de lui. Pourtant on peut en manquer car il est rare dans notre alimentation.

Les répercussions d’une carence en iode peuvent être catastrophiques surtout chez la femme enceinte et le jeune enfant. Quels sont les signes de carence ? Quels sont nos besoins ? Dans quels aliments en trouver ?

  • A quoi sert l’iode ?
  • A chaque âge ses besoins en iode
  • Quels sont les signes d’une carence en iode ?
  • Attention aux carences en iode chez l’enfant
  • Les aliments pour faire le plein d’iode ?
  • L’iode : quand risque-t-on d’en manquer ?  

A quoi sert l’iode ?  

Nous avons, située à la base du cou, une jolie glande en forme de papillon, de 25 à 30 g, la thyroïde. Elle sécrète deux hormones : la triodothyronine (T3), la thyroxine (T4) sous l’impulsion d’une autre hormone, la TSH, qui vient de l’hypophyse.

La T3 et la T4, couramment appelées en bloc hormones thyroïdiennes, interviennent dans les métabolismes des protéines, des lipides et des glucides et elles sont indispensables au développement de toutes les cellules et plus particulièrement à celles du système nerveux. Et que faut-il pour que la thyroïde fabrique correctement ces essentielles hormones thyroïdiennes ? De l’iode !  

A chaque âge ses besoins en iode  

Selon l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), les besoins en iode sont évalués à 80 microgrammes chez les enfants de 1 à 3 ans, 90 microgrammes chez ceux de 4 à 6 ans, puis 120 microgrammes jusqu’à 9 ans, et enfin 150 microgrammes à partir de 12 ans et pendant le reste de la vie. Mais quand on attend un bébé, il faut au minimum 200 microgrammes d’iode : normal, il est important que l’embryon grandisse bien et qu’il ait des cellules nerveuses performantes. Ce besoin de 200 microgrammes se prolonge quand on allaite, et ce pour les mêmes raisons. Ainsi en vue d’une grossesse, certains gynécologues proposent à lafuture maman, une iodurie, c’est à dire une mesure du taux d’iode dans l’urine. En cas de carences, des mesures diététiques peuvent être ainsi mises en place quelques mois avant la conception.

Quels sont les signes d’une carence en iode ?  

Que se passe-t-il quand on manque d’iode ? Tout se déglingue. On est évidemment fatigué, on a la mémoire qui flanche, le moral dans les baskets, on est constipé, on n’a pas faim, on a des crampes et mal un peu partout, onprend du poids, on devient très frileux, on a la peau de plus en plus sèche (et écailleuse, genre crocodile), le cholestérol grimpe tandis que le cœur se ralentit et que la tension baisse.

Ces symptômes caractérisent l’hypothyroïdie. Comme ils n’arrivent pas tous en même temps, on peut ne pas y prêter attention. Au fur et à mesure de leur accumulation, la thyroïde se met à grossir car elle se développe pour capter le plus d’iode possible, et on a un goitre. Si on ne se soigne pas, ça devient assez catastrophique : visage tout bouffi et abrutissement total avec des hallucinations.

Chez les femmes, l’hypothyroïdie  a un retentissement sur les règlesqui deviennent très fantaisistes. Mais elle peut aussi être la cause de l’infertilité. C’est pourquoi, lorsqu’on a du mal à concevoir un bébé, un bilan thyroïdien doit être effectué.  

Attention aux carences en iode chez l’enfant  

Quand un enfant manque d’iode, que ce soit dans le ventre de sa maman ou dans les premières années de sa vie, son système nerveux est le premier à en pâtir. Son cerveau ne se développant pas correctement, il devient débile. En plus, il ne grandit pas comme il devrait. Il a un visage bouffi, une très grosse langue, il coordonne mal ses mouvements : ça s’appelle le crétinisme. 

Les aliments pour faire le plein d’iode ?  

L’iode ne se trouve que très rarement dans la terre. Quand il y en a, il est lessivé par les pluies, rejoint les rivières, les fleuves et la mer. Peu nombreux sont donc les aliments terriens qui en contiennent. Mais les éleveurs étant autorisés à ajouter un peu d’iode dans l’alimentation de leurs animaux pour lutter contre les infections, on retrouve cet iode dans les viandes (3 à 9 microgrammes pour 100 g), le lait (3,5 microgrammes) et bien sûr les fromages (30 à 20 microgrammes).

Ce sont surtout les produits marins qui nous apportent ce précieux iode dont nous avons tant besoin avec d’abord les poissons (250 à 80 microgrammes) puis aussi les crustacés et coquillages (92 microgrammes en moyenne dans les fruits de mer). Enfin, les algues sont particulièrement riches en iode et quand elles sont sèches elles peuvent en contenir jusqu’à 75 000 microgrammes. Déjà, il y a plus de 4000 ans, les Chinois traitaient les goitres avec les algues !

Le sel de table quand il est iodé (enrichi en iode) en contient 1860 microgrammes pour 100 g, soit 1,8 microgrammes pour une pincée de 1 gramme. Cet enrichissement a été mis en place en 1952 justement pour lutter contre la carence en iode (à l’origine du goitre et du crétinisme) qui était alors endémique dans toutes les régions montagneuses (d’où l’expression « Crétin des Alpes »).  Les autres sels n’en contiennent pas ou très peu. Le sel iodé étant employé en grande majorité par l’industrie alimentaire, la plupart de leurs produits, dont le pain, contiennent pour cela un peu d’iode.  

L’iode : quand risque-t-on d’en manquer ?  

La carence en iode frappe, selon la FAO, le quart de la population mondiale, essentiellement les personnes qui vivent dans les régions montagneuses de l’Amérique du sud, de l’Asie, de l’Afrique. Elle régresse peu à peu, heureusement, avec la mise en place de sel iodé tant pour l’alimentation humaine qu’animale grâce aux actions conjuguées de l’OMS et de l’UNICEF.

Vous risquez de manquer d’iode si vous ne consommez jamais ou très rarement de produits marins (par goût ou pour cause d’allergie) et si vous n’employez pas de sel de table iodé soit parce que vous préférez la fleur de sel, soit parce que vous êtes au régime sans sel.

Si votre alimentation est très riche en aliments dits goitrogènes, vous augmentez également le risque de carences en iode. Ce sont tous ceux de la famille des crucifères (tous les choux y compris le brocoli, les rutabagas, les radis, les navets, etc.). Ils contiennent des molécules, appelées thiocyanates, qui activent l’excrétion de l’iode dans les urines, les empêchant ainsi d’arriver à leur bonne destination, la thyroïde. Certains produits chimiques, hélas trop présents dans l’alimentation, comme les nitrates et les perchlorates qui polluent parfois les nappes phréatiques, sont aussi goîtrogènes.

Enfin, si de surcroît, vous êtes fumeur, vous augmentez encore le risque de manquer d’iode car le tabac freine son absorption.

Si vous n’avez pas vraiment la conscience tranquille côté iode, si vous vous sentez vraiment flagada, rien ne vous empêche de vérifier, lors de votre prochain bilan sanguin, les taux de T3, T4 et TSH, si jamais votre médecin ne le note pas systématiquement sur son ordonnance.

Article publié par  le 29/04/2013

Sources : www.fao.org – www.who.int – www-dsv.cea.fr/institutes/unite-protection-sanitaire-contre-les-rayonnements-ionisants-et-toxiques-nucleaires-prositon/radiobio-tox/iode.

11 février, 2015

Qu’est-ce que la Biokinergie…(étymologiquement Bio=Vie, Kiné=Mouvement et Energia=Energie)

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 15:52

Le corps est un tout, une unité.

Notre corps s’adapte en permanence à de multiples tensions et contraintes : physiques, énergétiques, alimentaires, saisonnières, émotionnelles, relationnelles…

En découlent : mal de dos, maux de tête, insomnies, mal-être, épuisement nerveux, stress, fatigue, perturbations digestives …

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Le but de la Biokinergie n’est pas de traiter uniquement les symptômes mais de remonter à leur cause. Le corps est un tout, et ses déséquilibres peuvent s’exprimer symptomatologiquement très loin de leur origine.

Il est important de comprendre que la pathologie n’est pas un hasard, mais qu’elle résulte de l’accumulation d’une multitude de déséquilibres qu’il convient de traiter conjointement si l’on veut être efficace rapidement et à long terme.

Le corps possède une étonnante capacité de mémoire. Il garde, en effet, la trace de tous nos traumatismes (chutes, gestes répétitifs, faux mouvements, chocs émotionnels, fatigue, stress) sous la forme de tensions, de blocages et de déséquilibres énergétiques [biologique, métabolique]. Au départ, l’organisme compense, s’adapte, mais progressivement ces désordres s’additionnent. Ils finissent alors par gêner le fonctionnement des articulations, par perturber l’activité des organes, et comprimer les vaisseaux sanguins et les nerfs.
La conduction du sang et de l’influx nerveux ne se faisant plus correctement, cela favorise l’installation de désordres biologiques, l’inflammation des tissus et l’apparition de douleurs (tendinite, arthrite, gastrite, colite …). Ce qui peut conduire progressivement à la dégénérescence des tissus.

La finalité d’un traitement en Biokinergie est donc de redonner au corps son fonctionnement optimal en restaurant la fonction de tous les systèmes (locomoteur, viscéral, vasculaire, nerveux, hormonal, …) ; ceci en libérant les zones de tension et de blocages pour redonner la souplesse aux tissus et libérer, entre autres, les axes vasculaires et nerveux.

Traiter la cause des pathologies

Jambes lourdes, douleurs du dos, règles douloureuses,  stress, fatigue, maux de tête chroniques, mauvaise digestion, insomnies,… par sa vision globale du corps, la Biokinergie, méthode douce sans manipulation ni pose d’aiguilles,  répond efficacement et en douceur à toutes ces pathologies.

Synthèse de différentes approches thérapeutiques, elle permet de retrouver l’équilibre physique, énergétique et psychique essentiel à notre santé.

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La Biokinergie ne traite pas uniquement les symptômes mais remonte à leur cause, les déséquilibres pouvant apparaître très loin de leur origine. Il est important de comprendre que la pathologie n’est pas un hasard, mais résulte de l’accumulation d’une multitude de déséquilibres qu’il convient de traiter conjointement pour être efficace rapidement et à long terme.

Comme précisé ci-dessus, notre corps possède une étonnante capacité de mémoire. Il garde la trace de tous nos traumatismes : chutes, faux mouvements, chocs émotionnels, fatigue, stress…, sous la forme de tensions, de blocages et de déséquilibres énergétiques. Au début, l’organisme réagit en essayant de s’auto-équilibrer tant qu’il en a les ressources. Mais progressivement, ces désordres finissent par gêner le bon fonctionnement des articulations, des organes, des vaisseaux et des nerfs. La circulation du sang et de l’influx nerveux sont perturbés, générant des désordres biologiques et une inflammation des tissus qui débouchent inévitablement sur l’apparition de douleurs : tendinite, arthrite, gastrite, colite…, c’est le « cri du corps », son appel à l’aide.

Le concept de globalité : notre corps est un tout, une unité

La Biokinergie envisage l’être humain dans sa globalité et son unité physique, énergétique et psychique. En Biokinergie, on ne dissocie donc pas les problèmes articulaires des désordres musculaires ou énergétiques. Pour comprendre son mode d’action, il faut avoir une vision globale du corps car les os qui composent notre squelette sont reliés entre eux par un jeu de capsules, de ligaments, et sont mis en mouvement par les muscles. Chacun de ces éléments est rattaché à l’ensemble par une trame membraneuse : les fascias qui enveloppent aussi les organes, les vaisseaux et les nerfs qu’ils lient entre eux et rattachent au squelette. Ils créent ainsi une unité de fonctionnement entre le squelette et les viscères.

 Des indications nombreuses

Utiliser les capacités d’auto-corrections de notre corps

La finalité d’un traitement en Biokinergie est de rétablir le fonctionnement optimal de notre corps en restaurant la fonction de tous ses systèmes (locomoteur, viscéral, vasculaire, nerveux, hormonal, …). Ce résultat est obtenu en relâchant les zones de tension et de blocage, pour redonner la souplesse aux tissus et libérer les compressions vasculaires et nerveuses.

Le but  d’une séance est de libérer le point de départ de la pathologie et non de faire disparaître arbitrairement le symptôme. Le thérapeute utilise, pour cela, les capacités d’auto-correction du corps pour détendre les tissus et rééquilibrer ses échanges. Les obstacles à son bon fonctionnement étant levés, celui-ci peut s’auto-équilibrer. C’est pourquoi l’effet d’une séance peut n’apparaître qu’après quelques jours.

On peut consulter son thérapeute aussi bien de façon préventive que curative. La Biokinergie agît directement sur le bien-être de chacun en luttant contre le stress et la fatigue. Elle permet d’entretenir la forme physique et psychologique et s’avère efficace pour corriger les déséquilibres consécutifs à des troubles fonctionnels de toute nature.

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  • La biokinergie agit sur les douleurs  et  les raideurs du dos et des articulations :

    mal de dos, lumbago, sciatique, tendinite, entorse, arthrose, cicatrice.

  • Elle corrige en douceur les troubles de la statique :

    scoliose, mauvaise position.

  • Elle soulage les problèmes fonctionnels digestifs, circulatoires, ORL :

    constipation et autres troubles intestinaux, nausées, migraine, névralgie, vertiges, bronchite et sinusite chroniques, jambes lourdes, règles douloureuses, règles irrégulières.

  • Elle améliore les troubles fonctionnels de l’enfant :

    régurgitations du nourrisson, otite, troubles du sommeil retard scolaire.

  • Elle agit aussi sur la sphère psychique :

    stress, déprime, angoisse, spasmophilie, troubles du sommeil et du comportement. Enfin, elle permet de traiter certaines perturbations de la sphère crânio dentaire par votre masseur-kinésithérapeute, ostéopathe, médecin ou dentiste formé à cette spécificité.  

