L’amitié
Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant ; parce que c’était lui, parce que c’était moi.
Michel de Montaigne - Essais, I, 28, De l’amitié
Si on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sens que cela ne peut s’exprimer qu’en répondant ; parce que c’était lui, parce que c’était moi.
Michel de Montaigne - Essais, I, 28, De l’amitié
Certains jours, on aurait besoin d’un petit remontant,
d’une petite tape sur l’épaule ou d’un petit câlin !
Alors, voici le mien !
En espérant que ça te fera du bien !
Comment pouvons-nous passer une vie en solitaire,
sans avoir au moins un ami à qui parler,
à qui raconter les secrets de notre cœur ?
La véritable amitié ne s’achète pas, ne se trafique pas.
Elle est le résultat d’une combinaison de facteurs heureux.
L’ami est celui qui, malgré le temps qui passe, nous reste fidèle.
Quand nous traversons des périodes difficiles, il est là.
Quand nous voulons partager nos joies et nos folies, il est là.
Quand nous avons envie de refaire le monde,
il est le premier à vouloir le rebâtir avec nous.
Sans lui, nos petits tracas quotidiens deviennent des montagnes,
et nos moindres craintes nous paraissent insurmontables.
L’amitié est un oasis de paix et de sérénité,
car elle nous procure cette merveilleuse sensation de nous savoir compris,
aimés et encouragés.
Je fais attention à toutes mes amitiés,
car elles sont de précieux cadeaux de la vie.
Auteur inconnu
Ce n’est pas parce que je ne te parle pas que je t’oublie. Ce n’est pas parce que je ne t’écris pas que je n’ai pas envie de te voir. L’amitié n’est pas faire ce qu’on veut, mais ce qu’on peut ! Les vrais amis comprendront que chacun à sa vie et que le temps file comme le vent…
« Il est bon de traiter l’amitié comme les vins et de se méfier des mélanges. »
Sidonie Gabrielle, dite COLETTE
ABC de l’amitié !
C’est donc important les amis !
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« A la fin, nous nous souviendrons non pas des mots de nos ennemis, mais des silences de nos amis. »
Martin Luther King
Dans la vie, tu vas réaliser qu’il y a un rôle pour toutes les personnes que tu rencontres. Certaines vont te tester, d’autres vont t’utiliser, d’autres vont t’aimer, et d’autres vont t’enseigner. Mais celles qui sont les plus importantes sont celles qui font ressortir le meilleur de toi-même. Ce sont des personnes étonnantes et rares qui vont te rappeler pourquoi la vie vaut la peine d’être vécue.
Auteur inconnu
Ne courez pas après ceux qui s’éloignent de vous, lâchez-prise, ils s’en vont parce qu’ils ont accompli d’une certaine façon la mission de vous aider à développer votre âme »
Masaharu TANIGUCHI
Un petit bout de moi
Vient aujourd’hui
Déposer une ribambelle
De petits mots pèle mêle
Il suffit de les poser
Dans le sens qui leurs sont alloués
Ces petits mots ainsi placés
vous souhaiteront une bonne journée
Avec un regard joyeux
Un sourire dans les yeux
vous tendre une main
Pour vous emmener dans mon jardin
Où fleurit une vraie beauté
La rose de l’amitié
Fleur qu’on arrose tous les jours
D’une pluie de doux bisous
avec une sincère amitié
Si un autre fichier audio est posté sur cette page, pensez à aller le mettre en pause pour regarder cette vidéo…
Puisque l’ombre gagne
Puisqu’il n’est pas de montagne
Au-delà des vents, plus haute que les marches de l’oubli
Puisqu’il faut apprendre
A défaut de le comprendre
A rêver nos désirs et vivre des « ainsi soit-il »
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n’est pas forcément suffire
Puisque c’est ailleurs
Qu’ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t’aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars
Que les vents te mènent où d’autres âmes plus belles
Sauront t’aimer mieux que nous puisque
L’on ne peut t’aimer plus
Que la vie t’apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t’aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t’envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l’est d’avril
Sache qu’ici reste de toi comme une empreinte Indélébile
Sans drame, sans larme
Pauvres et dérisoires armes
Parce qu’il est des douleurs qui ne pleurent qu’à l’intérieur
Puisque ta maison
Aujourd’hui c’est l’horizon
Dans ton exil essaie d’apprendre à revenir
Mais pas trop tard
Dans ton histoire
Garde en mémoire
Notre au revoir
Puisque tu pars
J’aurai pu fermer, oublier toutes ces portes
Tout quitter sur un simple geste mais tu ne l’as pas fait
J’aurai pu donner tant d’amour et tant de force
Mais tout ce que je pouvais ça n’était pas encore assez
Pas assez, pas assez, pas assez
(Jean-Jacques Goldman)
« Celui qui a rendu un service doit se taire ; c’est à celui qui l’a reçu de parler. »
L’oubli n’est pas exactement l’ingratitude, mais c’est le terrain sur lequel elle pousse.
Plus on fait le bien d’une façon désintéressée, plus on est sensible à l’ingratitude.
L’éléphant et le chien !
Ecoute attentivement l’histoire d’un éléphant – l’éléphant royal – qui appartenait au roi et avait l’honneur de mener les parades royales. Son nom était Rajah et il vivait entouré d’un grand luxe. Mais cela ne le rendait pas heureux, parce que comme il était le seul éléphant royal, souvent il se sentait très seul, sans personne pour lui tenir compagnie. Jusqu’à ce qu’un jour il s’est fait un ami !
