Quelques mots pleins d’ombre peuvent changer une vie. Un rien peut vous donner à votre vie, un rien peut vous en enlever. Un rien décide de tout.
Christian Bobin
Quelques mots pleins d’ombre peuvent changer une vie. Un rien peut vous donner à votre vie, un rien peut vous en enlever. Un rien décide de tout.
Christian Bobin
Il y a dans le coeur humain une génération perpétuelle de passions, en sorte que la ruine de l’une est presque toujours l’établissement d’une autre.
François de la Rochefoucauld
La solidarité, c’est aider chacun à porter le poids de la vie, à la rendre plus facile, plus pure, plus aimable.
Auteur : Henri-Frédéric Amiel ; Œuvre : Fragments d’un journal intime (1821-1881)
La solidarité, c’est l’aîné qui tend la main au cadet, le valide au malade, le père à ses enfants.
Auteur : Henri-Frédéric Amiel ; Œuvre : Journal intime, le 4 avril 1866.
La solidarité de la justice et de l’amour, c’est là la société humaine et divine.
Auteur : Henri-Frédéric Amiel ; Œuvre : Journal intime, le 4 avril 1866.
La solidarité a ses inconvénients, mais c’est la loi fatale.
Auteur : Henri-Frédéric Amiel ; Œuvre : Journal intime, le 9 octobre 1872.
Une société ne peut progresser en complexité que si elle progresse en solidarité.
Auteur : Edgar Morin ; Œuvre : Un nouveau commencement – 1991.
Se sentir solidaire n’empêche pas de rester solitaire.
Auteur : Louis Pauwels ; Œuvre : Les dernières chaînes – 1997.
Responsabilité entraîne solidarité.
Auteur : Victor Hugo ; Œuvre : Proses philosophiques, Les traducteurs (1860-1865)
La solidarité des hommes est le corollaire invincible de la solidarité des univers.
Auteur : Victor Hugo ; Œuvre : Proses philosophiques, L’âme (1860-1865)
C’est cela que je suis : solitude et solidarité.
Auteur : Panaït Istrati ; Œuvre : Pour avoir aimé la terre – 1930.
La fraternité n’est qu’une idée humaine, la solidarité est une idée universelle.
Auteur : Victor Hugo ; Œuvre : Proses philosophiques, L’âme (1860-1865)
La grande chose de la démocratie, c’est la solidarité.
Auteur : Victor Hugo ; Œuvre : Proses philosophiques, L’âme (1860-1865)
Le propre de la solidarité, c’est de ne point admettre d’exclusion.
Auteur : Victor Hugo ; Œuvre : Proses philosophiques, L’âme (1860-1865)
Sans solidarité, performances ni durables ni honorables.
Auteur : François Proust ; Œuvre : Maximes à l’usage des dirigés et de leurs dirigeants – 1992.
Un pauvre homme vivait en mendiant et un jour, il voit un roi passer près de lui, entouré d’une très riche cour.
« C’est ma chance » se dit-il « le roi va être généreux.
Les rois sont toujours généreux avec les pauvres. »
Il s’approche du cortège royal et demande l’aumône au roi.
Celui-ci le regarde et lui demande :
« Et toi, que vas-tu me donner? »
Bien déçu, le pauvre homme sort de sa besace un paquet de riz, choisit un grain et le tend au roi.
Et le roi s’en va.
Le soir, l’homme ouvre son paquet de riz et qu’elle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre qu’il a maintenant un grain de riz… en or.
« Que n’ai-je pas été plus généreux ! Pourquoi ne lui ai-je pas donné tout mon riz ! »
C’est ainsi que souvent on attend tout des autres,
sans vouloir trop donner
et que le retour est à la hauteur de notre générosité.
Auteur inconnu
LA MEILLEURE LETTRE DE DIVORCE JAMAIS VU
Dans la croyance populaire, les chiens et les chats sont des animaux qui ne peuvent se supporter les uns les autres. Et cette conviction ne date pas d’hier. On disait en effet dès le XVIe siècle « être amis comme le chien et le chat ». La forme actuelle « être comme chien et chat » date du XVIIe siècle et signifie que deux personnes ne peuvent s’entendre.
Voici des images qui vous feront sourire !
Ils sont tous craquants !
Selon l’Association française des diabétiques (AFD), près de 700.000 Français diabétiques ignorent être touchés par cette affection. Pourtant, il est essentiel de dépister le diabèteavant que ne surviennent les complications liées à cette maladie.
