DE TOUT EN VRAC

Bienvenue chez Coukie24 !

  • Accueil
  • > Poésies, Fables, contes, ... (171)

3 mai, 2012

Le coeur d’une fleur …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:23

Le coeur d'une fleur ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) coeur-fleur

14 janvier, 2012

Mon Rêve !

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171),Rêveries (62) — coukie24 @ 14:58

Mon Rêve ! dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 12819532661fa1d6

Mon Rêve

Lorsque la nuit descend
et que la lune se lève,
dans mon coeur d’enfant
je fais le plus beau des rêves.

Je vous donne un nouveau pays
où le ciel serait bleu.
Plus douce serait la nuit,
le soir, auprès du feu.

Je vous ai fait un bouquet d’étoiles
qui embellira votre toit
pour que dans la nuit sans voile
vous chantiez près d’un feu de joie.

Je vous ai donné un morceau de lune
pour éclairer votre horizon,
j’ai demandé au vent de la dune
de vous porter mes chansons.

Il y a une rivière
dont l’eau pure et claire
coule lentement vers la mer
comme une douce prière.

Je vous ai fait une montagne
pour que vous puissiez contempler
là-bas dans la campagne
les merveilleux champs de blé.

Je voulais vous donner un pays
je ne l’ai point trouvé;
je me suis réveillé dans mon lit,
sans doute, j’avais rêvé.

Ce pays c’est le mien
c’est aussi le vôtre.
Il nous appartient,
ce sera toujours le nôtre.

Dans la douceur de la brise
je marcherai sur la grève
sous les étoiles qui me grisent
pour ne pas briser mon rêve.

Signé : Alban Martel, Sept-Îles

Le dernier rendez-vous …

Classé dans : Amour (119),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:18

Le dernier rendez-vous ... dans Amour (119) yourtouchtitre1yourtouchtitre2 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)
yourtouchbaryourtouchbar

yourtouchcouple

yourtouchstarani

Le Dernier rendez-vous
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.

whitewonderstar
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. 

whitewonderstar
Sur le banc familier, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer;
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser. 

whitewonderstar
Combien de fois jadis j’ai pu dire : »Je t’aime! »
Alors, avec grand soin, nous le recompterons.
Nous nous souviendrons de mille choses, même
De petits rien exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand, sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
whitewonderstar
Et, comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain
Qu’importeront alors les rides du visage,
Si le mêmes rosiers parfument le chemin?
Songe à tous les printemps qui dans nos coeurs s’entassent.
whitewonderstar
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens,
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens;
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car, vois-tu, chaque jour je t’aime davantage
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain!
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
whitewonderstar
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant de la tête,
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
whitewonderstar
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans …
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs!

Auteur : Rosemonde Gérard

4b562bfa1 

24 décembre, 2011

C’est Noël tous les jours …

 

C'est Noël tous les jours ... dans Noël et 1er de l An (83) de6f80bc

 2f701323

C’est Noël chaque fois qu’on essuie une larme dans les yeux d’un enfant

C’est Noël chaque fois qu’on dépose les armes et chaque fois qu’on s’entend

C’est Noël chaque fois qu’on arrête une guerre et qu’on ouvre les mains

C’est Noël chaque fois qu’on force la misère à reculer plus loin

C’est Noël sur la terre chaque jour

Car Noël, mon frère, c’est l’Amour

petits coeurs noel 

C’est Noël quand nos coeurs oubliant les offenses sont vraiment fraternels

C’est Noël quand enfin se lève l’espérance d’un amour plus réel

C’est Noël quand soudain se taisent les mensonges faisant place au bonheur

C’est Noël dans les yeux du pauvre qu’on visite sur son lit d’hôpital

C’est Noël dans le coeur de tous ceux qu’on invite pour un bonheur normal

C’est Noël dans les mains de celui qui partage aujourd’hui notre pain

C’est Noël quand le gueux oublie tous les outrages et ne sent plus sa faim

C’est Noël sur la terre chaque jour

Car Noël, mon frère, c’est l’Amour

noel coeur

Auteur : Odette Vercruyse

auteur-compositrice de chants et de poèmes, notamment religieux et chrétiens, née le 18 janvier 1925  et décédée le 15 avril 2000

Joyeux Noël !