Biokinergie

Sources :  http://www.biokinergie.com/  et http://www.mk-biokinergie.org/

 

8 février, 2015

5 aliments pour protéger son cœur…

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 12:06

Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. L’organisme subit quotidiennement des attaques qui finissent par épuiser le système cardio-vasculaire. Voici 5 aliments qui aident à protéger son cœur.

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Plusieurs études cliniques démontrent que la teneur en phytostérols des amandes à raison de 34 mg pour 30 g soit 25 amandes, fait diminuer la concentration de « mauvais » cholestérol (LDL) dans l’organisme. Une hypercholestérolémie peut entraîner des troubles cardiaques car le « mauvais » cholestérol, après avoir approvisionné les organes, se dépose dans les artères et, en cas de surplus, risque de les boucher. Selon des données épidémiologiques2, une consommation quotidienne de 30 g d’amandes réduirait le risque de maladies cardio-vasculaires de 45%. La vitamine E contenue dans l’amande (7,5 mg de vitamine E pour 25 amandes soit la moitié de la recommandation journalière en vitamine E) aiderait également à lutter contre les maladies cardio-vasculaires en empêchant la formation de caillots dans le sang.  

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Grâce à sa teneur en anthocyanines (350 à 400 mg pour 100 g de fruits), la cerise fait partie des fruits les plus antioxydants. Les anthocyanines sont des composés phénoliques qui agissent comme des pigments et donnent aux cerises leur couleur rouge. Ils ont aussi la capacité de neutraliser les radicaux libres, des composés qui endommagent les cellules de l’organisme et qui seraient responsables de l’athérosclérose c’est-à-dire la présence d’une plaque sur la paroi des artères qui gêne ou bloque la circulation du sang et qui peut provoquer, à terme, des troubles cardio-vasculaires. 

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En plus de favoriser la satiété et d’être peu caloriques avec 163 kcals pour 100 g, les pois chiches seraient un bon allié pour les personnes souffrant de diabète. Celui-ci augmenterait de 2 à 4 fois le risque de souffrir d’une maladie cardio-vasculaire. Le pois chiche possède une charge glycémique faible qui est une méthode de calcul prenant en compte la quantité des glucides mais aussi leur qualité. Un taux de glycémie (= taux de sucre dans le sang) trop élevé augmente le risque d’infarctus ou d’AVC en obstruant les vaisseaux sanguins.  Les pois chiches possèdent des propriétés antioxydantes grâce à leur teneur en manganèse et en cuivre, des nutriments qui aident à réduire l’effet des radicaux libres dans le processus d’oxydation des cellules de l’organisme. 

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100 g de viande de porc contient 3,6 g de lipides dont 1,2 g d’acides gras saturés, 1,4 g d’acides gras monoinsaturés et 0,3 g de gras polyinsaturés. Les teneurs en acides gras essentiels (oméga-3) du porc font donc de lui une viande aux qualités nutritionnelles plus importantes que celles de la viande de bœuf ou de mouton. La consommation de porc permet de lutter contre l’excès de  « mauvais » cholestérol dans l’organisme en augmentant le taux des lipides qui délogent le cholestérol déposé sur les parois des artères et les éliminer1. Un excès de « mauvais » cholestérol peut entraîner des troubles cardio-vasculaires. Avec seulement 162 kcals pour 100 g, le porc est également peu calorique en comparaison à la viande de boeuf (252 kcals pour 100 g de bœuf) ou au poulet (173 kcals pour 100 g de poulet). 

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La teneur en oméga-3 du maquereau fait de lui un véritable allié pour la santé cardio-vasculaire. Avec 1,2 g d’oméga-3 à chaîne longue (l’AEP et l’ADH) pour une portion de 100 g, le maquereau fournit à l’organisme plus de 2 fois l’apport en AEP et ADH recommandé par jour par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).  Plusieurs études ont démontré que la consommation d’acides gras oméga-3 réduit le risque de souffrir de maladies cardio-vasculaires. Ces acides gras, en agissant sur l’élasticité des vaisseaux, la tension artérielle et en ayant des propriétés anti-inflammatoires, permettent de lutter contre la formation de caillots sanguins.Le maquereau a des vertus antioxydantes car il est riche en sélénium. Ce minéral prévient la formation de radicaux libres dans l’organisme. L’excès de radicaux libres contribue à l’apparition de maladies cardio-vasculaires car ils détériorent notamment les globules rouges. 

sources :  http://www.passeportsante.net/

17 janvier, 2015

Le gingembre, un allié pour soulager les symptômes de l’arthrose …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 10:06

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Depuis des siècles le gingembre est utilisé en Asie comme anti-inflammatoire naturel pour traiter les douleurs rhumatismales liées à l’arthrose et à l’arthrite.

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Des études récentes ont montré que le gingembre agissait comme un analgésique naturel puisqu’il calme les douleurs qui affectent les articulations en cas d’arthrose. Antioxydant puissant, il possède des vertus énergisantes pour l’organisme. Il a aussi un effet anti-inflammatoire qui découle des leucotriènes (lipides) et des prostaglandines (acides gras non saturés) qu’il contient. Ses composés, les shoagols, les gingérols et les paradols, agissent conjointement pour contrer les douleurs articulaires

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Qu’il soit mariné, cru ou râpé, le gingembre entre dans la composition d’un grand nombre de plats asiatiques. Souvent combiné au curcuma, un autre anti-inflammatoire naturel, le gingembre constitue un remède efficace et économique pour soulager les douleurs et les raideurs liées à l’arthrose et à l’arthrite.

D’ailleurs, de nombreuses personnes âgées, en Asie et en Inde, assaisonnent ainsi leurs plats pour bénéficier des propriétés curatives de ces deux épices.

Pour soulager les raideurs provoquées par l’arthrose, une tranche de racine fraîche de gingembre, consommée au début d’un repas, s’avère bénéfique. Pour ceux qui supportent moins bien son goût relevé, il est plutôt recommandé de verser la moitié d’une cuillère à café (= à thé) de gingembre en poudre dans une tasse d’eau bouillante, de bien mélanger, puis de laisser tiédir avant d’ajouter un soupçon de miel (facultatif).

Attention : il ne faut pas en consommer plus de 3 tasses par jour… 

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Les qualités antispasmodiques, fébrifuges (= qui combat la fièvre) et antiseptiques de l’huile essentielle de gingembre en font un produit idéal pour soulager, par le massage, un grand nombre de maux : grippe, rhume, maux de gorge, début de fièvre et courbatures.  En kinésithérapie (massothérapie), on apprécie le pouvoir réchauffant et tonique de cette huile pour traiter les douleurs rhumatismales et musculaires.
Le gingembre, qu’il soit frais, en poudre, en gélules ou en huile essentielle, gagne donc à faire partie de la pharmacie verte de la maison.

Sources :  http://www.passeportsante.net

30 novembre, 2014

L’aphte sur la langue : 5 remèdes efficaces …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 19:52

L’aphte est une petite ulcération à l’intérieur de la bouche. L’aphte sur la langue bénin cicatrise de lui-même en 7 à 10 jours, mais il existe des remèdes pour se débarrasser d’un aphte sur la langue plus rapidement.

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1- Votre aphte sur la langue ou sous la langue partira plus rapidement sur vous faites un bain de bouche avec un aspégic ou un comprimé d’ aspirine dilué dans un verre d’eau3 fois par jourN’avalez pas l’aspégic ou l’aspirine, il s’agit juste de vous en faire un bain de bouche.

2- Prenez une pincée de bicarbonate de soude, humectez-le avec un peu d’eau puis couvrez votre aphte sur la langue avec cette pâte. Renouvelez 3 fois par jour.

3- Vous pouvez également vous faire un bain de bouche 3 fois par jour avec un petit verre d’eau dans lequel vous aurez dilué une cuillerée à café de bicarbonate de soude.

4- Si vous n’avez ni aspégic, ni bicarbonate de soude, vous pourrez utiliser un sachet de thé humide, que vous poserez sur votre aphte. Les tanins aideront l’aphte de la langue à cicatriser.

5-Sinon, vous pouvez également mettre un peu de citron ou de vinaigre sur un coton-tige puis l’appliquer sur l’aphte. (Ça pique un peu (!), mais votre aphte sur la langue cicatrisera bien plus vite).

Attention : Certains sites recommandent l’utilisation de pierre d’alun, mais ce remède n’est pas à recommander, car, même si la pierre d’alun est reconnue pour ces propriétés cicatrisantes, il ne faut en aucun cas l’ingérer !N’utilisez donc pas la pierre d’alun pour un aphte.

Aphte : cause et origine.

1- L’aphte peut être causé par le stress, la fatigue. 2-L’aphte peut accompagner une forte fièvre, ou une maladie bégnine. 3-Un aphte peut-être régulièrement à certaines périodes du cycle féminin. 4-Un aliment peut également être la cause d’un aphte : la noix, l’ananas, le chocolat, ou encore l’amande ou les épices. Si vos aphtes sont accompagnés de forte fièvre, de diarrhées, de douleurs abdominales, de ganglions cervicaux ou tout autre signe approchant, il est impératif de consulter un médecin.

sources :  http://lesastucesdeluce.com

30 octobre, 2014

TISANES, PLANTES : NE BUVEZ PAS N’IMPORTE QUOI !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 19:51

TISANES, PLANTES : NE BUVEZ PAS N’IMPORTE QUOI !

tisane

La phytothérapie, cette médecine dite « douce » qui utilise les plantes est une science millénaire.

Elle a été peu à peu perfectionnée par les hommes qui ont codifié les pouvoirs de certaines plantes.

Si certaines plantes ont une action douce, sans dangers, d’autres peuvent se révéler catastrophiques, même lorsqu’elles sont absorbées sous forme de tisanes.

Décryptage.

  • Tisanes : infusion, décoction ou macération ?
  • Tisanes saines et savoureuses ?
  • Tisanes sans dangers
  • Plantes diurétiques, dépuratives, etc.
  • Plantes amaigrissantes ? Attention, danger !
  • Que doit-on attendre d’une tisane ?  

Tisanes : infusion, décoction ou macération ?   

Pour faire vos tisanes, vous avez probablement l’habitude d’employer la méthode la plus simple (et la plus courante), qui est l‘infusion.

Comme pour le thé (et souvent le café), vous déposez la plante en feuilles ou en sachet dans un récipient, (une théière ou une tasse) et vous versez dessus de l’eau bouillante. Puis vous laissez infuser quelques minutes (3 à 5 en général) avant de boire votre tisane.

Mais si vous voulez avoir plus de principes actifs et de saveurs, vous devriez vous tourner vers la décoction : vous mélangez alors laplante dans de l‘eau froide et vous faites bouillir pendant 2 à 5 minutes. Puis vous filtrez et vous buvez.

Et si vous voulez simplement une eau agréable pour vous désaltérer, employez la macération : il s’agit, comme son nom l’indique de faire macérer la plante dans de l’eau froide et ce pendant plusieurs heures. Vous obtenez alors, après l’avoir filtrée, une eau parfumée mais qui comporte peu de principes actifs. Cela peut être fort agréable en été, quand on a besoin de boire beaucoup pour cause de chaleur.   

Tisanes saines et savoureuses ?   

A priori, une tisane, c’est sain ! 
De l’eau et un bout de plante, que ce soit une feuille, une tige, une écorce, un fruit, en vrac ou en poudre et conditionné dans un sachet, c’est du naturel. 
D’autant plus que la commercialisation des plantes à tisanes est encadrée par des lois et des décrets.

Oui mais …quand vous achetez des plantes en vrac sur un marché, vous ne savez pas d’où elles viennent, comment elles ont été cultivées, cueillies, conservées, par qui elles ont été manipulées. 
Il arrive souvent qu’elles contiennent des pesticides et même si ceux-ci ne sont pas vraiment solubles dans l’eau, ça n’est pas très sympa.

Quand une plante est bien desséchée, elle a perdu une grande partie des huiles essentielles qui renferment les saveurs. Encore plus quand elle est réduite en poudre et enfermée dans un sachet.

Mieux vaut acheter des tisanes bios, dans un magasin spécialisé ou chez un petit producteur qui commercialise ses plantes sur le Net. Vous avez plus de chances que les plantes soient de bonne qualité.

Tisanes sans dangers   

Si vous avez trop (ou mal) mangé, vous ne risquez rien à boire une tisane d’anis vert, de badiane, de camomille, de marjolaine, de mélisse, de menthe, de sauge, de serpolet, de thym ou de verveine.

Toutes ces plantes sont réputées pour leurs vertus digestives.

Si vous êtes stressé(e), que vous avez du mal à vous endormir, vous pouvez vous tourner du côté des plantes dites « calmantes » dont les vedettes sont le tilleul et la fleur d’oranger mais aussi la mélisse.

Et si le tilleul-menthe est un grand classique, c’est que souvent on du mal à s’endormir quand on a trop mangé !   

Plantes diurétiques, dépuratives, etc.   

Aunée, bardane, bouleau (feuille de), bruyère cendrée, busserole ou raisin d’ours, callune, chiendent, cassis (feuille de), criste marine, fenouil (racine de), frêne (feuille de), fucus, fumeterre, genévrier, orthosiphon, pensée sauvage, piloselle, pissenlit, reine des prés, queue de cerise, sassafras (racine de), sureau noir, thé vert, etc.

Ce sont les plus courantes de la panoplie des plantes dites diurétiques.Elles revendiquent aussi une action dépurative, drainant les déchets, éliminant les toxines. Certaines sont même laxatives aussi.

Toutes ces plantes à visées éliminatoires de déchets de toutes sortes sont souvent vendues en mélange destiné à faire maigrir. Et c’est là où le bât blesse beaucoup !

Plantes amaigrissantes ? Attention, danger !   

Sauf en cas de maladie cardiaque, circulatoire ou rénale, notre diurèse se fait normalement. Autrement dit on mange, on boit et on fait pipi pour éliminer l’eau contenue dans les aliments et celle des boissons.

Nul besoin de ces plantes diurétiques, sous quelle forme que ce soit, tisanes ou gélules. Faire pipi n’a jamais fait maigrir personne, vu que les graisses ne sont pas solubles dans l’eau et encore moins dans l’urine.

