Je ne peux changer autrui …

Pour beaucoup, 2020 aura été une fuite en avant,
le temps est passé très vite et pourtant j’ai l’impression de n’avoir
rien fait…
Je me suis contentée de vieillir.
INSOLITE – Un policier américain s’est montré particulièrement généreux quand un magasin lui a signalé avoir été victime d’un vol à l’étalage. Au lieu d’arrêter la personne responsable, il a simplement réglé lui-même la note.
Les produits dérobés étaient en fait une préparation pour gâteau et une boîte de glaçage et la coupable était une mère de famille qui voulait préparer un gâteau d’anniversaire pour sa fille mais n’avait pas les moyens de payer.
Ne voulant pas gâcher la fête de l’enfant, le policier a donc décidé de se rendre au magasin pour les payer. Touché par sa démarche, l’un des vendeurs de l’enseigne a contacté la presse locale pour raconter l’histoire.
Michael Kotsonis, policier de Portsmouth dans le New Hampshire, n’a pas souhaité commenter expliquant ne pas avoir agi de la sorte pour attirer l’attention. Sans excuser la démarche de la mère, il a estimé que l’enfant n’avait pas à subir les conséquences de son comportement.
Les fêtes de Noël sont une occasion de se réunir en famille et de passer un bon moment. On revoit les siens, les personnes qui comptent le plus pour nous et on profite de partager un bon repas tous ensemble. Malheureusement, tout le monde n’a pas cette chance.
Mais dans la vidéo ci-dessous, réalisée par la chaîne de magasins Edeka, vous allez voir un monsieur bien seul et triste à sa table le soir de Noël car ses enfants vivant à l’étranger ne font pas le déplacement pour le voir. Il va alors trouver une idée cruelle mais radicale pour les pousser à venir le voir…
Bien que la vidéo soit en allemand, les images de cette courte vidéo sont universelles et vous parleront à tous...
Moralité de cette histoire : ne laissez pas les personnes que vous aimez seules pour les fêtes, surtout les personnes âgées, elles ne seront pas là pour toujours et vous pourriez rater de précieux moments.
sources : http://new.likemag.com/
« Je n’avais pas vu dans ses yeux… »
Tout ce que son âme avait de tourments…
Je n’avais pas ressenti…
La froidure de toutes ses blessures…
Je le voyais tellement fort et grand…
Alors, qu’il n’était qu’un petit enfant…
Qui n’avait pas grandi avec le temps… «
Je n’avais pas vu dans ses yeux…
Des larmes coulées par l’extérieur…
Il préférait noyer doucement son coeur…
J’ai toujours cru en son sourire…
Je ne pensais pas qu’il pouvait trahir…
Tant de douleurs et de détresses…
Tout ce qu’il avait besoin vraiment…
C’était d’une caresse sur son chagrin…
Et moi, j’étais tellement loin…
Je n’avais pas vu dans ses yeux…
Tout ce qu’il aurait souhaité me dire….
Se confier à moi, sans me faire pleurer…
Me faire croire que parfois…
Il lui arrivait même de souffrir…
Et que, pour ne pas me faire de peine…
Il préférait me mentir…
Extrait d’un superbe texte de Claire De La Chevrotière trouvé : chezmaya.com
Le 17 octobre 1987, à l’appel du Père Joseph Wresinski, 100 000 défenseurs des Droits de l’Homme se sont rassemblés sur le Parvis du Trocadéro, à Paris, pour rendre honneur aux victimes de la faim, de la violence et de l’ignorance, pour dire leur refus de la misère et appeler l’humanité à s’unir pour faire respecter les Droits de l’Homme. Une dalle, proclamant ce message, a été inaugurée à cette occasion sur le Parvis des Libertés et des Droits de l’Homme, là où fut signée, en 1948, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
On peut y lire l’appel du père Joseph: « Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »
Depuis cette date, le 17 octobre de chaque année, les plus pauvres et tous ceux qui refusent la misère et l’exclusion se rassemblent dans le monde entier afin de témoigner de leur solidarité et de leur engagement pour que la dignité et la liberté de tous soient respectées : ainsi est née la Journée Mondiale du Refus de la Misère.
Le 17 octobre 1992, Monsieur Javier Perez de Cuellar, ancien Secrétaire général de l’ONU, au nom d’un groupe de personnalités internationales rassemblées dans le Comité pour la Journée Mondiale du Refus de la Misère, lance un appel pour la reconnaissance du 17 octobre. Le 22 décembre 1992, le 17 octobre est proclamé Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté par l’assemblée genérale des Nations Unies. Depuis, les initiatives pour célébrer cette journée n’ont cessé de se multiplier. Dans de nombreux lieux, des rassemblements se tiennent également le 17 de chaque mois.
