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14 février, 2019

Il y a de ces mots …

Classé dans : Amour (119),Les mots (85),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:14

Il y a de ces mots ... dans Amour (119) saint_valentin16

Il y a de ces mots
Qui sont vraiment tendres
Ce sont des mots
Que l’on aime entendre

Ca peut être un beau poème
Qui nous était destiné
Où les mots Je t’aime
Qu’ on a écrit sur notre tablier

On se sent comme envahi
Content, mais aussi surpris
Ce n’est pas tous les jours
Qu’on nous dit des mots d’amour

On sent alors vibrer notre cœur
Même nos joues prennent des couleurs
Ces quelques mots, faut bien le dire
Nous font retrouver notre sourire

L’on comprend, et c’est important
Que l’amour, ce n’est pas toujours bruyant
Il peut être bien présent
Sans qu’on le sache tout l’temps

Petits bonheurs, qui seront des souvenirs
Des mots que souvent, on n’ose pas dire

Texte Claude Marcel Breault

Vous m’étiez un trésor …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:39

Vous m'étiez un trésor ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 76b34618

Vous m’étiez un trésor plus cher que la vie

Mais puisque votre amour ne se peut acquérir

Comme j’en perds l’espoir, j’en veux perdre l’envie.

François de Malherbe

10 février, 2019

Vivre, c’est aussi s’amuser …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 12:31
Vivre, c’est aussi s’amuser ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 1332253636

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Pour bien faire une chose il faut l’aimer
Il faudrait croire que l’on va s’amuser
Et pourtant, quand j’étais un jeune enfant
On nous disait, que travailler et s’amuser c’était différent

Que lorsqu’on avait suffisamment travaillé
On pouvait dès lors un peu nous amuser
Faire des choses amusantes s’appelait jouer
Mais travailler c’était entièrement ne pas jouer

De là, l’école qui devenait bien ennuyeuse
On nous apprenait que des choses sérieuses
D’ailleurs, le monde se divisait vraiment en deux
Ceux qui s’amusaient, et ceux qui gagnaient pour eux

Donc à l’école ce n’était jamais surprenant
On nous disait que travailler n’était pas amusant
Sauf qu’un jour, je devais avoir neuf ou dix ans
Papa m’avait dit, à l’école on apprend à devenir grand

Dès lors, et je m’en rappelle précisément
Aller à l’école devenait bien plus intéressant
Il disait aussi, il faut que tu aimes ton métier
Presque autant que si tu partais t’amuser

Dans la vie quand on aime ce qu’on fait
On a toujours bien plus de succès
Souviens-toi, pour réussir une chose il faut l’aimer
Aussi, que les gens sont faits pour être aimés

Texte Claude Marcel Breault

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5 février, 2019

Mélancolie …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:32

Mélancolie ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) ME dans Poésies, Fables, contes, ... (171)LANCOLIE

Il y a des jours dans la vie

Ou tout nous semble tellement gris…

On voudrait être heureux
Mais on ne sait pas vraiment ce qu’on veut…

On pense que tout le monde nous déteste
Et on les fuit comme la peste…

On se regarde dans le miroir
On ne se trouve pas belle à voir…

On regarde les gens s’embrasser
On voudrait nous aussi être aimés…

On s’ennuie trop souvent à notre goût
On voudrait avoir tout le monde à portée de nous…

On voudrait être encore un enfant
Pour ne pas vivre les problèmes des parents…

On voudrait plus d’argent
Arrêter de compter tout le temps…

Et plus… on s’apitoie sur notre vie
De moins en moins, on la trouve jolie.

On sait bien qu’il y en a des plus malheureux 
Mais notre cœur se refuse de penser à eux.

Dans ces moments de grande pagaille, 
Pour s’équilibrer, pour trouver la vie un peu plus acceptable,
A pire que soit… se comparer 
Est peut-être la meilleure chose à essayer !

