“Qui prêche la guerre est le chapelain du diable.” …
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“La guerre arrivée, le diable agrandit son enfer.”
Nous vivons dans un monde où les funérailles comptent plus que l’homme mort, le mariage plus que l’amour et le physique plus que l’intellect. Nous vivons dans la culture de l’emballage, qui méprise le contenu.
Dans un message adressé au HuffPost canadien, le Dr Laura F. Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu’il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s’agit pas nécessairement d’une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d’un signe de maladie mentale mais d’une pratique bien plus courante qu’on ne pourrait le penser.
“En réalité, nous le faisons tous”, estime Vironika Tugaleva, auteure de The Art of Talking to Yourself (“L’art de l’autoconversation”). Cela peut sembler un peu bizarre si on le fait devant d’autres personnes mais, selon elle, nous entretenons tous des conversations mentales complexes et multiples, ce qui nous aide à donner du sens aux choses du quotidien et à les interpréter.
Elle nous invite à penser à des situations au cours desquelles cela nous arrive. Par exemple, lorsque l’on s’apprête à sortir et que l’on énumère à voix haute ce qu’il ne faut pas oublier – les clés, la veste, le sac, le déjeuner – afin de vérifier que rien ne manque. Ou encore sur le chemin du retour, après le travail, quand on repense à un échange tendu avec un supérieur.
Selon elle, “il s’agit là d’une pratique non seulement normale mais essentielle, et c’est en prenant conscience des vertus de ce discours intérieur que nous pouvons accéder au bonheur et nous épanouir”.
Le fait de s’autoriser à avoir régulièrement des conversations avec soi-même peut être à la fois sain et profitable, selon Sheri McGregor, coach de vie et auteure du livre Done With the Crying (“Fini de se lamenter”).
Sheri McGregor, qui accompagne notamment des parents en rupture de lien avec leurs enfants, affirme que le fait de se parler à soi-même de façon positive peut aider tous ceux qui traversent ce type d’épreuve.
“J’explique à mes clients et à ceux et celles qui me lisent que s’adresser à soi-même avec bienveillance peut être un bon moyen de prendre soin de soi”, nous confie-t-elle. Cela permet de se rassurer et de se concentrer sur les aspects positifs, plutôt que sur les soucis et les facteurs de stress.
C’est en effet dans l’adversité que nous nous adressons le plus souvent à nous-mêmes. Par exemple, lorsque l’on doit faire un choix difficile dans un contexte sensible ou que l’on est en proie à de vives émotions, indique Itamar Shatz, doctorant en linguistique à l’université de Cambridge.
Selon Sheri McGregor, se parler à soi-même peut aussi permettre de se souvenir des tâches que l’on doit accomplir ou de régler des difficultés mineures ou passagères.
La prochaine fois que vous vous sentez stressé à l’approche d’une prise de parole en public, prenez conscience de vos appréhensions, de façon à mettre au point des solutions pratiques ou à vous souvenir que vous y êtes parfaitement préparé-e. Évitez les monologues destructeurs qui sapent le moral et ne permettent pas d’échapper à ses soucis.
Selon Itamar Shatz, qui a mené des recherches sur cette technique, il est possible d’améliorer l’efficacité de ce type de discours en ayant recours à des méthodes d’autodistanciation qui consistent à s’adresser à soi-même à la deuxième ou à la troisième personne. “Si vous appréhendez une intervention en public, au lieu de vous demander: ‘Pourquoi est-ce que je suis si stressé-e?’, demandez plutôt: ‘Pourquoi est-ce que tu es si stressé-e?’ ou bien: ‘Pourquoi Élise est-elle si stressée?’
“Les études montrent que cela aide à appréhender la situation d’une manière plus objective sur le plan affectif, ce qui permet de mieux composer avec ses émotions et de prendre des décisions réfléchies.”
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours.
Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu’elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Lorsque nous traversons des épreuves, il n’est pas rare que nos pensées nous plongent dans le désespoir. C’est pourquoi il est recommandé de prendre l’habitude de s’adresser à soi-même avec bienveillance, même si cela demande des efforts, tout comme en matière de méditation.
“Sachant que les discours autodirigés ne présentent aucun inconvénient, rien ne s’oppose à y avoir recours régulièrement”, affirme le Laura F. Dabney. Elle recommande de choisir un moment ou un endroit propice pour s’y employer. Vous pouvez par exemple le faire après un moment éprouvant de la journée, et déterminer ainsi ce qui vous aide ou non à y faire face ou à vous sentir mieux.
“Il est possible d’en évaluer mentalement l’efficacité ou bien de tenir un journal pendant une semaine afin d’y noter ce qui fonctionne bien pour vous”, ajoute-t-elle.
On associe souvent le fait de converser avec soi-même aux maladies mentales, alors que ces dernières n’en sont que très rarement à l’origine. Il existe toutefois des situations où l’autoconversation peut être le signe d’un trouble psychologique.
Selon Laura F. Dabney, lorsque le discours autodirigé s’accompagne de pratiques d’automutilation – coups ou coupures, par exemple –, c’est le signe que quelque chose ne va pas sur le plan émotionnel. C’est aussi probablement le cas si vous employez toujours les mêmes expressions, les mêmes formules ou les mêmes chiffres dans votre discours intérieur et que cela vous perturbe ou qu’il est difficile de vous en empêcher. Dans les deux cas, parlez-en à un professionnel de santé dûment qualifié, qui saura établir le diagnostic adéquat.
Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Damien Allo pour Fast ForWord.
SOMMEIL – Même les spécialistes du sommeil ont parfois du mal à s’endormir. Sauf que, chez eux, ça ne dure jamais longtemps. Pourquoi? Tout simplement parce qu’ils utilisent des méthodes scientifiques pour tomber dans les bras de Morphée. Si vous voulez profiter enfin d’une bonne nuit de repos, adoptez vite leurs techniques!