Mais quand ces plantes diurétiques sont absorbées régulièrement, elles peuvent être aussi dangereuses que les médicaments du même nom (quand ils sont eux aussi avalés dans l’espoir de maigrir) et être à l’origine de graves désordres métaboliques.   

Les plantes laxatives ? Elles donnent des diarrhées ce qui est tout autant néfaste pour l’équilibre hydro-minéral qu’une diurèse accrue.

Quant aux plantes dépuratives, vendues comme « draineuse des déchets », mots magiques (comme celui de « toxine ») quand il s’agit d’amaigrissement et surtout de cellulite, on peut se demander vraiment à quoi elles servent. Les lipides stockés dans le tissu gras, qu’il soit ou non cellulitique, ne sont pas des déchets !

Ne croyez jamais que le moindre cocktail de plantes aura un quelconque effet sur votre amaigrissement.   

Si, dans les centaines de plantes qui ont un pouvoir thérapeutique, l’une d’elles avait la faculté de dissoudre les graisses stockées, elle aurait été identifiée : ce n’est pas le cas !   

Que doit-on attendre d’une tisane ?   

Avant tout, une tisane est un moment de plaisir !

Plaisir du parfum, plaisir de la saveur, plaisir de boire la conscience tranquille (ça n’est pas de l’alcool  ni un soda !), plaisir de prolonger un après-dîner avec des amis, les plaisirs apportés par une bonne tisane sont multiples.

Surtout si l’on y ajoute celui d’une digestion plus paisible et d’un endormissement tranquille.

Une tisane, c’est aussi, comme le thé (qui en fait en est une !) une bonne façon de vous hydrater avec une eau parfumée, chaude ou fraîche, selon les saisons et les envies.  

Mais si vous voulez vous soigner via cette médecine douce qu’est la phytothérapie, c’est auprès d’un médecin spécialisé dans cette discipline que vous devez aller chercher les bonnes prescriptions de tisanes.

Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 18/02/2013

Sources : Legifrance Décret n°79-480 du 15 juin 1979 relatif à la vente au public des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée. Legifrance Décret 2008.841 du 22 Août 2008.

PERSIL : UN VRAI BOUQUET DE SANTÉ !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 19:33

PERSIL : UN VRAI BOUQUET DE SANTÉ !

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Le saviez-vous ? Le persil est la plante aromatique la plus employée en cuisine !

Et il ne se réduit pas à une simple garniture d’assiette.

Le persil est goûteux et a de nombreuses propriétés diététiques et médicinales.

Découvrez-les et vous ne le laisserez plus jamais de côté de ce vertueux bouquet !

Le persil, un concentré de vitamines et minéraux   

Le principal atout du persil est sa richesse en vitamine C
Il est également une bonne source de provitamine A, de vitamine K, de vitamine B9 et de minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le fer. Enfin, le persil renferme une grande quantité d’apigénine, de lutéine et de bêtacarotène qui sont de puissants antioxydants.

En pratique : pour bénéficier d’un apport significatif de vitamines et de minéraux, il faut consommer une portion généreuse de persil. Comptez 2 à 3 cuillères à soupe de persil haché à parsemer dans une omelette, un taboulé, une salade, une vinaigrette…  

Le persil, un aliment santé   

Le persil pour détoxifier l’organisme

Le persil a des vertus diurétiques (4) et dépuratives. Il nettoie naturellement les reins et favorise l’élimination des toxines.

En pratique : déposez un bouquet de persil dans un litre d’eau. Faites bouillir, filtrez puis laissez refroidir. Buvez quotidiennement un verre de cette décoction pendant 1 à 2 semaines maximum.  

Le persil pour contrer la mauvaise haleine

En capturant certains composés sulfurés dans la bouche et dans l’intestin, le persil permet de masquer les mauvaises odeurs, particulièrement en cas d’ingestion d’ail (5).

En pratique : infusez quelques feuilles de persil que vous utiliserez en gargarisme pour vous rincer la bouche ou mâchez simplement un brin de persil.  

Le persil pour faciliter la digestion

Le persil possède des propriétés digestives et antispasmodiques. Il est donc intéressant pour soulager ballonnements, coliques, gaz intestinaux.

En pratique : plongez quelques feuilles de persil dans une tasse d’eau bouillante et dégustez cette infusion après le repas.  

Le persil pour réguler le flux menstruel

Le persil renferme de l’apiol, une substance aux propriétés emménagogues. Autrement dit, il aide à régulariser ou rétablir les règles interrompues (aménorrhée) mais aussi à soulager les douleurs menstruelles (dysménorrhée).

En pratique : à consommer sous forme d’infusion.   

Le persil pour bloquer la lactation

Le persil a des propriétés anti-galactogènes (6). Il est donc préconisé pour empêcher la montée de lait, soulager les engorgements laiteux ou encore pour aider en douceur le sevrage.

En pratique : consommez-le en tisane ou, en cas d’engorgement, plongez quelques feuilles de persil dans un peu d’eau chaude et déposez en cataplasme sur les seins.  

Le persil comme antiseptique et anti-inflammatoire

Utilisez-le sous forme de cataplasme pour apaiser une piqûre d’insecte ou décongestionner une ecchymose, ou sous forme de tisane pour calmer la toux.  

Le persil, un aliment anti-cancer ?

L’apigénine – qui abonde dans le persil – fait l’objet de nombreuses études. Ce flavonoïde aurait des propriétés anticancéreuses (1, 2) et contribuerait à réguler le glucose sanguin (3). D’autres recherches sont néanmoins nécessaires pour venir confirmer ces premiers résultats prometteurs.

Le persil et ses contre-indications  

Traitement anticoagulant

Riche en vitamine K, le persil est à consommer avec parcimonie par les personnes qui sont sous traitement anticoagulant.

Grossesse, allaitement

Il doit aussi être mangé de manière occasionnelle et uniquement sous forme d’assaisonnement pendant la grossesse (propriétés abortives) et l’allaitement (effet sur la lactation).

Problèmes rénaux

Si vous souffrez de maladies rénales, mieux vaut également demander conseil à votre médecin.

A noter :

Il est possible d’utiliser le persil sous forme d’huile essentielle. 
Référez-vous à la notice et ne l’utilisez pas de façon abusive et prolongée car les actifs y sont très concentrés et peuvent donc s’avérer toxiques à fortes doses.  

Pour savoir comment bien utiliser le persil en cuisine :

Quelques idées de recettes avec du persil :

Article publié par  le 16/06/2014

23 juin, 2014

ET SI ON FAISAIT MARCHER SA TÊTE AVANT DE MANGER ?

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 15:48

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Aaaah ! Je ne peux pas résister ! C’est trop bon, j’ai trop faim, j’en ai trop envie, je ne peux pas m’en passer. C’est avec ces mots que l’on justifie souvent l’impossibilité de maigrir à cause de ces pulsions qui nous jettent sur des aliments savoureux et dont l’excès nous a fait grossir. Comment arriver à les maîtriser sans que la vie ne soit synonyme de frustrations ?

  • Les pulsions vers la récompense
  • Les neurones de la récompense
  • Récompense et addiction
  • Gène, stress et environnement
  • Neutraliser le système   

Les pulsions vers la récompense   

Ca sent bon chez le boulanger, il y a juste une fournée de tartes aux pommes qui vient de sortir. On en achète une pour le dîner, ça fera plaisir à tout le monde. Et on ne résiste pas à une pulsion vers un chausson aux pommes dont on se régale sur le trottoir, petite récompense perso.

On fait ses courses hebdomadaires au supermarché, on en a plein le dos de pousser ce chariot rempli de lessives, de sacs poubelles, de croquettes pour le chien, de paquets de litière pour le chat, de bouteilles de lait et on arrive devant le rayon des biscuits. A la maison, tout le monde adore les petits biscuits fourrés d’un truc gras/sucré, car ils sont bien croquants et fondent ensuite délicieusement dans la bouche. On en achète trois paquets et une pulsion nous pousse à en croquer la moitié d’un en faisant la queue à la caisse. Histoire de se récompenser inconsciemment de la corvée et du stress des courses.

Dans un tiroir de son bureau, on stocke des billes de chocolats qui ne fondent pas dans les doigts. On les adore parce que l’on peut les croquer discrètement (et sans être obligé d’aller se laver les mains pour ne pas salir le clavier de l’ordi) quand on a besoin de se faire du bien, de se récompenser pour cause de fatigue, d’ennui, de client désagréable, de logiciel récalcitrant etc.    

Les neurones de la récompense   

Les occasions de s’offrir ainsi une récompense tout au long de la journée ne manquent pas. Et chaque fois, on met en branle un système super sophistiqué dans notre cerveau.

En effet, il y a dans celui-ci une petite zone de neurones, un circuit nerveux appelé système de la récompense où sont activés des neuromédiateurs, des petites molécules qui nous font du bien, nous donnent une sensation de plaisir. C’est ce même système de la récompense qui fonctionne avec les drogues, le tabac et l’alcool. 

Récompense et addiction   

Un véritable ping-pong, dont les balles sont les neuromédiateurs, se joue dans notre cerveau, l’un en renvoyant un autre dans une autre zone, puis dans une autre, dont celle de la mémoire.

Le résultat de ce jeu super sophistiqué et permanent est que l’on recherche toujours le plaisir apporté par un truc gras/sucré (genre Nutella !), ou sucré tout court (bonbons, sodas) ou gras tout court, peu importe.

Alors, quand on retourne chez le boulanger, même s’il n’y a pas d’odeurs tentantes de tarte aux pommes, on risque fort d’avoir une belle pulsion sur le chausson qui nous a tant fait plaisir la veille !

Mais, plus diabolique, le seul souvenir des petits biscuits fondant dans la bouche ou du grignotage des billes de chocolat peut susciter une pulsion vers le produit.

Alors, quand les biscuits ne sont pas loin dans le placard de la cuisine, quand les billes de chocolat sont à portée de main dans le tiroir du bureau, on y va et hop ! dans la bouche.

Résultat : on s’y accoutume, on en a besoin, on en devient dépendant. A force d’en manger, on grossit car ils apportent des calories dont on n’a pas besoin. Et si l’on entreprend de maigrir, c’est quasiment impossible de s’en passer !    

Gène, stress et environnement   

Ce circuit de la récompense ne fonctionne pas de la même façon chez tout le monde. Certains y sont génétiquement plus sensibles, ils sont ainsi plus vulnérables.

Le stress joue aussi un rôle important : il favorise terriblement les pulsions car on a besoin de compenser, de se faire du bien, après une contrariété quelle qu’elle soit.

Quant à l’environnement alimentaire, il est primordial. Si on ne voit pas de petits biscuits ou de billes de chocolat à l’horizon, on ne peut guère céder à cette satanée pulsion.

Se priver ?

Faut-il se retenir ? Ranger le paquet de petits biscuits qu’on a dans la main, refermer le tiroir du bureau au moment d’empoigner des billes de chocolat en se disant que ça va nous faire grossir ?

Ca peut marcher mais pas toujours ! Car le facteur temps joue aussi son rôle. Le plaisir immédiat de manger a une plus grande influence sur la décision que la perspective future de grossir. Surtout si on se promet en même temps d’aller dépenser plus tard, à vélo ou en courant, les calories engrangées, ce que l’on ne fera pas forcément !

Il faut aussi une volonté de fer pour résister à une de ces pulsions. Certes, c’est une façon de faire marcher sa tête, mais pas sur le bon chemin. Car celui-ci conduit vers la frustration alors qu’on a, ligués contre soi, la bousculade des neuromédiateurs du système de récompense !

Neutraliser le système   

Il s’agit d’éviter que ce foutu système de récompense ne se mette en route. C’est la bonne façon de faire marcher sa tête et pour cela, il y a plusieurs trucs.

Le premier est de faire ses courses avec une liste de bons aliments bien sains. On active alors une autre partie du cerveau, le cortex préfrontal, où se situe, entre autres fonctions, le contrôle de soi et la planification, ce qui va inhiber les pulsions d’achat. Si les petits biscuits ou les billes de chocolat ne sont pas sur la liste, on ne les achètera pas.

Ce truc marche aussi quand on fait ses courses sur une épicerie en ligne. Il marche d’autant mieux que l’on évite la fatigue stressante au supermarché et la pulsion qui peut lui être liée.

Un autre truc, évident, est de ne pas stocker les produits gras/sucré suscitant les pulsions. C’est d’autant plus facile si l’on n’en achète pas. Quand il n’y a pas, on ne mange pas !

Reste la tentation devant un distributeur et les pulsions que la simple vue des confiseries qui y sont alignées peut déclencher. Là encore, il faut faire marcher son cortex préfrontal et déclencher le contrôle de soi en choisissant quand il y en a – ce qui est heureusement de plus en plus fréquent – un fruit. On peut aussi décider d’éviter de passer devant la machine quand celle-ci ne contient aucun aliment sain !

Entraîner son cerveau, faire marcher sa tête dans le bon sens, ça n’est pas vraiment compliqué ! C’est certainement le bon moyen de ne plus – ou presque plus – manger de ces produits gras et sucré qui déséquilibrent l’alimentation, font grossir ou empêchent de maigrir.

Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 02/09/2011

Sources : Bradley M. Appelhans, Matthew C. Whited, Kristin L. Schneider, Sherry L. Pagoto. Time to Abandon the Notion of Personal Choice in Dietary Counseling for Obesity?Journal of the American Dietetic Association, 2011; 111 (8): 1130 DOI: 10.1016/j.jada.2011.05.014

19 juin, 2014

RÉFLEXOLOGIE : LE MASSAGE STAR DES PIEDS, MAINS ET OREILLES !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 16:33

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La réflexologie est l’une des thérapies alternatives les plus populaires.

Mais comment l’utilise-t-on ?
Et quels sont ses effets ?  
 

  • Réflexologe : quel mécanisme ?
  • Réflexologie : pour traiter ou pour le plaisir ?
  • Réflexologie plantaire, de l’oreille ou de la main ?   

Réflexologe : quel mécanisme ?   

Le principe de la réflexologie est que nos pieds, nos mains et nos oreilles sont constituées de zones « réflexes ». Chacune correspond à un organe. Ainsi, masser un point précis du pied, de l’oreille ou de la main permet de rééquilibrer l’organe correspondant.