Joyeux Noël ! dans Noël et 1er de l An (83) 9b66fd06

 

 

Noël traîne ses joies, Noël traîne ses peines.

Son traîneau lourd de froid glisse sur la neige.

Cerfs volants de joie, cerfs volants de peine.

 

Que les ballons s’envolent abolissant la haine !

C’est juste un peu de répit au sein de nos vies,

Pourtant quelque part ma prière sera vaine.

Une étoile filante, une larme brillante,

Que la nuit soit clémente à l’enfance innocente !

 

Je ne veux ni boire, ni manger,

Je veux seulement aimer.

bougiedenoel1 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)
Anne-Marie Oudard 

24 novembre, 2011

La chèvre de Monsieur SEGUIN …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:24

La chèvre de Monsieur SEGUIN ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) chevre01

texte : Alphonse Daudet
illustrations : Virginie Flores

chevre02 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

Ah! qu’elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin! Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande!
Et puis, docile, caressante, se laissant traire sans bouger, sans mettre son pied dans l’écuelle. Un amour de petite chèvre!M. Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d’aubépines. Il avait attaché la petite chèvre à un pieu, au plus bel endroit du pré, en ayant bien soin de lui laisser beaucoup de corde.Mais un jour, elle se dit en regardant la montagne: «Comme on doit être bien là-haut .Quel plaisir de gambader dans la bruyère sans cette maudite longe qui vous écorche le cou!»A partir de ce moment, l’herbe du clos lui parut fade. Elle maigrit, son lait se fit rare. C’était pitié de la voir tirer tout le jour sur sa longe, la tête tournée du côté de la montagne en faisant Mê! tristement.M. Seguin s’apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que c’était…
Un matin, comme il achevait de la traire, elle se retourna et lui dit dans son patois: «Écoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.- Ah! mon Dieu! Blanquette, tu veux me quitter!- Oui, monsieur Seguin.- Tu es peut-être attachée de trop court, veux-tu que j’allonge la corde?

- Ce n’est pas la peine, monsieur Seguin.

- Alors, qu’est-ce qu’il te faut? Qu’est-ce que tu veux?

- Je veux aller dans la montagne, monsieur Seguin.

- Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu’il y a le loup dans la montagne…

Que feras-tu quand il viendra?

chevre03

- Je lui donnerai des coups de cornes, monsieur Seguin.- Le loup se moque bien de tes cornes. Il m’a mangé de biques autrement encornées que toi… Tu sais bien, la vieille Renaude qui était ici l’an dernier? une maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s’est battue avec le loup toute la nuit… puis, le matin, le loup l’a mangée.

chevre04

- Pauvre Renaude! Ça ne fait rien, monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la montagne.- Bonté divine! dit M. Seguin. Encore une que le loup va manger… Eh bien, non… je te sauverai malgré toi, coquine! et de peur que tu ne rompes ta corde, je vais t’enfermer dans l’étable, et tu y resteras toujours.»Là-dessus, M. Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire dont il ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et à peine eut-il le dos tourné que la petite s’en alla.Quand elle arriva dans la montagne, ce fut un ravissement général. Jamais les vieux sapins n’avaient rien vu d’aussi joli. On la reçut comme une petite reine.Les châtaigniers se baissaient jusqu’à terre pour la caresser du bout de leurs branches. Les genêts d’or s’ouvraient sur son passage et sentaient bon tant qu’ils pouvaient. Toute la montagne lui fit fête.Plus de corde, plus de pieu… rien qui l’empêchât de brouter à sa guise. Et quelle herbe! Savoureuse, fine, dentelée, faite de mille plantes. Et les fleurs! De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux ! La chèvre blanche se vautrait là-dedans et roulait le long des talus, pêle-mêle avec les feuilles tombées et les châtaignes. Puis, tout à coup, elle se redressait d’un coup sur ses pattes. Hop! la voilà partie la tête en avant, à travers le maquis.