Faites des bulles
Dit comme ça, ça paraît ridicule, mais quelques bulles avant d’aller au lit (des petites bulles, comme on faisait quand on était gamins avec des bouteilles en plastique) aide à trouver le sommeil, explique Rachel Marie E. Salas, professeur de neurologie à l’école de médecine de l’Université Johns Hopkins.
Un peu comme ces exercices de respiration qui aident à relaxer le corps et l’esprit. Une activité aussi bébête peut aussi vous aider à chasser toutes les pensées susceptibles de vous empêcher de dormir.
Toujours pas convaincu? Une autre possibilité: asseyez-vous bien confortablement, fermez les yeux et comptez vos inspirations et vos expirations pendant 3 à 15 minutes.
Quand vous commencez à vous déconcentrer (ce qui ne manquera pas d’arriver), recommencez à zéro. Des chercheurs népalais ont constaté que cette forme de méditation, pratiquée seulement quelques minutes par jour, peut faire baisser la tension artérielle et le rythme cardiaque, apaiser l’anxiété et améliorer le sommeil.
Trouvez une distraction
On vous a peut-être dit que les lits ne sont faits que pour deux choses: le sommeil et l’amour. Mais il est aussi recommandé de lire avant de s’endormir, nous dit le docteur Janet K. Kennedy, psychologue clinicienne à New York.
Plus on se retourne dans son lit en cherchant le sommeil, plus on stresse et plus le corps produit de l’adrénaline, ce qui complique encore les choses. « Se changer les idées avec un bon livre permet à la fatigue physique de reprendre le dessus », déclare-t-elle.
Autre possibilité: l’autohypnose. Fans de basket ou de golf, imaginez-vous en train d’enchaîner les paniers ou de vous lancer sur votre par 3 préféré. « La visualisation mentale réduit l’anxiété et permet au cerveau d’entamer son mécanisme d’endormissement », explique le spécialiste du sommeil W. Christopher Winter, consultant pour le magazine Men’s Health.
Détendez-vous
Non seulement une musique douce et apaisante aide à s’endormir, mais elle contribue également à rendre le sommeil plus profond, indique le docteur James Maas, auteur de Sleep for Success! Everything You Must Know about Sleep but Are Too Tired to Ask (« Dormir pour réussir! Tout ce que vous devez savoir sur le sommeil même si vous êtes trop fatigué pour poser la question »).
Des études montrent que la musique douce fait baisser le rythme cardiaque et la tension artérielle et vous aide à vous détendre. Les musiques d’ambiance relaxantes, comme les bruits de vagues ou de pluie, fonctionnent aussi très bien.
Essayez les stations de musique classique, ou l’application Rain, Rain Sleep Sounds.
Faites du sport le soir
Une bonne séance de sport après le travail aide parfois à piquer du nez plus facilement, selon le docteur Orlando Ruiz-Rodriguez, spécialiste du sommeil à l’hôpital South Seminole d’Orlando.
Une étude suisse récente suggère que 90 minutes d’exercice intense avant d’aller se coucher peuvent réduire votre niveau de cortisol, l’hormone du stress, et donc aider à l’endormissement.
En plus, vous n’avez même pas besoin de sortir! Avec des DVD de fitness, préparez-vous à faire fondre votre petit bedon sans quitter la maison (quelqu’un a fondu de huit kilos en six semaines à peine!).
Oubliez l’horloge
Une fois la lumière éteinte, ne vérifiez plus l’heure, même en cas de réveil au milieu de la nuit, conseille le docteur Nathaniel F. Watson, président de l’Académie américaine de médecine du sommeil.
Sinon, vous allez forcément vous mettre à penser au temps que vous avez déjà passé au lit et à celui qu’il vous reste avant de vous lever. « Si je m’endors tout de suite, je peux encore dormir cinq heures et vingt-et-une minutes. » Ça ne fait que vous angoisser, ce qui risque de vous tenir encore plus éveillé.
Pour éviter de succomber à la tentation de regarder l’heure, utilisez un réveil non lumineux, ou tournez-le. Si votre portable vous sert de montre, mettez-le hors de portée, dans le tiroir de votre table de nuit.
Faites une liste de choses à faire
L’esprit bien rempli? Si vous avez du mal à gérer toutes les pensées stressantes qui vous emplissent la tête en fin de journée, écrivez une liste de choses à faire le lendemain, suggère le docteur Andrew J. Westwood, professeur de neurologie à l’université de Columbia.
Avoir trop de choses en tête empêche le cerveau de se reposer, vu les tonnes d’informations qu’il doit digérer. Néanmoins, les noter sur un papier aide à reprendre un peu les choses en main et permet au cerveau de pouvoir se détendre, conclut-il.
Ce blog, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Guillemette Allard-Barès pour Fast for Word.
Trois questions à … Jocelyne Caboche, Directrice de recherche (Cnrs), au laboratoire Neurosciences de l’Institut de biologie Paris-Seine (IBPS).
L’Express : Les différentes drogues – opium, cocaïne, cannabis, alcool, tabac, amphétamines – sont, pour certaines, connues depuis des millénaires. Leur consommation s’est-elle banalisée dans nos sociétés au point de devenir un enjeu majeur de santé publique ?
Reste que leur utilisation a longtemps été perçue comme une faiblesse de la volonté alors que, de nos jours, elle est clairement reconnue comme une pathologie cérébrale, induisant des effets durables dans le cerveau. Cela s’explique par le fait que les études scientifiques se sont multipliées ces dernières années et que l’importance des maladies mentales est devenue un enjeu de santé publique : les addictions liées à l’alcool et au tabac ont un coût qui a été estimé à 120 milliards d’euros en 2010 (contre 10 milliards pour les drogues illicites).
Vous travaillez depuis une vingtaine d’années sur les phénomènes d’addiction. Mais comment se définit une addiction ?
