Très joli texte …
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Il y a deux espèces d’hommes, ceux qui s’habituent au bruit et ceux qui essaient de faire taire les autres. J’en ai connu beaucoup qui, lorsqu’ils travaillent ou lorsqu’ils attendent le sommeil, entrent en fureur pour une voix qui murmure ou pour une chaise un peu vivement remuée ; j’en ai connu d’autres qui s’interdisent absolument de régler les actions d’autrui ; ils aimeraient mieux perdre une précieuse idée ou deux heures de sommeil que d’arrêter les conversations, les rires et les chants du voisin.
Ces deux espèces de gens fuient leurs contraires et cherchent leurs semblables par le monde. C’est pourquoi on rencontre des familles qui diffèrent beaucoup les unes des autres par les règles et les maximes de la vie en commun.
Il y a des familles où il est tacitement convenu que ce qui déplait à l’un est interdit à tous les autres. L’un est gêné par le parfum des fleurs, l’autre par les éclats de voix ; l’un exige le silence du soir et l’autre le silence du matin. Celui-ci ne veut pas qu’on touche à la religion ; celui-là grince des dents dès que l’on parle politique. Tous se reconnaissent les uns aux autres un droit de « veto » ; tous exercent ce droit avec majesté. L’un dit : « J’aurai la migraine toute la journée, à cause de ces fleurs », et l’autre : « Je n’ai pas fermé l’oeil cette nuit à cause de cette porte qui a été poussée un peu trop vivement vers onze heures. » C’est à l’heure du repas, comme à une sorte de Parlement, que chacun fait ses doléances. Tous connaissent bientôt cette charte compliquée, et l’éducation n’a pas d’autre objet que de l’apprendre aux enfants. Finalement, tous sont immobiles, et se regardent, et disent des pauvretés. Cela fait une paix morne et un bonheur ennuyé. Seulement comme, tout compte fait, chacun est plus gêné par les autres qu’il ne les gêne, tous se croient généreux et répètent avec conviction : « Il ne faut pas vivre pour soi ; il faut penser aux autres. »
Il y a aussi d’autres familles où la fantaisie de chacun est chose sacrée, chose aimée, et ou nul ne songe jamais que sa joie puisse être importune aux autres. Mais ne parlons point de ceux-là ; ce sont des égoïstes.
Alain, 12 juillet 1907
Extrait de « Propos sur le bonheur ».
« Il est bon d’apprendre quelquefois aux heureux de ce monde, qu’il est des bonheurs supérieurs aux leurs, plus vastes et plus raffinés. »
(Charles Baudelaire)
Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup, il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent.
Il ne dure qu’un instant mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires, il est le signe sensible de l’amitié. Un sourire donne du repos à l’être fatigué.
Rend du courage aux plus découragés.
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler, car c’est une chose qui n’a de valeur qu’à partir du moment où il se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez généreux, donnez-lui le vôtre. Car nul n’a autant besoin d’un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres…
texte de Raoul Follereau
Le Pr Pascal de Sutter vient d’écrire un livre ‘ La sexualité des gens heureux ‘. Il nous explique : ‘ J’ai eu envie de parler de sexualité de manière positive. Souvent on en parle de manière un peu médicale ou sur un axe pathologique, de problèmes, ou encore dans le glauque, le sordide, la pornographie, les expériences extrêmes… ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ En cette période de crise, c’est peut-être une bouffée d’oxygène, de chaleur dans leur vie, quelques pistes pour se sentir plus épanoui pour être plus heureux dans la vie en général, et notamment la vie sexuelle. Et puis, en plus de mon expérience de psychologue sexologue, je parle beaucoup de connaissances issues des recherches scientifiques sur la sexualité qui ne sont pas toujours connues du grand public. Il existe un lien entre bonheur et sexualité. La sexualité, c’est bon pour la peau, le cœur, la digestion, le sommeil. Ses effets positifs sont scientifiquement établis. ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ Je vais vous répondre par un point précis : pour un homme comme pour une femme, imaginer des fantasmes de type fantaisies érotiques légères, dans le respect de soi et de l’autre, des choses réalistes et réalisables, est une excellente chose. Ceux qui ont de l’imagination à ce propos ont une vie sexuelle plus heureuse que les autres. Et c’est particulièrement vrai chez les femmes… ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ L’erreur la plus répandue, à mon sens, c’est penser qu’une sexualité épanouie, ça vient du ciel. Lors des premiers émois passionnels du début d’une rencontre, la chimie est suffisante pour attiser la flamme. Par la suite, il faudra mettre volontairement de l’énergie dans sa sexualité pour qu’elle fonctionne. C’est quelque chose qui se construit, qui s’entretient ‘.