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30 janvier, 2019

LES GENS HEUREUX …

Classé dans : Le Bonheur (153),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 20:34

LES GENS HEUREUX

LES GENS HEUREUX ... dans Le Bonheur (153) pensees-p-blog

Les gens heureux n’ont rien à raconter
On ne parle jamais d’eux sur les papiers
Il faudrait, pour cela, raconter le bonheur
Ce qui n’intéresserait pas les lecteurs

On ne parle donc pas de jours où ça va bien
Ou de nos gens heureux au quotidien
On aime plutôt écrire, ou encore partager
Tout ce qui, dans la vie, n’a pas marché

C’est tellement plus facile d’en parler
Quand une nuée de gens veulent écouter
Il nous faudrait, hélas !, Mentionner
Que les gens heureux lisent moins les papiers

N’ont pas besoin de courir, de se presser
Ils vivent un peu à part dans la société
Pour eux, la vie est toujours simple
Ils vivent surtout de la joie qu’ils sèment

Ils vivent d’amour au fond de leurs yeux
Avec l’espoir, que leur ciel sera toujours bleu

Texte Claude Marcel Breault

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3 novembre, 2018

La douceur de vivre …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:50

La douceur de vivre ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 6f7db681

A chaque saison qui

Passe je prends du bon temps.

J’apprends la douceur de vivre.

J’adore l’automne. J’aime le printemps,

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 L’hiver, la neige et le givre

Et qu’elle soit furtive ou qu’elle dure,

Petite ou le monde entier,

Chaque seconde est une aventure

Et chaque rencontre est un baiser.

J’écris des vers en rose, en bleu, sur papier blanc,

Des chants d’amour dans ma chambre.

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J’parle de l’automne, j’parle du printemps,

De la froideur de décembre

Et qu’importe qui mène la danse,

Le hasard ou la destinée,

Chaque seconde est une seconde naissance

Et chaque rencontre est un baiser.

Michel Jonasz 

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29 octobre, 2018

L’amour d’une vie …

Classé dans : Amour (119),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:39

 

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Comme tous les amoureux,

Ils allaient vers la vie

Celle de toutes les envies,

Croyant à leur bonheur

Renouvelé à chaque heure,

Croyant à leur amour

Qui durerait toujours,

Egaillant leur maison

Venant de leur union.

Les enfants sont venus,

Toujours les bienvenus,

Promesse de l’avenir

Avec leurs deux sourires.

Les mois, les jours ont passé

Et la vie a changé.

Les enfants sont partis

Ils allaient vers leur vie.

Ils restaient tous les deux,

Mais ils étaient heureux,

Heureux de leurs enfants

Et de leurs petits enfants.

Ils pensaient s’arrêter

La retraite arrivée,

Et ce fût l’imprévu,

Le chagrin est venu,

L’un d’eux s’en est allé

Laissant l’autre désolé.

 

René Gibout

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La simplicité de ce joli poème, cher à notre coeur pour plein de raisons personnelles nous rappellent ces quelques vers de Victor Hugo :

L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !

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Traduction de la chanson «  There goes my everything »

J’entends des pas marcher lentement,
Alors qu’ils marchent doucement sur un sol isolé,
Et une voix dit doucement:
Chérie, ce sera un au revoir pour toujours.
Voilà ma raison de vivre,
Voilà celui de mes rêves,
Voilà ma seule possession,
Voilà mon tout.
Quand ma mémoire tourne les pages,
Je peux voir les années heureuses que nous avions auparavant,
Maintenant l’amour qui a fait battre ce vieux coeur,
A été brisé par la fermeture de la porte.

 

http://coukie24.unblog.fr/files/2009/10/07theregoesmyeverything.mp3 Comme tous les amoureux, Ils allaient vers la vie Celle de toutes les envies, Croyant à leur bonheur Renouvelé à chaque heure, Croyant à leur amour Qui durerait toujours, Egaillant leur maison Venant de leur union. Les enfants sont venus, Toujours les bienvenus, Promesse de l’avenir Avec leurs deux sourires. Les mois, les jours ont passé Et la vie a ..." onclick="window.open(this.href);return false;" >

27 octobre, 2018

Feuilles d’automne …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 16:56

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L’automne, une saison riche en couleurs
Une saison qui nous charme par sa douceur
On ne le dit pas assez souvent
Un automne c’est plus beau qu’un printemps

Sans doute la saison la plus joyeuse
Sans nous tromper, la plus généreuse
Elle réunit les meilleures conditions
Pour que l’on puisse faire la moisson

Si hier, c’était la fin de l’été
On fait place à une saison pleine de beautés
On voit tomber les feuilles, elles se transforment
On les voit alors qui tourbillonnent

L’automne, c’est tellement joli
Comme cette autre saison de notre vie
Durant les premières on avait trimé
On peut aujourd’hui nous reposer

Et de la vie voir toutes ces fleurs
Qu’on avait semées dans le bonheur
Bien sur que des feuilles tomberont
Quand de nouvelles apparaîtront
Il y aura aussi de belles journées