Elle se met en place lorsque l’on passe d’un usage récréatif et ponctuel, à une consommation compulsive, abusive et non contrôlée. Prenez le cas de la cocaïne : après une cure de sevrage, il y a une rechute au bout de deux ou trois mois dans 50% des cas. Durant la guerre du Vietnam, les soldats américains prenaient beaucoup d’héroïne pour supporter l’enfer qu’ils avaient à affronter : après leur retour au pays, ils étaient sevrés et arrêtaient donc l’héroïne. Mais bien des années après, certains sont revenus au Vietnam juste pour un voyage commémoratif. Et ils sont retombés dans leur addiction… Cela montre qu’en retrouvant un environnement, on peut replonger.
Mais il faut bien comprendre que toutes les drogues n’ont pas la même puissance addictive. Par ordre d’importance, il y a d’abord la nicotine, les opiacés, la cocaïne, l’alcool, puis le cannabis. Ensuite, nous ne sommes pas tous égaux face aux addictions : il y a des facteurs génétiques, sociaux et environnementaux. Enfin, certains d’entre nous sont plus prédisposés en fonction de leur âge. Uncerveau d’adolescent n’est pas encore mature, donc il est plus vulnérable.
Quels sont les mécanismes cérébraux à l’origine des addictions et quelles sont les pistes thérapeutiques sur lesquelles vous travaillez ?
Je veux d’abord comprendre, via l’imagerie cérébrale, comment l’exposition aux drogues modifie le cerveau. Puis, en travaillant sur des modèles animaux, on cherche à définir le mécanisme : ces différentes substances – cocaïne, ecstasy, tabac ou alcool – pénètrent rapidement dans le cerveau et agissent sur une zone appelée « le circuit de la récompense ». Là, elles amplifient l’activité des neurones dopaminergiques, augmentant le taux de dopamine, cette molécule du plaisir, dans le cerveau. Peu à peu, les drogues détournent ce fameux circuit de la récompense en jouant sur la plasticité cérébrale.
Avec mon équipe, j’ai pu identifier des voies biochimiques qui sont à l’origine de cette plasticité neuronale à long terme. Nous élaborons donc de nouvelles molécules agissantes entre l’enzyme et le noyau qui bloquent cette plasticité liée aux différentes drogues. Tout comme nous travaillons sur les récepteurs de la dopamine. Ces nouvelles pistes thérapeutiques doivent maintenant être validées par des tests cliniques d’ici deux ou trois ans.
* Sorbonne Université – Campus Jussieu (Métro Jussieu), amphithéâtre 25, 4 Place Jussieu, 75005 Paris. Rens. www.semaineducerveau.fr
Trouvé sur : https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/nous-ne-sommes-pas-tous-egaux-face-aux-addictions_2066440.html#xtor=AL-447
PSYCHOLOGIE : Nous lisons tous, pour diverses raisons : pour nous documenter, pour le plaisir, pour nous tenir au courant de l’actualité, pour nous évader… Mais les romans peuvent avoir un impact très fort, surtout s’ils sont en phase avec votre situation actuelle.
Cette idée est le pilier central de la bibliothérapie, dont le but est de « prescrire de la fiction pour soigner les problèmes de la vie », selon les bibliothérapeutes Ella Berthoud et Susan Elderkin, co-auteures de « The Novel Cure ». Même si leur pratique thérapeutique n’est pas spécifiquement fondée sur des connaissances médicales, ces deux collègues et amies de longue date aident, depuis 2008, ceux qui cherchent à mieux se connaître grâce au pouvoir des mots.
« L’un des principaux effets secondaires de la lecture est qu’elle peut révolutionner notre vision du monde », explique Susan Elderkin au Huffington Post. « Nous avons commencé à réaliser que beaucoup de gens en avaient fait l’expérience à un moment ou à un autre de leur vie, lorsque la lecture d’un roman les avait aidés à porter un regard neuf sur les choses. »
Les recherches scientifiques démontrent les nombreux bienfaits de la lecture: elle permet de réduire le stress, d’améliorer la qualité du sommeil, de soulager les symptômes de la dépression ou encore de protéger le cerveau de la maladie d’Alzheimer. Une étude de 2013 a même montré que le fait de lire des romans pouvait aider à développer notre empathie, en nous « transportant émotionnellement » dans d’autres lieux et en nous rapprochant de nouveaux personnages.
Trouver refuge dans la littérature
Certaines personnes viennent consulter les bibliothérapeutes parce qu’elles sont confrontées à des traumatismes, d’autres parce qu’elles adorent lire et veulent découvrir d’autres œuvres qui pourraient leur être bénéfiques. Les nouveaux patients de la School of Life de Londres (où Ella Berthoud et Susan Elderkin proposent leurs services) doivent remplir un questionnaire sur leurs lectures passées, ce qu’ils souhaitent retirer de leurs nouvelles lectures, et tout changement majeur en cours.
Ensuite, ils rencontrent leur bibliothérapeute, qui leur délivre une « ordonnance » de lecture. « Les gens qui viennent nous voir sont confrontés à des situations dans lesquelles ils ont besoin d’aide: un nouveau travail ou une reconversion, une année sabbatique, la naissance d’un enfant, un divorce, une liaison, ou tout problème suscitant de multiples interrogations », explique Ella Berthoud. « Nous leur recommandons alors six à huit livres qui les aideront à bien appréhender les tenants et les aboutissants de leur problème. »
Selon Ceridwen Dovey, auteure et contributrice du New Yorker, le terme « bibliothérapeute » est apparu en anglais moderne au début du XXe siècle, dans le magazine The Atlantic. Dans un article intitulé La Clinique littéraire, la bibliothérapie était définie comme un ensemble de lectures dont les effets thérapeutiques étaient dus à de « nouvelles connaissances scientifiques ». Un siècle plus tard, cette pratique touche à présent les écoles, les prisons, les soins, et tous les individus qui recherchent une illumination silencieuse.
