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17 janvier, 2015
19 juillet, 2014
7 juillet, 2014
Où donc est le bonheur ?
Où donc est le bonheur ? disais-je. – Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné.
Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère,
Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,
Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment
Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !
Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme
Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,
Glisser un mot furtif dans une tendre main,
Aspirer aux douceurs d’un ineffable hymen,
Envier l’eau qui fuit, le nuage qui vole,
Sentir son coeur se fondre au son d’une parole,
Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit,
Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,
Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,
Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,
Tous les buissons d’avril, les feux du ciel vermeil,
Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil !
Puis effeuiller en hâte et d’une main jalouse
Les boutons d’orangers sur le front de l’épouse ;
Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé !
Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;
Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse,
Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,
Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir
Qu’on vieillit au fardeau croissant du repentir,
Effacer de son front des taches et des rides ;
S’éprendre d’art, de vers, de voyages arides, de cieux lointains, de mers où s’égarent nos pas ;
Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ;
Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste,
Bien fou, que maintenant on respire, on existe,
Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer tout un jour
Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour !
Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées
Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,
Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,
Boire le reste amer de ces parfums aigris,
Etre sage, et railler l’amant et le poète,
Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,
Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé de pleurs
Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !
Ainsi l’homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre
Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d’ombre.
C’est donc avoir vécu ! c’est donc avoir été ! Dans la joie et l’amour et la félicité
C’est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.
Voilà de quel nectar la coupe est remplie !
Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !
Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort,
Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,
Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !
Où donc est le bonheur, disais-je ? – Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné !
Victor Hugo, Les Feuilles d’Automne, XVIII
21 mars, 2014
21 février, 2014
Le Bonheur …
LE BONHEUR !
Il vient du ciel
Il fait tourner la tête
Il ne s’explique pas
Nul au monde
Ne peut l’acheter
Car il n’a pas de prix.
Pour un Roi, pour un Prince
Ou pour un simple vagabond
Il est toujours le même
Car il n’a pas de mesure…
Il est l’immensité.
Le Bonheur !
C’est la joie de l’enfant qui reçoit un jouet
Le doux regard de celle ou celui que tu aimes
Une musique qui te saisit et te fait frissonner
Ferme les yeux… ton coeur palpite… c’est le bonheur !
Un mot gentil, une attention délicate, un sourire
Ça te remue le coeur… c’est le bonheur
Ne le cherche pas dans des rêves impossibles
Ne le cherche pas dans des projets fabuleux
La vie est si belle ! La nature est si riche !
Le bonheur est là, dans la simplicité
Chacun sur cette terre a le droit de le posséder
Chacun sur cette terre peut le fabriquer.
Viens ! Viens ! Sans dire un mot ! Ouvre les yeux !
Avec un peu de coeur, avec un peu d’amour
Le bonheur est là … à ta portée.
Auteur inconnu
BONNE JOURNÉE !
19 février, 2014
Le bonheur et le chagrin …
Le bonheur et le chagrin sont des frères jumeaux, laisse les venir et repartir comme font les nuages.
Yogaswami
20 décembre, 2013
Le bonheur c’est quelque chose d’intime, …
7 décembre, 2013
La mélancolie …
5 novembre, 2013
Qu’est-ce que le bonheur, …
1 novembre, 2013
Des plaisirs de l’imagination …
Des plaisirs de l’imagination
Si les mots plaisir imaginaire signifient un plaisir qui n’a rien de réel, gardons-nous de les employer jamais. Le pauvre qui tous les jours, pendant douze heures, dormait et se croyait revêtu de l’autorité royale, avait un sort exactement semblable à celui du roi qui, rêvant pendant le même nombre d’heures, croyait souffrir le froid, la faim, et solliciter dans les rues la pitié des passants.
Tous nos plaisirs sont fugitifs, et tous sont réels. Faculté merveilleuse, l’imagination réveille les plaisirs passés, charme l’instant qui s’écoule, et voile l’avenir ou l’embellit d’espérances.