Ou nous serons très contents d’exister
Durant ces jours on voudra encore sourire
Et nous rappeler plein de souvenirs

Texte Claude Marcel Breault

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3 octobre, 2018

Les fruits d’ automne …

Classé dans : Les Saisons (115),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 12:20

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J’aime les fruits d’automne

La pomme, le raisin
Et la noix blanche et bonne
Qu’on mange avec du pain

J’aime aussi la châtaigne
Qui chante sur le feu
Et la figue qui saigne
Dans son bel habit bleu

Viens voir un beau jardin d’automne
Qui s’éveille dans le brouillard
Viens voir un beau jardin d’automne
Où le soleil s’est levé tard

 

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10 août, 2018

L’araignée et Dame pantoufle

Classé dans : Humour (284),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 19:15

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Il me vient dans ma mémoire en souvenance
Une araignée, qui ayant fait ripaille et bombance
De quelques mouches qu’elle avait attrapées dans ses rets
Se trouvait trop grosse et bedonnante, gonflée
Elle alla prendre conseil auprès de Dame pantoufle
Qui avait dans ce domaine bonne renommée
« J’ai trop mangé la veille, et je me sens ballonnée »
Dit-elle à Dame pantoufle qui sommeillait.
Ouvrant un oeil fatigué et dans un souffle
Elle lui répondit : « J’ai le remède à votre mal »
D’un grand coup sur l’araignée, elle la met à mal
L’aplatissant, sans autre forme de procès.
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Moralité
Le remède est parfois pire que le mal
Il faut quelque fois se bien garder
De consulter.
 Extrait des « Nouvelles fables  » de Yves Le Guern 

15 mars, 2018

Un jour prochain le printemps viendra …

Classé dans : Les Saisons (115),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 20:07

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Un jour prochain le printemps viendra
Et avec lui le muguet, le lilas
Le soleil viendra nous réchauffer
J’oublierai le froid, nos rues enneigées

Il fera bon, quand je verrai des bourgeons
Quand apparaîtront des gens sur leur balcon
Quand je verrai aussi, des gens se parler
Peut-être, renouer de vieilles amitiés

J’ai si hâte de voir plein de couleurs
Bientôt, je pourrai voir de belles fleurs
Des pivoines, de belles jonquilles
Sortir tout droit de leur coquille

Je verrai des p’tits écureuils
Des arbres, retrouver leurs feuilles
Mais surtout, et ce sera pour bientôt
Je verrai revenir mes oiseaux

Mes oies blanches, mes canards sauvages
Venir s’ajouter à mon beau paysage
Même que le ciel redeviendra bleu
Je ne verrai surtout que des gens heureux

Ce jour-là si tu veux, nous aussi on y sera
On se câlinera, c’est le printemps qu’on saluera

Texte Claude Marcel Breault

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8 mars, 2018

Heureux l’homme occupé de l’éternel destin, …

Classé dans : Lecture, écriture (57),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:21

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Heureux  l’homme occupé de l’éternel destin,
Qui, tel qu’un voyageur qui part de grand matin,
Se réveille, l’esprit rempli de rêverie,
Et dès l’aube du jour, se met à lire et prie
!
A mesure qu’il lit, le jour vient lentement
Et se fait dans son âme ainsi qu’au firmament,
Il voit distinctement, à cette clarté blême,
Des choses dans sa chambre et d’autres en lui même ;
Tout dort dans la maison : il est seul, il le croit ;
Et, cependant, fermant leur bouche de leur doigt,
Derrière lui, tandis que l’extase l’enivre,
Les anges souriants se penchent sur son livre.
Victor Hugo

14 septembre, 2017

Résumé du conte Riquet à la houppe – Charles Perrault (1628-1703)

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:12

Riquet à la houppe

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Une reine eut un fils très laid, mais qui de l’avis de la fée qui était présente à sa naissance, aurait beaucoup d’esprit ; elle lui fit don de donner de l’esprit à la personne qu’il aimerait le plus.
7 ou 8 ans plus tard, la reine voisine de la mère de Riquet à la Houppe, eut deux filles diamétralement opposées : la première très belle mais qui selon la même fée qui était présente lors de la naissance de Riquet à la houppe serait très sotte, l’autre, très laide mais qui serait pleine d’esprit.

Pour consoler la première, la fée lui accorde le don de métamorphoser la laideur en beauté.

