DE TOUT EN VRAC

Bienvenue chez Coukie24 !

  • Accueil
  • > Poésies, Fables, contes, ... (171)

13 septembre, 2023

à l’automne de ma vie …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:46

sentier d'automne

A l’automne de ma vie,
Je regarde le temps,
Poursuivant mes envies,
Délaissant mes printemps,

Hier encore vois-tu,
Je croyais en demain,
Aux doux mots décousus,
Sur le fil du destin,

A l’automne de ma vie,
Je ne crains plus le froid,
Je me réchauffe d’aujourd’hui,
Puisque lui seul est là,

Hier encore vois-tu,
Je voulais être une autre,
Pleine d’idées préconçues,
Pour qu’ailleurs soit des nôtres,

Mais la vie m’a appris,
Qu’il n’y a rien à chercher,
Et l’automne de ma vie,
M’aide à mieux apprécier,

Hier encore vois-tu,
Je délaissais le temps,
L’éternel contenu,
Dans les amours naissants,

A l’automne de ma vie,
Le fragile a sa place,
Je prends soin d’aujourd’hui,

Alexandra JULIEN, Auteur de plusieurs livres disponibles sur https://www.thebookedition.com/fr/15199_alexandra-julien

automnebarre.gif

Pour que mon cœur ne soit pas vieux, …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 18:39
3679898jeunefemmeassiseausommetd39unefalaiseetderegarderverslehautdansleciel.jpg
J’ai appris à être seule,
Pour ne plus étouffer autrui,
Et également à faire les deuils,
De ce qui était bien fini.
J’ai appris à m’apprécier,
Pour ne plus dépendre des regards,
Que d’autres pouvaient prendre ou donner,
Pour une vie, un mois, un soir.
J’ai appris à voir le mieux,
Même quand j’étais au fond du pire,
Pour que mon cœur ne soit pas vieux,
Et qu’il connaisse le plaisir.
J’ai appris à m’élever,
Pour ne pas perdre la lumière,
Je n’ai jamais cessé d’aimer,
Pour que ne vienne pas l’hiver.
Et quand parfois survient le froid,
Je voyage dans la solitude,
Pour prendre un peu plus soin de moi,
Et faire tomber les habitudes.
J’ai appris à me découvrir,
Pour aller vers le mieux pour moi,
Et c’est avec le sourire,
Que je continue sur ma voie…
- Alexandra Julien – auteur thérapeute Textes inspirés par la vie Auteur de plusieurs livres disponibles sur https://www.thebookedition.com/fr/15199_alexandra-julien

6 août, 2023

Il pleure dans mon coeur …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:39

Il pleure dans mon coeur ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) ga1zxnfp

Auteur : Paul Verlaine

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine
!

pluie210 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

29 juillet, 2023

Histoire de la petite sirène d’Andersen (résumé) …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 19:28

141897discoveryb.jpg

La Petite Sirène vit sous la mer auprès de son papa, le roi de la mer, de sa grand-mère et de ses cinq sœurs. Lorsqu’une sirène atteint l’âge de quinze ans, elle est autorisée à nager jusqu’à la surface pour contempler le monde extérieur. Lorsque la petite sirène atteint enfin cet âge, elle se rend à son tour à la surface où elle aperçoit un navire avec un beau prince (humain) de son âge. Une tempête se déclenche, le navire chavire et le prince tombe à l’eau. Elle le sauve en le ramenant, inconscient, au rivage. Mais une jeune femme surgit, la sirène s’éclipse. Le prince, à son réveil, aperçoit la jeune femme et pense qu’elle l’a sauvé. La petite sirène s’en va. Surprise d’avoir découvert que les hommes ne respirent pas sous l’eau et meurent très vite, elle questionne sa grand-mère. Celle-ci lui apprend que les hommes vivent bien moins longtemps que les sirènes mais qu’ils ont une âme éternelle. La petite sirène veut, elle aussi, avoir une âme éternelle. Pour cela, lui dit sa grand-mère, elle doit se faire aimer et épouser d’un homme.