En raison de sa popularité, la réflexologie a déjà fait l’objet de nombreuses études, mais qui ont toutes constaté le manque de données scientifiques précises. Le mécanisme de son influence fait l’objet de différentes théories. La plus acceptée aujourd’hui est celle de la stimulation du système nerveux autonome (qui régule les fonctions non volontaire du corps, comme la digestion, les battements du cœur, etc.). Un effet sur la circulation sanguinea aussi parfois été supposé.

Quelle que soit l’explication de l’efficacité de la réflexologie, celle-ci a été appuyée par différentes études qui montrent son effet positif sur la qualité de vie, le stress, l’anxiété et la douleur.   

Réflexologie : pour traiter ou pour le plaisir ?   

Il semble cependant difficile de justifier l’utilisation de la réflexologie à des fins de traitement de maladies, même si dans les pays où elle est très répandue elle tient un rôle médical. Sous nos latitudes, on utilisera surtout la réflexologie comme une technique de massage très efficace. Les praticiens estiment qu’elle aide à sécréter des endorphines, ces hormones du bonheur qui apportent une détente profonde.

Du côté des utilisateurs, on vante un massage qui ne demande pas d’ôter tous ses habits, ce qui prend du temps et ne plaît pas à tout le monde. Et qui ne détend pas seulement, mais donne aussi de l’énergie. Alors que d’habitude, en sortant d’un massage on est surtout bon pour une sieste !

Réflexologie plantaire, de l’oreille ou de la main ?   

Le choix de la réflexologie plantaire (massage des pieds), auriculaire (massage des oreilles) ou palmaire (massage des mains) dépend des préférences du praticien et de son client. En effet mains, oreilles et pieds contiennent des zones réflexes qui permettent de toucher tous les organes du corps. La réflexologie plantaire est cependant beaucoup plus répandue chez nous, et donc plus facile à trouver. Il faut dire qu’un massage de pieds, zones réflexe ou pas, est très efficace pour éliminer la fatigue !

Et à la maison ?
Il existe des appareils qui sont supposés stimuler les zones réflexes, mais leur coût est difficile à justifier en l’absence de preuves d’efficacité. Par ailleurs, il existe de nombreuses « cartes » des mains, des pieds et des oreilles qui montrent les zones réflexes. Vous pouvez très bien les stimuler vous-même pour vous soulager ou vous détendre. Si la technique vous intéresse, des manuels sont aussi facilement disponibles dans le commerce.

Article publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 16/06/2014

Sources : McCullough, J.E.M. et al., Evid Based Complement Alternat Med. 2014; 2014: 502123. Published online May 5, 2014. doi: 10.1155/2014/502123

18 juin, 2014

ALLERGIE AUX POLLENS : ALERTE MAXIMALE

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 17:45

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Quasiment toute la France est en alerte rouge concernant le risque d’allergie aux pollens.

À cette période de l’année, les végétaux incriminés sont les graminées, dont la pousse a été favorisée par l’alternance pluie/soleil des derniers jours.

Conseils pour se prémunir des pollens.

  • Risque élevé d’allergie aux pollens de graminées sur toute la France
  • Comment se prémunir de la réaction allergique ?   

Risque élevé d’allergie aux pollens de graminées sur toute la France   

La France entière ou presque affiche un risque maximal (niveau 5/5). En cause, les graminées (herbes folles qui poussent sur les bas-côtés des routes), dont la dissémination des pollens a été favorisée par une météo conjuguant soleil et vent. Résultat, les personnes allergiques souffrent derhinite allergique et de conjonctivite : nez qui coulenez bouché, éternuements à répétition, yeux qui piquent, etc.

Selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), « tous les autres pollens seront placés en second plan, plantain, urticacées, oseille, chêne, olivier seront présents mais avec un risque allergique dépassant rarement le niveau faible. Les tilleuls seront toujours à surveiller, ces arbres en fleurs disséminant des pollens à proximité, seront la source de gênes pour les allergiques. »   

Comment se prémunir de la réaction allergique ?   

La désensibilisation est la seule façon de guérir l’allergie. 
Pour en bénéficier, il faut consulter un allergologue.

Mais le traitement étant de longue haleine, vous devez dès maintenant vous protéger des pollens en respectant les quelques précautions suivantes :

  • Renseignez-vous sur les conditions météorologiques avant une promenade à la campagne : la quantité de pollens dans l’air augmente les jours de vent et en particulier avant les orages.
  • En voiture, gardez les fenêtres fermées.
  • En cas de promenade, rincez vos cheveux longs avant de vous coucher.
  • Ne dormez pas la fenêtre ouverte si votre lit est situé près de la fenêtre.
  • Fermez les fenêtres lorsque quelqu’un tond le gazon.

L’autre grande recommandation est de ne pas attendre pour prendre son traitement. Qu’il soit prescrit par le médecin ou conseillé par le pharmacien, plus celui-ci est pris tôt, avant que les symptômes ne soient sévères, plus il sera efficace.

Sources : Bulletin allergo-pollinique du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), n°24 du 13 juin 2014, http://www.pollens.fr/les-bulletins/bulletin-allergo-pollinique.php. Asthme & Allergies, http://asthme-allergies.org

Article publié par Isabelle Eustache le 17/06/2014

13 juin, 2014

LE BASILIC : ARÔME PUISSANT, MULTIPLES VERTUS !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 11:58

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Plante aromatique qui fleure bon l’été, le basilic est aussi une herbe qui recèle de multiples vertus santé.

Son principal point fort ?

Soulager les troubles digestifs.

Mais pas seulement…

  • Le basilic, riche en minéraux et antioxydants
  • Le basilic contre les troubles digestifs
  • Le basilic et ses autres utilisations thérapeutiques
  • Basilic : précautions et contre-indications

 

Le basilic, riche en minéraux et antioxydants

 

Le basilic contient différents antioxydants : de l’acide rosmarinique principalement, mais aussi des acides phénoliques et des flavonoïdes.

Au niveau des minéraux, le basilic est très riche en vitamine K (une vitamine qui participe notamment au processus de coagulation du sang). Et est également une source intéressante de provitamine A, de calcium et de phosphore.

Petit bémol : utilisé comme assaisonnement, le basilic est consommé en petite quantité. Pour bénéficier de cet apport en antioxydants et minéraux, il faut donc l’ajouter aux aliments de façon significative (au moins une cuillère à soupe de feuilles hachées par jour).

 

Le basilic contre les troubles digestifs

 

Le basilic est particulièrement réputé pour ses vertus digestives et antispasmodiques

Il améliore la digestion, combat les gaz intestinaux, traite les ballonnements, soulage les crampes d’estomac et autres douleurs gastriques.

En cas de digestion difficile, consommez-le :

  • Sous forme d’assaisonnement
    Une cuillère à soupe de feuilles hachées par jour.
     
  • Sous forme d’infusion
    Plongez quelques feuilles de basilic dans une tasse d’eau bouillante et dégustez cette infusion 3 à 4 fois par jour, après chaque repas.

     
  •  Sous forme d’huile essentielle par voie orale
    Versez 1 ou 2 gouttes d’huile sur un comprimé neutre ou une mie de pain, 2 à 3 fois par jour, maximum 6 gouttes par jour.

Le basilic et ses autres utilisations thérapeutiques

 

  • Pour calmer la toux et les maux de gorge.
    Préparez une infusion de basilic, de thym et de romarin ou utilisez-le sous forme d’huile essentielle par voie orale.

     
  • Pour réduire l’inflammation d’une irritation cutanée ou soulager une piqûre d’insecte.
    Plongez des feuilles fraîches dans un peu d’eau chaude et déposez en cataplasme sur la lésion.

     
  • Pour lutter contre une fatigue nerveuse et détendre vos muscles fatigués.
    Versez 10 gouttes d’huile essentielle (diluées au préalable dans votre gel douche) dans l’eau du bain.

     
  • Pour augmenter la résistance à la fatigue et stimuler la concentration (surtout après un repas lourd).
    Rien de tel qu’une infusion ou quelques gouttes d’huile essentielle par voie orale.
     
  • Pour stimuler la production de lait des femmes enceintes et allaitantes (et soulager par la même occasion les coliques du nourrisson).
    Consommez les feuilles en assaisonnement ou en infusion.

 

Basilic : précautions et contre-indications

 

Le basilic sous forme d’herbe fraîche peut causer des interactions néfastes chez les personnes qui suivent un traitement anticoagulant. 
Si c’est votre cas, discutez avec votre médecin des doses à ne pas dépasser. Sachez par ailleurs que le basilic s’oxyde très vite et qu’il s’altère à la cuisson. Pour conserver tous ses arômes, ajoutez-le à la dernière minute dans vos préparations.

Le basilic sous forme d’huile essentielle est contre-indiqué pendant la grossesse, l’allaitement et chez les jeunes enfants.

Comme cette huile essentielle contient de l’estragol, un composé cancérigène quand il est consommé à très fortes doses, elle ne doit en aucun cas être utilisée de façon abusive et prolongée. Ne dépassez ainsi jamais une cure de trois semaines.

Article publié par Karell Robert, journaliste santé le 09/06/2014

Sources : Merci à Bernadette Préat, docteur en médecine, phytothérapeute et professeur de phytothérapie pour sa collaboration à cet article.

8 juin, 2014

Voulez-vous rajeunir ? En voici la recette …

Classé dans : Actualités,Santé (166) — coukie24 @ 12:33

 

5 (très) bonnes raisons de dormir nu …
Voulez-vous rajeunir ? En voici la recette ... dans Actualités http%3A%2F%2Fi.huffpost.com%2Fgen%2F1836671%2Fimages%2Fn-SLEEPING-NAKED-628x314
Jetez immédiatement vos pyjamas de pilou et autres leggings distendus qui font le désespoir de vos compagnons ! Dormir nue va vous changer la vie (et pas qu’un peu). Pourquoi ? On vous explique.  

Chaque soir, vous enfilez méthodiquement le vieux pyjama mollasson que vous aimez tant avant de vous glisser, couverte de couches et de couches de tee-shirts publicitaires, sous la couette dans laquelle vous vous enroulez tel un nem échoué. Sans le savoir, vous faites là une grave erreur,accélérant irrémédiablement votre vieillissement, ouvrant grand la porte aux maladies et enterrant peut-être pour l’éternité tout espoir d’une vie sexuelle épanouie (mais ça vous le saviez, non ?).

Eh oui, malgré ce que pensent certains, rebutés par cette habitude qu’ils estiment propre aux seuls habitués du Cap d’Agde, dormir nu est au contraire très sain et ce, pour plein de raisons. Explications.  

1. Cela évite les infections

Engoncer votre intimité dans une culotte ou même un pyjama la soumet à une forte chaleur et à un environnement dans lequel les infections bactériennes peuvent se développer bien plus facilement. On conseille au contraire d’aérer son entrejambe la nuit, afin de prévenir ces maladies. Aérons, aérons.  

2. Le sommeil est de meilleure qualité

Lorsqu’on dort, il est très important d’offrir à son corps un environnement confortable. Si latempérature du corps baisse progressivement pendant le sommeil, il est indispensable de ne pas le soumettre à une température trop élevée en le recouvrant de couches de pyjamas et de couvertures, au risque de lui faire subir un inconfort qui perturbera votre sommeil. De plus, s’il est certes difficile de se glisser dans des draps froids lorsqu’on va se coucher, l’effort que fera votre organisme pour lutter contre ce changement d’environnement soudain vous fera brûler quelques calories avant de trouver le sommeil. En bref, c’est tout bénef’.  

>> Tous les aliments d’un bon sommeil <<  

3. Vous aurez de plus beaux cheveux

Oui, c’est fou, mais sachez que la sécrétion de la mélatonine et de l’hormone de croissance, hormones anti-âge, serait très perturbée par une trop forte chaleur. Ainsi, avoir trop chaud pendant son sommeil nuirait à cette régénération constante, au contraire boostée par la baisse de la température du corps. Vous conviendrez qu’il serait dommage de se priver de ce petit lifting naturel nocturne pour quelques petits frissons, d’autant que qui dit hormones « belle peau » dit également beaux cheveux… Etre belle au réveil, c’est facile.  

4. Vous vous sentirez mieux dans votre peau

Assumer son corps nu sous les draps et le contact de ceux-ci sur sa peau aide clairement à se sentir plus confiant et bien dans ses baskets en reprenant contact avec son corps. On le sait, le désir naît davantage de ce que l’on dégage que du physique lui-même. Vous vous sentez sexy après votre naked night ? Vous devenez sexy !

 >> Sexe et sommeil : les liaisons vertueuses <<

5. Vous aurez du meilleur sexe

Last but not least, l’abandon DÉFINITIF de vos grenouillères « Coup de cœur » donnera sans aucun doute un second souffle à votre vie sexuelle. Vous coller à la peau nue de votre partenaire, dont vous redécouvrirez l’épiderme après une longue période de ceinture de chasteté à imprimé écossais, devrait vous donner des idées à tous les deux.

Et puisqu’il est prouvé que plus on pratique, plus on pratique, il est fort probable que cette abdication du pyjama vous fasse gagner dix ans en quelques jours. Si si.

On commence ce soir ?

28 dans Santé (166)

Par  
Publié le 3 juin 2014 sur http://www.terrafemina.com/

13 mai, 2014

QUAND LE CARACTÈRE DEVIENT DIFFICILE AVEC L’ÂGE

Classé dans : Psychologie (72),Santé (166) — coukie24 @ 16:38

QUAND LE CARACTÈRE DEVIENT DIFFICILE AVEC L’ÂGE

Quand le caractère devient difficile avec l'âge

Une personne âgée peut sembler changer de caractère et devenir difficile à comprendre et à gérer par son entourage.

Interview de Claudine Badey-Rodriguez, psychologue, gérontologue et psychothérapeute à Nice.