L’aînée est délaissée de tous tandis que la seconde est très adulée et toujours en bonne compagnie.

Un jour que l’aînée se promenait seule, elle rencontre Riquet à la Houppe qui était à sa recherche tant il avait été séduit par les portraits qu’il avait vus d’elle et comme elle se désole d’être bête, il use de son don et lui donne tout l’esprit qu’elle souhaite, en compensation elle s’engage à l’épouser toutefois il lui laisse un an pour réfléchir.

De retour chez elle, sa vie est changée, tout le monde l’adule, recherche sa compagnie, elle est courtisée par nombre de prétendants. Partie en forêt pour réfléchir tranquillement aux propositions qui lui sont faites, elle rencontre Riquet à la houppe qui se prépare pour ses noces qui devaient avoir lieu le lendemain (un an s’était passé depuis leur première rencontre) mais la jeune fille recule devant la laideur du jeune homme et lui déclare qu’elle renonce à son engagement. Cependant, Riquet à la houppe, après s’être assuré qu’elle n’avait pas d’autre grief à son encontre que sa laideur, lui rappelle qu’il ne dépend que d’elle de surmonter cet obstacle puisqu’elle possède le don de transformer la laideur en beauté. Ce qu’elle fit et ils se marièrent.

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8 juin, 2017

La Part du Colibri…

La part du Colibri

22 avril, 2017

La planète malade …

Classé dans : La Vie (116),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 10:41

La planète malade

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Je ne sais pas ce qui se passe,
Dit la Terre : j’ai mal au coeur !
Ai-je trop tourné dans l’espace
Ou bu trop d’amères liqueurs ?

Les boues rouges, les pluies acides,
Le vert-de-gris dans l’or du Rhin,
Les défoliants, les pesticides,
N’en voilà des poisons malins !

C’est si fort que j’en perds la boule,
J’en ai les pôles de travers,
Ma tête à tant rouler se saoule :
Je vois l’univers à l’envers !

Je songe à ma rondeur de pomme
Dans le commencement des temps,
Juste avant que la dent de l’homme
Ne vienne se planter dedans.

J’étais rouge et bleue, j’étais verte :
Air pur, eau pure, oh ! mes enfants !
La vie partout, la vie offerte
À profusion, à coeur battant !

Puis vint la guerre : chasse à l’homme.
Puis la chasse : guerre à la bête.
À bas l’oiseau ! Mort à l’énorme !
Il faut mettre au pas la planète !

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À présent, la chimie me ronge,
Je compte mes baleines bleues,
Mes pandas, mes oiseaux de songe
Qui ferment un à un les yeux.

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Au secours, les enfants des hommes !
Le printemps perd son goût de miel.
Redonnez sa fraîcheur de pomme
À la terre, fruit du soleil !

 soleil

Marc Alyn,

Compagnons de la marjolaine, 1986.

Journée de la Terre

comestible

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4 avril, 2017

Conte ZEN …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 17:20

Conte ZEN ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

Deux moines discutaient du drapeau du temple qui flottait au vent : 

« Le drapeau s’agite, dit l’un.

- Le vent s’agite, dit l’autre. »

Ils se renvoyèrent ainsi la balle, sans parvenir à se mettre d’accord.

Un maître zen qui passait par là les entendit et leur dit :

« Ce n’est pas le vent qui s’agite. C’est votre esprit qui s’agite. »

Conte ZEN

6 octobre, 2016

Corps et Âmes …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:15

Corps et âmes

C’est une chose étrange …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:12

Chose étrange

2 septembre, 2016

Aux couleurs de septembre …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:26

Aux couleurs de septembre ...  dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 1301408198

Mon bel été est presque terminé
Quand je vois septembre arriver
Quand les fleurs vont se dessécher
Ou que les feuilles seront coloriées

Au fond je le sais, il faut être réaliste
Mais je me permets d’être un peu triste
L’été depuis toujours, est ma saison préférée
Celle qui m’a fait le plus souvent rêver

Durant mes étés j’avais beaucoup de projets
De mes étés, j’ai gardé beaucoup de secrets
Je me surprenais parfois à désirer
Des choses, extérieures à mes pensées

Pourtant mois de septembre, et tes jours radieux
Tu seras toujours un délice pour mes yeux
De nos saisons, tu es le plus grand séducteur
Tu nous grises avec tes belles couleurs