Elle finit par aller trouver la sorcière des mers, qui lui fournit une potion permettant d’avoir des jambes à la place de sa nageoire, afin de séduire le prince. La petite sirène paye cela en offrant sa voix magnifique à la sorcière. Lors de sa transformation, la douleur est terrible. Si elle échoue et que le prince en épouse une autre, à l’aube, elle se dissoudra dans l’eau.

Le prince la découvre sur la plage, est frappé par sa beauté. Il s’attache à elle, mais il pense toujours à la jeune femme de la plage qui l’aurait sauvé, et qu’il a perdu de vue. Malheureusement, la pauvre sirène ne peut plus parler ni expliquer que c’est elle qui l’a sauvé.

Un jour, le prince est contraint par son père de naviguer jusqu’au royaume d’un roi voisin pour épouser sa fille. Le prince prétend alors qu’il préfère épouser la sirène. Mais arrivé sur place, il découvre que la fille de ce roi est celle qui l’a retrouvé sur le rivage. Le prince tombe amoureux de cette princesse et annonce leur mariage.

La petite sirène a le cœur brisé, mais ses sœurs viennent à elle avec un couteau magique. Si la petite sirène frappe au cœur le prince avec ce couteau, elle redeviendra sirène à nouveau et pourra continuer sa vie sous-marine. Mais la petite sirène ne peut pas se résoudre à tuer le prince, lorsqu’il est endormi auprès de sa compagne. Elle se jette donc à la mer et se transforme en écume de mer.

Mais elle ne meurt pas et devient alors une fille des airs, un être invisible pour les humains. En s’acharnant pendant trois cents ans à faire des bonnes actions et veiller sur les hommes, elle gagnera une âme éternelle.

La morale: il ne faut pas chercher à changer sa nature…

20 août, 2022

Bien vieillir …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 9:11
762300
Bien vieillir, c’est aimer, sans chercher à séduire
C’est chanter le bonheur, les fleurs et le printemps
C’est aussi s’entraider, sans besoin de le dire
En offrant tout son cœur, en donnant tout son temps.
 
Bien vieillir, c’est savoir la passion éphémère
Le prix de l’amitié et sa fragilité
Et c’est en écartant projets fous et chimères
Acquérir la sagesse et la sérénité.
 
Bien vieillir, c’est encore malgré le poids de l’âge
Entretenir son corps autant que son esprit
C’est être vigilant, s’efforçant davantage
De vivre avec son temps plutôt qu’avec mépris
 
Bien vieillir, c’est enfin, au fil des derniers ans
Accepter ses douleurs, rides et cheveux blancs
 
De Raymond Pelletier

31 juillet, 2022

Il pleure dans mon coeur …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:46

Il pleure dans mon coeur ... dans Poésies, Fables, contes, ... (171) il-pleure

1625356484_small dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville.
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure
Quoi ! Nulle trahison ?
Ce deuil est sans raisons.

C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !

- Paul Verlaine -

daisy_button_red_md_clr

26 mai, 2022

Sens à la vie …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:47

confiance-vie-1024x635

<< Tu cherches un sens à la vie quand le sens est d’abord de devenir soi-même, et non de gagner la paix misérable que verse l’oubli des litiges. Si quelque chose s’oppose à toi et te déchire, laisse croître, c’est que tu prends racine et que tu mues. Bienheureux ton déchirement qui te fait t’accoucher de toi-même : car aucune vérité ne se démontre et ne s’atteint dans l’évidence. Et celles que l’on te propose ne sont qu’arrangement commode et semblables aux drogues pour dormir. »

Antoine de Saint-Exupéry Citadelle (1948)