chevre05

chev06-1

Elle s’avança au bord d’un plateau, une fleur de cystise aux dents, et aperçu en bas, tout en bas dans la pleine, la maison de M. Seguin avec le clos derrière. Cela la fit rire aux larmes.«Que c’est petit! Comment ai-je pu tenir là-dedans?» se dit-elle.Tout à coup, le vent fraîchit. La montagne devint violette; c’était le soir. En bas, le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Un gerfaut la frôla de ses ailes en passant. Elle tressaillit. Puis ce fut un hurlement dans la montagne: «Hou! hou!»Elle pensa au loup. Au même moment une trompe sonna bien loin dans la vallée. C’était ce bon M. Seguin.- Hou! hou! faisait le loup.- Reviens! reviens! criait la trompe. Blanquette eut envie de rentrer; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle pensa qu’elle ne pourrait plus se faire à cette vie et qu’il valait mieux rester.
chev06-2
La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna, et vit dans l’ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient. C’était le loup.Énorme, immobile, il était là, regardant la petite chèvre blanche et la dégustant par avance. Comme il savait qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas.Blanquette se sentit perdue… Un moment, en se rappelant l’histoire de la vieille Renaude, qui s’était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser manger tout de suite; puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme une brave chèvre de M. Seguin qu’elle était. Seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la Renaude…

chevre07

Le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse. Ah! la brave chevrette! Plus de dix fois, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Alors, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe, puis elle retournait au combat, la bouche pleineÉCela dura toute la nuit. De temps en temps la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser dans le ciel clair et elle se disait: «Oh! pourvu que je tienne jusqu’à l’aube…»L’une après l’autre, les étoiles s’éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents… Le chant du coq monta d’une métairie.- Enfin! dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir; et elle s’allongea par terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang.Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.

chevre08Fin

 

 

 

 

 

 

 

 

Morale de cette histoire dramatique …

3253511.jpg

 à trop vouloir de liberté, on perd tout … !

L’illusion est parfois courte : la réalité est le contraire des rêves et nous fait victimes de notre imprudente audace.

12 novembre, 2011

La Rose …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:15

medroseblanchevisoflora4142.jpg

Comme on voit sur la branche, au mois de mai, la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur
Rende le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’aube de ses pleurs au point du jour l’arrose :

La grâce dans sa feuille et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur,
Mais, battue ou de pluie ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.

Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes.

Pour obsèques, reçois mes larmes et mes pleurs,
Ces larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que, vif et mort, ton corps ne sois que roses.

Pierre de Ronsard

ojjb28dy.gif

L’Orchidée

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:05

040.gif040.gif

Dame nature crée de ces fleurs exotiques
Aux diverses couleurs et aux formes typiques
Qui parent les forêts, embaumant les sous-bois.
Comme un soleil, leur jaune est éclatant parfois,
Et leur manteau de pourpre est souvent obsédant,
Le bleu aussi les vêt, du pâle au plus violent
Sans oublier le rose à peine nuancé
Qui teinte volontiers leurs corolles nacrés.
Tantôt tissées de soie et tantôt de crépon,
Zébrées ou mouchetées, ceci dans tous les tons
Leurs allures légères pleines de fioritures
Evoquent tour à tour, selon leur contexture
Soit l’araignée velue, l’oiseau de Paradis,
La libellule fine ou bien le colibri.

Claude Effrench

timbreorchidee.jpg

19 octobre, 2011

Les fleurs sont des mots d’amour …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:11

436e03f6.jpg

Les fleurs sont des mots d’amour
Des mots plus tendres qu’un poème
Qui font comprendre sans discours
Au plus subtil comme au plus sourd
Le doux secret d’un cœur trop lourd.
Ce frais bouquet des beaux jours
Je l’ai fait pour celui que j’aime
Bouquet de soie et de velours
Ou mon cœur exhale à son tour,
Parmi ces fleurs, des mots d’amour.

Paroles: Louis Poterat.

 Musique: Maurice Yvain 1942

15 octobre, 2011

GUERRE et PAIX ! ….

