L’automne,
« L’automne, l’automne merveilleux, mêlait son or et sa pourpre aux dernières verdures restées vives, comme si des gouttes de soleil fondu avaient coulé du ciel dans l’épaisseur des bois. »
Guy de Maupassant
« L’automne, l’automne merveilleux, mêlait son or et sa pourpre aux dernières verdures restées vives, comme si des gouttes de soleil fondu avaient coulé du ciel dans l’épaisseur des bois. »
Guy de Maupassant
C’est avec une pointe de tristesse que l’on voit l’été se terminer… Mais il y a plein d’arguments en faveur de l’automne : le plaisir de chercher et déguster les champignons, d’admirer les couleurs des feuillages, de respirer la douceur de l’air encore tiède, de sentir l’odeur de la grappe de raisins du panier des vendangeurs …
Clin d’oeil gourmand !
L’automne est là… avec ses couleurs saisissantes,
Que votre coeur soit rempli lui aussi de merveilleuses couleurs !
Tableau de Didier Watrin ↑
Tableau de Didier Watrin ↑
Tableau de Didier Watrin ↑
Tableau de Didier Watrin ↑
Un coup de coeur pour cette lucarne joliment décorée laissant transparaître une discrète lumière ambiante
« La végétation s’arrête, elle meurt ; nous, nous restons pour des générations nouvelles, et l’automne est délicieuse parce que le printemps doit venir encore pour nous. »
Senancour
Extrait d’ Oberman
Je considère le phénomène des saisons
comme une des plus belles offrandes de la nature.
Est-ce une chance de vivre sous nos latitudes?
Eh bien oui! La Terre tourne pour nous.
On le sait, on le vit, toutes les saisons sont belles,
riches et tellement différentes.
Ce que j’apprécie particulièrement dans le cycle des saisons,
c’est l’alternance, la rupture de la monotonie,
la naissance d’une nouvelle période.
Un peu à l’image des saisons,
l’être humain ressent continuellement un profond désir de changement.
Changer pour s’améliorer, changer pour essayer,
changer juste pour voir.
C’est le propre de l’intelligence de vouloir rendre
son existence encore plus douce, plus facile, plus enivrante;
pour cela, il faut modifier, transformer, rénover,
transplanter, voyager et oser.
La vie appartient à l’audacieux, à celui qui provoque et qui fonce,
qui cherche sans être certain de trouver.
Comme lors d’une course au trésor
dont le parcours est toujours plus intéressant que le trésor lui-même.
Cette course au trésor qui a débuté dans notre lointaine enfance
avait comme premiers repères, comme premiers indices,
les mots oui et non, papa et maman;
dès ce jeune âge on devait faire des choix,
on possédait le pouvoir de changer, la faculté d’alterner.
Cette course au trésor se poursuit la vie durant.
Ayant comme indices tous les événements de notre quotidien,
tout ce qu’on ressent, tous nos rêves et nos ambitions, nos souvenirs,
le parcours se complique, devient plus énigmatique, plus intéressant.
Et comme dans toutes les courses au trésor,
certains repères sont inexacts, faussés, trompeurs.
On doit donc revenir sur nos pas et prendre une autre route.
Changer devient nécessaire. Alterner devient vital.
Les saisons modèlent l’humain en transformant son comportement,
sa façon de vivre, ses habitudes, ses loisirs, son rythme, son souffle et son âge.
Elles marquent le temps, l’impriment dans notre regard et proposent le défi.
« Il ne passera pas l’hiver! » , entend-on souvent dire.
Cette phrase révèle à quel point les saisons
sont souvent considérées comme un obstacle,
à quel point elles s’opposent à l’état trop facile de l’inaction.
Elles poussent au contraire l’adaptation, la création, l’imagination, l’invention.
Aux questions d’un journaliste venu le rencontrer sur son île, Félix Leclerc répondit :
« L’été, je bûche du bois et je compose mes chansons.
L’hiver, je brûle mon bois et je chante mes chansons. »
Tout comme les mots de Félix, l’alternance suppose la continuité.
Non, ce n’est pas paradoxal de changer tout en conservant l’acquis, l’appris.
L’expérience enseigne la façon, la méthode à utiliser
pour opérer nos changements en douceur, dans la quiétude.
En escaladant le mont Everest, je me suis surpris à réaliser
que chacun de mes pas n’était pas tout à fait nouveau,
même dans un terrain totalement inconnu. Le vécu repousse l’imprévu.
Tout comme les animaux, la flore ou la lune,
les saisons nous apportent une vision du temps
où chaque heure à venir sera différente de celle qui vient de s’écouler.
Notre environnement bouge sans cesse, nous devons l’imiter, faire comme lui.
Si un ami vous dit: « T’as changé! » , prenons-le comme un compliment.
Savourons le constat d’avoir osé, apprécions l’aventurier qui est en nous et surtout,
ne cessons pas de chercher encore et encore
au plus profond de nous-mêmes un nouveau sentier vers un autre sommet.
Du soleil dans votre vie…
Des petites randonnées pour la santé…
Un petit voyage…
Un nouvel amour peut-être…
Ou des nouveaux amis…
Beaucoup de plaisir…
Et du soleil tous les jours ! un peu moins fort que ces jours-ci qu’en même !
Après une longue saison d’hiver passée cloîtrés derrière les fenêtres, nous sommes bien heureux d’accueillir le doux Printemps et son soleil rayonnant !
C’est – enfin – le moment de dire au revoir aux journées éclair afin de profiter des longues et délicieuses soirées ensoleillées…
Alors, même si l’on doit avancer le réveil d’une heure le 31 mars prochain, on ne va pas ronchonner ! Hé oui, dans la nuit de samedi à dimanche, la France passera à l’heure d’été. Ce qui signifie qu’à 2h du matin, nous ferons un bond dans le futur et une seconde plus tard : il sera 3h du matin ! Nous perdrons donc une heure de sommeil… Mais, nous gagnerons du temps d’ensoleillement supplémentaire et ça, c’est une excellente nouvelle !
Le changement d’heure a été instauré en France en 1975, suite au choc pétrolier de 1974, afin d’effectuer des économies d’énergie. Pour utiliser de façon optimale la luminosité du soleil, le gouvernement a proposé de faire correspondre les heures d’activité avec les heures d’ensoleillement. Ceci permettait de réduire les besoins d’éclairage et limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel. Depuis le début des années 80, l’ensemble des pays de l’Union Européenne sont soumis à ce fonctionnement. Ainsi, chaque année, tous les européens changent l’heure de leur montre, leur réveil-matin, leur horloge de voiture, de four micro-onde le dernier dimanche de mars.
Qu’on soit pour ou contre, ce changement d’heure soulève toujours une polémique digne des plus grands débats. Mais il faut savoir qu’il a permis en 2009, selon les chiffres du gouvernement français, d’économiser « 440 GWh en éclairage, soit l’équivalent de la consommation d’environ 800.000 ménages ». Et grâce à ces économies, la France a ainsi évité l’émission de 44.000 tonnes de CO2 ! Sachant qu’une tonne de CO2 correspond à peu près à :
• 1 an de chauffage au gaz ou 3 ans de chauffage éléctrique pour un 3 pièces à Paris
• 1 aller-retour Paris /New York ou 20 allers-retours Paris/Londres en avion
• 1,8 tonnes de papier
• 14000 km de Twingo ou 8500 km de 4×4 en ville
Je vous laisse faire le calcul !
En 2030, la réduction globale des émissions due au changement d’heure pourrait être de 70 000 à 100 000 tonnes de CO2. Bon, c’est plutôt convaincant… Alors, si on peut aider la planète de cette façon, pourquoi pas !
Article trouvé sur : http://cybermag.cybercartes.com
Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers.
Le jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ;
Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre,
A travers l’ombre immense et sous le ciel béni,
Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini.
Victor Hugo, Toute la lyre
Les peintures John Sloane mettent en évidence la beauté et la variété de la nature au printemps et les plaisirs simples de la vie à la campagne.
Dans ses tableaux, on prend une pause face à l’agitation des temps modernes et on découvre des lieux hors du temps d’une autre époque où les gens vivaient en harmonie avec la nature…
« Les femmes aussi ont leurs saisons. L’été ne dure pas toujours et après l’été… Ah oui ! Les splendeurs de l’automne ! Mais combien éphémères !! Qui prend le temps de regarder et d’aimer l’automne ? »
Françoise Dumoulin-Tessier
Extrait de Le Salon vert
J’aime les fruits d’automne
La pomme, le raisin
Et la noix blanche et bonne
Qu’on mange avec du pain
J’aime aussi la châtaigne
Qui chante sur le feu
Et la figue qui saigne
Dans son bel habit bleu
Viens voir un beau jardin d’automne
Qui s’éveille dans le brouillard
Viens voir un beau jardin d’automne
Où le soleil s’est levé tard
Avec ses feuilles qui tombent en même temps que la température et ses journées qui rétrécissent à vitesse grand V, l’arrivée de l’automne n’est généralement pas aussi attendue que celle du printemps. Mais il s’agit néanmoins d’un événement astronomique passionnant. A cette date, le soleil coupe en effet le plan de l’équateur.
Résultat : l’équinoxe d’automne fait partie des deux seuls moments de l’année où journée et nuit sont précisément de même longueur.
Est-ce que tu as senti ?
Allez, mets ton nez dehors…
et puis, ça sent quoi ?
Hummmm….…
Ça sent le PRINTEMPS qui est arrivé…
les fleurs, les petits oiseaux, le soleil,
la nature qui se réveille, profites-en bien !