En te levant le matin …
En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre,
de respirer, d’être heureux.
Marc-Aurèle
En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre,
de respirer, d’être heureux.
Marc-Aurèle
Oui, ils sont comme nous dans la vie
Ils s’aiment, mais ils se chicanent aussi
Ils font aussi, de belles choses ensemble
Mais sont aussi difficiles à comprendre
Ils se chamaillent, et poussent des cris
Et pourtant, on reste toujours surpris
Car l’instant d’après ils se font des bisous
Ils courent, ils s’amusent comme des fous
On n’est pas toujours non plus du même avis
On joue souvent au chat et à la souris
Pensons au moment où l’on veut un câlin
On ne dit rien, on fait sentir qu’on en a besoin
Le chat nous touche doucement avec son front
Avec grand respect, et par besoin d’affection
Alors que nous, on caresse de nos mains
Pour montrer que de vous on a besoin
Un chat aussi ne s’attache à un être humain
Que seulement, si avec lui il se sent bien
Texte Claude Marcel Breault
Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours. Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours. Oui, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu. Mais laissez l’espace entrer au sein de votre union. Et que les vents du ciel dansent entre vous. Aimez-vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une chaîne. Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes. Emplissez chacun la coupe de l’autre, mais ne buvez pas à la même coupe. Donnez à l’autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche. Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul. De même que les cordes du luth sont seules pendant qu’elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l’un de l’autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs. Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l’ombre l’un de l’autre.
Source : Khalil Gibran – Ses citations – Dicocitations ™ - citation
Une très belle histoire du Père Guy Gilbert :
« C’est une histoire vraie : Jean, 20 ans, avait fait une saloperie immonde à ses parents. Vous savez… la saloperie dont une famille ne se remet pas, en général.
Alors son père lui dit: “Jean, fous le camp ! Ne remets plus jamais les pieds à la maison !“
Jean est parti, la mort dans l’âme.
Et puis, quelques semaines plus tard, il se dit: “J’ai été la pire des ordures ! Je vais demander pardon à mon vieux… Oh oui ! Je vais lui dire: pardon.”
Alors, il écrit à son père : “ Papa, je te demande pardon. J’ai été le pire des pourris et des salauds. Mais je t’en prie, papa, peux-tu me pardonner?
“Je ne te mets pas mon adresse sur l’enveloppe, non… Mais simplement, si tu me pardonnes, je t’en prie, mets un foulard blanc sur le pommier qui est devant la maison. Tu sais, la longue allée de pommiers qui conduit à la maison. Sur le dernier pommier, papa, mets un foulard blanc si tu me pardonnes.”
“Alors je saurai, oui je saurai que je peux revenir à la maison.”
Comme il était mort de peur, il se dit: “Je pense que jamais papa ne mettra ce foulard blanc. Alors, il appelle son ami, son frère, Marc et dit: “Je t’en supplie, Marc, viens avec moi. Voilà ce qu’on va faire : je vais conduire jusqu’à 500 mètres de la maison et je te passerai le volant. Je fermerai les yeux. Lentement, tu descendras l’allée bordée de pommiers.
Tu t’arrêteras. Si tu vois le foulard blanc sur le dernier pommier devant la maison, alors je bondirai. Sinon, je garderai les yeux fermés et tu repartiras. Je ne reviendrai plus jamais à la maison.”
Ainsi dit, ainsi fait. À 500 mètres de la maison, Jean passe le volant à Marc et ferme les yeux. Lentement, Marc descend l’allée des pommiers. Puis il s’arrête.
Et Jean, toujours les yeux fermés, dit: “Marc, mon ami, mon frère, je t’en supplie, est-ce que mon père a mis un foulard blanc dans le pommier devant la maison ?“
Marc lui répond: “Non, il n’y a pas un foulard blanc sur le pommier devant la maison… mais il y en a des centaines sur tous les pommiers qui “conduisent à la maison!”
Puissiez-vous, Frères et Soeurs, vous qui avez entendu cette belle histoire du foulard blanc, emporter dans votre coeur des milliers de foulards blancs.
Ils seront autant de miracles que vous sèmerez partout, en demandant pardon à ceux que vous avez offensés ou en vous pardonnant vous-mêmes.
Alors vous serez des « êtres de miséricorde »