Il est revenu le temps du muguet Comme un vieil ami retrouvé Il est revenu flâner le long des quais Jusqu´au banc où je t´attendais Et j´ai vu refleurir L´éclat de ton sourire Aujourd´hui plus beau que jamaisLe temps du muguet ne dure jamais Plus longtemps que le mois de mai Quand tous ses bouquets déjà se sont fanés Pour nous deux rien n´aura changé Aussi belle qu´avant Notre chanson d´amour Chantera comme au premier jour
Il s´en est allé le temps du muguet Comme un vieil ami fatigué Pour toute une année pour se faire oublier En partant il nous a laissé Un peu de son printemps Un peu de ses vingt ans Pour s´aimer pour s´aimer longtemps.
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses. Je ne suis pas en train de parler d’autres choses. Premier mai ! l’amour gai, triste, brûlant, jaloux, Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ; L’arbre où j’ai, l’autre automne, écrit une devise, La redit pour son compte et croit qu’il l’improvise ; Les vieux antres pensifs, dont rit le geai moqueur, Clignent leurs gros sourcils et font la bouche en coeur ; L’atmosphère, embaumée et tendre, semble pleine Des déclarations qu’au Printemps fait la plaine, Et que l’herbe amoureuse adresse au ciel charmant. A chaque pas du jour dans le bleu firmament, La campagne éperdue, et toujours plus éprise, Prodigue les senteurs, et dans la tiède brise Envoie au renouveau ses baisers odorants ; Tous ses bouquets, azurs, carmins, pourpres, safrans, Dont l’haleine s’envole en murmurant : Je t’aime ! Sur le ravin, l’étang, le pré, le sillon même, Font des taches partout de toutes les couleurs ; Et, donnant les parfums, elle a gardé les fleurs ; Comme si ses soupirs et ses tendres missives Au mois de mai, qui rit dans les branches lascives, Et tous les billets doux de son amour bavard, Avaient laissé leur trace aux pages du buvard ! Les oiseaux dans les bois, molles voix étouffées, Chantent des triolets et des rondeaux aux fées ; Tout semble confier à l’ombre un doux secret ; Tout aime, et tout l’avoue à voix basse ; on dirait Qu’au nord, au sud brûlant, au couchant, à l’aurore, La haie en fleur, le lierre et la source sonore, Les monts, les champs, les lacs et les chênes mouvants, Répètent un quatrain fait par les quatre vents.
« Pour exceller en quelque chose, il faut y prêter une persévérante attention.»
Si des embûches se dressent sur votre chemin, changer de direction mais pas de destination…
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Nous pouvons améliorer les images du monde et, comme ça, nous pouvons améliorer le monde. [Wim Wenders]
Quelques citations…
La politesse est à l'esprit
Ce que la grâce est au visage
(Voltaire) -
Un compliment, c'est un peu d'amour
dans beaucoup d'esprit.
(E. Faguet) -
Tous les nuages sont bordés d'argent
(Proverbe)
Celui qui ne sait pas se contenter de peu
ne sera jamais content de rien
(Epicure)
Un regard est dans tout pays un langage
(G.Herbert)
La sagesse fait durer, les passions font vivre.
(Chamfort)
L'imagination est l'oeil de l'âme.
(Joseph Joubert)
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De tout en vrac
Il y a autour de nous une infinité de joies vraies, simples et faciles. Il ne s’agit que de s’en emparer.
Le défi le plus difficile à relever est d’être vous-mêmes dans un monde où chacun essaie de faire de vous une autre personne…
L’âme a des illusions comme l’oiseau a des ailes ; c’est ce qui la soutient. (Victor Hugo)