Qui peut bénéficier de la bibliothérapie, et comment?
Les patients auxquels Ella Berthoud et Susan Elderkin ont prescrit des ordonnances de lecture adaptées à leurs besoins sont en majorité des femmes, de tous âges, de l’adolescence à la retraite. Certains sont devenus des habitués, tandis que d’autres ont disparu pour lire les livres qui leur avaient été conseillés, heureux de suivre un nouveau chemin littéraire.
« On ne peut jamais être complètement sûr de ce que les gens tireront d’un livre, parce que chacun y apporte quelque chose de son propre vécu », ajoute Susan Elderkin. « Mais il est possible de développer un instinct solide, et c’est sur lui que nous nous appuyons lorsque nous discutons et apprenons à connaître quelqu’un. Les livres nous accompagnent tout au long de la vie. Il s’agit donc vraiment d’aider les gens à utiliser au mieux le temps limité qu’ils consacrent à la lecture. »
Ceridwen Dovey a eu droit à une session de bibliothérapie gratuite avec Ella Berthoud, qui l’a guidée vers de nouveaux livres en fonction de son questionnaire. Elle a récemment partagé cette expérience dans un article du New Yorker, Can Reading Make You Happier? (« La lecture peut-elle vous rendre plus heureux? »)
« Dans un monde laïque, je pense que la lecture reste l’un des rares chemins vers la transcendance, cet état insaisissable dans lequel la distance entre le moi et l’univers se réduit », écrit-elle. « Les romans, qui annihilent la conscience de soi, me donnent cependant le sentiment d’être complètement moi-même. »
Par où commencer?
Même si elle adapte ses ordonnances en fonction des besoins de chacun, Ella Berthoud nous a suggéré quelques livres qu’elle estime essentiels. Donc, si vous n’avez pas lu « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, « Madame Bovary » de Gustave Flaubert, « Si c’est un homme » de Primo Levi, « Un parfum de jitterbug » de Tom Robbins ou « Siddhartha » de Herman Hesse, allez faire un saut à la librairie !
Cet article, publié à l’origine sur le Huffington Post américain, a été traduit par Jennifer Joffre pour Fast for Word.
Le panda se nourrit exclusivement de tiges de bambous, ses excréments sont riches en fibres de cellulose. Une firme papetière a donc eu l’idée de fabriquer du papier toilette et des mouchoirs à base de crottes de panda.
Décidément, les pandas sont à la mode ! Alors que le couple en captivité au zoo de Beauval a enfin donné naissance à un bébé en 2017, cette fois, direction la Chine avec une toute autre affaire. La firme papetière Qianwei Fengsheng, dans la province du Sichuan, entend recycler les fibres des excréments de panda afin de produire du papier toilette, des mouchoirs ou encore des nappes, selon le Chengdu Business Daily. Le nom de ce nouveau label, « caca de panda », ne donne pas vraiment envie d’acheter un de ses produits. Mais cette future gamme, commercialisée en Chine, sera bien fabriquée à partir d’excréments de l’animal.
La firme papetière Qianwei Fengsheng collabore avec le Centre de protection et de recherche sur le panda géant, afin de valoriser les crottes et les déchets alimentaires de l’ursidé. Une idée somme toute logique, puisque l’animal se nourrissant exclusivement de tiges de bambou, ses excréments sont riches en fibres de cellulose. En outre, il en génère 10 kg par jour, rappelle un chercheur du centre des pandas, Huang Yan au journal local Chengdu Business Daily. En effet, le panda n’assimile pas la cellulose tapissant la paroi des cellules végétales. Outre ces déjections, le panda produit environ 50 kilos de déchets alimentaires : les grumes végétales qu’il recrache après mastication.
Sources : https://www.consoglobe.com/crottes-de-panda-papier-cg
Dans une étude publiée récemment, un chercheur américain prouve les bienfaits de quelques nuits sous la tente sur la réparation des troubles du sommeil.
Les citadins souffrent fréquemment de troubles du sommeil et ont recours à de nombreuses méthodes pour tenter de retrouver un rythme normal et sain. Selon un chercheur américain, qui vient de publier les résultats d’une étude sur le sujet, un bon moyen de retrouver le sommeil serait de partir faire quelques jours de camping.
Une étrange conclusion qui est l’aboutissement de plusieurs années de recherches. Selon ce scientifique,dormir à l’air libre, dans un espace baigné de lumière naturelle, permettrait de rééquilibrer notre taux de mélatonine, une hormone qui prépare l’organisme au sommeil et nous aiderait à retrouver notre horloge biologique.
Pour parvenir à ces résultats, ce chercheur de l’université américaine du Colorado Boulder a demandé à plusieurs volontaires de s’adonner au camping, certains pendant un week-end, d’autres pendant une semaine, quand un troisième groupe, témoin, devait rester en ville.
Au terme de cette expérience, les observateurs ont remarqué que tous les campeurs, qui avaient préalablement été équipés de capteurs capables de mesurer leur taux de mélatonine, avaient vu leur niveau hormonal augmenter progressivement. Ces derniers se sont également endormis, en moyenne, deux heures plus tôt que d’habitude. Les chercheurs ont par ailleurs constaté qu’un seul week-end avait suffi pour redonner à tous ces citadins un rythme de sommeil normal.
sources : article de Sybille Latour du 3 février 2017. - http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/
INSOLITE – Un policier américain s’est montré particulièrement généreux quand un magasin lui a signalé avoir été victime d’un vol à l’étalage. Au lieu d’arrêter la personne responsable, il a simplement réglé lui-même la note.
Les produits dérobés étaient en fait une préparation pour gâteau et une boîte de glaçage et la coupable était une mère de famille qui voulait préparer un gâteau d’anniversaire pour sa fille mais n’avait pas les moyens de payer.