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 16:26

a56278cd.gif

La paix c’est :

Une fleur que l’on offre avec tendresse

Un sourire qui fleurit sur les lèvres

Un soleil qui illumine chaque ombre

Une colombe qui porte le rameau d’olivier

Une flamme qui brûle au fond des yeux

Une mélodie qui désarme le cœur

Une eau claire qui gambade à travers la terre

Un poème qui rime avec fraternité

Une main qui se tend vers son prochain …

La Paix c’est tout simplement l’Amour.

guerreetpaix.bmp

La guerre c’est :

Une épine que l’on plante avec rage

Une grimace qui sème le mensonge

Une lune voilée qui se cache

Un vautour qui dévore sa proie

Un feu qui consume toute âme

Une plainte qui hante les nuits

Une eau boueuse qui enlise la vie

Une promesse qui n’est pas respectée

Une main qui est mutilée par les armes…

 La guerre c’est tout simplement la mort !

***

Aziadée

(Gabrielle Simond)

15 septembre, 2011

A deux beaux yeux …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 9:11

bloggif4e71c3857d8b0.gif

Vous avez un regard singulier et charmant ;
Comme la lune au fond du lac qui la reflète,
Votre prunelle, où brille une humide paillette,
Au coin de vos doux yeux roule languissamment ;

Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ;
Ils sont de plus belle eau qu’une perle parfaite,
Et vos grands cils émus, de leur aile inquiète,
Ne voilent qu’à demi leur vif rayonnement.

Mille petits amours, à leur miroir de flamme,
Se viennent regarder et s’y trouvent plus beaux,
Et les désirs y vont rallumer leurs flambeaux.

Ils sont si transparents, qu’ils laissent voir votre âme,
Comme une fleur céleste au calice idéal
Que l’on apercevrait à travers un cristal.

Théophile GAUTIER   (1811-1872)

e66b1a56.gif

14 septembre, 2011

Je voudrais être …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:42

2066214c6662be.gif

Je voudrais être… un oiseau,
Pour pouvoir m’envoler là haut,
Aller de plus en plus haut,
Voir que le monde est beau,
Je voudrais être un oiseau…
Je voudrais être… une hirondelle,
Je déploierais mes deux ailes,
Pour m’envoler à tire d’ailes,
Aller vers le Soleil,
Découvrir le monde et ses merveilles…
Je voudrais être… un papillon aux mille couleurs,
Pour aller de fleur en fleur,
Butiner leur miel d’amour,
Jour après jour,
Se poser au centre de leur coeur,
Et recueillir ce qu’elles ont de meilleur…
Mais je ne suis qu’une femme…
Avec ses pleurs, avec ses drames,
Mais je ne suis qu’une femme…
Avec son rire, avec son charme,
Et pour un rien mon cœur s’enflamme,
Car je ne suis qu’une femme.

Françoise Bexiga

8 juillet, 2011

A Aurore – Poème de George Sand

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 19:55

26526028901.gif

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand

natureamie.jpg

31 mars, 2011

Solitude, sais-tu … ?

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171),Sentiments (132) — coukie24 @ 21:22

c2363fd0.gif

Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?
Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ? E
n toi, je trouve le refuge face au regard étranger,
En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,
En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,
En toi, je trouve celle que je suis devenue.

Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,
Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,
Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,
Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,
Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,
Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,
Car pour aimer, il faut savoir attendre.

Elisabeth Lafont

texte trouvé chez http://avatara.unblog.fr

13 janvier, 2011

Un bouquet de Bonheur …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 20:55

6156f985.jpg

Pour pouvoir composer « un bouquet de bonheur »
Il faut bien commencer par semer dans nos coeurs
,
Une graine de paix, d’amour
et d’indulgence,
Une autre de charité, d’union et de tolérance.

 

Lorsque ces graines germeront dans nos consciences,
Nous pourrons récolter ces
fleurs
en abondance,
Composer un bouquet à notre propre convenance,
Un bouquet embaumé d’une suave fragrance.

Un petit brin de paix et nous serons sans guerre,
Un petit brin d’amour
et nous serons des frères,
Un grand brin d’indulgence pour savoir pardonner,
Un petit brin de charité pour aider son prochain.
 