20 mai, 2022

Devant la fenêtre ouverte sur la forêt…

plume
b55c517b
plume
« J’atteins à la plus grande puissance de vie quand je lis debout, devant la fenêtre ouverte sur la forêt.
Le cœur est une menthe sauvage. Quand deux mains le frottent, il donne tout son parfum.
La forêt a un cerveau lent qui enregistre tout. Le jour, elle s’approche de la maison. La nuit, elle m’avale.
Les oiseaux – ces sources volantes – sont les prêtres de la forêt.
Ils la baignent de prières. »
ecrire_plume
Christian Bobin – La nuit du cœur  

11 avril, 2022

Après l’hiver …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:51

fleursdecerisier.gif

Après l’hiver
Tout revit, ma bien-aimée !
Le ciel gris perd sa pâleur ;
Quand la terre est embaumée,
Le coeur de l’homme est meilleur.

 En haut, d’où l’amour ruisselle,

En bas, où meurt la douleur,
La même immense étincelle
Allume l’astre et la fleur.
(..)
La branche au soleil se dore
Et penche, pour l’abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l’oiseau qui va chanter.
Victor Hugo

 

93bd0eea.jpg

22 mars, 2022

Fleurs d’aurore …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:42

Fleurs d’aurore

MOHAMMAD YAZDCHI

Comme au printemps de l’autre année,
Au mois des fleurs, après les froids,
Par quelque belle matinée,
Nous irons encore sous bois.

Nous y verrons les mêmes choses,
Le même glorieux réveil,
Et les mêmes métamorphoses
De tout ce qui vit au soleil.

Nous y verrons les grands squelettes
Des arbres gris, ressusciter,
Et les yeux clos des violettes
À la lumière palpiter.

Sous le clair feuillage vert tendre,
Les tourterelles des buissons,
Ce jour-là, nous feront entendre
Leurs lentes et molles chansons.

Ensemble nous irons encore
Cueillir dans les prés, au matin,
De ces bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.

Nous y boirons l’odeur subtile,
Les capiteux aromes blonds
Que, dans l’air tiède et pur, distille
La flore chaude des vallons.

Radieux, secouant le givre
Et les frimas de l’an dernier,
Nos chers espoirs pourront revivre
Au bon vieux soleil printanier.

En attendant que tout renaisse,
Que tout aime et revive un jour,
Laisse nos rêves, ô jeunesse,
S’envoler vers tes bois d’amour !

Chère idylle, tes primevères
Éclosent en toute saison ;
Elles narguent les froids sévères
Et percent la neige à foison.

Éternel renouveau, tes sèves
Montent même aux coeurs refroidis,
Et tes capiteuses fleurs brèves
Nous grisent comme au temps jadis.

Oh ! oui, nous cueillerons encore,
Aussi frais qu’à l’autre matin,
Ces beaux bouquets couleur d’aurore
Qui fleurent la rose et le thym.

Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales

Jardins fleuris Isaac Levitan

16 mars, 2022

Le dormeur du val

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 16:24

fotolia1917615naturesoleilvert.jpg 

C’est un trou de verdure où chante une rivière

Accrochant follement aux herbes des haillons

D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,

Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,

Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,

Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme

Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

ledormeurduval.gif

8 mars, 2022

Les chats s’aiment aussi …

Classé dans : Les Chats (55),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 11:42

Les chats s'aiment aussi ... dans Les Chats (55) 3077565097_1_9_puxvy18L

Oui, ils sont comme nous dans la vie
Ils s’aiment, mais ils se chicanent aussi
Ils font aussi, de belles choses ensemble
Mais sont aussi difficiles à comprendre

Ils se chamaillent, et poussent des cris
Et pourtant, on reste toujours surpris
Car l’instant d’après ils se font des bisous
Ils courent, ils s’amusent comme des fous

On n’est pas toujours non plus du même avis
On joue souvent au chat et à la souris
Pensons au moment où l’on veut un câlin
On ne dit rien, on fait sentir qu’on en a besoin

Le chat nous touche doucement avec son front
Avec grand respect, et par besoin d’affection
Alors que nous, on caresse de nos mains
Pour montrer que de vous on a besoin

Un chat aussi ne s’attache à un être humain
Que seulement, si avec lui il se sent bien

Texte Claude Marcel Breault

3076312909_1_3_UM5OI8zf dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

12 février, 2022

J’aimerais ….