Ne voulant pas gâcher la fête de l’enfant, le policier a donc décidé de se rendre au magasin pour les payer. Touché par sa démarche, l’un des vendeurs de l’enseigne a contacté la presse locale pour raconter l’histoire.
Michael Kotsonis, policier de Portsmouth dans le New Hampshire, n’a pas souhaité commenter expliquant ne pas avoir agi de la sorte pour attirer l’attention. Sans excuser la démarche de la mère, il a estimé que l’enfant n’avait pas à subir les conséquences de son comportement.
ANIMAUX – Pour beaucoup d’animaux, le sexe n’a rien d’une partie de plaisir et peut souvent mener à de bien tragiques conséquences. La preuve avec ces cinq espèces malchanceuses.
Quand l’envie nous prend de nous plaindre de notre vie sexuelle, un simple regard en direction du royaume animal suffit généralement à nous rassurer. Soyons clairs : on a clairement tiré le gros lot dans le grand jeu de l’évolution. Le pactole, il est pour nous, et les autres espèces ont souvent la vie dure. Et s’il vous fallait plus de preuves, voici cinq animaux pour qui la saison des amours rime souvent avec misère, mort et douleur.
1. L’Antechinus de Stuart
L’Antechinus de Stuart est un petit marsupial au nom un peu classe et à la vie sexuelle aussi trépidante que tragique. Chaque printemps, ce minuscule carnivore aux allures de musaraigne du bush n’a qu’une idée en tête : BAISER SANS JAMAIS S’ARRÊTER. En prévision de ce marathon, le mâle passe les dix premiers mois à manger non-stop pour grandir et prendre des forces, parce qu’une fois que la saison des amours débarque, va falloir avoiner sévère.
En effet, pendant cette période, l’antechinus ne fait rien d’autre que de s’accoupler. Il ne mange plus, parce qu’il baise. Il ne dort plus, parce qu’il baise toujours. Il ne regarde pas Plus Belle La Vie parce qu’il est encore en train de baiser. 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, l’antechinus passe de partenaire en partenaire, sans jamais s’arrêter. Et au bout de deux semaines de ce gros marathon du cul, tous les antechinus mâles tombent raides morts.
Résultat, il y a moins de compétition pour les petits à venir qui peuvent ainsi manger à leur faim et devenir grands et fort pour niquer tout le quartier et mourir à leur tour.
2. L’hippopotame
Certes, quand on voit la dégaine de l’hippopotame et qu’on sait en plus qu’il s’agit de l’un des animaux les plus dangereux du monde, on l’imagine mal passer en mode pétales de rose et Barry White pour pécho sa belle. Mais ça va encore plus loin que ça, puisqu’il a une technique bien particulière et relativement… oh, n’ayons pas peur des mots : tout bonnement dégueulasse.
La parade amoureuse de l’hippopotame passe par une étape assez classique, puisque le mâle se doit de marquer son territoire. Mais plutôt que de lâcher un petit pissou discrétos à des points stratégiques histoire de faire comprendre aux autres mâles qu’il faut qu’ils aillent matcher ailleurs, l’hippo voit les choses en grand : il se met donc à uriner et à déféquer en même temps et, pour être bien sûr que son territoire soit le plus vaste possible, il fait l’hélico avec sa queue pour envoyer ses fluides aux quatre coins du quartier, tel un gros propulseur à caca.
Voyant ça, les femelles hippopotames sont intriguées et charmées et s’approchent du mâle avant d’aller faire quelques préliminaires dans l’eau (probablement pour se nettoyer le cucul avant de passer à l’action, parce que bon, y a quand même des limites).
3. L’amazone à front blanc
Ce bel oiseau originaire d’Amérique Centrale a lui aussi une technique de drague très particulière qui implique l’utilisation de fluides corporels à des fins charnelles – mais si vous aviez déjà un peu de mal avec les histoires d’hélices à caca, celle-ci devrait finir de vous achever.
Commençons par le point mignon avant notre descente aux enfers : il s’agit de l’une des rares espèces animales qui pratique le baiser comme les humains. Oui, c’est chou. Lorsqu’ils trouvent un partenaire à leur goût, les amazones à front blanc commencent à s’embrasser (avec un bec rigide hein, donc c’est pas tout à fait la même compote mais on salue quand même l’initiative) et à jouer avec leurs langues comme nous quand on se roule des grosses pelles sur les Poetic Lovers.
La chaleur monte, les corps se rapprochent, les plumes frémissent sous le coup du désir et, d’un coup, pour montrer qu’il est vraiment chaud patate et bien content d’être là, le mâle montre son affection à sa femelle en lui vomissant dans la bouche. Comme ça, gratos. Il y en a qui disent même qu’il s’agit d’un cadeau, puisqu’il régurgite de la nourriture qu’il avait à la base mangée pour son bon plaisir mais qu’il choisit de s’en séparer pour l’offrir à sa belle. Et si ça c’est pas de la belle preuve d’amour, je sais pas ce qu’il vous faut.
4. La bruche du niébé
Encore un bien beau nom pour une espèce qui n’a, pour le coup, pas grand chose de très attrayant puisqu’il s’agit d’un insecte moyennement sexy (en même temps, je vous mets au défi de me trouver un insecte vraiment sexy). Mais cela ne l’empêche évidemment pas de trouver l’amour, parce que tout le monde n’accorde pas la même importance à l’apparence, fort heureusement, et la bruche en profite bien. Enfin, le mâle en tout cas. La femelle, elle, a beaucoup, beaucoup moins de chance.
Car voyez-vous, le mâle a une petite particularité assez singulière : il possède un énorme pénis surmonté de picots et d’épines. Résultat, les femelles sortent régulièrement de ces périodes de reproduction avec des blessures assez sévères et leurs organes reproducteurs sont généralement assez abîmés. Et parfois, elles en meurent.
Imaginez, c’est un peu comme si vous rameniez un mec chez vous et qu’au moment de baisser son froc vous vous retrouviez face à une énorme batte cloutée.