Bannissons ce préjugé vulgaire qui nous représente la raison et l’imagination comme deux ennemies, dont l’une doit étouffer l’autre. La raison ne dédaigne aucun plaisir facile et pur. L’erreur même d’un songe peut avoir du prix à ses yeux ; et quels avantages les rêves de l’imagination n’ont-ils pas sur ceux du sommeil ! Ma volonté fait naître les premiers ; je les prolonge, les dissipe et les renouvelle à mon gré. Tous les hommes qui s’étudient à multiplier les instants heureux, savent jouir d’aimables chimères, et peignent avec enchantement les heures d’ivresse qu’ils doivent à l’effervescence d’une imagination riante.
Il est des circonstances où la raison n’a plus à nous donner d’autre conseil que celui de nous livrer aux illusions, qui peuvent mêler encore quelques plaisirs à nos douleurs. Un homme de mérite qui, dans nos temps orageux, a passé vingt mois en prison, me disait qu’une nuit il rêva que sa femme et ses enfants lui apportaient la liberté. Ce rêve lui laissait un souvenir si profond, une émotion si vive qu’il forma le projet de le renouveler, par la pensée, chaque jour. Tous les soirs, excitant son imagination, il cherchait à se persuader qu’il était au moment de la réunion désirée ; il se représentait les transports de sa femme, les caresses de ses enfants, et ne laissait que des chimères occuper son esprit, jusqu’à l’instant où le sommeil lui faisait tout oublier. L’habitude, me disait-il, avait rendu mes illusions plus fortes qu’on ne pourrait le croire : j’attendais la nuit avec impatience ; et la certitude que le jour finirait par quelques instants heureux me faisait constamment éprouver je ne sais quelle exaltation qui m’étourdissait sur mes peines.
Dans l’infortune, les douces illusions ressemblent à ces feux brillants et colorés qui, durant les tristes hivers du pôle, présentent au milieu des nuits l’image de l’aurore. Une faculté mobile et vive, qui trompe le malheur, doit embellir le bonheur même. Aux avantages qu’on possède elle unit ceux qu’on désire. Par sa magie, nous renouvelons les heures dont le souvenir nous est cher, nous goûtons les plaisirs que promet un avenir lointain, et nous voyons du moins l’ombre légère de ceux qui nous fuiront.
Les illusions, a dit un sombre philosophe, sont l’effet d’une démence passagère. Ah ! les idées folles sont celles d’où naissent les ennuis, et les idées raisonnables sont celles qui charment la vie. Si vous rejetez ces principes, n’adoptez pas du moins une fausse et lugubre sagesse ; croyez plutôt que tout est folie sur la terre. Mais alors, je distingue des folies tristes, des folies gaies, des folies effrayantes, des folies aimables, et je veux choisir celles dont les prestiges sont riants et les erreurs consolantes.
Comment cet être morose, qui n’aperçoit sur la terre, que des méchants, et dans l’avenir que des malheurs, accuse-t-il de se laisser tromper par l’imagination celui qui se berce d’espérances flatteuses ? Tous deux s’abusent ; mais l’un souffre de ses erreurs, l’autre vit de ses illusions.
Ils ont des idées étranges, ces prétendus sages qui voient, dans les secours de l’imagination, la ressource des âmes faibles ! L’inquiétude, la tristesse, l’ennui, voilà les véritables signes de faiblesse. Il reçut une âme élevée celui qui, poursuivi par l’injustice, sourit encore à des illusions, et qui, pour échapper aux misères du monde réel, l’abandonne et fuit vers un monde idéal.
La sagesse ne dédaigne point une faculté brillante, et, pour goûter tous les plaisirs de l’imagination, il faut avoir une raison exercée. L’imagination ressemble tantôt à ces magiciennes qui transportaient sur des bords enchantés le héros objet de leur amour, tantôt à leurs ennemies qui multipliaient autour de lui les périls. Livrée à ses caprices, peut-être nous ferait-elle redouter mille maux chimériques, aussi féconde pour enfanter des tourments qu’elle est ingénieuse à créer des plaisirs. La raison, qui ne peut la suivre toujours, doit lui montrer quels sentiers le bonheur l’invite à parcourir.
