Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,
Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,
Où la guerre, la paix, l’amour, la haine, l’ire,
La liesse, l’ennui, le plaisir, le martyre
Se suivent tour à tour et se jouent de nous.
Ce Monde est un théâtre où nous nous jouons tous
Sous habits déguisés à malfaire et médire.
L’un commande en tyran, l’autre, humble, au joug soupire ;
L’un est bas, l’autre haut, l’un jugé, l’autre absous.
Qui s’éplore, qui vit, qui joue, qui se peine,
Qui surveille, qui dort, qui danse, qui se gêne
Voyant le riche soûl et le pauvre jeûnant.
Bref, ce n’est qu’une farce, ou simple comédie
Dont, la fin des joueurs la Parque couronnant,
Change la catastrophe en triste tragédie.
André Mage de FIEFMELIN (1560-1603).
Poème trouvé chez : http://unpeudetao.unblog.fr
En réponse à Christiane42, Pas de problème, comme vous l’avez constaté je n’ai pas « bloqué » le clic droit… toutefois merci pour votre demande car très peu de personnes ont cette attention. Cordialement,
Martine
J’adore ce poème qui reflète exactement ce qu’est la vie !
Puis-je le copier pour le mettre sur mon blog.
Je continuerai la visite de ce blog » Hyper intéressant » demain car il se fait très tard ( 3 heures 28 )
A bientôt.