5. Le kakapo
Le kakapo n’a décidément pas beaucoup de chance : en plus d’avoir un nom vraiment pourri, il est menacé d’extinction et c’est la seule espèce de perroquet au monde qui soit incapable de voler. Autant dire qu’il part déjà avec un sacré handicap. Mais comme si ça ne suffisait pas, sa vie sexuelle est tellement merdique qu’elle est directement responsable de son statut d’espèce menacée.
Tout commence par la parade amoureuse du mâle, qui doit probablement figurer au panthéon des parades les moins efficaces. Au lieu d’aller chercher sa belle, de danser autour d’elle et de se battre avec d’autres mâles pour affirmer sa supériorité, le kakapo mâle creuse un petit trou dans la terre, y pose son cul, et se met à crier en espérant qu’une femelle passe dans le coin et entende son appel.
Le problème, c’est que les femelles n’arrivent pas toujours à identifier la provenance de ses cris et se retrouvent parfois à errer sans fin dans la forêt sans jamais trouver le mâle qui crie dans son trou. Et lorsqu’un mâle attend trop longtemps, et qu’il commence à se sentir un peu frustré de ne pas pouvoir s’accoupler, il a tendance à sauter sur tout ce qui bouge. Voire ce qui ne bouge pas. On peut donc voir des kakapos tenter de s’accoupler avec un gros caillou ou une branche, ou même avec un oiseau qui n’est pas du tout de la même espèce et qui ne pourra donc jamais jouer son rôle dans la grande chaîne de la reproduction.
Et, souvent, ils essayent même de s’accoupler avec la tête des pauvres gens venus tourner un documentaire sur eux, parce que bon, foutu pour foutu, autant essayer hein. Sur un malentendu, ça pourrait donner un truc viable.
Donc la prochaine fois que vous aurez envie de vous plaindre de votre vie sexuelle, estimez-vous heureuse de ne pas avoir à vous prendre une volée de caca en pleine poire ou de devoir traverser la jungle à l’oreille dans l’espoir de trouver un kakapo dans un trou.
En utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM), une équipe de scientifiques japonais a localisé chez des volontaires une zone cérébrale du cerveau impliquée dans le ressenti du bonheur.
Savons-nous ce qu’est réellement le bonheur, et surtout, où il se situe ? C’est pour répondre à cette question universelle que Waturu Sato, chercheur à l’université de Kyoto, au Japon, et son équipe ont travaillé sur le sujet. Ils ont découvert que la combinaison des émotions positives et de la satisfaction tirée des événements de la vie devenait active au sein du precuneus, une zone du lobe pariétal.
D’un point de vue neurologique, le bonheur peut être considéré comme une expérience subjective fondée sur un ressenti plus ou moins intense selon les personnes.
Les psychologues ont déjà cherché à en déceler les mécanismes. Ces derniers restent mal connus, en particulier des neurologues qui, jusqu’à présent, n’étaient pas encore vraiment parvenus à identifier avec précision les structures cérébrales impliquées.
Les neuroscientifiques de l’équipe du Dr Sato ont donc utilisé l’IRM pour analyser le cerveau de 51 participants et mesurer leur bonheur subjectif ainsi que le ressenti de leurs émotions. Ils ont cherché à évaluer 2 principaux paramètres : une composante émotionnelle et une composante cognitive et soumis les participants à un questionnaire pour savoir s’ils étaient heureux ou pas, déterminer l’intensité de leurs émotions et connaitre le degré de satisfaction personnelle de chacun liée à son existence.
Leur analyse, publiée dans la revue Scientific Reports du 20 novembre 2015, indique que les participants ayant obtenu le meilleur score de bonheur présentaient plus de matière grise dans le précuneus, une zone de la face interne du lobe pariétal dans le cortex cérébral, que ceux qui étaient moins heureux dans leur vie.
Les chercheurs ont également pu constater que l’intensité des émotions positives ou négatives et la satisfaction de vie étaient associées dans cette même région cérébrale. Ils en ont conclu que le précunéus des personnes heureuses ou ayant tendance à ressentir les émotions de façon positive, de manière plus intense et donnant un véritable sens à leur vie, était plus volumineux.
Ces mêmes participants ressentaient également le sentiment de tristesse à une moindre intensité, constatent-ils.
« Différents travaux ont déjà montré que la méditation peut augmenter la masse de matière grise dans le precuneus. Ce nouvel aperçu qui nous indique où le bonheur se produit dans le cerveau sera utile pour concevoir des programmes du bonheur fondés sur la recherche scientifique », conclut Waturu Sato.
Sources : http://m.leparisien.fr/laparisienne/sante/le-bonheur-localise-dans-le-cerveau-23-11-2015-5307345.php
Avant d’écouter cette vidéo,
n’omettez pas de mettre en pause la musique de l’article intitulé :
« La jeunesse grandit dans un domaine qui … »
sinon cacophonie assurée !
Yuliana, chanteuse Russe de passage à Paris en 2014 tombe par hasard sur cette chanson à la radio et décide en rentrant chez elle à Krasnodar en Russie de la produire. Sur internet, elle fait la connaissance d’un rappeur de confession israëlite : Rodjo, et d’un rappeur de confession musulmane, VSteh et leur demande de s’associer à elle pour interpréter cette chanson et ainsi prouver que trois artistes de confessions différentes pouvaient parfaitement s’entendre dès lors qu’il s’agit de véhiculer un message de paix.
Pour l’anecdote, les artistes se sont enregistrés et filmés chacun dans leur pays, et ne se sont donc jamais rencontrés !
Ce clip était initialement destiné à présenter les trois artistes aux maisons de disques mais malheureusement, aucune d’entre elles n’a souhaité commercialiser cette chanson ! Dommage… Il a donc été décidé de la diffuser sur facebook et youtube telle quelle et ainsi la faire découvrir au plus grand nombre…
A partager sans modération !