 

Un petit brin d’union, et nous serons des alliés,
Un dernier bras de tolérance et voici le bouquet !
« Un bouquet de bonheur » de nos
coeurs
transformés,
Rendront le monde heureux, allons-nous le composer ?

qlsaafce.jpg

1 novembre, 2010

Toussaint

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 9:44

nuzx77k8.gifnuzx77k8.gif

Sous la pierre
froide des tombes
reposent
les chers disparus
pour l’éternité.
 

Sur la pierre
froide des tombes
éclosent
dans les vases nus
les fleurs irisées

Près de la pierre
froide des tombes
se recomposent
les familles
des êtres aimés.

Derrière la pierre
froide des tombes
se décomposent
brindilles
et fleurs fanées

Apolline Borgard

2u1ffdv9.jpg

Poème trouvé : Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques…

Toussaint, Poème de Narcisse Sellier

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 9:32

toussaint.bmp

Voici venu le temps où les feuilles jaunies

Jonchent le sol boueux de leurs débris épars –

Dans le ciel alourdi de brumes infinies

Les lugubres corbeaux chantent de toutes parts.

C’est le temps où chacun rend un culte pieux

A ceux qu’il a connus quand ils étaient sur terre,

Où l’âme cherche une âme et scrute en vain les cieux…

Le temps qui voit fleurir le morne cimetière.

O Vivants d’autrefois, qui n’êtes que des ombres

En un monde inconnu jaloux de son secret,

Savez-vous que mon cœur empli de pensées sombres,

Garde de votre mort un éternel regret ?

O Morts, par qui nos jours s’écoulèrent si doux,

Nous vous gardons encor le meilleur de nous-mêmes

Puisqu’aux heures de deuil qu’obscurcit un ciel blême

Nos souvenirs vous font vivants auprès de nous !…

309f15f837.gif

Narcisse Sellier – pseudo Michel Rochefort

Octobre 1932

xza3htru.jpg 

« Les reliques du cœur ont aussi leur poussière »

 Alfred de Musset     

18 octobre, 2010

Ah ! ne me dites pas…

Classé dans : La Vie (116),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 8:23

normalarbresetlumia22re.jpg

Ah ! ne me dites pas que la vie est un rêve,
Une ombre qui s’enfuit et flotte sous mes pas ;
C’est le temps de la lutte, et si rien ne s’achève,
L’éternel avenir a son germe ici-bas.

La vie est un combat, la vie est une arène
Où le devoir grandit du triomphe obtenu ;
C’est le sentier qui monte, et pas à pas nous mène
Aux sommets d’où la vue embrasse l’inconnu.

(Mme de Pressensé)

38133f60.jpg

14 octobre, 2010

Le dire ou l’écrire …

Classé dans : Amour (119),Les mots (85),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:53

Le dire ou l'écrire ... dans Amour (119) poeme
 

Le Dire ou l’Écrire !

loopall22 dans Les mots (85)

222 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

Souvent, le téléphone sonne, et resonne
Je ne veux plus répondre à personne
J’aurais beaucoup de choses à dire
Mais, aujourd’hui, je préfère les écrire
Il fut un temps ou je jasais beaucoup
De mes idées, de mes loisirs, un peu de tout
Pourtant, un jour, je me suis dit
Je voudrais enfin être mieux compris
J’avais alors sorti un bon stylo
Et j’avais écrit un premier mot
Un mot auquel j’avais bien pensé
Un mot que j’aimais me rappeler
Il n’a jamais été pour moi un prétexte
Mais je l’écris souvent dans mes textes
Ce mot-là, je le trouvais beau
Je lui avais même trouvé un jumeau
Ils ont ensemble plusieurs liens
Et voyez, ils se complètent si bien
Chacun de nous devrait les faire siens
Les inscrire à son agenda quotidien
Tous les jours les dire
Se les rappeler
Ces deux si beaux mots
Vivre et Aimer

Texte Claude Marcel Breault trouvé « Chez Maya »

 

22 septembre, 2010

Eh oui ! déjà l’automne …

Classé dans : Les Saisons (115),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:38

7r4c9dnk.gif

Automne

Automne au ciel brumeux, aux horizons navrants,
Aux rapides couchants, aux aurores pâlies,
Je regarde couler, comme l’eau du torrent,
Tes jours faits de mélancolie.