La raison est nécessaire encore à l’instant où les chimères disparaissent. Cet instant nous afflige ; mais je serais dans la situation dont un rêve enchanteur me faisait goûter les délices, que je pourrais encore et désirer et m’attrister. Tout homme dont l’esprit est élevé, le coeur bon, s’est plu à supposer que, loin des sots, à l’abri des méchants, seul avec quelques amis, il vivait dans une contrée riante, séparée du reste du monde. Que ce rêve se réalise, demain l’asile paisible, ignoré, nous verra donner des regrets aux lieux que nous aurons quittés, et former des désirs pour échapper aux ennuis de la nouvelle patrie. Puisque notre sort changerait vainement, étudions l’art d’en adoucir les peines,
apprenons à jouir de tous ses avantages, et qu’ils soient embellis par les heureux prestiges d’une imagination féconde.
Nos regrets naîtraient-ils de la rapidité avec laquelle les illusions disparaissent ? Eh quoi ! j’ai vu des riches et des grands dépouillés en un instant de leur fortune, de leur pouvoir, et je m’affligerais lorsqu’un songe s’évanouit pour moi ! Mais encore, ces infortunés ont perdu pour jamais les biens qui leur étaient si chers, et moi, je renouvelle à mon gré mes illusions et mes plaisirs.
Loin de sacrifier aucune de nos facultés, exerçons-les toutes ; et qu’elles se prêtent mutuellement des secours. Il faut, lorsqu’on avance dans la vie, que la raison acquière le calme de l’âge mûr ; mais que le coeur et l’imagination conservent encore des étincelles du feu de la jeunesse.
8 septembre, 2013
17 août, 2013
Vous trouverez la paix dans …
Une autre illusion consiste à croire que les événements extérieurs ont le pouvoir de nous faire du mal ;
que le gens ont le pouvoir de nous blesser.
Ils n’ont pas ce pouvoir, c’est vous qui le lui donnez.
Ce qui apporte le bonheur, c’est minute après minute, le contact avec la réalité.
C’est là que vous trouverez la paix, c’est là que vous trouverez le bonheur.
La plupart des gens ne sont malheureusement pas prêts à entendre cela.
(Père Anthony Mello)
27 février, 2013
On est heureux dans la mesure de ses propres efforts …
« On est heureux dans la mesure de ses propres efforts une fois que l’on connaît les ingrédients nécessaires au bonheur, des goûts simples, une certaine dose de courage jusqu’à un certain point de l’abnégation, l’amour du travail et surtout une conscience tranquille. »
31 janvier, 2013
4 novembre, 2012
L’agenda du bonheur …
Une dame très âgée, au visage rayonnant, partagea à une amie le secret de son bonheur. « Chère Rose, c’est simple, j’ai toujours tenu un agenda du bonheur.
— Un quoi ?
— Eh oui, tu as bien compris, un agenda du bonheur… Il y a bien longtemps que j’ai appris ceci : aucune journée n’est si triste qu’elle ne renferme un quelconque rayon de lumière. Alors, chaque soir, j’écris toutes les petites choses heureuses qui m’arrivent.
Il renferme certes bien des détails insignifiants : une robe neuve, une conversation avec une amie, une attention de mon mari, une fleur, un livre, etc. Tout ceci figure dans mon agenda et quand je me sens un peu triste, j’en lis quelques pages pour me remémorer quelle heureuse femme je suis. Je peux te le montrer si ça t’intéresse.
Curieuse et intriguée, Rose ouvrit ce fameux agenda. Sur l’une des pages, on pouvait y lire ceci : « Reçu une gentille lettre de maman. Vu un beau lys dans une vitrine. Retrouvé la broche que je croyais avoir perdue.
— As-tu trouvé chaque jour un plaisir à noter ? demanda Rose, perplexe.
— Oui, chaque jour.
Rose continua à tourner les pages et arriva à celle qui contenait ces mots : « Il mourut en tenant ma main dans la sienne et mon nom sur ses lèvres. »
— Tu vois Rose, conclut la vieille dame, même la mort contient sa part de positif…
Auteur inconnu
18 septembre, 2012
7 juillet, 2012
« Les apparences suffisent largement à faire un monde. »Jean Anouilh
Le bonheur, c’est d’être heureux, ce n’est pas de faire croire aux autres qu’on l’est.