ALIMENTATION – Le vin le plus cher au monde est un Bourgogne alors que le premier vin de Bordeaux, le réputé Petrus, doit se contenter du 18e rang, selon un classement établi par le site en ligne spécialisé Wine Searcher.
En 2015, ce n’est pas un Romanée-Conti mais un vin d’Henri Jayer à 15.195 dollars (14.254 euros) la bouteille de 75 cl qui monte sur la plus haute marche du podium.
Wine Searcher, fondé à Londres en 1999, a réalisé ce classement des « 50 vins les plus chers au monde », publié début août, à partir des listes de prix de 54.876 cavistes, négociants et producteurs dans le monde, répertoriant 7.283.489 bouteilles de vin, tous millésimes confondus, et avec un prix moyen par bouteille.
A eux seuls les Bourgognes font un tir groupé impressionnant trônant aux trois premières places, avec quatre autres vins dans les dix premiers et au total pas moins de 40 vins sur 50.
Carton plein de la Bourgogne
Pour Henri Jayer, décédé en 2006 à 84 ans, c’est un hommage posthume à son Richebourg Grand Cru, en Côtes-de-Nuits. Ce viticulteur visionnaire, icône des vins de Bourgogne, est même deux fois sur le podium avec au 3e rang son Cros-Parantoux, en Vosne-Romanée Premier Cru, une minuscule parcelle de 1,01 hectare (8832 dollars/8072 euros). Opposé au recours aux substances chimiques, à la filtration, partisan du labour des vignes et de faibles rendements (seulement environ 3500 bouteilles par an), inventeur de la macération pré-fermentaire à froid, il a produit un pinot noir épuré, de grandes limpidité et expression.
C’est au début des années 1950 qu’Henri Jayer met sur le marché ses premières quilles, qui comptent aujourd’hui parmi les meilleurs vins rouges au monde. En 2012, lors d’une vente aux enchères organisée par la maison britannique Christie’s à Hong Kong, une caisse de 12 bouteilles de son Cros-Parantoux 1985 a même atteint le prix record de 199.735 dollars (182.556 euros), soit 15.213 euros la bouteille.
Il est mort trop tôt pour voir sa région viticole des Côtes-de-Nuits et des Côtes-de-Beaune inscrite en 2015 par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité sous l’appellation « Climats de Bourgogne », mais il en aura été un des artisans.
Le plus renommé des vins bourguignons, le Domaine de La Romanée-Conti, fournit avec La Romanée-Conti Grand Cru la deuxième bouteille la plus chère au monde (13.314 dollars/12.169 euros) et est mentionné au total pour six vins. Le carton plein de la Bourgogne est complété par la cinquième place du Domaine Leflaive avec un Montrachet Grand Cru (5726 dollars/5234 euros).
Un vin californien
Les prestigieux Bordeaux ne sont cités qu’à deux reprises, pour des Pomerols: Petrus, de Jean-Pierre Moueix, 18e à 2701 dollars/2469 euros, et Le Pin, de Jacques Thienpont, 23e à 2359 dollars/2156 euros.
Un seul Côtes-du-Rhône est cité, 10ème : Ermitage Cuvée Cathelin, de Jean-Louis Chave, à 3795 dollars/3469 euros. Et deux Champagne: Krug Clos d’Ambonnay à la 24e place à 2253 dollars/2059 euros et, à la 32e, Moët et Chandon Dom Pérignon P3 Plénitude brut.
A noter que deux vignerons allemands, tous deux mosellans, Egon Müller et Joh. Jos. Prüm, figurent chacun à deux reprises : Egon Müller à la 4e place pour son Scharzhofberger Riesling Trockenbeerenauslese (vin blanc demi-sec, à 6630 dollars/6060 euros) et aussi en 34e pour un vin de glace (Eiswein), Prüm en 7e position pour son Wehlener Sonnenuhr Riesling Trockenbeerenauslese (4706 dollars/4301 euros) et également au 44e rang, pour un Beerenauslese.
Seul autre vin étranger classé, 14ème : un Californien de la Napa Valley, le Screaming Eagle Cabernet Sauvignon, de Stanley Kroenke, à 2884 dollars/2636 euros.
ART – Un verre de vin, un adorable chien, un pot de Nutella, etc. Ivan Hoo a la capacité incroyable de transformer des sujets en dessin d’une manière particulièrement détaillée et pointilleuse. À tel point que ses œuvres semblent prendre vie.
L’artiste de 31 ans, né à Singapour, commence par trouver un objet et, à l’aide d’un crayon pastel, transpose l’image en deux dimensions sur une planche de bois. Il commence par une esquisse au crayon et comble ensuite le reste avec précision. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’il puisse consacrer jusqu’à trois jours pour compléter une seule œuvre.
[Nutella.Spill.] artwork for Mess Hall Gallery Penang ,Malaysia#wip. #pastel on wood.
A video posted by Ivan Hoo (@ivanhooart) on Oct 10, 2014 at 11:25pm PDT
Les grandes écoles d’art, Ivan Hoo ne les a jamais fréquentées. Autodidacte, il a perfectionné seul son talent.
« J’ai toujours aimé dessiner, depuis que je suis un enfant. Puis il y a environ quatre ou cinq ans, j’ai décidé de poursuivre mes connaissances en techniques de dessin », confie-t-il au Daily Mail.
Il dessine aujourd’hui à temps plein et partage couramment ses œuvres sur son compte Instagram. Retrouvez quelques exemples ci-dessous :
Voici un autre exemple d’un autre dessinateur, regardez la vidéo du « making-of »
ci-dessous.
Les apparences sont parfois trompeuses. À l’image du peintre René Magritte et de son tableau intitulé « La trahison des images », le dessinateur Italien Marcello Barenghi aime donner vie à des dessins incroyablement réalistes.
La rencontre entre une petite fille et un chanteur de rue est venue bousculer la routine du « métro, boulot, dodo » de New York.