Le Pr Patrick Vexiau* indique clairement les symptômes évocateurs du diabète et les personnes les plus à risques.
Pr Patrick Vexiau : OUI, on peut être atteint de diabète sans le savoir.
On estime actuellement qu’il y aurait entre 600.000 et 800.000 diabétiques qui s’ignorent en France, en plus des 3 millions de diabétiques connus. Plus précisément, les données de l’UKPDS (United of Kingdom Prospective Diabetes Study) ont montré que le début réel du diabète précédait de 8 à 10 ans le diagnostic de la maladie.
Dans plus de 80% des cas, le diabète est diagnostiqué à l’occasion d’une prise de sang demandée à titre systématique. Dans les unités de soins intensifs cardiologiques, 20% des patients sont en fait atteints de diabète et la moitié d’entre eux sont diagnostiqués à l’occasion de cette hospitalisation, et donc pour une complication coronarienne aiguë.
Ainsi, chez de nombreuses personnes, le diagnostic du diabète est effectué à l’occasion d’une complication de la maladie, sachant que celle-ci survient dix ans et plus après le début du diabète, confirmant donc que le diagnostic est souvent méconnu pendant une décennie entière.
Les symptômes évocateurs du diabète sont l’existence d’un syndrome polyuro polydypsique, c’est-à-dire l’apparition d’une soif importante liée au fait que le patient urine fréquemment, en particulier la nuit, ce qui le réveille et nécessite de se lever. Cependant, ces symptômes ne se manifestent que quand le sucre apparaît dans les urines, ce qui se produit lorsque la glycémie dépasse 1,80g/l. En pratique, cela veut dire que la glycémie est largement au-delà de 2g/l lorsque ces symptômes sont visibles. Souvent alors s’associe un amaigrissement. Ainsi, lorsque ces symptômes apparaissent, le diagnostic est déjà très tardif.
Il faut donc insister sur le fait que ce n’est pas sur les symptômes directement liés au diabète qu’il faut évoquer la maladie, mais devant les manifestations qui prédisposent au diabète :
Ce n’est qu’au prix d’un dépistage et d’une recherche systématique que l’on peut arriver à diagnostiquer suffisamment tôt et donc à traiter le diabète, afin d’éviter les complications.
En l’absence de dépistage et de traitement du diabète, le principal risque est que la maladie se révèle par une complication.
Il s’agit le plus souvent d’une complication d’ordre vasculaire (insuffisance coronarienne, infarctus, accident vasculaire cérébral, artérite des membres inférieurs).
Il peut s’agir aussi d’atteinte des petits vaisseaux, de la rétine avec une baisse de l’acuité visuelle, d’atteinte rénale avec apparition d’albumine dans les urines, puis d’insuffisance rénale patente (le diabète devient la première cause d’insuffisance rénale terminale).
Il peut s’agir encore d’une atteinte nerveuse (neuropathie), d’un accident comme une paralysie faciale ou une atteinte de l’oculo-motricité.
Dans le cas d’une neuropathie avec atteinte des nerfs périphériques, apparaissent des signes de polynévrite et une sensation de brûlure sous les pieds ou l’impression de marcher dans du coton.
Et enfin, des complications aiguës sont favorisées par un diabète non équilibré et donc non diagnostiqué. Il peut s’agir par exemple d’une infection à partir d’une plaie qui cicatrise difficilement.
Le diabète est donc une maladie sournoise qui entraîne à bas bruit une atteinte en particulier des vaisseaux responsables de complications. L’objectif est donc un diagnostic précoce pour éviter le risque de complications, voire même un diagnostic au stade de prédiabète pour traiter par les mesures hygiéno-diététiques avant même que le diabète n’apparaisse.
* Le Pr Patrick Vexiau est le secrétaire général de l’Association française des diabétiques (AFD) et chef de service diabétologie et endocrinologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris (AP-HP).
Mis à jour par Isabelle Eustache le 20/01/2011
Créé initialement par Isabelle Eustache le 25/10/2005
Sources : Entretien avec le Pr Patrick Vexiau , secrétaire général de l’Association française des diabétiques (AFD) et chef de service diabétologie et endocrinologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris (AP-HP).
Un jeune couple entra dans le plus beau magasin de la ville.
L’homme et la femme regardaient les nombreux jouets colorés, alignés sur les étagères, suspendus au plafond ou présentés en un gai désordre sur les rayonnages.
Il y avait des poupées qui pleuraient, d’autres qui riaient.