  • Le caractère devient-il souvent difficile avec l’âge ?
  • Quand ce n’est pas seulement la situation qui change mais que l’on observe vraiment qu’un caractère devient difficile chez une personne âgée, que faut-il faire ?
  • Mais pourquoi serait-on plus difficile en étant âgé ? Finalement, on peut être dépressif plus jeune, vivre des souffrances ou avoir une maladie grave… 

Le caractère devient-il souvent difficile avec l’âge ?  

En réalité, ce sont plutôt les relations avec une personne âgée qui peuvent devenir difficiles, bien plus que son caractère qui change.

En effet, à certains moments, fatalement, la situation change pour cause de veuvage, maladie, handicap, dépendance… La dynamique familiale se trouve alors souvent bouleversée au moment de la vieillesse et de l’avancée en âge qu’il y ait ou non dépendance.   

Quand ce n’est pas seulement la situation qui change mais que l’on observe vraiment qu’un caractère devient difficile chez une personne âgée, que faut-il faire ?  

On imagine que le caractère change avec l’âge, mais en réalité, il existe une certaine stabilité des traits de caractère au cours de la vie. Lorsqu’on dit que le caractère devient difficile, il est souvent question d’agressivité. Cette agressivité a toujours une explication qui est à rechercher. C’est cela qu’il faut faire en premier : chercher à comprendre ce qui se passe.

On peut avoir plusieurs hypothèses.

  • La première, c’est que cette personne a toujours été exigeante, autoritaire, revendicatrice et cela semble empirer avec l’âge. 
    Son caractère se rigidifie en quelque sorte, mais c’est toujours bien le même caractère, en plus accentué en raison des aléas et des souffrances liées à l’âge. 
     
  • La deuxième possibilité, c’est qu’il y a peut-être une maladie sous-jacente débutante, comme une maladie d’Alzheimer ou un trouble apparenté.
     
  • On peut se trouver tout simplement devant une personne qui ressent une grande souffrance
    C’est possible, sous l’effet de cette souffrance, de voir changer quelqu’un qui avait un caractère doux. 
    Cette souffrance peut être liée à la maladie, à la dépendance, à la baisse d’autonomie ou simplement à l’avancée en âge. 
     
  • Il faut savoir également penser à une dépression selon le contexte, en particulier si le caractère difficile apparaît avec d’autres manifestations comme un repli sur soi, une tristesse, un désintérêt, une baisse d’activité non liée à une difficulté physique. 
    Cela peut nécessiter une consultation médicale pour détecter et soigner cet état dépressif.

C’est vraiment important de comprendre que cette agressivité n’est pas gratuite. Derrière elle, on trouve toujours de la souffrance. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille tout accepter.

Mais pourquoi serait-on plus difficile en étant âgé ? Finalement, on peut être dépressif plus jeune, vivre des souffrances ou avoir une maladie grave…  

Oui, mais ce qui caractérise l’avancée en âge, c’est que tout le monde sait qu’il n’y a plus beaucoup de temps. Cela va faire ressortir les vieux dossiers, les vieilles histoires, et réactiver l’histoire familiale.

Du côté des parents, la vieillesse réactive assez souvent la peur de l’abandon : ils peuvent donc ressentir la peur d’être abandonnés par leurs enfants et leurs proches. Ce retour de l’angoisse d’abandon explique aussi la plus grande fréquence du ‘ chantage affectif ‘ et de la culpabilisation des enfants avec des remarques ‘ acides ‘ du genre : ‘ On est toujours tout seuls ‘, ‘ Ah, le téléphone, c’est pas ton fort ! ‘, etc.

Du côté des enfants, tant qu’il est encore temps, on essaye d’obtenir ce que l’on n’a jamais reçu de ses parents. Je pense par exemple à une mère qui n’a jamais dit à sa fille qu’elle l’aimait. Alors, cette fille s’épuise à s’occuper de sa mère dans l’espoir d’obtenir enfin cette marque d’amour avant qu’il ne soit trop tard. 
Et puis souvent, c’est aussi entre frères et sœurs que les conflits et les tensions sont réactivés. Si j’ai le sentiment d’avoir été lésé par le passé, lésé sur le plan affectif, je vais essayer d’obtenir plus que les autres. D’ailleurs j’observe que derrière les demandes financières, très fréquentes, il existe en réalité presque toujours une recherche d’affection, de reconnaissance. 
Et il y a des tensions, parce que tout le monde peut se juger lésé, même si c’est d’une manière différente !

Sources : Livre : ‘ Quand le caractère devient difficile avec l’âge ‘ Claudine Badey-Rodriguez, éditions Albin Michel.

15 mars, 2014

SOMMES-NOUS TOUS ÉGAUX FACE À LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE ?

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 12:17

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30 départements et 17 régions françaises sont actuellement placés en « alerte pollution »
En Ile-de-France, le seuil d’alerte aux particules fines est dépassé depuis trois jours consécutifs.

Si l’air est indispensable à la vie, il peut aussi s’avérer très dangereux pour notre santé…

Mais sommes-nous tous égaux face à la pollution atmosphérique ?

  • En cas de pollution atmosphérique, l’âge et l’état de santé jouent considérablement
  • Mais attention, toutes les personnes même en bonne santé sont victimes de la pollution

La réponse est non. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à la pollution atmosphérique.  

En cas de pollution atmosphérique, l’âge et l’état de santé jouent considérablement  

Les personnes les plus à risques sont :

  • Les nourrissons et les enfants.
    Leur appareil respiratoire étant immature, ils sont beaucoup plus sensibles que les adultes à la pollution. 
    Il faut savoir que l’appareil respiratoire poursuit son développement jusqu’à l’âge de 8 ans.
  • Les personnes âgées.
    Leurs défenses respiratoires sont diminuées.
  • Les femmes enceintes.
  • Les sportifs.
    Du fait de l’augmentation de leur débit pulmonaire pendant l’effort.
  • Les sujets atteints de pathologies respiratoires.
    Sinusite chronique, bronchite chronique, rhinite, asthme, insuffisance respiratoire chronique…… Les muqueuses respiratoires sont en effet fragilisées.
  • Les patients présentant des pathologies cardiovasculaires 

Mais attention, toutes les personnes même en bonne santé sont victimes de la pollution  

Même si certaines personnes sont plus sensibles que d’autres, notamment à court terme, la pollution atmosphérique affecte chacun d’entre nous : une exposition au long cours est de nature à favoriser l’apparition de certaines maladies chez des personnes initialement en bonne santé.

Alors que faire en cas de pic de pollution ?

Les principales recommandations pour les personnes sensibles consistent à :

  • Eviter les activités physiques et sportives en extérieur comme en intérieur.
    Mieux vaut privilégier les activités calmes et tout faire pour éviter de respirer trop d’air pollué.
    Dans le même registre pour les sportifs, mieux vaut reporter les compétitions sportives.
  • Eviter les zones fortement polluées.
    Grandes artères, rues encaissées, périphériques… Tous les lieux de trafic intense.
    Eviter les promenades dans ces lieux.
  • Eviter de prendre sa voiture pour ne pas aggraver le phénomène de pollution.
    C’est le moment de privilégier le covoiturage et les transports publics. 
    Actuellement dans de nombreuses villes de France les transports sont gratuits, profitez-en !
  • Renouveler l’air intérieur de son domicile en ouvrant en grand les fenêtres aux heures fraîches du matin.

Sources : http://www.afssa.fr/ET/PPNBB7D.htm?pageid=699&parentid=265&ongletlstid=313 – http://www.casa-infos.fr/environnement/air-et-bruit/air/en-cas-de-pic-de-pollution – http://www.air-lr.org/bonnes-pratiques/en-cas-de-pic-de-pollution/c-32-13.html

13 mars, 2014

ALIMENTATION EN CAS DE RÉGIME : ÉVITEZ LES PIÈGES ET IDÉES REÇUES !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 17:59

ALIMENTATION EN CAS DE RÉGIME : ÉVITEZ LES PIÈGES ET IDÉES REÇUES !

Alimentation en cas de régime : évitez les pièges et idées reçues !

Certains aliments sont à tort considérés comme des aliments santé. Inversement, certains ont, également à tort, une mauvaise réputation.

En bref, ne vous faites pas avoir, apprenez à déjouer les pièges au risque de ruiner vos efforts pour perdre du poids ou ne pas en prendre…

  • Quels sont les faux aliments « santé » qu’il vaut mieux éviter ?
  • A l’inverse, quels sont les aliments  réputés « anti-régime qui ne sont pas si mauvais que ça ?
  • Quelle conclusion à tout cela ?   

Quels sont les faux aliments « santé » qu’il vaut mieux éviter ?   

Les vinaigrettes et les sauces allégées

Même en version allégée une sauce et une vinaigrette restent des préparations à base d’huile, de beurre ou de crème. Et qui dit allégé, dit qu’une partie de l’ingrédient de base (ici la matière grasse) a été remplacée par un autre ingrédient. Reste à savoir lequel, en quelle proportion exactement, et s’il est bon pour la santé. Et s’il s’agit d’un additif, d’un agent de saveur, d’un colorant, etc.

Notre conseil

Le mieux est de confectionner vous-même votre recette de vinaigrette light : citron, yaourt… et de l’utiliser avec parcimonie. 
Car l’autre grand piège de l’allégé est que l’on a tendance à en consommer davantage…   

Les barres de céréales

Elles sont préparées avec des céréales tellement raffinées qu’elles perdent tout leur intérêt nutritionnel en termes de glucides lents et de fibres. De plus, extrêmement riches en sucres simples, elles représentent de véritables pièges caloriques.

Notre conseil

Pour une collation énergétique, mieux vaut miser sur des fruits secs comme des abricots, des amandes, des noix (sucres, fibres et vitamines).   

Les céréales du petit-déjeuner

Comme pour les barres de céréales, attention aux céréales trop sucrées et très raffinées qui au final constituent un apport en calories vides, et dont la consommation se soldera par une fringale en milieu de matinée. 

Notre conseil

À moins de très bien les choisir (non sucrées, très riches en fibres), préférez un petit-déjeuner traditionnel : tartines de pain avec un peu de beurre et de confiture, que l’on peut compléter avec un laitage et des fruits secs.   

Les margarines

Bio, riches en oméga-3, anti-cholestérol, etc., les allégations se sont multipliées. 
Sauf qu’une margarine reste de la matière grasse, certes végétale, mais qui reste néfaste en trop grande quantité.

Notre conseil

Limitez-vous en quantité et vous pouvez vous faire plaisir avec le beurre ou la margarine que vous préférez.   

Les biscottes

Les biscottes ne sont pas l’équivalent du pain. Elles contiennent beaucoup de sel, un peu de sucre et de matière grasse. 
De plus, le procédé de fabrication à haute température modifie l’index glycémique.

Notre conseil

Privilégiez tout simplement le pain et réservez les biscottes et autres pains grillés au dépannage puisqu’ils ont une longue conservation.   

Les boissons énergisantes et énergétiques

Les boissons dites énergisantes, riches en excitants, sont censées donner un coup de fouet. Quant aux boissons énergétiques, riches en énergie, elles sont destinées aux sportifs et elles n’ont aucun intérêt en dehors des efforts physiques conséquents.

Notre conseil

Évitez ces boissons. Vous n’avez ni besoin de leurs excitants ni de leurs calories vides (sauf si vous êtes un sportif de compétition). Seule l’eau est indispensable. Ajoutez un simple jus de citron si vous voulez changer son goût ou variez les marques d’eau minérale, avec ou sans bulles. Et en cas de coup de pompe, mangez une banane ou buvez un expresso.   

Les sushis rolls

Victimes de leur succès, les sushis ou sashimis, existent désormais sous de multiples variantes. 
Résultat, les sushis au pistou, à la truffe, à la ricotta, n’apportent plus d’oméga-3, ces bons acides gras apportés par les poissons gras, mais essentiellement du riz blanc à index glycémique élevé.

Notre conseil

Méfiez-vous des recettes dérivées et préférez les versions traditionnelles avec du poisson.   

L’aspartame et autres édulcorants

On en trouve partout, ils remplacent le sucre et n’apportent pas de calorie. Leur inconvénient démontré est qu’ils entretiennent notre goût pour le sucré. Plus on mange et boit sucré, plus on en veut.

Notre conseil

Même sous forme allégée, limitez votre consommation de produits sucrés. 
Boire de l’eau au lieu d’un soda, finir le repas avec un morceau de fromage, boire son café ou son thé sans sucre, il ne s’agit souvent qu’une question d’habitude. Osez franchir le pas et les adopter !     

A l’inverse, quels sont les aliments  réputés « anti-régime qui ne sont pas si mauvais que ça ?   

Les féculents

Les féculents (pommes de terre, pates, riz….) ne sont pas des aliments qui font grossir. Rassasiants, sources d’énergie sur le long terme, riches en fibres, ils favorisent le transit intestinal. 
Ce sont des aliments santé qui ont leur place dans l’équilibre nutritionnel. Même le célèbre le PNNS (Programme national nutrition santé) préconise d’en manger systématiquement à chaque repas.

Le pain

En quantité raisonnable, le pain a sa place dans un régime. L’important est de limiter les portions et de tenir compte de son apport calorique. L’idéal est de limiter le pain blanc au profit des pains à base de farines les moins raffinées.

Le ketchup

C’est la sauce la moins calorique ! Il est un peu sucré, certes, mais beaucoup moins qu’une mayonnaise ou autre sauce.

Le hamburger

Au fast-food, ce n’est pas le hamburger qui est mauvais, mais l’accompagnement, la mayonnaise, les frites et le soda. 
Un steak, du pain, de la salade et des rondelles de tomate, vous pouvez même vous offrir de temps en temps un hamburger fait maison, à condition de vous passer des frites et du soda !

La pizza

De la même façon, la pizza n’est pas un aliment anti-régime. Pâte à pain, sauce tomate, jambon et fromage constituent un repas complet. 
Ce qu’il faut, c’est se limiter en quantité (une pizza de taille moyenne garnie avec modération) et l’accompagner d’une salade verte et d’un yaourt.

Les sandwichs

Il en est de même pour les sandwichs, à condition de les choisir (et idéalement de les confectionner soi-même) avec beaucoup de crudités et peu de sauce.

Quelle conclusion à tout cela ?   