Jules Renard
« Le bonheur ne s’acquiert pas, il ne réside pas dans les apparences,chacun d’entre nous le construit à chaque instant de sa vie avec son coeur. »
Proverbe africain
4 juillet, 2012
24 juin, 2012
24 mai, 2012
Rire aux éclats …
26 mars, 2012
Pour faire chanter le bonheur …
Faire un signe de la main
Pour effacer le chagrin,
Dessiner un sourire
Synonyme de plaisir,
Faire une caresse
Dissiper la tristesse,
Dire un mot de velours
Témoignage d’amour,
Donner un baiser
Cadeau enchanté,
Offrir un signe du coeur
Pour faire chanter le bonheur.
3 janvier, 2012
Je me sens toujours heureux, vous savez pourquoi . . . ?
Shakespeare a dit :
« Je me sens toujours heureux, vous savez pourquoi . . . ?
Parce que je n’attends rien de personne . . .
Les attentes font toujours mal.
La vie est courte . . . Aimez votre vie . . .
Soyez heureux . . . Gardez le sourire . . .
Et souvenez-vous :
- Avant de parler, Écoutez . . .
- Avant d’écrire, Réfléchissez . . .
- Avant de prier, Pardonnez . . .
- Avant de blesser, considérez l’autre . . .
- Avant de détester, Aimez . . .
et Avant de mourir . . .Vivez . . . !!
18 octobre, 2011
Le bonheur n’est pas un but … c’est …
Le bonheur n’est pas un but qu’on poursuit âprement, c’est une fleur que l’on cueille sur la route du devoir.
[John Stuart Mill]
22 septembre, 2011
L’ABC du bonheur …
Appréciez chaque moment que la vie vous réserve.
Bâtissez votre avenir aujourd’hui.
Caressez un rêve qui vous est cher.
Donnez et vous recevrez.
Élargissez vos horizons : pensez plus haut, plus grand, plus loin.
Foncez et défoncez : ne laissez aucun obstacle vous décourager.
Grandissez intérieurement : profitez de toutes les expériences, bonnes ou mauvaises.
Harmonisez vos relations et vous vivrez dans la paix.
Identifiez vos forces et utilisez-les à bon escient.
Jalonnez votre propre route vers la réussite.
Kilométrez vos progrès : faites en sorte qu’il vous rapprochent de votre but.
Libérez vos talents : brisez les chaînes de la peur et de l’insécurité qui les emprisonnent.
Motivez-vous et votre entourage : l’enthousiasme fait la différence entre succès et échec.
Neutralisez les influences négatives.
Oubliez les malheurs du passé pour mieux vivre le bonheur du présent.
Pardonnez et on vous pardonnera.
Questionnez-vous sur le vrai sens de la vie.
Riez de bon coeur et la vie vous sourira en retour.
Semez seulement ce que vous voulez récolter.
Tendez vers le bien et le mal s’effacera de lui-même.
Unifiez-vous à l’Univers et plus rien ne vous sera impossible.
Voyez au-delà des apparences.
Week-ends au repos : pour apprécier la vie et régénérer votre esprit.
X : faites-en sur tout ce qui vous empêche de grandir.
Y’en a pas de problèmes : il n’y a que des défis. Relevez-les et vous grandirez.
Zest de fantaisie : sachez vous évader de la routine.
Auteur anonyme
19 septembre, 2011
Où est le bonheur ? …
Où est le bonheur ?
Il est là dans nos coeurs
Il est plein de douceur
Il est fait de chaleur
Qu’on sent de temps en temps!
Il est tout près de nous
C’est plus petit que tout
On le voit après coup.
Il se cache partout.
Où est le bonheur ?
Il est dans un sourire
Le geste qui vient guérir
Le rêve ou le désir
Qu’on a de temps en temps !
Il danse dans nos yeux
Il chante si on le veut,
Se fait silencieux
C’est un clin d’oeil de Dieu
Où est le bonheur ?
Il est dans le soleil
Le printemps qui s’éveille
Il est dans les merveilles
Qu’on voit de temps en temps.
Il est dans les oiseaux
La fleur ou le roseau
Il résonne dans l’écho
Du lac ou du ruisseau.
Où est le bonheur ?
Il est là dans nos mains
Il n’est jamais très loin
Il est sur le chemin
Qu’on prend de temps en temps.
Il est dans le présent
Il se vit maintenant
C’est de nous qu’il dépend
Chaque jour en tout temps.
Auteur inconnu.