Chaque jour, à la tombée de la journée, Rajah prenait un long et rafraîchissant bain juste avant que son cornac ne lui serve le dîner. Après le repas, il marchait dans ses pièces et il admirait le coucher du soleil. Alors, quand les étoiles scintillantes prenaient leur place dans le ciel velouté, il allait se coucher.
Cependant, un jour, à la tombée de la nuit, venait-il de dîner, il s’est rendu compte qu’un petit chien blanc l’observait par la grille de la cour. Le chien était très maigre et avait l’air affamé.
« M. l’Eléphant, excusez-moi — a dit le petit chien d’une voix douce — excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous permettez que je mange vos restes ? J’ai tellement faim.
— Bien sûr », répondit gentiment Rajah. Alors, le petit chien se glissa sous la porte et se précipita vers la gamelle de l’éléphant pour manger les restes ; il les avala en un clin d’œil, puis remercia l’éléphant et s’enfonça dans la nuit en gambadant. La même chose se produisit le lendemain, puis le surlendemain, jusqu’à ce qu’un soir, voyant arriver le chien, Rajah lui dise : « Mon ami, voudrais-tu venir partager chaque soir mon dîner ? Je vis seul, et ta compagnie me ferait grand plaisir. »
Ne se tenant plus de joie, le petit chien accepta avec enthousiasme cette aimable proposition. Un gigantesque éléphant assis auprès d’un petit chien blanc avec lequel il dînait – quel étrange spectacle ils offraient !
Cependant, le cornac estimait que le petit chien blanc n’était pas un compagnon convenable pour un éléphant royal, et tous les soirs, il faisait de son mieux pour le chasser. Mais, à la grande satisfaction de l’éléphant, son petit compagnon persistait à revenir. Et comme le cornac était paresseux, il ne tarda pas à renoncer à l’éloigner et lui permit de rester.
Rajah et Flocon de Neige (c’est ainsi que l’éléphant avait baptisé le chien), ne tardèrent pas à devenir inséparables. Quand l’éléphant allait prendre son bain le soir, le chien l’accompagnait et ils jouaient ensemble dans l’eau. Après quoi ils dînaient en parlant inlassablement, comme font les amis. Ils riaient aussi beaucoup, bien sûr. Puis quand venait l’heure de se coucher, Flocon de Neige se pelotonnait à côté de Rajah. C’était une grande amitié.
Mais un jour, un fermier qui s’en revenait des champs vit les deux animaux jouer ensemble ; il aborda le cornac et lui dit : « Ce petit chien a l’air très intelligent ; j’aimerais beaucoup l’acheter. Combien en voulez-vous ? » Voyant là l’occasion rêvée de se débarrasser enfin du petit chien tout en arrondissant sa fin de mois, le cornac fit affaire avec le fermier, qui emmena aussitôt Flocon de Neige.
Le départ de son ami plongea Rajah dans une grande solitude et une grande tristesse. Il perdit peu à peu l’appétit ; il n’avait pas envie de manger seul. En fait, il n’avait pas envie de grand-chose. Il se contentait de rester là, à regarder par la clôture la direction dans laquelle le petit chien était parti. Quand arrivaient le soir et l’heure du bain, Rajah refusait d’aller dans l’eau, et il ne remarquait même pas le coucher de soleil et les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne dégagé.
Après une semaine de cet étrange comportement, le cornac commença à s’inquiéter vraiment pour lui. Il en parla donc au roi, qui envoya son propre médecin examiner Rajah. Le médecin ausculta soigneusement l’éléphant. « Eh bien, je ne lui trouve absolument rien, dit-il finalement. Cet éléphant n’a pas l’air malade, il semble juste très triste.
— Humm … En général, poursuivit le médecin avec sagesse, quand les personnes et les animaux sont tristes, il y a toujours une bonne raison. Est-il arrivé quelque chose ces derniers temps ? Y a-t-il eu des changements dans sa vie ?
— Pas vraiment … Quoique … il avait l’habitude de jouer chaque soir avec un petit chien tout maigre qui a été acheté récemment par un fermier du coin.
— Oh ! cela doit faire presque une semaine, maintenant, répondit le cornac d’un air penaud.
— Et quand a-t-il cessé de manger et de prendre son bain ? demanda le médecin.
— Humm … À cette époque, je présume, répondit le cornac, visiblement gêné de ne pas avoir fait la relation.
— Eh bien, nous y sommes ! Il doit être triste parce que son ami lui manque !
— Oh ! mon Dieu, si seulement je n’avais pas été tellement pressé de vendre le petit chien ! Je trouvais qu’ils formaient un couple si bizarre, tous les deux ! Je vais essayer de le retrouver, mais pour être honnête, j’ignore où habite le fermier », dit le cornac tout penaud.
Quand le médecin rapporta cette nouvelle au palais, le roi fit savoir dans tout son royaume qu’une récompense serait offerte à qui ramènerait le chien. Apprenant cela, le fermier se mit immédiatement en route avec Flocon de Neige pour aller réclamer sa récompense.
Dès qu’ils franchirent les portes du palais, Flocon de Neige aperçut son ami Rajah et, aboyant de joie, il courut vers lui aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Revoir son petit compagnon rendit l’éléphant fou de joie. Il le souleva à l’aide de sa longue trompe, le déposa au sommet de sa tête et se mit en route pour aller prendre son bain. Ce soir-là, les deux amis partagèrent de nouveau leur dîner et Rajah recommença à être heureux. Le lendemain, le cornac fit fabriquer une gamelle spécialement pour Flocon de Neige afin de lui signifier qu’il était invité à rester pour toujours. Au cours de la procession suivante, les gens s’émerveillèrent à la vue du petit chien blanc assis sur la tête de l’éléphant qui menait le cortège royal.