Durant chaque nuit je peux me reposer
Pour profiter de chacune de mes journées
Il faut croire que tu es un bon système
On veut se rapprocher de celle qu’on aime

On a le goût de lui écrire des poèmes
Aussi, lui dire souvent qu’on l’aime
Mois de septembre tu sais, à bien y penser
Je devrais te garder toute l’année

Je serais prêt même, à te privilégier
Mais il ne faudrait pas, le dire à l’été

Texte Claude Marcel Breault

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22 juin, 2016

Laisse dire la calomnie …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:57
LAISSE DIRE LA CALOMNIE DE PAUL VERLAINE

Laisse dire la calomnie

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Laisse dire la calomnie

Qui ment, dément, nie et renie

Et la médisance bien pire

Qui ne donne que pour reprendre

Et n’emprunte que pour revendre…

Ah ! Laisse faire, laisse dire !

 

Faire et dire lâches et sottes,

Faux gens de bien, feintes mascottes,

Langues d’aspic et de vipère ;

Ils font des gestes hypocrites,

Ils clament, forts de leurs mérites,

Un mal de toi qui m’exaspère.

 

Moi qui t’estime et te vénère

Au-dessus de tout sur la terre,

T’estime et vénère, ma belle,

De l’amour fou que je te voue,

Toi, bonne et sans par trop de moue,

M’admettant au lit, ma fidèle !

 

Mais toi, méprise ces menées,

Plus haute que tes destinées,

Grand cœur, glorieuse martyre,

Plane au-dessus de tes rancunes

Contre ces d’aucuns et d’aucunes ;

Bah ! Laisse faire et laisse dire !

 

Bah ! Fais ce que tu veux, ma belle

Et bonne, – fidèle, infidèle, -

Comme tu fis toute ta vie,

Mais toujours, partout, belle et bonne,

Et ne craignant rien de personne,

Quoi qu’en aient la haine et l’envie.

 

Et puis tu m’as, si tu m’accordes

Un peu de ces miséricordes

Qui siéent envers un birbe honnête.

Tu m’as, chère, pour te défendre,

Te plaire, si tu veux m’entendre

 

Et voir, encor que laid et bête.

 

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Paul VERLAINE   1844-1896

14 juin, 2016

L’OURS ET L’AMATEUR DES JARDINS …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 19:14
L'OURS ET L'AMATEUR DES JARDINS DE JEAN DE LA FONTAINE

L’OURS ET L’AMATEUR DES JARDINS

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Certain Ours montagnard, Ours à demi léché,

Confiné par le sort dans un bois solitaire,

Nouveau Bellérophon vivait seul et caché :

Il fût devenu fou ; la raison d’ordinaire

N’habite pas longtemps chez les gens séquestrés :

Il est bon de parler, et meilleur de se taire,

Mais tous deux sont mauvais alors qu’ils sont outrés.

Nul animal n’avait affaire

Dans les lieux que l’Ours habitait ;

Si bien que tout Ours qu’il était

Il vint à s’ennuyer de cette triste vie.

Pendant qu’il se livrait à la mélancolie,

Non loin de là certain vieillard

S’ennuyait aussi de sa part.

Il aimait les jardins, était Prêtre de Flore,

Il l’était de Pomone encore :

Ces deux emplois sont beaux. Mais je voudrais parmi

Quelque doux et discret ami.

Les jardins parlent peu , si ce n’est dans mon livre ;

De façon que, lassé de vivre

Avec des gens muets notre homme un beau matin

Va chercher compagnie, et se met en campagne.

L’Ours porté d’un même dessein

Venait de quitter sa montagne :

Tous deux, par un cas surprenant

Se rencontrent en un tournant.

L’homme eut peur : mais comment esquiver ; et que faire ?

Se tirer en Gascon d’une semblable affaire

Est le mieux. Il sut donc dissimuler sa peur.

L’Ours très mauvais complimenteur,

Lui dit : Viens-t’en me voir. L’autre reprit : Seigneur,

Vous voyez mon logis ; si vous me vouliez faire

Tant d’honneur que d’y prendre un champêtre repas,

J’ai des fruits, j’ai du lait : Ce n’est peut-être pas

De nos seigneurs les Ours le manger ordinaire ;

Mais j’offre ce que j’ai. L’Ours l’accepte ; et d’aller.

Les voilà bons amis avant que d’arriver.