Un site à visiter, allez-y ! : http://refuserlamisere.org/
Jamais la violence, l’inégalité, l’exclusion, la famine, et donc l’oppression économique n’ont affecté autant d’êtres humains dans l’histoire de la terre et de l’humanité. [Jacques Derrida]
Extrait de Spectres de Marx
Etre pauvre, c’est être étranger dans son propre pays, c’est participer d’une culture radicalement différente de celle qui domine la société normale. [Michael Harrington]
Nourrir son esprit pour oublier sa faim et sa misère !
La société de consommations les laisse au bord du chemin de l’indifférence …
Quelle tristesse ! que font les grands de ce monde et nos gouvernements à part des promesses ?
Des assiettes vides sur des nappes noires déroulées à même le sol : c’est le « banquet de la faim », organisé ce jour au Champ de Mars à Paris pour rappeler, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, que 10 000 enfants meurent chaque jour dans le monde de malnutrition, journée d’action contre la faim« pour symboliser ces 10 000 victimes quotidiennes d’un fléau oublié ».
La malnutrition est selon l’OMS la menace la plus grave pesant actuellement sur la santé dans le monde. Elle tue chaque année 3,5 millions d’enfants de moins de 5 ans, rappellent les organisateurs. Ils soulignent que l’épidémie de grippe H1N1 2009, qui a fait l’objet d’un gros dispositif de prévention et de traitement, a fait 18 500 morts.
« La malnutrition, en deux jours seulement, en tue davantage, dans l’indifférence générale ». Réagissons !
Service humanitaire de la Commission européenne (ECHO) et de l’association Action contre la faim
© 2009 AFP (Joel Saget)
Vingt-quatre enfants afghans âgés de 10 à 15 ans et vivant sans parents dans les égouts de l’une des grandes gares de Rome ont été découverts par la police, ont rapporté samedi les médias italiens.
Ce ne sont encore que des enfants et pourtant ils ont déjà franchi seuls et clandestinement des milliers de kilomètres: la découverte cette semaine de 24 jeunes afghans de 10 à 15 ans dormant dans les sous-sols et égouts de la gare d’Ostiense a choqué la ville de Rome.
« Je n’aurais jamais imaginé me trouver face à une situation aussi choquante surtout quand on pense à ce que ces enfants ont du endurer avant d’arriver ici (…) et à leur terrible et commune souffrance » a reconnu Carlo Casini, le chef de la sécurité ferroviaire de Rome, qui les a confiés aux services sociaux.
Aucun de ces jeunes ne parle italien et nul ne sait exactement d’où ils viennent et quel est leur âge exact. Pour ces enfants, Rome n’est souvent qu’une étape vers l’Europe du Nord où ils tentent de rejoindre des compatriotes ou des membres de leur famille.
La découverte d’autant d’enfants abandonnés dormant dans des cartons ou sous des couvertures sales dans l’une des trois plus importantes gares de Rome a choqué le maire Gianni Alemanno, qui a jugé la situation à la fois « très grave » et « impressionnante ». Le maire souhaite la création de brigades spécialisées pour « éviter que des enfants soient abandonnés » de cette manière. « Certaines situations sont une honte pour la ville », a-t-il reconnu lors d’une émission télévisée.
Selon les services sociaux de Rome, les 24 mineurs recueillis à la gare d’Ostiense étaient arrivés depuis cinq jours dans la capitale.
© 2009 AFP (Alberto Pizzoli)
« Je n’aurais jamais imaginé me trouver face à une situation aussi choquante surtout quand on pense à ce que ces enfants ont du endurer avant d’arriver ici (…) et à leur terrible et commune souffrance » a reconnu Carlo Casini, le chef de la sécurité ferroviaire de Rome, qui les a confiés aux services sociaux.
La Palestine
La Palestine
L’Irak
L’Afrique
L’Asie
Chair à canon dans les conflits armés, les enfants-soldats sont aussi démineurs, espions, porteurs, esclaves sexuels, gardiens des exploitations de pétrole ou de diamants finançant les rébellions d’Afrique, selon la Coalition pour l’arrêt du recours aux enfants-soldats, fondée en 1998 par six ONG dont Amnesty International, Human Rights Watch, Save The Children, Terre des Hommes, rejointes par plus de 500 organisations dans le monde entier.
Dans certains pays, en Afrique en particulier, des enfants, le plus souvent orphelins ou séparés de leur famille, sont enrôlés de force dans l’armée ou dans des bandes qui luttent contre les gouvernements au pouvoir. En Angola, par exemple, ils étaient ainsi 3000 à avoir reçu, dès l’âge de 10 ans, un uniforme, des bottes et une mitraillette. Placés en première ligne lors des attaques, mais souvent livrés à eux-mêmes lors des replis, ces garçons ont participé à plusieurs batailles, ont connu la faim et la peur et se souviennent d’avoir tué des soldats ennemis pour se défendre.
Beaucoup d’entre eux sont morts.
