On peut faire le tour du monde et …
«On peut faire le tour du monde et rester rétréci si on ne sait pas s’ouvrir aux autres.»
[ Robert Laffont ] – Une si longue quête
«On peut faire le tour du monde et rester rétréci si on ne sait pas s’ouvrir aux autres.»
[ Robert Laffont ] – Une si longue quête
Ce qui est le pire, au fond, ce n’est pas de renoncer à un être. On finit toujours par trouver des raisons. C’est de renoncer à ce qu’il représente dans une vie.
[Hélène Ouvrard]
Le coeur a ses prisons que l’intelligence n’ouvre pas.
[Marcel Jouhandeau]
Extrait de Eloge de la volupté
Comme tous les amoureux,
Ils allaient vers la vie
Celle de toutes les envies,
Croyant à leur bonheur
Renouvelé à chaque heure,
Croyant à leur amour
Qui durerait toujours,
Egaillant leur maison
Venant de leur union.
Les enfants sont venus,
Toujours les bienvenus,
Promesse de l’avenir
Avec leurs deux sourires.
Les mois, les jours ont passé
Et la vie a changé.
Les enfants sont partis
Ils allaient vers leur vie.
Ils restaient tous les deux,
Mais ils étaient heureux,
Heureux de leurs enfants
Et de leurs petits enfants.
Ils pensaient s’arrêter
La retraite arrivée,
Et ce fût l’imprévu,
Le chagrin est venu,
L’un d’eux s’en est allé
Laissant l’autre désolé.
René Gibout
La simplicité de ce joli poème, cher à notre coeur pour plein de raisons personnelles nous rappellent ces quelques vers de Victor Hugo :
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Traduction de la chanson « There goes my everything »
J’entends des pas marcher lentement,
Alors qu’ils marchent doucement sur un sol isolé,
Et une voix dit doucement:
Chérie, ce sera un au revoir pour toujours.
Voilà ma raison de vivre,
Voilà celui de mes rêves,
Voilà ma seule possession,
Voilà mon tout.
Quand ma mémoire tourne les pages,
Je peux voir les années heureuses que nous avions auparavant,
Maintenant l’amour qui a fait battre ce vieux coeur,
A été brisé par la fermeture de la porte.
Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir, et c’est en le donnant qu’on l’acquiert.
Voltaire
Avec le temps et l’expérience, j’ai pu remarquer que nous souffrons tous de contradictions liées à nos souvenirs. Certaines personnes ont plus de facilité à « évacuer » les mauvaises expériences que d’autres.
La phase des problèmes, de deuil ou autre que nous vivons tous dans notre vie, nous marque avec plus ou moins d’incidence sur notre avenir. J’ai croisé des gens sensibles enfermés dans leur douleur. Un père avec enfants qui, après une séparation, ne peut plus s’engager vraiment avec une autre femme. Un homme célibataire depuis si longtemps, qu’il ne trouve plus la raison de laisser entrer dans sa vie une nouvelle compagne. Ou bien des enfants si marqués par les ruptures dans leur entourage qu’ils n’arrivent plus à communiquer librement et à se confier…
Je suis touchée par ses rencontres et par mes proches que le destin abîment. Elles montrent la faiblesse de l’Homme. Alors, même si les belles paraboles nous souhaitent « le soleil après la pluie », il est très difficile de reconstruire une vie…
Je me sens impuissante face à ces dilemmes…
Nous avons tous nos faiblesses, nos carences, nos cicatrices. Nous devons absolument apprendre à les accepter avant d’aller plus loin.
Pour essayer de changer de vie, il faut accepter le principe de réalité. Il faut accepter notre propre réalité pour commencer. Pour aller d’un point A à un point B, il faut d’abord savoir où se trouve le point A avant même de penser où se trouve le point B.
Voilà pourquoi je demande à ceux que j’aime d’apprendre à respecter leurs faiblesses, et à les prendre en considération dans leur équation de départ pour trouver la solution à leurs problèmes et pouvoir changer de vie.