L’important est la variété.
Ne mangez pas tous les jours un sandwich le midi et une pizza le soir. En revanche, un hamburger maison, un sandwich crudités ou une pizza de temps en temps, c’est parfaitement compatible avec un régime ou unealimentation santé. Rappelez-vous : modération et variété !

Article publié par Isabelle Eustache le 10/03/2014

Sources : Virginie Parée, « L’alimentation santé, en pratique », Editions Mosaïque-Santé. PNNS, www.mangerbouger.fr.

27 février, 2014

CLOU DE GIROFLE : LE ZORRO DE LA SANTÉ !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 16:37

CLOU DE GIROFLE : LE ZORRO DE LA SANTÉ !

Clou de girofle : le Zorro de la santé !

Les spécialistes des plantes reconnaissent de nombreuses vertus médicinales aux clous de girofle.

Cette épice serait anti-inflammatoire, antifongique, antibactérienne et analgésique.

Avec sa teinte noire et son grand chapeau, on l’image bien dans la peau de Zorro version Santé !

  • Les bienfaits du clou de girofle : vive l’eugénol !
  • Comment utiliser les clous de girofle ?

 

Les bienfaits du clou de girofle : vive l’eugénol !

 

Le secret du clou de girofle ? 
L’eugénol qu’il contient. Ce composé aromatique présent en grande quantité dans les boutons de fleurs du giroflier, communément appelés clous de girofle, leur confère en effet ses propriétés médicales.

Le clou de girofle et son huile essentielle ont de nombreuses vertus :

  • Antibactérien, antifongique et antiviral pour lutter contre lesmaux de l’hiver, les mycoses et stimuler notre système immunitaire, par exemple.
  • Anti-inflammatoire pour soulager les gastrites, rhumatismes et douleurs musculaires.
  • Anesthésique et antiseptique pour soulager une rage de dents.

Reste à savoir comment l’utiliser pour bénéficier au mieux de ses bienfaits !

 

Comment utiliser les clous de girofle ?

 

  • Pour soulager une rage de dents. 
    En attendant votre rendez-vous chez le dentiste : mastiquer un clou de girofle 3 à 4 fois par jour au niveau de la dent sensible.
    Notez que mâcher des clous de girofle permet aussi d’enrayer une mauvaise haleine.
  • Pour prévenir les infections. 
    Diluer 2 gouttes d’huile essentielle de giroflier sur un sucre, le placer sous la langue. 
    Répéter 3 fois par jour.
  • Pour lutter contre des maux d’estomac et autres troubles digestifs. 
    Faire cuire à feu doux 3 à 5 clous de girofle dans une tasse d’eau pendant une quinzaine de minutes. 
    Boire cette tisane 3 fois par jour entre les repas. 
    Pour la rendre plus agréable à boire, ajoutez-y un peu de miel ou de cannelle.
  • Pour soulager les rhumatismes et les douleurs musculaires. 
    Diluer une dizaine de gouttes d’huile essentielle de giroflier dans de l’huile d’amande douce ou une autre huile adaptée aux massages et masser les zones douloureuses.
  • Lutter contre les insectes. 
    Les clous de girofle et l’huile essentielle de giroflier utilisés en parfum d’ambiance permettent de faire fuir les insectes. 
    Les clous de girofle sont ainsi très utiles pour éloigner les mites d’une armoire à vêtements.

Précautions d’emploi

L’eugénol a un effet caustique sur les muqueuses et la peau, l’huile essentielle de giroflier doit donc être utilisée avec précaution.

  • Toujours diluer l’huile essentielle de giroflier avant de l’utiliser.
  • Cette huile essentielle est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants en bas âge.
  • Les personnes à la peau sensible doivent éviter l’utilisation d’huile de giroflier.
  • Il est déconseillé de recourir à l’huile essentielle de giroflier plus d’une semaine pour une douleur/plainte qui nécessite un avis médical.

Article publié par  le 24/02/2014

Sources : « Phytothérapie, la santé par les plantes », Vidal – « Se soigner par les plantes pour les nuls », Christopher Hobbs et Dr. Franck Gigon. – « Grand guide des huiles essentielles », Alessandra Moro Buronzo.

7 février, 2014

LA BOUILLOTTE, CHIC, CHAUDE ET ANTI-DOULEUR !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 12:54

 

La bouillotte, chic, chaude et anti-douleur !

Accessoire anti-glamour, la bouillotte ? Allons donc !

Vous n’y êtes pas : packaging sympa et housses rigolotes ont réhabilité cet objet de bien-être.

Une douleur ? Pensez à vous mettre au lit avec une bouillotte.

Et si vous avez tendance à avoir les pieds froids – oui, mesdames – succombez à ce concentré de chaleur !
Avec une bouillotte, votre sommeil n’en sera que plus paisible.

  • Ma bouillotte, mon anti-douleur
  • Adapter sa température pour la nuit grâce à une bouillotte
  • Du bon usage de la bouillotte  

Ma bouillotte, mon anti-douleur  

Par son action locale, la bouillotte permet de lutter contre la douleur. 
En cas de mal de dos ou de ventre, notamment pendant les règles, poser une bouillotte contre la zone douloureuse apporte souvent un grand soulagement.

Idem pour les rhumatismes, les torticolis ou même le stress. Appliquée contre le plexus solaire, la bouillotte détend et apaise les anxieux. Un coup de pouce bien-être peu coûteux, simple d’utilisation et sans effets secondaires !  

Adapter sa température pour la nuit grâce à une bouillotte  

La nuit, la bouillotte présente un intérêt tout particulier. 
En effet, nous savons que pour nous endormir, notre température corporelle doit être diminuée. Notre corps va d’ailleurs naturellement abaisser sa température d’un degré entre 17 h et 5 h du matin.

Mais, parallèlement, pour trouver le sommeil, nous avons besoin d’augmenter notre température périphérique, c’est-à-dire la chaleur de nos mains et surtout de nos pieds ! Or, si les mains, glissées sous l’oreiller, se réchauffent facilement, les pieds demeurent souvent glacés malgré les chaussettes et couvertures…

Halte aux pieds glaçons
La cause ? Un mauvais retour veineux, un phénomène qui touche surtout les femmes… au grand dam de leurs compagnons de chambre ! Or, les spécialistes du sommeil savent aujourd’hui que ce déficit de chaleur périphérique peut aller jusqu’à empêcher l’endormissement.

A l’heure où 30 % des Français souffrent d’insomnie, on se dit que la bouillotte mérite donc une urgente réhabilitation ! Sans compter qu’utiliser une bouillotte permet d’éteindre le chauffage durant la nuit sans crainte d’avoir froid. Et sans chauffage, le sommeil est de meilleure qualité, la peau pulpeuse au réveil… et la facture dégraissée !

Du bon usage de la bouillotte  

Il existe aujourd’hui sur le marché une multitude de bouillottes.

La plus classique ? Une simple poche en caoutchouc à remplir d’eau chaude. Placez-la dans une housse avant utilisation car le caoutchouc est un excellent conducteur de chaleur et peut provoquer des brûlures.

On trouve aussi des bouillottes remplies de gel thermoactif ou encore des bouillottes chimiques ou « magiques », qui atteignent une température de 50°C degrés sans besoin d’un four ou d’un radiateur. Idéales pour la randonnée !

Il existe aussi de nombreuses bouillottes écologiques à base de blé, de lavande, de noyaux de cerise ou encore de graines d’épeautre. Ces bouillottes peuvent se réchauffer au four, au micro-ondes ou sur un radiateur : elles répandent souvent une odeur agréable…

Soyez néanmoins précautionneux(se) avec le micro-ondes. Dans certaines circonstances, ce mode de chauffage occasionne une combustion très lente des noyaux, qui peuvent finir par prendre feu. Ne dépassez donc jamais le temps et l’intensité de chauffe indiqués par le fabricant. Évitez également de réchauffer ces bouillottes à intervalles trop rapprochés, afin de prévenir cette accumulation excessive de chaleur.

Enfin, pour toutes les bouillottes, assurez-vous d’avoir entre les mains un matériel de qualité, en règle avec les normes européennes. Chaque année, des bouillottes rompues ou déchirées causent d’importantes brûlures. La vigilance est donc de mise, d’autant plus que les bouillottes sont de plus en plus utilisées chez les bébés et les enfants…

Article publié par Julie Luong, journaliste santé le 03/02/2014

Sources : Merci à Roland Pec, somnologue.

14 janvier, 2014

STAPHYLOCOQUE DORÉ, L’ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1 …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 17:34

STAPHYLOCOQUE DORÉ, L’ENNEMI PUBLIC NUMÉRO 1

Staphylocoque doré, l'ennemi public numéro 1

Le staphylocoque doré est une bactérie bien connue pour être responsable d’intoxications alimentaires et d’infections nosocomiales à l’hôpital.

Le point sur ce redoutable agent infectieux impliqué dans quantité d’autres infections encore…

  • Le staphylocoque doré, un agent infectieux très courant
  • Staphylocoque doré : 2e bactérie responsable d’intoxications alimentaires
  • Infections nosocomiales : un staphylocoque doré super résistant   

Le staphylocoque doré, un agent infectieux très courant   

Les staphylocoques sont des bactéries très présentes dans notre environnement et dans notre organisme, au niveau de notre peau et de nos muqueuses. En temps normal, on peut être porteur de ces bactéries sans développer de symptôme. Ce n’est qu’en cas de baisse des défenses immunitaires ou lorsque ces bactéries traversent la barrière cutanée ou les muqueuses qu’il peut y avoir infection.

Parmi les staphylocoques, le staphylocoque doré (staphylococcus aureus) est celui qui est responsable du plus grand nombre d’infections.

Les infections à staphylocoque doré peuvent être plus ou moins sévères, localisées ou étendues.

Le staphylocoque doré est notamment responsable :

  • d’infections cutanées avec production de pus (furoncles, impétigo, orgelet, panaris, folliculites, abcès mammaire pendant l’allaitement…)
  • et d’infections des muqueuses : infections respiratoires (pneumonie, pleurésie), infections urinaires et génitales (endométrite, salpingite), des yeux (conjonctivite), des oreilles (otites), sinusites, endocardites, etc.

Toutes ces infections généralisées peuvent se compliquer et entraîner une septicémie et un choc septique pouvant être fatal.

Le staphylocoque est aussi l’un des germes les plus souvent impliqués dans les infections alimentaires et les maladies nosocomiales.   

Staphylocoque doré : 2e bactérie responsable d’intoxications alimentaires  

Le staphylocoque doré représente la deuxième bactérie responsable en France d’intoxications alimentaires, après les salmonelles.

Dans les aliments, les staphylocoques se multiplient et produisent des substances toxiques appelées entérotoxines à l’origine des symptômes : vomissements, diarrhées. 
L’infection est généralement bénigne. La guérison est alors spontanée en un à deux jours.

Les aliments sont le plus souvent contaminés par le staphylocoque lors de leur manipulation, par des mains souillées notamment, ou après une mauvaise conservation (décongélation/recongélation par exemple).  

Infections nosocomiales : un staphylocoque doré super résistant  

Avec la bactérie Escherichia colile staphylocoque doré est le germe le plus fréquemment impliqué dans les infections nosocomiales, ces infections que l’on contracte à l’hôpital et qui sont d’autant plus difficiles à combattre que la majorité des souches sont aujourd’hui multirésistantes auxantibiotiquesEn effet, le traitement des infections nosocomiales repose sur les antibiotiques, mais au fils des années, les staphylocoques deviennent de plus en plus résistants à ces seuls traitements dont nous disposons que sont les antibiotiques. Autrement dit, il est parfois difficile d’enrailler l’infection qui peut alors se généraliser et entraîner des complications comme une septicémie. D’où les campagnes nationales visant à réduire la consommation d’antibiotiques et à promouvoir les règles d’hygiène.   

La contamination se fait lors d’une baisse des défenses immunitaires ou lors des procédures de soins impliquant du matériel implantable (sondes, cathéters, prothèses…), favorisant la pénétration des souches de staphylocoque véhiculées par le patient lui-même ou par le personnel de santé.

Les procédures d’hygiène mises en place visent à limiter les risques d’infections nosocomiales.

D’une manière générale, l’hygiène contribue à prévenir tous les types d’infections impliquant les staphylocoques.

Sources : Institut Pasteur, http://www.pasteur.fr/.

21 décembre, 2013

Noël : 5 conseils pour se faire plaisir sans prendre de kilos …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 19:33

Conseil_regime_noel  
Conseils de Fabienne Théodoloz, biochimiste alimentaire, est la fondatrice de la méthode Libre Forme 8
 

 Les fêtes de fin d’année sont toujours entourées d’appréhension car synonymes de repas successifs et de kilos redoutés…

Pourquoi prendre des kilos en si peu de temps et attendre le début de l’année pour prendre les bonnes résolutions que souvent l’on ne tiendra pas…

Il est possible de se faire plaisir sans se priver donc attention, quelques règles à respecter et avant tout un principe à découvrir celui de l’importance de la digestion dans le mécanisme de la prise de poids.

« Pour éviter le stockage des graisses, il est important d’assurer à son organisme une meilleure assimilation des aliments. »

Pour optimiser cette assimilation, voila donc 5 conseils à suivre :

  1. Respecter les temps de digestion donc ne pas manger entre les repas pour ne pas déclencher une nouvelle digestion sur une digestion en cours. Mais attention aux pièges, mâcher de chewing-gum, boire du thé ou du café parfumé ou manger des bonbons déclencherait une nouvelle digestion alors que la digestion du repas est en cours
  2. Préférer faire le repas principal le soir: l’assimilation du bol alimentaire est ainsi optimisée car durant la nuit l’organisme se consacre exclusivement à la digestion. Vous pourrez aussi constater le lendemain que votre appétit sera moins important au repas de midi.
  3. Faire un repas léger à midi car l’organisme dans l’après-midi est sollicité par de nombreuses autres tâches que la digestion. Si néanmoins, vous avez un repas de fête à midi, veillez à vous reposer l’après-midi. Privilégiez un repas léger le soir ; cela ne sert à rien de « sauter » le diner en pensant compenser les excès du repas de midi. Un conseil : un fruit et un yaourt ou une salade de tomate et une tranche de jambon.
  4. Ne pas boire d’eau au cours d’un repas, le faire juste avant ou une heure après. L’eau a tendance à diluer le bol alimentaire et donc à ralentir la digestion. En revanche, vous pouvez boire une boisson chaude juste après le repas.
  5. Le dernier conseil & le plus important : ne pas associer au cours d’un même repas des aliments qui requièrent des enzymes de digestion difficilement compatibles.