Les enfants de la guerre
Charles Aznavour
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont l’âge de pierre
du fer et du sang
Sur les larmes de mères
Ils ont ouvert les yeux
Par des jours sans mystère
Et sur un monde en feu
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont connu la terre
A feu et à sang
Ils ont eu des chimères
Pour aiguiser leur dents
Et pris des cimetières
Pour des jardins d’enfants
Ces enfants de l’orage
Et des jours incertains
Qui avaient le visage
Creusé par la faim
Ont vieilli avant l’âge
Et grandi sans secours
Sans toucher l’héritage
Que doit léguer l’amour
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Ils ont vu la colère
Étouffer leurs chants
Ont appris à se taire
Et à serrer les poings
Quand les voix mensongères
Les enfants de la guerre
Ne sont pas des enfants
Avec leur mine fière
Et leurs yeux trop grand
Ils ont vu la misère
Recouvrir leurs élans
Et des mains étrangères
Égorger leurs printemps
Ces enfants sans enfance
Sans jeunesse et sans joie
Qui tremblaient sans défense
De peine et de froid
Qui défiaient la souffrance
Et taisaient leurs émois
Mais vivaient d’espérance
Sont comme toi et moi
Des amants de misère
De malheureux amants
Aux amours singulières
Aux rêves changeants
Qui cherchent la lumière
Mais la craignent pourtant
Car
Les amants de la guerre
Sont restés des enfants
Parmi les 41 pays qui les exploitent, contre 30 il y a trois ans, la palme revient à la Birmanie: les enfants-soldats y seraient quelque 50.000. Les enfants-soldats sont aujourd’hui moins nombreux au Proche-Orient ou en Amérique latine, en raison de la réduction du nombre des conflits. Ils seraient 120.000 dans les différentes guerres d’Afrique, et combattent aussi dans les rébellions des Philippines, de Papouasie-Nouvelle Guinée, et les conflits de Macédoine, de Colombie.
LE MARIAGE DES ENFANTS
Au Népal, des milliers de mariages d’enfants sont célébrés chaque année. Une fille népalaise dès sa naissance est considérée aux yeux de ses géniteurs comme appartenant déjà à la famille de son futur époux, ce qui remet fortement en cause sa scolarisation et son indépendance.
http://www.dailymotion.com/video/k2Yywsc5M4JsUiwCrb
POURQUOI?
La diffusion de l’enquête de Daniel Grandclément sur les enfants talibés dans le port sénégalais de M’Bour, « Les enfants perdus de M’bour », lors de la précédente émission de Thalassa-FR3, a suscité un incroyable mouvement de solidarité pour défendre les droits fondamentaux de ces enfants.
Spontanément, une pétition a été mise en ligne par les « télénautes » de Thalassa, à l’attention du secrétaire de l’ONU, Monsieur Ban Ki-Moon sur le site www.mesopinions.com, catégorie Droits de l’homme : « Stop à l’esclavage des Talibés ».
Les enfants perdus de M’Bour (reportage ci-dessous)
Un reportage de Daniel Grandclément et Odile Grandclément
Une production DGP – FR3 – Emission Thalassa du 20.02.2009La scène se passe à M’Bour, un port du Sénégal. Des dizaines d’enfants mendient, chacun avec la même gamelle à la main. Ils ont entre 4 et 15 ans. Tous sont en haillons, sales, et semblent inexorablement seuls et abandonnés. Ils sont partout, à chaque coin de rue, chaque carrefour. Ce sont eux qui ont en charge les basses besognes. Ils aident au déchargement du poisson, récurent les coques des pirogues et même quelquefois partent en mer avec les pêcheurs.
Ce sont des Talibés, des élèves des écoles coraniques. Toutes celles-ci ne sont pas logées à la même enseigne, mais celles de M’bour, comme des centaines d’autres au Sénégal, obligent leurs élèves à mendier l’essentiel de la journée. Quelques- unes les obligeant même à rapporter de l’argent sous peine d’être impitoyablement battus.
Chaque village africain abritait autrefois son école coranique. Le maître, le marabout, en contrepartie de l’enseignement qu’il prodiguait à ses élèves, les envoyait cultiver son champ et, un bref moment de la journée, quémander de la nourriture dans les maisons du village.
L’exode rural a bouleversé ces pratiques. Les villages vides, certains maîtres installent leurs écoles dans les villes et les enfants consacrent la majeure partie de leur temps à la mendicité. Et quand ils ne mendient pas, ils apprennent le coran. Par cœur, des heures durant, sous le fouet du Marabout, luttant contre le sommeil et la faim.
En visite à M’bour pour filmer un autre sujet j’ai été bouleversé par la vision de ces foules d’enfants tristes, et c’est pourquoi j’ai voulu vivre quelques semaines à leur côté. J’en rapporte ce film, ces images dures, témoins d’un phénomène qui prend chaque jour de l’ampleur. A cause de la sècheresse, de la misère qui monte, d’une certaine forme d’intégrisme, le nombre de talibés malheureux augmente massivement dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest.