“La lecture d’un roman jette sur la vie une lumière.”

Mon enfant, aime les livres et ils seront tes amis. Ils te donneront ce que la vie ne peut te donner ; des roses en hiver, de la neige en été, de l’amour, quand il aura fui ton coeur. Ils t’obéiront. Peux-tu ordonner à la pluie de cesser ou au soleil de luire ? Ferme le livre qui parle de soleil et le soleil brillera : les mots sont plus forts que les choses.
Extrait de la Bague au lion de François Liensa (Jean François Nahmias de son vrai nom)
PSYCHOLOGIE : Nous lisons tous, pour diverses raisons : pour nous documenter, pour le plaisir, pour nous tenir au courant de l’actualité, pour nous évader… Mais les romans peuvent avoir un impact très fort, surtout s’ils sont en phase avec votre situation actuelle.
Cette idée est le pilier central de la bibliothérapie, dont le but est de « prescrire de la fiction pour soigner les problèmes de la vie », selon les bibliothérapeutes Ella Berthoud et Susan Elderkin, co-auteures de « The Novel Cure ». Même si leur pratique thérapeutique n’est pas spécifiquement fondée sur des connaissances médicales, ces deux collègues et amies de longue date aident, depuis 2008, ceux qui cherchent à mieux se connaître grâce au pouvoir des mots.
« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du monde », explique Susan Elderkin au Huffington Post. « Nous avons commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de leur vie, lorsque la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »
Les recherches scientifiques démontrent les nombreux bienfaits de la lecture: elle permet de réduire le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, de soulager les symptômes de la dépression ou encore de protéger le cerveau de la maladie d’Alzheimer. Une étude de 2013 a même montré que le fait de lire des romans pouvait aider à développer notre empathie, en nous « transportant émotionnellement » dans d’autres lieux et en nous rapprochant de nouveaux personnages.
Trouver refuge dans la littérature
Certaines personnes viennent consulter les bibliothérapeutes parce qu’elles sont confrontées à des traumatismes, d’autres parce qu’elles adorent lire et veulent découvrir d’autres œuvres qui pourraient leur être bénéfiques. Les nouveaux patients de la School of Life de Londres (où Ella Berthoud et Susan Elderkin proposent leurs services) doivent remplir un questionnaire sur leurs lectures passées, ce qu’ils souhaitent retirer de leurs nouvelles lectures, et tout changement majeur en cours.
Ensuite, ils rencontrent leur bibliothérapeute, qui leur délivre une « ordonnance » de lecture. « Les gens qui viennent nous voir sont confrontés à des situations dans lesquelles ils ont besoin d’aide: un nouveau travail ou une reconversion, une année sabbatique, la naissance d’un enfant, un divorce, une liaison, ou tout problème suscitant de multiples interrogations », explique Ella Berthoud. « Nous leur recommandons alors six à huit livres qui les aideront à bien appréhender les tenants et les aboutissants de leur problème. »
Selon Ceridwen Dovey, auteure et contributrice du New Yorker, le terme « bibliothérapeute » est apparu en anglais moderne au début du XXe siècle, dans le magazine The Atlantic. Dans un article intitulé La Clinique littéraire, la bibliothérapie était définie comme un ensemble de lectures dont les effets thérapeutiques étaient dus à de « nouvelles connaissances scientifiques ». Un siècle plus tard, cette pratique touche à présent les écoles, les prisons, les soins, et tous les individus qui recherchent une illumination silencieuse.
Qui peut bénéficier de la bibliothérapie, et comment?
Les patients auxquels Ella Berthoud et Susan Elderkin ont prescrit des ordonnances de lecture adaptées à leurs besoins sont en majorité des femmes, de tous âges, de l’adolescence à la retraite. Certains sont devenus des habitués, tandis que d’autres ont disparu pour lire les livres qui leur avaient été conseillés, heureux de suivre un nouveau chemin littéraire.
« On ne peut jamais être complètement sûr de ce que les gens tireront d’un livre, parce que chacun y apporte quelque chose de son propre vécu », ajoute Susan Elderkin. « Mais il est possible de développer un instinct solide, et c’est sur lui que nous nous appuyons lorsque nous discutons et apprenons à connaître quelqu’un. Les livres nous accompagnent tout au long de la vie. Il s’agit donc vraiment d’aider les gens à utiliser au mieux le temps limité qu’ils consacrent à la lecture. »
Ceridwen Dovey a eu droit à une session de bibliothérapie gratuite avec Ella Berthoud, qui l’a guidée vers de nouveaux livres en fonction de son questionnaire. Elle a récemment partagé cette expérience dans un article du New Yorker, Can Reading Make You Happier? (« La lecture peut-elle vous rendre plus heureux? »)
« Dans un monde laïque, je pense que la lecture reste l’un des rares chemins vers la transcendance, cet état insaisissable dans lequel la distance entre le moi et l’univers se réduit », écrit-elle. « Les romans, qui annihilent la conscience de soi, me donnent cependant le sentiment d’être complètement moi-même. »
Par où commencer?