Sur l’aile des regrets mes esprits emportés,
Comme s’il se pouvait que notre âge renaisse !
Parcourent en rêvant les coteaux enchantés,
Où, jadis, sourit ma jeunesse !

Je sens, au clair soleil du souvenir vainqueur,
Refleurir en bouquet les roses déliées,
Et monter à mes yeux, des larmes, qu’en mon coeur
Mes ving ans avaient oubliées !
       

Armand Silvestre

1415282535ki9.gif

 

21 septembre, 2010

Poème de mon enfance …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 19:22

bichenuit.jpg

La biche

La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux:
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.

Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.

Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et, le cou tendu vers les cieux,
Folle d’amour et de rancune.
La biche brame au clair de lune.

Maurice ROLLINAT

466807976.jpg 

9 septembre, 2010

J’ai rêvé ma vie …. très beau poème

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171),Rêveries (62) — coukie24 @ 20:38

soleiltraversarbres.gif

« J’ai rêvé ma vie,

Les yeux grands ouverts,

Me suis réveillé,

Quand c’était l’hiver,

La neige était là,

Le ciel était gris,

Le vent était froid,

Je n’ai pas compris,

Mes beaux soirs d’avril,

Que j’avais rêvés,

Où donc étaient-ils,

J’en aurais pleuré,

Faites-moi plaisir,

Commencez sans moi,

Laissez-moi dormir,…

 J’étais fait pour ça … »


Francis Blanche

6 septembre, 2010

Dans le brouillard s’en vont …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:28

lelaboureursonboeuf.gif

Automne

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux

Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise

Oh ! l’automne, l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

Guillaume Apollinaire

23 juillet, 2010

L’arbre magique de la Provence… l’olivier, symbole de Paix

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:50

Atelier Lucien Clergue Olivier de Provence AURORAWEBLOG.

Photo © Atelier Lucien Clergue.

ist111359749olivebranch.jpg

Eté: multiplication des signes.

Le ciel est bleu à s’y noyer,

Le chant des cigales enivrées

Monte au travers de la colline.

ist112259238olivebranch.jpg

Blanc dessin

Sous le soleil

Qui surexpose tout

Faire corps avec l’olivier

Etre tronc plutôt que rameau.

ist19769051greenolive.jpg

L’arbre parle avec la rocaille

La peau susurre à la muraille

Je te dis tout.

Quand viendra la saison des huiles,

Tu viendras me cueillir, habile,

Tu sais où.

ist1319878antipastiolivesi.jpg

Noirs desseins.

Essaime, abeille,

Et seins tout doux:

Tu les presseras pour faire ton lait,

Pour boire ton eau.

ist19769063ripeolivesbranch.jpg

Eté: tentation charnelle

Se fondre nue dans l’élément

Etre terre, bois, naturelle,

Naturellement.

ist16387772oliveoilandolives.jpg  

Poème trouvé chez : 

http://auroraweblog.karmaos.com

ist16957193whitedove.jpg           ist18810542olivebranch.jpg

12 juillet, 2010

L’aube d’été …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:57
  • dsc05797.jpg

  • Arthur RIMBAUD   (1854-1891)  - Aube

J’ai embrassé l’aube d’été.

Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route
du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes
se levèrent sans bruit.

La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom.

fleurdesmarais.jpg

Je ris au wasserfall blond qui s’échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse.

Alors je levai un à un les voiles. Dans l’allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l’ai dénoncée au coq.
A la grand’ville elle fuyait parmi les clochers et les dômes, et courant comme un mendiant sur les quais de marbre,
je la chassais.

852f7e91.jpg

En haut de la route, près d’un bois de lauriers, je l’ai entourée avec ses voiles amassés, et j’ai senti un peu
son immense corps. L’aube et l’enfant tombèrent au bas du bois.

Au réveil il était midi.

img2199.jpg

http://coukie24.unblog.fr/files/2010/07/14lavouivre.mp3 Arthur RIMBAUD   (1854-1891)  - Aube J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >
1...45678
 

DIEGO |
ya est la |
dedel26 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Petitpot
| cercledecraie
| La Femme coupée en deux