Arrivés, les voilà se trouvant bien ensemble ;

Et bien qu’on soit à ce qu’il semble

Beaucoup mieux seul qu’avec des sots,

Comme l’Ours en un jour ne disait pas deux mots

L’Homme pouvait sans bruit vaquer à son ouvrage.

L’Ours allait à la chasse, apportait du gibier,

Faisait son principal métier

D’être bon émoucheur  , écartait du visage

De son ami dormant, ce parasite ailé,

Que nous avons mouche appelé.

Un jour que le vieillard dormait d’un profond somme,

Sur le bout de son nez une allant se placer

Mit l’Ours au désespoir ; il eut beau la chasser.

Je t’attraperai bien, dit-il. Et voici comme.

Aussitôt fait que dit ; le fidèle émoucheur

Vous empoigne un pavé, le lance avec roideur,

Casse la tête à l’homme en écrasant la mouche,

Et non moins bon archer  que mauvais raisonneur :

Roide mort étendu sur la place il le couche.

Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ;

Mieux vaudrait un sage ennemi.

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Jean de La Fontaine

11 juin, 2016

Satanée vieillesse ! …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:01

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Je n’ai jamais contacté la vieillesse
C’est plutôt elle qui essaie de m’attraper
Je m’en allais comme ça, plein d’allégresse
Quand tout à coup nous nous sommes rencontrés

Je me rendais chez vous m’a-t- elle dit
Et même sur un ton décontracté
J’étais déjà venu le dernier samedi
J’ai beaucoup de choses à vous expliquer

Mais lui dis-je, vous n’étiez pas la bienvenue
Ma porte ne vous est jamais ouverte
Chaque jour quand je prépare mon menu
Pour vous je ne mets jamais d’assiette

Comprenez que pour vous accompagner
On doive être plutôt mal pris
Peut-être que dans plusieurs années
Vos arguments auront meilleur prix

Passez donc droit, oui allez plus loin
Et ne revenez surtout pas
J’en parle souvent avec des voisins
Et eux non plus, on ne vous aime pas

On a compris que pour être heureux
Il nous faut toujours compter sur nous
Alors, si on a nos jambes et nos yeux
Vous comprendrez qu’on se foute de vous

Claude Marcel Breault

devenirvieux

9 mai, 2016

QUE SONT MES AMIS DEVENUS…

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 20:46

QUE SONT MES AMIS DEVENUS... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 929040019k

QUE SONT MES AMIS DEVENUS…

Les maux ne savent seuls venir ;
Tout ce qui m’était à venir
M’est advenu.
Que sont mes amis devenus
Que j’avais de si près tenus
Et tant aimés ?
Je crois qu’ils sont trop clairsemés
Ils ne furent pas bien semés
Ils m’ont failli.
De tels amis m’ont bien trahi
Lorsque Dieu m’a assailli
De tous côtés.
N’en vit un seul en mon logis
Le vent je crois, me les a pris,
L’amour est mort.
Ce sont amis que vent emporte,
Et il ventait devant ma porte

Les emporta.

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Rutebeuf

30 mars, 2016

à travers chacune de nos journées …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:24
à travers chacune de nos journées ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) 1340726144

C’est à travers chacune de nos journées
Que nous vivons nos plus belles années
Il faudrait nous arrêter, pour y penser
On est trop porté souvent, à oublier

Certains moments de vie nous enivrent
Quand on est en train de les vivre
Mais on les cherche un bon matin
On réalise à quel point on en avait besoin

On ne se rend pas compte de notre chance parfois
On a trop le gout de vivre quelquefois
Pourtant, les p’tits bonheurs sont des trésors
S’ils sont vécus avec quelqu’un qu’on adore

Comme un papillon qu’on ne peut pas attraper
Mais qui sur votre épaule venait se poser
On s’en fait souvent pour des riens
On craint, ce que l’on vivra demain

Pourquoi faut-il, qu’on ait toujours peur
On a tous droit à une part de bonheur
Il nous faudrait, à chaque jour y penser
Le bonheur est toujours, à notre portée

Il est toujours en nous, jamais ailleurs
Puis au fond, nous sommes les décideurs

 

Claude Marcel Bréault (poète québécois)

1340730609 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

3 février, 2016

La langue française est subtile …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171),St Valentin — coukie24 @ 7:35

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Complainte amoureuse

Oui dès l’instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l’amour qu’en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu’ingénument je vous le dise
Qu’avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu’enfin je m’opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez ?

 

 Alphonse Allais

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