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4 septembre, 2009

La Lune blanche …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 22:50

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La lune blanche
Luit dans les bois ;
De chaque branche
Part une voix
Sous la ramée…

Ô bien-aimée.

L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure…

Rêvons, c’est l’heure.

Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…

C’est l’heure exquise.

Paul Verlaine, La Bonne Chanson

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17 août, 2009

Si on était des oiseaux…

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 23:46

Et si on était…des Si on était des oiseaux... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) alphabet-animaux-oiseaux !

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On devrait vivre comme les oiseaux.

S’en aller souvent dans des pays chauds 

Quitter nos montagnes, notre sous-bois.

Quand durant l’hiver il fait froid.

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Au printemps, on se ferait un autre nid.

                               On recommencerait une nouvelle vie.

Et tout l’été on s’en irait chasser.

Du blé, des fleurs, tout ce qu’on voudrait manger.

Puis l’automne, on partirait en voyage.

On passerait nos hivers sur les plages.

Ou dans l’ombre des palmiers.

Avec des snowbirds à la peau bronzée.

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La plupart des oiseaux aiment la mer.

C’est un peu leur résidence secondaire.

Chez nous ils ne paient jamais d’impôts.

Et ils écoutent très rarement la météo.

Alors, quand ils partent en vacances.

Ils se moquent pas mal du prix de l’essence.

Ils n’ont pas besoin de passeport.

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Oui, on devrait tous, être des oiseaux.

Parler deux langues bien comme il faut.

Nous laisser souvent bercer par le vent.

A chaque automne et au printemps.

Pour retrouver nos paysages ensoleillés.

Et nos lacs qui ne seraient pas contaminés.

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Texte: Claude Marcel Breault
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25 juillet, 2009

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:18

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15 juin, 2009

L’Important…

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-C’est quoi l’Important ?
-L’Important, c’est d’accrocher des rires
Aux branches sèches de la vie…

-C’est quoi la Vie ?
-La Vie, c’est chercher son étoile
Dans le fouillis du ciel…

-C’est quoi le Ciel ?
-Le Ciel, c’est ce qu’on ne peut voir
Qu’en fermant les yeux…

-C’est quoi les Yeux ?
-Les Yeux, ce sont des forges vives
où s’embrasent les rêves…

-C’est quoi les Rêves ?
- Les Rêves…

C’est ce qui est important.

Robert Gélis

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6 avril, 2009

La colombe de la paix, Aziadée, poète, recueil de poésie, poèmes

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:22

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La colombe de la paix

Un rameau d’olivier dans son bec
Déployant ses ailes blanches
La colombe parcourt sans cesse
Le monde qui vit dans l’errance.

Elle offre avec générosité
Une plume de son plumage
Pour graver en lettres dorées
Les serments de la Paix…

 Mais les hommes de la terre

Ne tiennent pas leur promesse
Et de signature en signature
Arrachant plume après plume
S’entre-tuent sans repos
Pour un territoire ou un puits de pétrole…

La colombe, amoureuse délaissée
Au corps ensanglanté
Au brin d’olivier brisé
Accueillera toujours en son coeur blessé
« Les Hommes de Bonne Volonté » !

 

Gabrielle Simond, Poète (nom d’écriture : Aziadée)

 Présidente du cercle universel des ambassadeurs de la Paix

Présidente de l’Ambassade universelle de la Paix

 

Edition :  Le Grand livre de la Sérénité au Cherche Midi France,  

Rêves et Réalités au Cercle francophone France

 

La colombe de la paix, Aziadée, poète, recueil de poésie, poèmes dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 

http://globalcommunitywebnet.com/PeaceNow/GabrielleSimond.rtf

 

9 mars, 2009

Premier sourire du printemps…Théophile Gautier

Classé dans : Les Saisons (115),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 17:31

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Le printemps de Théophile Gautier

Premier sourire du printemps...Théophile Gautier  dans Les Saisons (115) bandefleur

Premier sourire du printemps

Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or.

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Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

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La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

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Tout en composant des solfèges,
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.

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Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

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Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
Il dit :  » Printemps, tu peux venir !  »

Théophile Gautier (1811-1872) (« Émaux et camées »)

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La brume

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 16:03

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La nuit n’a pas fini d’ôter son lourd manteau
Et l’aurore timide se frotte encore les yeux
Le frais matin d’automne traîne comme un fardeau
Les nuages grisâtres qui ornent encore les cieux

Puis la lumière s’installe, prend ses aises et s’étend
Elle éclaire, diaphane, les ombres qui s’enfuient
Quand la brume s’étale du bosquet à l’étang
En semant ça et là des perles qu’elle oublie.

Les sons semblent sortir de nulle part, du néant
Le sursaut d’une carpe, ou du cygne l’essor
Ne sont que des bruits sourds, orphelins du mouvement
Ce n’est que la musique qui meuble le décor

Notre regard s’arrête sur un rideau de soie
De mille gouttelettes aux couleurs d’arc en ciel.
On ne distingue plus le pré l’eau et le bois
Un voile s’est noué de la terre au soleil.