Pr Pascal de Sutter : ‘ Oui, la sexualité est importante pour la société toute entière. Et pourtant, nous n’avons que très peu conscience de ses bienfaits. Quand une société est plus tolérante, plus ouverte, plus égalitaire pour les femmes, plus à l’aise, moins puritaine avec la sexualité, quand elle impose moins d’interdits, de lois… Il y a moins de violence, les gens sont plus heureux, plus épanouis, il y a plus de prospérité. Cela se vérifie quand on compare toutes les sociétés. ‘
‘ Un autre point encore, c’est l’importance de l’optimisme. Quand on a une défaillance sexuelle, comme une dysérection par exemple, plutôt que de se dire : ‘ je ne pourrai plus jamais, ma vie sexuelle est fichue ‘, il est bien moins toxique de penser : ‘ j’ai des soucis de boulot, ça ira mieux la prochaine fois ‘. Pour une femme qui n’a pas d’orgasme, plutôt que de penser : ‘ je suis frigide ‘, il est plus positif de penser : ‘ je peux apprendre à me laisser aller au plaisir… ‘. Par notre mental, nous pouvons améliorer ou aggraver la situation. Un des secrets des gens heureux sexuellement, c’est leur optimisme. ‘
Dr Catherine Solano
08/06/2009
A lire
Pr Pascal de Sutter, ‘ La sexualité des gens heureux ‘, Editions des Arènes.
LE BONHEUR Il vient du ciel Le Bonheur ! Ferme les yeux… ton coeur palpite… c’est le bonheur ! Ne le cherche pas dans des rêves impossibles Viens ! Viens ! Sans dire un mot ! Ouvre les yeux ! Auteur inconnu |
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Passez une bonne, une très bonne journée !
< Cueillez cette journée en oubliant hier et
en pensant le moins possible à demain ! >
Un sourire c’est peu de chose mais ça ressemble à une rose.Heureux celui qui le reçoit car dans son cœur volète la joie.
Un sourire c’est peu de chose mais ça ressemble à une rose. Il est un don de celui qui sait l’offrir même si le vent est en train de nordir.
Un sourire c’est peu de chose mais ça ressemble à une rose. Il apaise la mélancolie quand elle fait larmoyer la vie.
Un sourire c’est peu de chose mais ça ressemble à une rose. On le donne avec plaisir à celui qui a peur de l’avenir.
Un sourire c’est peu de chose mais ça ressemble à une rose. Il fait oublier beaucoup de choses car l’existence n’est pas toujours rose.
Serge LÉONARD (BRIVE)
Bonheur En latin bona hora, « bonne heure ». Tout est dit. Le bonheur est la bonne heure, ce qui vient à point nommé. Ni trop tôt, ni trop tard. Juste comme il faut. Juste quand il faut…
Tout le monde aspire au bonheur. Mais qu’est-ce que le bonheur ? Et que faire pour être heureux ? On l’oublie trop. Parce qu’il est porteur d’un idéal profond, le bonheur n’est ni facile, ni instantané. C’est pour cela qu’il faut penser le bonheur en apprenant à bien écouter les mots du bonheur : plaisir, douceur, éternité… Car, comme toutes les grandes choses, le bonheur se prépare.