Même si elle adapte ses ordonnances en fonction des besoins de chacun, Ella Berthoud nous a suggéré quelques livres qu’elle estime essentiels. Donc, si vous n’avez pas lu « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, « Si c’est un homme » de Primo Levi, « Un parfum de jitterbug » de Tom Robbins ou « Siddhartha » de Herman Hesse, allez faire un saut à la librairie !
Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Jennifer Joffre pour Fast for Word.
Heureux l’homme occupé de l’éternel destin,
Qui, tel qu’un voyageur qui part de grand matin,
Se réveille, l’esprit rempli de rêverie,
Et dès l’aube du jour, se met à lire et prie !
A mesure qu’il lit, le jour vient lentement
Et se fait dans son âme ainsi qu’au firmament,
Il voit distinctement, à cette clarté blême,
Des choses dans sa chambre et d’autres en lui même ;
Tout dort dans la maison : il est seul, il le croit ;
Et, cependant, fermant leur bouche de leur doigt,
Derrière lui, tandis que l’extase l’enivre,
Les anges souriants se penchent sur son livre.
Victor Hugo
Il fait froid dehors… envie de rien, si ce n’est de vous mettre sous la couette ?
Et si vous respectiez le message de votre corps et preniez un bon livre, celui qui va vous faire du bien ?
Mais prenez garde, si certaines lectures sont de véritables voyages gastronomiques, d’autres peuvent presque conduire à la crise de foie.
Ne dit-on pas que l’on a dévoré tel ouvrage ou tel autre nous a semblé totalement indigeste ?
Les mots nourrissent votre curiosité, vous abreuvent de connaissances, vous transportent dans un autre univers.
Moment à part, bulle intemporelle dont on sort forcément différent ; raison de plus pour peaufiner l’art de choisir vos lectures comme de douces et bienveillantes nourritures !
« Je trouve mes lectures dans la lumière du ciel. C’est le livre le plus profond qui soit et ce n’est même pas moi qui en tourne les pages. »
Christian Bobin
“Tant que la lecture est pour nous l’initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire.”
Marcel Proust
« Simplifiez votre vie en choisissant de plus en plus avec le coeur plutôt qu’avec la tête. »
Guy Corneau – psychanalyste jungien et écrivain canadien
(13 janvier 1951, 5 janvier 2017 )
Telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par d’inoubliables chagrins.
Marcel Pagnol
Tout le monde savait que c’était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l’a fait.
Marcel Pagnol
Les folies, c’est toujours pareil, dès qu’on a ce qu’on voulait, on se demande un peu pourquoi on l’a voulu !
Marcel Pagnol
La raison pour laquelle les gens trouvent difficile d’être heureux c’est qu’ils trouvent le passé mieux qu’il l’était, le présent pire qu’il ne l’est et le futur moins résolu qu’il ne le sera.
Marcel Pagnol
Le chagrin, c’est comme le ver solitaire : le tout, c’est de le faire sortir.
Marcel Pagnol
Les bavards sont ceux qui vous parlent des autres. Les raseurs sont ceux qui vous parlent d’eux-mêmes. Ceux qui vous parlent de vous sont de brillants causeurs.
Marcel Pagnol
Il est une bonne chose de lire des livres de citations, car les citations lorsqu’elles sont gravées dans la mémoire vous donnent de bonnes pensées.
Winston Churchill
Selon des études récentes…
Si on le fait…
Debout, fortifie les muscles
Sur le ventre, améliore la circulation du sang
Sur le dos, est plus agréable
Tout seul, c’est bon, mais égoïste
On peut aussi le faire,
En groupe ça peut être amusant
Dans les toilettes, c’est très relaxant
Le faire fréquemment, développe l’imagination
À deux, enrichit le savoir,
Mais, à genoux, ça peut faire mal
Il y en a qui le font,
Sur la table ou sur le bureau
Avant de manger ou après
Dans le lit ou le hamac, tout nu ou habillé,
Sur le gazon ou le tapis, avec fond musical ou en silence
Dans des draps ou sans draps
Le faire,
donne beaucoup de plaisir et nous détend complètement
Peu importe l’âge, la race, les croyances, le sexe, ni la position …
Car lire est un plaisir !!!