L’automne, une saison riche en couleurs
Une saison qui nous charme par sa douceur
On ne le dit pas assez souvent
Un automne c’est plus beau qu’un printemps
Sans doute la saison la plus joyeuse
Sans nous tromper, la plus généreuse
Elle réunit les meilleures conditions
Pour que l’on puisse faire la moisson
Si hier, c’était la fin de l’été
On fait place à une saison pleine de beautés
On voit tomber les feuilles, elles se transforment
On les voit alors qui tourbillonnent
L’automne, c’est tellement joli
Comme cette autre saison de notre vie
Durant les premières on avait trimé
On peut aujourd’hui nous reposer
Et de la vie voir toutes ces fleurs
Qu’on avait semées dans le bonheur
Bien sur que des feuilles tomberont
Quand de nouvelles apparaîtront
Il y aura aussi de belles journées
Ou nous serons très contents d’exister
Durant ces jours on voudra encore sourire
Et nous rappeler plein de souvenirs
Texte Claude Marcel Breault
Il ne faut que des fleurs
Un filtre de soleil
Et quelques grains de bonheur.
Le cri d’un enfant
Le toit d’une maison et la brise du vent.
Pour être heureux
Il faut s’entourer de vertus
S’emmitoufler d’amour, se nourrir de passion
Prendre dans sa main celle d’un être cher
Regarder le ciel en oubliant la terre
Fermer les yeux sur le passé
Pour les ouvrir sur le rêve.
Pour être heureux
Il ne faut plus penser
Que l’on puisse être malheureux.
Pour être heureux
Entre nous… il nous faut si peu…
Ça détend , et c’est joliment dit …
Une mauvaise passe !
Les problèmes des boulangers sont croissants …
Alors que les bouchers veulent défendre leur bifteck, les éleveurs de volailles se font plumer, les éleveurs de chiens sont aux abois, les pêcheurs haussent le ton !
Et bien sûr, les éleveurs de porcs sont » dans la merde « , tandis que les céréaliers sont « sur la paille ».
Par ailleurs, alors que les brasseurs sont sous pression, les viticulteurs trinquent .
Heureusement, les électriciens résistent .
Mais pour les couvreurs, c’est la tuile et certains plombiers prennent carrément la fuite .
Dans l’industrie automobile, les salariés débrayent, dans l’espoir que la direction fasse marche arrière .
Chez EDF, les syndicats sont sous tension, mais la direction ne semble pas au courant .
Les cheminots voudraient garder leur train de vie, mais la crise est arrivée sans crier gare , alors …
Les veilleurs de nuit, eux, vivent au jour le jour .
Pendant que les pédicures travaillent d’arrache-pied, les croupiers jouent le tout pour le tout, les dessinateurs font grise mine, les militaires partent en retraite, les imprimeurs dépriment et les météorologistes sont en dépression .
Les prostituées, elles, se retrouvent à la rue .
Amis, c’est vraiment une mauvaise passe.
Une jeune femme, Aline, a une promotion dans son travail. Les commentaires commencent et vont bon train.
« Elle a eu le poste parce qu’elle est mignonne. Elle a dû taper dans l’oeil de la hiérarchie. Avec le peu d’expérience qu’elle a, elle ne mérite vraiment pas ce poste. Savez-vous qu’un jour, elle s’est trompée… », etc.
Aline rend visite à son père antiquaire pendant le week-end. Elle lui raconte sa promotion, son stress, les moqueries des autres, et tous ses doutes après toutes ces attaques sournoises.
« Mais pourquoi te laisses-tu atteindre par ces collègues ? » demande le père
« Ils connaissent bien le travail, ont plus d’ancienneté que moi… »
« Ecoute ma chérie, j’ai un service à te demander, et qui va te changer un peu les idées. Pourrais-tu aller au marché demain matin vendre cette théière en faïence ? Je viens de la récupérer dans une vente et j’aimerais m’en débarrasser. Mets-la en vente à 90 euros minimum s’il te plaît. » « 90 euros, ce n’est pas excessif, comme prix ? »
« Ecoute, compte tenu du prix que je l’ai payée, il me faut cela. Ca te fera un petit exercice de vente. »
Le lendemain Aline passe sa matinée à essayer de vendre la théière, mais rien à faire. Quelques personnes s’y intéressent, mais aucune ne se décide pour l’achat.
