Durant une année, le Soleil va se lever et se coucher, apparaître et disparaître, à des points différents de l’horizon, décrivant toutes les 24 heures une course dont l’évolution progressive, sous nos latitudes, fixera les saisons et qui culmine tous les jours à midi dans la direction du sud.
À l’équinoxe de printemps le Soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest ; le jour et la nuit durent chacun 12h et s’équilibrent |
Au solstice d’été, le Soleil se lève au nord-est et se couche au nord-ouest ; à midi, il apparaît à sa plus grande hauteur de l’année. Le jour est le plus long de l’année et la nuit la plus courte. | Au solstice d’hiver, le Soleil se lève au sud-est et se couche au sud-ouest ; à midi, sa hauteur est la plus faible de l’année. Le jour est le plus court de l’année et la nuit la plus longue. |
J’AIME LE PRINTEMPS!
Ahhh! Le printemps.
Les fleurs, les oiseaux, le parfum de la terre.
Les bourgeons qui font éclosion dans les arbres.
La chaleur du soleil qui nous annonce la venue prochaine de l’été.
Les érables qui vont bientôt nous donner leurs doux nectar.
Les jonquilles et le muguet qui montreront sous peu le bout de leurs tiges…
Finalement…, les beaux jours sont à nos portes.
C’EST LE PRINTEMPS.
Premier sourire du printemps
Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.
La nature au lit se repose ;
Lui descend au jardin désert,
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.
Tout en composant des solfèges,
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
Il sème aux prés les perce-neiges
Et les violettes aux bois.
Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.
Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
Il met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.
Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
Il dit : » Printemps, tu peux venir ! »
Théophile Gautier (1811-1872) (« Émaux et camées »)
Voilà le printemps est là,
Quelques ondées ici bas,
Mais tant mieux le soleil est là,
Et nous sommes bien sur terre ici-bas.
La semaine dernière plein de fleurs,
Les arbres avaient revêtu leur belle couleur.
Couleur blanche pour les cerisiers,
Blanche et rose pour les pommiers, rose pour les pêchers.
Peu de temps a passé,
une semaine tout au plus s’en est allée,
Les abeilles ont butiné, les arbres et les fruitiers
De petits fruits, des arbres ont remplacés.
Bientôt d’autres couleurs,
Des fleurs bien avant l’heure,
Mais une seule chose importe, avoir le bonheur,
Et pour ça, je serai à l’heure.
Morganne
Le temps …
Que l’on cherche à étirer
Ou que l’on souhaite pouvoir arrêter
Le temps passe irrémédiablement
Et rien ne sert de regarder le passé
Avec l’espoir de faire revivre l’enfance …
Elle s’en est allée !!!
Chaque jour que nous vivons
Imprime dans notre mémoire
La beauté de l’instant
Si nous n’en profitons pas au moment
Où il passe , nous risquons de constamment,
Regarder les différentes saisons de notre vie
Avec un pincement au coeur
Avec le regret de ne pas avoir su cueillir
Le bonheur quand nous l’avions
Au creux de nos maisons …
« J’ai besoin de l’hiver. Car pendant que la nature se repose, l’esprit, lui, peut entrer en ébullition. » (Jan Sverak)
léo ferré – chanson d’automne
http://www.dailymotion.com/video/kRWHV2gP4ZofxJ3vkj
L‘Automne
Quelques images, rien que pour le plaisir des yeux…
http://www.dailymotion.com/video/k2otHUZPLuGTNYNx5g
Guillaume APOLLINAIRE
Automne malade et adoré
Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers
Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n’ont jamais aimé
Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé
Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu’on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille
Les feuilles
Qu’on foule
Un train
Qui roule
La vie
S’écoule