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 16:36

seaqueen.gif

5 janvier, 2022

Le chat et le soleil …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 14:20

lechatetlesoleil.gif

L’allumette et le cigare …

Classé dans : Amour (119),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 10:57

L'allumette et le cigare ... dans Amour (119) allumercigare

La petite allumette
aimant un gros cigare,
rêva d’un rendez-vous,
vit son rêve aboutir

et su en s’éteignant
que l’amour nous égare…
Un seul baiser de feu
peu nous anéantir… »

 

Jean-Luc MOREAU, Poèmes de la souris verte

 

Le chat …

Classé dans : Les Chats (55),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 10:25

74732fc9.jpg

Le chat

Dans ma cervelle se promène
Ainsi qu’en mon appartement
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l’entend à peine
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s’apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C’est là son charme secret.
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux qu’un soir
J’en fus embaumé, pour l’avoir
Caressée une fois, rien qu’une.
C’est l’esprit familier du lieu;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée, est-il dieu ?

Charles BAUDELAIRE

31 décembre, 2021

Nouvel An, sois le bienvenu …

Nouvel An, sois le bienvenu

y2xj5ms4.gif

Tout grelottant et tout nu
Nouvel an ! Sois le bienvenu !
Peut-être as-tu deux fils de laine
Pour la pauvre Madeleine ?
Un grain de blé pour le champ
Du vieux paysan ?
sans doute as-tu un peu de bien
Un peu de riz pour l’indien ?
Et cachée sous ta mante brune
La pierre de Lune ?
Pour le Désert la moitié
D’ une goutte … d’ une goutte …
Et pour le monde entier
Qui t’ écoute … qui t’ écoute …
Du nord au sud, de branche en brin
De l’ Amour … un brin.
Tout grelottant et tout nu
Nouvel an ! Sois le bienvenu !

Maud-Élisa Givaudan (« Sur trois notes de soleil » – Éditions Saint-Germain des Prés, 1980)

bonneannee061.gif

29 décembre, 2021

Le sapin de noël (ou le petit sapin sous la neige) …

 

sapinblanc.gif

 

Le petit sapin sous la neige
Rêvait aux beaux étés fleuris.
Bel été quand te reverrai-je ?
Soupirait-il sous le ciel gris.

Dis moi quand reviendra l’été !
Demandait-il au vent qui vente
Mais le vent sans jamais parler
S’enfuyait avec la tourmente.

Vint à passer sur le chemin
Un gaillard à grandes moustaches
Hop là ! en deux coups de sa hache,
A coupé le petit sapin.

Il ne reverra plus l’été ,
Le petit sapin des montagnes,
Il ne verra plus la gentiane,
L’anémone et le foin coupé.

Mais on l’a paré de bougies,
Saupoudré de neiges d’argent.
Des clochettes de féerie
Pendent à ses beaux rameaux blancs.

Le petit sapin de noël
Ne regrette plus sa clairière
Car il rêve qu’il est au ciel
Tout vêtu d’or et de lumière.

Pernette Chaponnière (« Vingt Noëls pour les enfants » – Éditions de la Baconnière, 1985)

1708990744936c9495903c.gif

20 décembre, 2021

Extrait de poème sur l’amour

Classé dans : Amour (119),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 17:40

(…) que m’importe ou la mort ou la vie ?
J’aime, et je veux pâlir ; j’aime et je veux souffrir ;
J’aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J’aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.

J’aime, et je veux chanter la joie et la paresse,
Ma folle expérience et mes soucis d’un jour,
Et je veux raconter et répéter sans cesse
Qu’apres avoir juré de vivre sans maîtresse,
J’ai fait le serment de vivre et de mourir d’amour.

Dépouille devant tous l’orgueil qui te dévore,
Coeur gonflé d’amertume et qui t’es cru fermé.
Aime et tu renaitras ; fais-toi fleur pour éclore.
Apres avoir souffert il faut souffrir encore ;
Il faut aimer sans cesse apres avoir aimé.

Alfred de Musset

Extrait de poème sur l’amour dans Amour (119) 8aampz1i

14 décembre, 2021

Nuit de neige … de Guy de Maupassant

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 12:19

Nuit de neige

54ec7230

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n’ayant plus l’asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.
Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu’au jour la nuit qui ne vient pas.

Guy de Maupassant

28 novembre, 2021

Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 0:13

 

ji9om9kg.gif

Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,
Où la guerre, la paix, l’amour, la haine, l’ire,
La liesse, l’ennui, le plaisir, le martyre
Se suivent tour à tour et se jouent de nous.

Ce Monde est un théâtre où nous nous jouons tous
Sous habits déguisés à malfaire et médire.
L’un commande en tyran, l’autre, humble, au joug soupire ;
L’un est bas, l’autre haut, l’un jugé, l’autre absous.

Qui s’éplore, qui vit, qui joue, qui se peine,
Qui surveille, qui dort, qui danse, qui se gêne
Voyant le riche soûl et le pauvre jeûnant.

Bref, ce n’est qu’une farce, ou simple comédie
Dont, la fin des joueurs la Parque couronnant,
Change la catastrophe en triste tragédie.

André Mage de FIEFMELIN (1560-1603).

Poème trouvé chez : http://unpeudetao.unblog.fr

vc7jnkyv.jpg 

28 octobre, 2021

La Nature …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 15:23

nature1.gif

  • “Nature peut tout et fait tout. ”
    Michel de Montaigne
     Michel de Montaigne
    233separatfleurettes.gif

    Ne me sois pas marâtre, ô nature chérie,
    Redonne un peu de sève à la plante flétrie
    Qui ne veut pas mourir ;
    Les torrents de mes yeux ont noyé sous leur pluie
    Son bouton tout rongé que nul soleil n’essuie
    Et qui ne peut s’ouvrir.

    Air vierge, air de cristal, eau, principe du monde,
    Terre qui nourris tout, et toi, flamme féconde,
    Rayon de l’oeil de Dieu,
    Ne laissez pas mourir, vous qui donnez la vie,
    La pauvre fleur qui penche et qui n’a d’autre envie
    Que de fleurir un peu !

    Étoiles, qui d’en haut voyez valser les mondes,
    Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes,
    Vos pleurs de diamant ;
    Lune, lis de la nuit, fleur du divin parterre,
    Verse-moi tes rayons, ô blanche solitaire,
    Du fond du firmament !

    Oeil ouvert sans repos au milieu de l’espace,
    Perce, soleil puissant, ce nuage qui passe !
    Que je te voie encor,
    Aigles, vous qui fouettez le ciel à grands coups d’ailes,
    Griffons au vol de feu, rapides hirondelles,
    Prêtez-moi votre essor !

    Vents, qui prenez aux fleurs leurs âmes parfumées
    Et les aveux d’amour aux bouches bien-aimées ;
    Air sauvage des monts,
    Encor tout imprégné des senteurs du mélèze,
    Brise de l’océan où l’on respire à l’aise,
    Emplissez mes poumons !

    Avril, pour m’y coucher, m’a fait un tapis d’herbe ;
    Le lilas sur mon front s’épanouit en gerbe,
    Nous sommes au printemps.
    Prenez-moi dans vos bras, doux rêves du poète,
    Entre vos seins polis posez ma pauvre tête
    Et bercez-moi longtemps.

