L’oeuf de Pâques
La coutume d’offrir des oeufs est très ancienne. Reprise pas le christiannisme, elle est à l’origine païenne. Egyptiens et Romains offraient déjà des oeufs peints au printemps, comme symbole de fécondité, de renaissance et de vie. L’oeuf de Pâques devient alors un symbole de la résurrection pour les chrétiens.
Il marque également la fin des privations imposées par la carême. Dès le IVe siècle, l’Eglise défend de consommer et de vendre des oeufs pendant cette période. Pour écouler le surplus (les poules ne s’arrêtant pas de pondre), les oeufs sont décorés et offerts le matin de Pâques.
Le chocolat
Vers 1830, avec la révolution industrielle et la baisse des coûts, le cacao, autrefois réservé à la noblesse, se démocratise. Après la période de privation du carême, le chocolat est devenu un objet de gourmandise dégusté le jour de Pâques sous la forme d’oeufs, de cloches ou de lapin, autres symboles de cette fête.
Celui des cloches remonte au VIIe siècle. A l’époque, l’Eglise décide de faire taire les cloches entre le jeudi saint et le dimanche de Pâques, en signe de deuil, pour commémorer le temps écoulé entre le mort du Christ et sa résurrection. De là nait une légende populaire qui raconate que pendant ces 3 jours, les cloches se rendent à Rome où elles se chargent d’oeufs qu’elles répandent à leur retour dans les jardins.
Dans les pays germaniques et anglo-saxons, ce ne sont pas les cloches qui transportent les oeufs mais le lièvre de Pâques. Cette tradition trouve son origine dans le festival païen d’Eostre dont le symbole terrestre est le lapin.