Pour éviter des explications trop longues et complexes, nous allons faire « simple et concret » à travers plusieurs exemples pour un repas composé soit de saumon fumé, de fruits de mer, de crustacés, de viande, de poisson ou de foie gras :

A l’apéritif

Pensez à manger raisonnablement des cacahuètes, des amandes, des pistaches, des olives ou des dés de fromage plutôt que des gâteaux apéritif ou des petits fours

Pendant le repas

Laissez le pain en décoration dans sa corbeille et oubliez- le….
Décorez votre assiette de vert & de rouge (salade, tomate, haricots, fenouil, courgette..) pour accompagner vos viandes et poissons. Les jaunes resteront sur les guirlandes du sapin mais ne viendront pas illuminer votre assiette (pâtes, pain, riz, pomme de terre…)

Pour attaquer le Plateau de Fromage équipez-vous du couteau, de la fourchette et de la cuillère… Surtout pour le Vacherin ! N’oubliez pas que le pain est toujours en décoration sur la table.

Le dessert

Pour l’assaut final, ne craquez surtout pas sur la bûche traditionnelle. Composez votre farandole autour d’une bûche glacée, d’une crème caramel, d’une crème brûlée ou d’une île flottante.

Avec le café

C’est maintenant que les petites boules du sapin vont prendre place dans votre sous-tasse et se transformer en truffes au chocolat ou en macarons.

Et enfin, une astuce pour craquer sans lendemain difficile

Vous souhaitez quand même manger du pain, prendre un toast avec l’apéritif ou goûter absolument à la guirlande des amidons par exemple des châtaignes avec la dinde. Evitez alors absolument le champagne, les vins blanc et rosé, les alcools forts ainsi que les aliments acides (par exemple citron, vinaigre, mayonnaise, moutarde etc…) et privilégiez les vins cuits et le vin rouge. L’association amidon (farine- féculent) et acide (champagne-vin blanc-citron …) est la plus indigeste !

Voilà, c’est simple & efficace, vous le constaterez vous-mêmes. Un bon conseil, ne passez pas sur la balance tout de suite, attendez 2 à 3 jours et vous saurez si vous avez bien géré ces bons moments.

18 décembre, 2013

SERONS-NOUS BIENTÔT IMMORTELS ? …

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 11:36

Serons-nous bientôt immortels ?

Urologue, chirurgien, auteur, PDG d’une société de biotechnologie : Alexandre Laurent a beaucoup de cordes à son arc. S’il est célèbre, aujourd’hui, c’est pour ses écrits, et en particulier son livre intitulé « La mort de la mort ».

Quelques questions pour mieux comprendre…

  • Sur quoi vous basez-vous pour prévoir la mort de la mort ?
  • Mais les technologies dont vous parlez sont connues depuis longtemps… et pourtant nous sommes toujours vulnérables. Comment peut-on l’expliquer ?
  • Alors quand allons-nous vaincre toutes ces maladies ?
  • Quelles vont être les conséquences de tous ces bouleversements ?
  • Il y a donc de grandes promesses, mais aussi de graves menaces… Êtes-vous optimiste ou pessimiste face à ces développements ?   

Sur quoi vous basez-vous pour prévoir la mort de la mort ?   

J’ai observé les tendances lourdes. Depuis 1750, l’espérance de vie moyenne est passée de 25 à 85 ans. A l’heure actuelle, nous gagnons chaque année trois mois d’espérance de vie. Les nouvelles biotechnologies – nanotechnologies, thérapie génique, sciences cognitives etc., vont encore faire accélérer cette tendance. Prenons pour exemple notre capacité à déchiffrer l’ADN d’un être humain : le prix de l’opération a été divisé par trois millions en dix ans. Nous sommes toujours plus efficaces et cette rapidité va nous permettre de remplir les trois buts de tout être humain : ne pas souffrir ; ne pas vieillir ; et mourir le plus tard possible.

La meilleure preuve, c’est que Google vient de se lancer dans la lutte contre le vieillissement : une entreprise nommée Calico a été créée, le but est d’augmenter l’espérance de vie.   

Mais les technologies dont vous parlez sont connues depuis longtemps… et pourtant nous sommes toujours vulnérables. Comment peut-on l’expliquer ?   

A l’heure actuelle, les causes de mortalité ne sont pas vraiment des maladies au sens traditionnel du terme, mais des dégénérescences qui sont déjà les abords de la mort : cancer, maladie d’Alzheimer sont dans ce cas.

Ce sont des processus très compliqués que nous ne parvenons pas très bien à maîtriser. Mais les progrès sont tout de même là. Le cancer et les maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson…) seront bientôt des maladies chroniques qui n’auront pas un impact important sur l’espérance de vie, un peu comme le SIDA aujourd’hui.

Alors quand allons-nous vaincre toutes ces maladies ?   

Il faut faire attention à ne pas faire de promesses excessives. Je tiens toujours beaucoup à faire remarquer qu’il y a une différence énorme entre comprendre comment les choses fonctionnent et pouvoir les utiliser pour guérir.

Par exemple, à l’heure actuelle il est devenu relativement facile, et peu cher, de déchiffrer l’ADN complet d’un être humain. L’étape suivante est la thérapie génique : remplacer un morceau d’ADN défectueux, qui va entraîner une maladie, par un autre morceau fonctionnel pour guérir les patients. Mais cette étape est en réalité très loin : on a obtenu des succès dès le début des années 2000, mais la guérison de la maladie génétique entraînait le développement de cancers. Aujourd’hui encore, la technique est loin d’être mûre, et il faudra sans doute encore 10 ans pour avoir des résultats vraiment satisfaisants. Cela ne retire rien au fait que l’accélération en puissance des technologies est inévitable, et que sa conséquence sera de repousser toujours plus loin les limites de la vie humaine.   

Quelles vont être les conséquences de tous ces bouleversements ?   

Les perspectives sont bien sûr spectaculaires. Il ne s’agit pas simplement de vivre très longtemps. Pour ce faire, il faudra accepter que l’homme se transforme, qu’il soit équipé de puces ou de prothèses.

Et le progrès ne vise pas seulement les hommes vivants, mais aussi ceux qui vont naître. L’eugénisme est déjà une réalité : à l’heure actuelle, les embryons atteints de trisomie 21 sont dépistés pendant la grossesse, puis éliminés avant la naissance. Pour la contraception, la procréation médicalement assistée, l’euthanasie, c’est pareil : au point de vue éthique, nous sommes sur un toboggan. Ce qui était vu comme monstrueux dans le passé est devenu normal, voire souhaitable aujourd’hui. Et sera peut-être obligatoire demain.

Il y a donc de grandes promesses, mais aussi de graves menaces… Êtes-vous optimiste ou pessimiste face à ces développements ?   

Je suis neutre. Je ne pense pas que le bonheur de l’homme se décide par la technologie. Il me paraît cependant important que les débats sur la bioéthique se répandent dans la population, et rapidement…

Article publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 16/12/2013

Sources : Dr Laurent Alexandre, « La mort de la mort », éd. Lattès

 

2 décembre, 2013

VITAMINE D, LA VITAMINE SUPERSTAR CONTRE LES MALADIES

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 18:15

 

Vitamine D, la vitamine superstar contre les maladies

La vitamine D est connue depuis très longtemps pour son implication dans la minéralisation osseuse et la prévention du rachitisme.

Mais depuis une dizaine d’années, les études ont décuplé, suggérant un rôle de cette vitamine dans une multitude de maladies. Il faut dire que cette vitamine exerce une activité hormonale dans la plupart des tissus et des cellules de l’organisme.

En quoi cette vitamine est-elle si importante et quelles sont ses réelles implications ?

  • La vitamine D : une superstar
  • Les grands rôles de la vitamine D
  • Veillez à des taux suffisants en vitamine D
  • Faut-il faire doser sa vitamine D ?   

La vitamine D : une superstar   

Tout le monde en parle et dans le cadre de très nombreux sujets. Au rythme des publications scientifiques montrant son intérêt fondamental pour la santé, cette vitamine est devenue une superstar.

La vitamine du soleil
Cette vitamine est la seule que l’organisme fabrique lui-même, les autres étant toutes exclusivement apportées par l’alimentation. Elle est synthétisée au niveau de notre peau (à partir d’un dérivé du cholestérol) sous l’effet des UVB. Autrement dit, sans soleil, pas de vitamine D, ce qui explique pourquoi de nombreuses personnes sont carencées en cette vitamine D, particulièrement en hiver, ainsi que les personnes qui habitent dans le nord de la France et les personnes âgées qui sortent peu.

Une activité hormonale
Transportée via la circulation sanguine, stockée (dans les muscles et les graisses) et transformée (par le foie et dans les reins) la vitamine D est aussi connue sous sa forme la plus active, le calcitriol, qui agit comme une hormone au niveau des organes et des cellules, participant notamment à la synthèse de nombreuses protéines via la stimulation des gènes.   

Les grands rôles de la vitamine D   

Indispensable pour les os

Rappelons que la vitamine D a été découverte à cause du rachitisme, une maladie caractérisée par la déformation des os qui est due à une carence en vitamine D. Cette vitamine D favorise l’absorption au niveau des intestins des minéraux indispensables à l’os : le calcium, le phosphore et le magnésium. En stimulant la fabrication de protéines, la vitamine D régule aussi leur fixation dans les os. En plus du calcium, la vitamine D est donc indispensable à la construction de notre squelette et à la prévention de l’ostéoporose.

Elle est doublement essentielle dans la prévention des chutes car au niveau des muscles, elle augmente la force musculaire.

Potentiel anti-cancer

Les liens entre cancer et vitamine D ont été médiatisés par le Dr David Servan-Schreiber. Il faut dire que les études associant carence en vitamine D et survenue ou gravité du cancer, ou inversement des taux de cancer bas dans les régions les plus ensoleillées sont très nombreuses. Cette relation entre statut vitaminique bas et risque accru de cancer a été la plus étudiée concernant le cancer du sein, de la prostate et du côlon.

Ce lien de cause à effet fait cependant débat et il reste à prouver qu’une complémentation en vitamine D diminue effectivement le risque de cancer, de récidives ou la mortalité.

Pouvoir anti-infectieux

La vitamine D est indispensable pour activer le système immunitaire, lequel fabrique les cellules de l’immunité chargées de tuer les bactéries et les virus. C’est ainsi que grippes, rhumes et toute autre infection (cutanée, bucco-dentaire…) sont plus fréquents chez les personnes ayant un statut en vitamine D bas.

Prévention des maladies auto-immunes

Via l’activation du système immunitaire, la vitamine D régule l’inflammation en produisant des substances immunitaires anti-inflammatoires. Cette vitamine intervient ainsi dans la prévention des grandes maladies dites auto-immunes : diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, eczéma atopique, psoriasis, maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, sida…Selon les études, les risques de ces maladies auto-immunes sont accrus chez les personnes carencées en vitamine D, vivant dans des pays peu ensoleillés ou inversement moindres chez les personnes supplémentées en cette vitamine.

Antidépresseur

La vitamine D intervient dans la dépression saisonnière qui se manifeste lorsque la luminosité baisse en hiver. Mais la vitamine D agit aussi probablement via des récepteurs présents dans le cerveau, des interactions avec les neurotransmetteurs et leur production. Il a été montré qu’une supplémentation en vitamine D améliore l’humeur.

Prévention des maladies cardiovasculaires

Les cellules du cœur et des vaisseaux possèdent des récepteurs à la vitamine D. Cette vitamine est impliquée dans la production de rénine, une hormone qui agit sur la tension artérielle. Elle favorise la contraction des cellules du cœur et diminue l’athérosclérose.

Rôle protecteur sur les reins et le foie

Elle exerce aussi un effet protecteur sur les reins, lesquels remplissent mieux leur rôle : épurer les produits toxiques. Il en est de même au niveau du foie.

Fertilité

La vitamine D intervient dans la reproduction : des récepteurs sont présents au niveau des spermatozoïdes et du placenta chez la femme enceinte. Un taux satisfaisant en vitamine D a été globalement associé à moins de troubles menstruels, un meilleur succès des fécondations in vitro et à des grossesses moins à risque (pré éclampsie, toxémie gravidique, contractions extra-utérines).

Mais aussi…

  • La vitamine D intervient dans la différenciation cellulaire du cerveau du fœtus (observations chez l’animal). 
  • Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, de la maladie de Parkinson, de diabète de type 2 ou d’obésité ont souvent des taux bas de vitamine D.
  • Cette vitamine aurait aussi une implication dans l’autisme et préviendrait la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge).  

Veillez à des taux suffisants en vitamine D   

En conclusion, il y a des récepteurs à la vitamine D partout dans l’organisme, indiquant que cette vitamine peut agir potentiellement sur tout organe et sur toute fonction.

On peut donc logiquement en déduire qu’il est important de veiller à avoir des taux suffisants en vitamine D tout au long de sa vie pour se protéger des maladies et se maintenir en vie.La meilleure façon d’y parvenir est des’exposer au soleil tous les jours une quinzaine de minutes, sans faire rougir sa peau.  

En revanche, la question de la complémentation systématiquement en prévention reste en suspens. Au cas par cas, en fonction des antécédents, des risques et de l’état de santé de chacun, une complémentation peut être discutée avec son médecin.

Enfin, reste la question du dosage de la vitamine D…   

Faut-il faire doser sa vitamine D ?   

