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27 novembre, 2015

Un mot par jour – résilience

Classé dans : Les mots (85) — coukie24 @ 22:02

 

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Si certains individus face à l’adversité semblent rendus vulnérables par l’exposition aux traumas, d’autres vont se construire dans la résilience et sortir renforcés par l’expérience traumatique qui leur donne un regain d’énergie, un ressort psychologique. On peut dire que par le traumatisme le sujet entre en résilience.
[ Marie Anaut ]

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“La métaphore de l’huître perlière illustre bien comment, parfois, c’est à partir d’une expérience souffrante que l’on peut actualiser des forces demeurées jusqu’alors latentes et inconnues. La résilience apparaît ainsi comme résultant d’un processus paradoxal dans lequel la confrontation au traumatisme et la blessure viennent étayer la créativité.”
―Marie Anaut

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La résilience : un tricot qui noue une laine développementale avec une laine affective et sociale.
[ Boris Cyrulnik ]

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La France depuis le 13 Novembre entre en résilience – Coukie24

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3 réponses à “Un mot par jour – résilience”

  1. El papet dit :

    Merci de l’effort de votre réponse.
    A vrai dire, les vulgarisations psy me sont le plus souvent aussi irritantes que celles du marketing.

    Franchement, philosophiquement, politiquement, je trouve -et votre réponse n’y échappe pas– qu’elles ne tiennent généralement pas la route, si ce n’est celle des bombardements idéologiques en maintien ou retour des ordres établis !
    Mais, je n’irai pas plus loin dans les bombardements polémiques en compulsions de répétition!
    Car, je reconnais qu’elles (les vulgarisations psy) « marchent ».
    Autrement dit, elles participent à leur manière à l’ouverture d’un espace de soins, de neutralité, de libre arbitre, de résilience.
    Je leur dois personnellement et professionnellement beaucoup.
    Votre blog me semble très intéressant en ce qu’il peut, entre autres, aider « son visiteur » à franchir la porte d’un cabinet.(pas le but et je m’en défends !!! Coukie24)
    Je l’apprécie aussi en ce qu’il donne à lire de votre subjectivité.
    C’est une tolérance horizontale entre l’affirmation de diverses subjectivités que nous recherchons tous singulièrement et socialement dans les blogs, me semble-t-il.

    Cordialement,

    El

  2. coukie24 dit :

    La résilience est un terme qui vient de la physique. Il s’agit de la capacité d’un matériau à revenir à sa forme initiale après un choc.
    L’homme est un être social, étroitement lié à son entourage, qui s’épanouit et s’organise en groupe. De ce fait, la résilience communautaire lui donne la capacité de continuer à vivre, fonctionner, se développer et s’épanouir après un traumatisme ou une catastrophe et s’interroger et souvent se référer à ses racines et héritages (liberté, égalité, fraternité).
    Une communauté résiliente est donc un groupement de personnes structuré et organisé pour s’adapter rapidement au changement, surmonter un traumatisme, tout en maintenant sa cohésion et des relations ouvertes avec le reste du monde. Cela passe par un modèle mental qui inclut le changement ou l’événement traumatique comme étant “possible” et surmontable. Une résilience solide est forcément collective : les individus meurent, migrent, évoluent, mais la communauté perdure et continue de s’épanouir et ne doit pas oublier ses fondamentaux, tout en innovant. Pour cela, il faut avoir une construction suffisamment commune de la “réalité” pour qu’elle survive à un choc et continue à rassembler. Cela peut être les traditions, les normes et habitudes, les règles de courtoisie, de politesse : tout ce qui renforce le sentiment d’appartenance, et qui permet à l’individu de s’identifier au groupe, ce qui depuis quelques décennies a tendance à être mis de côté.
    Les BOMBARDEMENTS résultent d’une décision géopolitique de l’exécutif, la RESILIENCE, elle concerne tout le monde. Et l’un n’empêche pas l’autre…même si cette décision relève d’un sujet en effet discutable.
    En gestion « classique » des crises, on gère souvent le symptôme et les dégâts, plutôt que de se pencher en amont sur le risque et les enjeux, et sur la capacité du groupe à se réparer ou à retrouver un équilibre et d’en sortir grandi.
    Il y aurait beaucoup à dire, mais volontairement,je me borne toujours dans mes articles à avoir une vue ou un raisonnement très synthétique où je laisse mon « visiteur » en déduire la pensée du moment, juger ou tout simplement apprécier, le mot, la citation, l’histoire ou le poème choisi. Je le laisse libre arbitre.
    Coukie24

  3. leblogdelpapet dit :

    Notre résilience passe-t-elle par des bombardements ?

    La résilience est un terme qui vient de la physique. Il s’agit de la capacité d’un matériau à revenir à sa forme initiale après un choc.
    L’homme est un être social, étroitement lié à son entourage, qui s’épanouit et s’organise en groupe. De ce fait, la résilience communautaire lui donne la capacité de continuer à vivre, fonctionner, se développer et s’épanouir après un traumatisme ou une catastrophe et s’interroger et souvent se référer à ses racines et héritages (liberté, égalité, fraternité).
    Une communauté résiliente est donc un groupement de personnes structuré et organisé pour s’adapter rapidement au changement, surmonter un traumatisme, tout en maintenant sa cohésion et des relations ouvertes avec le reste du monde. Cela passe par un modèle mental qui inclut le changement ou l’événement traumatique comme étant “possible” et surmontable. Une résilience solide est forcément collective : les individus meurent, migrent, évoluent, mais la communauté perdure et continue de s’épanouir et ne doit pas oublier ses fondamentaux, tout en innovant. Pour cela, il faut avoir une construction suffisamment commune de la “réalité” pour qu’elle survive à un choc et continue à rassembler. Cela peut être les traditions, les normes et habitudes, les règles de courtoisie, de politesse : tout ce qui renforce le sentiment d’appartenance, et qui permet à l’individu de s’identifier au groupe, ce qui depuis quelques décennies a tendance à être mis de côté.
    Les BOMBARDEMENTS résultent d’une décision géopolitique de l’exécutif, la RESILIENCE, elle concerne tout le monde. Et l’un n’empêche pas l’autre…même si cette décision relève d’un sujet en effet discutable.
    En gestion « classique » des crises, on gère souvent le symptôme et les dégâts, plutôt que de se pencher en amont sur le risque et les enjeux, et sur la capacité du groupe à se réparer ou à retrouver un équilibre et d’en sortir grandi .
    Il y aurait beaucoup à dire, mais volontairement,je me borne toujours dans mes articles à avoir une vue ou un raisonnement très synthétique où je laisse mon « visiteur » en déduire la pensée du moment, juger ou tout simplement apprécier, le mot, la citation, l’histoire ou le poème choisi. Je le laisse libre arbitre.
    Coukie24


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