Eh oui !
Tu vois qu’il est bon de lire,
car tu as donné libre cours à ton imagination !
BONNE JOURNÉE !
« La lumière est dans le livre. Ouvrez le livre tout grand. Laissez-le rayonner, laissez-le faire ».
Victor Hugo
« Quand je pense à tous les livres qu’il me reste encore à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux »
Jules Renard
Le HuffPost | Par Emeline Amétis Publication: 12/09/2013 12h25 CEST | Mis à jour: 12/09/2013 12h25 CEST
SCOLARITÉ – On vous le répétait fréquemment lorsque vous étiez petits? C’est désormais prouvé… Selon une étude récente réalisée outre-Manche par l’Institut d’Éducation (IOE), les enfants qui lisent pour le plaisir sont plus enclins à obtenir de bonnes notes à l’école que les autres.
L’étude qui révèle que ces enfants auraient davantage de facilités en maths, en vocabulaire et en orthographe, est la première à examiner les effets d’une lecture régulière sur le développement cognitif à long terme.
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» Les écoliers français mauvais en lectureMenée par le docteur Alice Sullivan et Matt Brown, l’enquête est basée sur les résultats scolaires de 6000 enfants âgés de 5 à 16 ans et suivis en 1970 par une étude prospective britannique.
Un facteur de réussite plus important que l’éducation des parents
En comparant l’évolution scolaire d’enfants de 5 et 10 ans issus du même milieu social, les scientifiques ont découvert que ceux qui lisaient plus d’une fois par semaine à dix ans avaient de meilleurs résultats dans toutes sortes de matières arrivés à l’âgé de 16 ans. Les résultats sont également significativement meilleurs pour les enfants auxquels on lisait des histoires le soir à 5 ans.
Il est possible que la lecture personnelle de ces enfants soit un facteur tout aussi, voire plus, important que le niveau d’éducation de leurs parents.
L’avantage de ceux qui ont des activités littéraires, comme se rendre à la bibliothèque ou lire des journaux, est quatre fois supérieur à celui de ceux qui ont des parents diplômés.
Bien que l’impact soit positif sur leurs résultats en mathématiques et en orthographe, il reste tout de même principalement concentré sur le vocabulaire des élèves.
« Cette habilité à lire aide sûrement les enfants à acquérir toutes sortes de connaissances et à comprendre de nouvelles informations. Cela affecte également leur intérêt sur une quantité considérable de sujets » soutient le docteur Sullivan.
Selon une autre étude réalisée en 2004, la lecture est importante pour le développement personnel et social d’un individu mais aussi pour sa vie civique et économique.
Comme le précisait un an auparavant le Département de la Culture, des Médias et des Sports, « les gens ne peuvent être actifs ou être informés sans être capable de lire. Le goût pour la lecture est un prérequis pour presque toutes les activités sociales et culturelles ».
Une découverte, à l’ère du numérique, qui pourrait avoir le mérite d’en remettre certains sur le droit chemin de la lecture.
D’après l’étude PIRLS, les écoliers français mauvais en lecture et sont en dessous de la moyenne européenne.
Un livre a ceci de particulier qu’il peut être interprété comme on veut. [Sören Kierkegaard]
Extrait de Le Journal d’un séducteur
Le secret de la liberté, c‘est la librairie.
[Bernard Werber] Extrait de Les Thanatonautes
Derrière chaque livre il y a un homme.
[Ray Bradbury] Extrait de Farenheit 451
Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois.
[Pierre Dumayet] Extrait de l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur – Lectures pour tous
La véritable Université de nos jours, est une collection de livres.
[Thomas Carlyle] Extrait de Héros et culte des héros
Un bon livre est un bon ami.
[Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre] Extrait de Paul et Virginie
A quoi servent les livres s‘ils ne ramènent pas vers la vie, s‘ils ne parviennent pas à nous y faire boire avec plus d‘avidité ?
[Henry Miller] Extrait de Lire ou ne pas lire
Qui que vous soyez qui voulez cultiver, vivifier, édifier, attendrir, apaiser, mettez des livres partout.
[Victor Hugo] Extrait du discours d’ Ouverture du congrès littéraire international de 1878
Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu‘il vous faut. [Cicéron]
Un livre est un outil de liberté. [Jean Guéhenno] Extrait des Carnets du vieil écrivain
La lecture est une amitié. [Marcel Proust]
Extrait de Sur la lecture
On aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit. [Marcel Proust]