Elle raconte cela à son père, qui lui dit : « Maintenant prend cette théière et visite 5 de mes confrères de la rue Notre-Dame, mais cette fois-ci, demande leur seulement ce qu’ils seraient prêts à payer, mais tu ne vends pas la théière. »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le premier antiquaire lui propose 400 euros, d’autres plus et l’un va même jusqu’à 1000 euros !!!
Aline n’en revient pas. Elle raconte cela à son père qui lui demande : « Pourquoi n’arrivais-tu pas à la vendre 90 euros ce matin ? »
« Parce que je me suis adressée à une clientèle de gens qui ne connaissait pas le « Staffordshire », et ignorait sa vraie valeur »
« Et selon toi, pourquoi mes confrères antiquaires t’ont proposé autant pour la théière ? »
« Parce qu’ils sont des professionnels. Ils ont vu tout de suite que ce pot date de 1760 et qu’il a une grande valeur. »
« Bien maintenant, pense à tes collègues. Pourquoi leur confies-tu le droit de juger ta propre valeur ? Sont-ils des experts ? »
« Non »
« Vois-tu ma chérie, ne te laisse jamais atteindre par les jugements de ceux qui ne sont pas des experts. Ecoute seulement les jugements des professionnels ou des experts en nature humaine. Et tu verras que ta valeur est bien plus grande que tu ne l’imagines. »
Auteur inconnu
Ne vous laissez jamais atteindre par les jugements des autres.
Votre valeur est bien plus grande que vous ne l’imaginez !
C’est Toto qui va au zoo avec sa grand-mère, quand ils passent devant la cage des babouins,
il s’arrête et dit :
Oh, regarde mémé, ils te ressemblent !
Ce n’est pas gentil de dire ça dit la grand-mère outrée.
Ne t’inquiète pas mémé, ils n’entendent pas à cause de la vitre ! »
Dans une église, Toto se balance sur sa chaise. Ça maman lui dit :
– Arrête, le petit Jésus va te voir !
Toto regarde partout et demande :
– Mais, il est où ?
– Il est au ciel !
– Ben, t’inquiète pas maman, il ne me verra pas grâce au plafond !
Toto rentre de l’école :
– Papa ! Tu vas être fier de moi ! J’ai été le seul à répondre à la question du maître !
– Et c’était quoi la question ?
– C’était : qui a posé une punaise sur ma chaise ?
Toto qui rentre chez lui, annonce très joyeusement à sa mère:
– Maman, tu ne devineras jamais, mais je suis meilleur que la maîtresse.
– Ah oui ! Pourquoi ?
– La maîtresse reste dans la même classe, et moi, je monte dans la suivante !
La famille de Toto part à la montagne pendant la période des sports d’hiver.
Toto part faire de la luge avec sa sœur, sa maman lui demande :
– Surtout tu n’oublies pas de prêter la luge à ta sœur, hein Toto !
Toto :
– Oui maman , ne t’inquiète pas , on fera à tour de rôle , je prends pour la descente, elle pour la montée !!
Toto dit à sa maîtresse :
– Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n’ai pas fait ?
– Mais bien sûr que non, pourquoi on te punirait alors que tu n’as rien fait ?
– Eh bien, ça va alors… Je n’ai pas fait mes devoirs hier !
Le professeur demande à la classe de rendre les devoirs-maison et passe dans les rangs pour les ramasser, et arrivé devant toto et lui demande mais pourquoi tu ne me rends rien toto
-Ben je ne l’ai pas fait m’sieur !
-Et pourquoi TOTO ?
-Parce que c’était un devoir-maison et j’habite en appartement moi !
Bon, j’arrête mes blagues à 2 balles, il pleut d’ailleurs, heureusement je n’ai pas mis les salaces, j’ai ainsi évité le déluge !
« La vie est une éducation incessante. Il faut tout apprendre depuis parler jusqu’à mourir. »
Gustave FLAUBERT
« Les femmes aussi ont leurs saisons. L’été ne dure pas toujours et après l’été… Ah oui ! Les splendeurs de l’automne ! Mais combien éphémères !! Qui prend le temps de regarder et d’aimer l’automne ? »
Françoise Dumoulin-Tessier
Extrait de Le Salon vert