Dans la vidéo ci-dessus, les voyageurs du métro ont pris plaisir à perdre quelques minutes durant leur trajet, quitte à arriver en retard au travail, pour assister à la danse improvisée d’une enfant sur le quai d’une station du quartier de Williamsburg, à Brooklyn.
En se déhanchant sur la reprise country du morceau « Me & My Uncle« , du groupe Grateful Dead, la petite fille a donné envie à plus d’un passant de l’imiter.
ARCHITECTURE – « C’est une maison bleue »… ou plutôt de toutes les couleurs. Si vous marchez dans les bois près de High Falls, dans l’Etat de New York, et tombez sur une grande maison couleur bonbon, ne paniquez pas! Vous n’êtes pas en train d’halluciner, et vous ne venez pas d’atterrir dans un cauchemar digne d’Hansel et Gretel.
Vous avez simplement trouvé la demeure de l’artiste Kat O’Sullivan, une maison de ferme du 19ème siècle qu’elle a convertie en petit coin de paradis aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Kat O’Sullivan a acheté la maison en 2009. Avec l’aide de son conjoint Mason Brown et de quelques amis tout aussi créatifs, elle a commencé à repeindre la pierre et le bois de la demeure vieille de 170 ans. La maison est ainsi sortie de l’anonymat pour devenir une habitation que l’on peut apercevoir à des kilomètres. Les murs blancs ont été aspergés de teintes de mauve, de jaune et de rouge, tandis que des globes oculaires et un immense sourire apparaissent désormais sous les fenêtres et la toiture.
Kat O’Sullivan, connue pour ses vêtements recyclés, a baptisé sa création Calico. Si l’extérieur attire automatiquement l’attention, l’intérieur de la maison est également digne de mention. On y trouve un escalier noir et blanc rappelant le film Beetlejuice, un corridor tapissé de têtes de marionnettes, des lustres suspendus de plafonds décorés, des meubles vintages et des appareils ménagers multicolores.
L’artiste promet que la maison restera en constantes rénovations, un étrange terrain de jeu qui deviendra de plus en plus bizarre.
Vous pouvez découvrir Calico dans les photos ci-dessous :
La science s’y est intéressée, voici ses principales conclusions:
Être gentil, c’est dans notre « nature »
En grandissant, on nous enseigne des valeurs morales censées nous aider à devenir une meilleure personne, que ce soit par le biais des bonnes manières, de la compassion ou de la considération envers les autres. Une étude de l’Université de Buffalo publiée en 2012 suggère que notre capacité à aller vers le bien aurait en fait une origine génétique. Dans cette publication, des scientifiques ont trouvé que certaines personnes naissaient avec certains gènes munis de récepteurs spécifiques à l’oxytoxine et à la vasopressine, deux hormones associées à l’amour et à la générosité.
Cela pourrait vous permettre de vivre plus longtemps
Lorsque vous aidez quelqu’un, vous n’améliorez pas seulement sa vie, vous améliorez aussi la vôtre. Des études ont montré que les personnes qui font du bénévolat récupèrent des bénéfices sur leur santé qui prolongeraient leur espérance de vie. Aider les autres et vivre plus longtemps, on signe! En 2001, des chercheurs ont par exemple mesuré le rythme cardiaque de personnes faisant preuve d’empathie plutôt que de vengeance. Comme l’explique Psychologies, les émotions négatives et le ressentiment sont corrélés à un rythme cardiaque et une pression artérielle élevés.
Nous sommes plus heureux quand nous sommes gentils
Cela pourrait sembler un peu égoïste, mais être bienveillant envers les autres pourrait aussi jouer en votre faveur. Selon une étude de 2001, publiée dans la revue Journal of Health and Social Behaviour, les bénévoles seraient moins sujets que les autres à la dépression. Pourquoi? « Ils auraient tendance à mieux évaluer leur sentiment de bonheur, leur qualité de vie et leur estime de soi », explique Metronews.
Cela peut être la clé du succès
Les personnes qui compatissent et sont plus à l’écoute des émotions des autres ont plus de succès au travail. « Les gens vous font plus confiance, ont de meilleures interactions avec vous et vous pouvez même être mieux payés », affirme Dacher Keltner, un professeur de l’Université de Berkeley en Californie et co-directeur du Greater Good Science Center dans une interview à ABC. La gentillesse comme réponse à la crise économique? En 2009, un sondage TNS Sofres mené auprès des lecteurs dePsychologies soulignait que pour 70 % d’entre eux “davantage d’entraide entre les gens serait une solution pour sortir de la crise actuelle”. C’est peut-être une piste à creuser.
Cela peut vous déstresser
À toujours vouloir finir la course en tête, votre niveau de stress frôle les sommets. Les babouins ont trouvé la parade. Selon une étude publiée en 2011, les mâles alpha étaient bien plus stressés que les autres mâles jugés « plus gentils » comme l’explique leNew York Times. Finir bon second plutôt que mauvais dernier. Cela vaut aussi en entreprise, comme le rappelle la coach d’entreprise, Valérie Moissonier à Metronews, « Communiquer de manière positive permet d’éviter le stress. Un environnement apaisé a une influence sur la productivité des salariés et même sur leurs défenses immunitaires : quand on est stressé, l’organisme est plus sensible aux microbes »
Cela vous rendra tout simplement heureux
« Quand nous aidons les autres et faisons de bonnes actions, cela libère de l’endorphine dans notre cerveau. Cette substance nous donne une certaine ferveur, la même que celle qu’éprouve un coureur après une course », affirme Lara Honos-Webb, une psychologue clinique dans un texte publié sur Psychology Today. « Faire quelque chose de gentil produit aussi de la sérotonine, la substance qui nous donne un sentiment de satisfaction et de bien-être ».
Avant de faire une crasse à la personne en face de vous, réfléchissez-y à deux fois.