Dosage sanguin de la vitamine D
Savoir si l’on est ou non carencé en vitamine D repose sur un simple dosage sanguin. 
Étant donné le formidable potentiel de cette vitamine, les prescriptions ont augmenté de 250 % entre 2007 et 2009. Inquiètes, les autorités de santé ont procédé à une réévaluation de l’utilité de ce dosage et sont parvenues à la conclusion suivante : très peu de situations justifient un tel dosage pour prévenir, suivre ou traiter des maladies éventuelles associées.

Autrement dit, doser la vitamine D ne présente aucune utilité dans les cas suivants :

  • chute(s),
  • troubles des performances cognitives ou fonctionnelles,
  • cancer colorectal,
  • cancer du sein,
  • cancer de la prostate,
  • hypertension artérielle,
  • maladies cardiovasculaires,
  • allergie,
  • maladies auto-immunes,
  • diabète de type 2,
  • maladie rénale chronique,
  • grossesse,
  • maladies infectieuses,
  • etc.

Et même chez les personnes à risque de fracture, les études sont jugées encore trop peu étayées pour recommander le dosage systématique chez les personnes âgées.

Article publié par Isabelle Eustache le 18/11/2013

Sources : Dr Brigitte Houssin, « Vitamine D mode d’emploi », Editions Thierry Souccar. Communiqué de presse de la Haute autorité de santé (HAS), 30 octobre 2013, http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1670152/fr/la-has-ne-reconnait-pas-dutilite-au-dosage-de-vitamine-d-en-routine.

14 novembre, 2013

SYMPTÔMES DU DIABÈTE : COMMENT LES DÉPISTER PRÉCOCEMENT ?

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 10:38

SYMPTÔMES DU DIABÈTE : COMMENT LES DÉPISTER PRÉCOCEMENT ?

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Selon l’Association française des diabétiques (AFD), près de 700.000 Français diabétiques ignorent être touchés par cette affection. Pourtant, il est essentiel de dépister le diabèteavant que ne surviennent les complications liées à cette maladie.

Le Pr Patrick Vexiau* indique clairement les symptômes évocateurs du diabète et les personnes les plus à risques.

  • Peut-on être atteint de diabète sans le savoir ? Comment est alors effectué le diagnostic d’un diabète ?
  • Comment repérer les symptômes du diabète ?
  • En l’absence de dépistage et de traitement du diabète, quels sont les risques ?  

Peut-on être atteint de diabète sans le savoir ? Comment est alors effectué le diagnostic d’un diabète ?  

Pr Patrick Vexiau : OUI, on peut être atteint de diabète sans le savoir.

On estime actuellement qu’il y aurait entre 600.000 et 800.000 diabétiques qui s’ignorent en France, en plus des 3 millions de diabétiques connus. Plus précisément, les données de l’UKPDS (United of Kingdom Prospective Diabetes Study) ont montré que le début réel du diabète précédait de 8 à 10 ans le diagnostic de la maladie.

Dans plus de 80% des cas, le diabète est diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang demandée à titre systématique. Dans les unités de soins intensifs cardiologiques, 20% des patients sont en fait atteints de diabète et la moitié d’entre eux sont diagnostiqués à l’occasion de cette hospitalisation, et donc pour une complication coronarienne aiguë.

Ainsi, chez de nombreuses personnes, le diagnostic du diabète est effectué à l’occasion d’une complication de la maladie, sachant que celle-ci survient dix ans et plus après le début du diabète, confirmant donc que le diagnostic est souvent méconnu pendant une décennie entière.  

Comment repérer les symptômes du diabète ?  

Les symptômes évocateurs du diabète sont l’existence d’un syndrome polyuro polydypsique, c’est-à-dire l’apparition d’une soif importante liée au fait que le patient urine fréquemment, en particulier la nuit, ce qui le réveille et nécessite de se lever. Cependant, ces symptômes ne se manifestent que quand le sucre apparaît dans les urines, ce qui se produit lorsque la glycémie dépasse 1,80g/l. En pratique, cela veut dire que la glycémie est largement au-delà de 2g/l lorsque ces symptômes sont visibles. Souvent alors s’associe un amaigrissement. Ainsi, lorsque ces symptômes apparaissent, le diagnostic est déjà très tardif.

Il faut donc insister sur le fait que ce n’est pas sur les symptômes directement liés au diabète qu’il faut évoquer la maladie, mais devant les manifestations qui prédisposent au diabète :

  • C’est avant tout l’existence d’antécédents familiaux. Si un parent est devenu diabétique connu à l’âge de 50 ans et qu’il était méconnu pendant 10 ans, la maladie est donc apparue vers l’âge de 40 ans. C’est alors dès 35 ans qu’une recherche systématique périodique doit être réalisée chez les enfants.
  • L’existence d’autres anomalies comme une dyslipidémie, unehypertension artérielle ou un syndrome inflammatoire non expliqué, doivent faire rechercher un syndrome métabolique, lequel s’associe fréquemment au diabète.
  • Enfin, le manque d’activité physique et le surpoids sont des facteurs majeurs révélant une prédisposition génétique au diabète. Les patients peu actifs et/ou en surpoids doivent faire rechercher régulièrement l’existence d’un diabète, et en particulier lorsque l’obésité est de type androïde (obésité abdominale).
  • On sait que les patientes diabétiques ont souvent eu de gros bébés à la naissance. Ainsi, toute femme ayant eu un enfant d’un poids supérieur à 4,5 kg doit faire rechercher périodiquement un diabète.

Ce n’est qu’au prix d’un dépistage et d’une recherche systématique que l’on peut arriver à diagnostiquer suffisamment tôt et donc à traiter le diabète, afin d’éviter les complications.

En l’absence de dépistage et de traitement du diabète, quels sont les risques ?  

En l’absence de dépistage et de traitement du diabète, le principal risque est que la maladie se révèle par une complication.

Il s’agit le plus souvent d’une complication d’ordre vasculaire (insuffisance coronarienne, infarctus, accident vasculaire cérébral, artérite des membres inférieurs).

Il peut s’agir aussi d’atteinte des petits vaisseaux, de la rétine avec une baisse de l’acuité visuelle, d’atteinte rénale avec apparition d’albumine dans les urines, puis d’insuffisance rénale patente (le diabète devient la première cause d’insuffisance rénale terminale).

Il peut s’agir encore d’une atteinte nerveuse (neuropathie), d’un accident comme une paralysie faciale ou une atteinte de l’oculo-motricité.

Dans le cas d’une neuropathie avec atteinte des nerfs périphériques, apparaissent des signes de polynévrite et une sensation de brûlure sous les pieds ou l’impression de marcher dans du coton.

Et enfin, des complications aiguës sont favorisées par un diabète non équilibré et donc non diagnostiqué. Il peut s’agir par exemple d’une infection à partir d’une plaie qui cicatrise difficilement.

Le diabète est donc une maladie sournoise qui entraîne à bas bruit une atteinte en particulier des vaisseaux responsables de complications. L’objectif est donc un diagnostic précoce pour éviter le risque de complications, voire même un diagnostic au stade de prédiabète pour traiter par les mesures hygiéno-diététiques avant même que le diabète n’apparaisse.

* Le Pr Patrick Vexiau est le secrétaire général de l’Association française des diabétiques (AFD) et chef de service diabétologie et endocrinologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris (AP-HP).

Mis à jour par Isabelle Eustache le 20/01/2011
Créé initialement par Isabelle Eustache le 25/10/2005

Sources : Entretien avec le Pr Patrick Vexiau , secrétaire général de l’Association française des diabétiques (AFD) et chef de service diabétologie et endocrinologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris (AP-HP).

4 novembre, 2013

ARTHROSE : DISTINGUEZ LE VRAI DU FAUX !

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 16:19

 

ARTHROSE : DISTINGUEZ LE VRAI DU FAUX ! dans Santé (166) arthrose_2

L’arthrose est une maladie de l’articulation très fréquente.

Près de 50% des personnes de plus de 35 ans présentent une articulation touchée par l’arthrose, mais elles n’en souffrent pas obligatoirement.
Attention, passé 70 ans, le pourcentage de personnes concernées par les douleurs de l’arthrose passe à 80% !

Vos idées sont-elles exactes sur l’arthrose ? Avec E-santé, distinguez le vrai du faux !

1- Existe-t-il des médicaments capables de guérir l’arthrose ?

  • Non

En revanche, il existe des médicaments susceptibles de freiner l’usure du cartilage et d’aider l’articulation à se lubrifier. 
Contre la douleur de l’arthrose on recourt à des analgésiques ou à des anti-inflammatoires non stéroïdiens 

2- L’origine de l’arthrose est-elle une inflammation de l’articulation ?

  • Non

L’arthrose est due à une usure mécanique de l’articulation, même si une inflammation de l’articulation peut compliquer l’arthrose.

3- L’arthrose fait-elle surtout souffrir le matin au réveil ?

  • Non

C’est surtout au mouvement que l’arthrose est douloureuse. Ainsi, après une nuit de sommeil, la douleur est atténuée. En revanche, le matin, il faut du temps pour déverrouiller l’articulation engourdie.  

4- La douleur de l’arthrose s’accentue-t-elle au fil de la journée ?

  • Oui

La douleur s’accentue avec le mouvement et en position assise ou debout prolongée.  

5- En cas d’arthrose, l’articulation peut-elle devenir rouge et gonflée ?

  • Non

Ces symptômes sont ceux d’une inflammation de l’articulation, fréquente en cas d’arthrose. On parle de rhumatismes inflammatoires.

6- Les infiltrations sont-elles inutiles en cas d’arthrose et mal tolérées ?

  • Non

Les infiltrations locales ont pour objectif de ralentir la progression de l’arthrose. Elles sont généralement bien tolérées.  

7- La kinésithérapie est-elle conseillée ?

  • Oui

Son effet décontractant musculaire aide à lutter contre la douleur. Les séances de kinésithérapie améliorent l’amplitude articulaire. La kinésithérapie est recommandée en thérapie complémentaire.

8- En cas d’arthrose, faut-il éviter les exercices physiques ?

  • Non

En dehors des poussées inflammatoires douloureuses, les exercices sont recommandés, à condition qu’ils ne soient pas intenses et qu’ils respectent les mouvements naturels des articulations.
C’est ainsi que les personnes les plus actives voient leur mobilité s’améliorer et leur douleur s’estomper.  

9- Le port de talons hauts favorise-t-il  l’arthrose du genou ?

  • Oui

Il existe d’autres facteurs de risque de l’arthrose, comme l’obésité, les mouvements répétitifs effectués au travail ou lors de la pratique d’un sport, ou la sédentarité. Certaines maladies prédisposent à l’arthrose comme les maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, goutte, lupus…), le diabète, l’hémochromatose.  

10- Existe-t-il une prédisposition héréditaire à l’arthrose ?

  • Oui

Créé  par Isabelle Eustache le 22/10/2010

Sources : Société française de rhumatologie, www.rhumatologie.asso.fr.

24 octobre, 2013

CUISSON AU MICRO-ONDES : BON OU MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?

Classé dans : Santé (166) — coukie24 @ 16:37

CUISSON AU MICRO-ONDES : BON OU MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?

Cuisson au micro-ondes : bon ou mauvais pour la santé ?

Le four à micro-ondes est devenu un élément central dans nos cuisines, que ce soit au bureau ou à la maison.

Mais certains craignent que le micro-ondes soit néfaste pour la santé.

Info ou intox ? Le point sur les risques et précautions d’usage.

  • Des ondes dans nos assiettes ?
  • Pour un usage sûr du micro-ondes
  • Cuisson au micro-ondes : quels atouts nutritionnels ?  

Des ondes dans nos assiettes ?  

Aujourd’hui, le micro-ondes est devenu le compagnon indispensable des journées surchargées et autres repas pris sur le pouce. Grâce à l’utilisation de rayonnements électromagnétiques de haute fréquence (micro-ondes), qui se transforment en chaleur au contact des aliments, il permet de cuire et de réchauffer facilement et rapidement de bons petits plats.

Pas de risque d’irradiation
Le boîtier et la porte du four retiennent la grande majorité du rayonnement à l’intérieur de l’appareil. Seule une petite partie s’échappe sous forme de rayonnement de fuite mais la loi impose une norme stricte aux fabricants. Ainsi, des tests menées par des Associations de consommateurs (Test-achats) montrent que les fuites sont en général de 10 à 100 fois inférieures à la norme autorisée. Plutôt rassurant donc…  

Pour un usage sûr du micro-ondes  

Rester à distance des ondes

Si l’on observe parfois des intensités de rayonnement relativement élevées à la surface du four, celles-ci décroissent rapidement lorsqu’on s’éloigne : elles sont déjà dix fois inférieures à la norme dès qu’on se tient à 30 cm du four. Encore faut-il évidemment un appareil en bon état ! En cas de défectuosité, d’encrassement des joints d’étanchéité ou de vitre fendue, le rayonnement de fuite peut devenir plus élevé.

Eviter le plastique dans le micro-ondes

Il convient également d’utiliser des contenants adaptés pour éviter toute toxicité. Ainsi, l’ANSES (Agence nationale de sécurité alimentaire française) rappelle que le réchauffement d’aliments au micro-ondes dans certains contenants en plastique peut exposer à une source de bisphénol A – un perturbateur endocrinien.

Suivre les instructions

Au final, le plus grand danger du micro-ondes est le risque de brûlures ! C’est pourquoi il est important de respecter les indications de préparation indiquées sur les emballages comme le temps et le degré de cuisson, le fait de mélanger ou de couvrir les aliments, etc.

Cuisson au micro-ondes : quels atouts nutritionnels ?  

Mais si le micro-ondes est souvent perçu comme un ennemi de notre santé, c’est surtout parce qu’il nous sert en général à réchauffer des plats préparés et autres junk food surgelées !

Pourtant la cuisson au micro-ondes préserve la valeur nutritionnelle des aliments, parfois davantage qu’une cuisson « classique » qui nécessite souvent plus d’eau et dilue une partie des vitamines.

Et réchauffer un plat de pâtes au micro-ondes est bien meilleur que les faire revenir dans l’huile d’olive !

Mis à jour par Isabelle Eustache le 18/10/2013
Créé initialement par Julie Luong, journaliste santé le 24/09/2013

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