Le jour à besoin d’être il déchire la tenture
Il rend la liberté de l’espace au soleil
La brume se replie comme une couverture
Et la terre mouillée sort de son sommeil.

Patrick Laurain

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14 février, 2009

Tout conjugue le verbe aimer…

Classé dans : Amour (119),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:29

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Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d’autres choses;
Premier mai! L’amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups;
L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte, et croit qu’il l’improvise;
Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur,
Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur;
L’atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine,
Des déclarations qu’au Printemps fait la plaine,
Et que l’herbe amoureuse adresse au ciel charmant.
A chaque pas du jour, dans le bleu firmament,
La campagne éperdue, et toujours plus éprise,
Prodigue les senteurs, et, dans la tiède brise,
Envoie au renouveau ses baisers odorants;
Tous ces bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans,
Dont l’haleine s’envole en murmurant: Je t’aime!
Sur le ravin, l’étang, le pré, le sillon même,
Font des taches partout de toutes les couleurs;
Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs;
Comme si ses soupirs et ses tendres missives
Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives,
Et tous les billets doux de son amour bavard,
Avaient laissé leur trace aux pages du buvard!

Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées,
Chantent des triolets et des rondeaux aux fées;
Tout semble confier à l’ombre un doux secret;
Tout aime, et tout l’avoue à voix basse; on dirait
Qu’au nord, au sud brûlant, au couchant, à l’aurore,
La haie en fleur, le lierre et la source sonore,
Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants
Répètent un quatrain fait par les quatre vents.

Victor HUGO

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19 décembre, 2008

La petite fille aux allumettes – Conte de Noël

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 Par une nuit glaciale d’hiver, une petite fille marchait dans les rues, regardant les vitrines illuminées. C’était la veille du Jour de l’An. Les bras chargés de cadeaux, les passants se dépêchaient de faire leurs derniers achats. Mais cette petite fille-là n’attendait aucun cadeau. Elle vivait toute seule avec son père. Et malheureusement, il ne l’aimait guère.

Elle serrait un paquet d’allumettes dans ses petites mains bleuies de froid. Sa robe était déchirée. Le vent la faisait frissonner, et la neige sur les pavés brûlait ses pieds nus. Les lumières des vitrines allaient bientôt s’éteindre. Les passants rentraient chez eux. Elle était seule dans la rue.

« Je n’oserai jamais revenir à la maison, pensait la petite fille. Je ne pourrai pas dire à mon père que je n’ai pas vendu d’allumettes. Vraiment, je ne peux pas rentrer ! »

Entre deux maisons de pierre grise, la petite fille s’assit dans un recoin. Comme elle avait froid ! Les flocons de neige mouillaient ses cheveux blonds.
« Je vais craquer une de mes allumettes, se dit-elle, cela me réchauffera les mains. ». La flamme chaude et claire brilla dans l’obscurité. La petite fille s’imagina qu’elle était assise devant un bon feu, dans une salle à mange éclatante de lumière. Mais l’allumette s’éteignit, et la vision disparut.

Lorsqu’elle frotta une deuxième allumette, le mur gris devint transparent. Elle vit la table de la salle à manger, chargée de plats délicieux : une dinde rôtie, une bûche glacée décorée de fruits confits. Tan de bonnes choses qu’on ne savait par laquelle commencer. Mais lorsqu’elle étendit la main, la vision s’évanouit.

La petite fille fit craquer une troisième allumette. Elle se vit au pied d’un magnifique arbre de Noël. Une centaine de bougies étincelaient sur ses branches vertes.

Enveloppés de papier d’or et d’argent, des cadeaux étaient entassés autour du sapin, et la petite fille savait qu’ils étaient tous pour elle.

En haut de l’arbre scintillait une splendide étoile qui, soudain, tomba à terre. On aurait cru voir une étoile filante dans le ciel. Et la petite fille se souvint de sa grand-mère, la seule personne qui l’ait aimée vraiment. Avant de mourir, elle lui avait appris que les étoiles filantes montent vers le paradis.

« Comme je serais heureuse de revoir grand-mère! » pensa la petite fille en craquant une quatrième allumette. Et voilà que sa grand-mère apparut, encore plus belle et plus souriante que lorsqu’elle était en vie.

« Ne me quitte pas, grand-mère! murmura la petite fille. Je sais bien que tu partiras quand l’allumette s’éteindra. Emmène-moi avec toi, je t’en prie. » Elle frotta en hâte toutes les allumettes qui restaient dans le paquet. Il faisait plus clair qu’en plein soleil. Lorsque la dernière allumette s’enflamma, la grand-mère ouvrit les bras et prit sa petite fille avec elle. Et elles s’envolèrent ensemble.

L’allumette s’éteignit, et tomba des mains froides et sans vie de la petite fille. On la trouva morte le matin du Jour de l’An, assise entre les deux maisons grises. Elle souriait et paraissait heureuse. Personne ne savait que sa grand-mère était venu la chercher pour l’amener au ciel.

La petite fille aux allumettes - Conte de Noël dans Noël et 1er de l An (83) 514FTZGQACL._SS500_

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