    Loin de moi, cauchemars, spectres des nuits ! Les roses,
    Les femmes, les chansons, toutes les belles choses
    Et tous les beaux amours,
    Voilà ce qu’il me faut. Salut, ô muse antique,
    Muse au frais laurier vert, à la blanche tunique,
    Plus jeune tous les jours !

    Brune aux yeux de lotus, blonde à paupière noire,
    Ô grecque de Milet, sur l’escabeau d’ivoire
    Pose tes beaux pieds nus,
    Que d’un nectar vermeil la coupe se couronne !
    Je bois à ta beauté d’abord, blanche Théone,
    Puis aux dieux inconnus.

    Ta gorge est plus lascive et plus souple que l’onde ;
    Le lait n’est pas si pur et la pomme est moins ronde,
    Allons, un beau baiser !
    Hâtons-nous, hâtons-nous ! Notre vie, ô Théone,
    Est un cheval ailé que le temps éperonne ;
    Hâtons-nous d’en user.

    Chantons Io, péan ! … mais quelle est cette femme
    Si pâle sous son voile ? Ah ! C’est toi, vieille infâme !
    Je vois ton crâne ras,
    Je vois tes grands yeux creux, prostituée immonde,
    Courtisane éternelle environnant le monde
    Avec tes maigres bras !

    Théophile Gautier.

22 septembre, 2021

A Aurore

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 12:14

C l'automne

La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.

George Sand

galeriemembreforetautomneenforet013384.jpg

Saisons de l’année !

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 9:55

Saisons de l’année ! dans Poésies, Fables, contes, ... (171) Arbres-34


L’été a trop vite fondu
On ne l’a à peu près pas vu
On le dit presque toujours
Nos étés sont hélas trop courts

J’ai vu les fleurs se lever
Puis je les ai vues se faner
J’ai vu s’amener des colibris
Et l’heure d’après ils étaient partis

A-t-on tort, ou a-t-on raison
Elles sont trop courtes nos saisons
On les voit à peine venir
Qu’elles sont déjà dans nos souvenirs

Je voudrais pouvoir inventer
Une espèce d’endroit rêvé
Ou on en couperait la moitié
Ou on aurait l’automne et l’été

Une saison toute pleine de fleurs
Et une autre, riche en couleurs
Je verrais alors mes colibris
Longtemps, ils auraient leur nid

Je ne dirais jamais plus
Que notre été a trop vite fondu
Ou qu’il a été vraiment trop court
Car ces deux saisons sont mes amours

Texte Claude Marcel Breault

colibri-09 dans Poésies, Fables, contes, ... (171)

BONNE JOURNÉE !

frise212

4 août, 2021

Il était une fois, une goutte de pluie qui …

Classé dans : Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:02
arc-en-ciel montagne
Il était une fois, une goutte de pluie qui tomba amoureuse d’un arbre.
Elle essayait de le prendre dans ses bras, de se joindre à lui, mais elle ne pouvait pas.
Autrefois, les arbres étaient des troncs étanches qui couraient partout dans le monde, sans branches ni racines.
« Tu as la liberté, mais si un jour tu décides de m’aimer, tu pourras mettre des racines. » lui dit la goutte de pluie.
« Qu’est-ce que les racines ? » demanda l’arbre.
« C’est la connaissance de soi-même l’attachement aux principes, la volonté de construire quelque chose de durable »
L’arbre s’est arrêté un jour et par amour il décida de mettre des racines.
La goutte de pluie pouvait enfin se joindre à lui et pour le remercier elle lui offrit la plus belle des chevelures de branches jamais vu.
« Voici tes racines, elles coulent dans la terre, mais elles te permettent de toucher le ciel, et d’atteindre mon cœur »
plume
auteur - Fabrizio Caramagna
12345...8
 

DIEGO |
ya est la |
dedel26 |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Petitpot
| cercledecraie
| La Femme coupée en deux