Il y avait des jouets électriques, des cuisines miniatures où l’on pouvait confectionner des gâteaux ou des pizzas.
Ils n’arrivaient pas à se décider, quand une gracieuse vendeuse s’approcha d’eux.
« Voyez », explique la jeune femme, « nous avons une petite fille, toute jeune encore, mais nous sommes absents toute la journée et souvent le soir. »
« C’est une petite fille qui ne sourit pas beaucoup », ajouta l’homme.
« Nous voudrions quelque chose qui la rende heureuse, reprit la femme, même quand nous ne sommes pas là. Quelque chose qui la rende heureuse aussi quand elle est seule. »
« Je regrette », dit la vendeuse avec un gentil sourire, « mais nous ne vendons pas de parents. »
Auteur inconnu
L’arthrose est une maladie de l’articulation très fréquente.
Près de 50% des personnes de plus de 35 ans présentent une articulation touchée par l’arthrose, mais elles n’en souffrent pas obligatoirement.
Attention, passé 70 ans, le pourcentage de personnes concernées par les douleurs de l’arthrose passe à 80% !
Vos idées sont-elles exactes sur l’arthrose ? Avec E-santé, distinguez le vrai du faux !
En revanche, il existe des médicaments susceptibles de freiner l’usure du cartilage et d’aider l’articulation à se lubrifier.
Contre la douleur de l’arthrose on recourt à des analgésiques ou à des anti-inflammatoires non stéroïdiens.
L’arthrose est due à une usure mécanique de l’articulation, même si une inflammation de l’articulation peut compliquer l’arthrose.
C’est surtout au mouvement que l’arthrose est douloureuse. Ainsi, après une nuit de sommeil, la douleur est atténuée. En revanche, le matin, il faut du temps pour déverrouiller l’articulation engourdie.
La douleur s’accentue avec le mouvement et en position assise ou debout prolongée.
Ces symptômes sont ceux d’une inflammation de l’articulation, fréquente en cas d’arthrose. On parle de rhumatismes inflammatoires.
Les infiltrations locales ont pour objectif de ralentir la progression de l’arthrose. Elles sont généralement bien tolérées.
Son effet décontractant musculaire aide à lutter contre la douleur. Les séances de kinésithérapie améliorent l’amplitude articulaire. La kinésithérapie est recommandée en thérapie complémentaire.
En dehors des poussées inflammatoires douloureuses, les exercices sont recommandés, à condition qu’ils ne soient pas intenses et qu’ils respectent les mouvements naturels des articulations.
C’est ainsi que les personnes les plus actives voient leur mobilité s’améliorer et leur douleur s’estomper.
Il existe d’autres facteurs de risque de l’arthrose, comme l’obésité, les mouvements répétitifs effectués au travail ou lors de la pratique d’un sport, ou la sédentarité. Certaines maladies prédisposent à l’arthrose comme les maladies inflammatoires (arthrite rhumatoïde, goutte, lupus…), le diabète, l’hémochromatose.
Créé par Isabelle Eustache le 22/10/2010
Sources : Société française de rhumatologie, www.rhumatologie.asso.fr.
Il y a ceux qu’on aime un jour
Et ceux qu’on aime depuis toujours
Ceux que bien vite on oublierait
Et ceux pour qui on pleurerait
On passe du temps avec ceux qu’on aime
Mais leur dit-on parfois qu’on les aime
Savent-ils que si on les perdait un jour
Ça créerait un vide en nous pour toujours
Que quelque chose en nous se briserait
Que nos plus beaux rêves s’évaporeraient
Que ce serait triste de ne plus voir leur sourire
Et qu’on ne pourrait même plus leur dire
Qu’avec eux, le temps passait tellement vite
Qu’on voulait toujours connaître la suite
Que nous sommes devenus des solitaires
Qu’à la vie, il manque un réverbère
Qu’une phrase vient toujours nous hanter
Et que ces mots on voudrait leur répéter
Savais-tu, que tu m’avais appris à t’aimer
Pourras-tu, m’apprendre aussi à t’oublier
Les papillons un soir d’été voletant au hasard des brises rencontrèrent l’ombre nocturne d’une maison de pauvres gens.
Derrière la lucarne ouverte, ils aperçurent une bougie qui brûlait dans le noir profond.
Ils s’émurent, s’éberluèrent. Ils n’avaient jamais vu qu’en songe de semblables lueurs perdues dans l’infini désert des nuits. Sur la branche basse d’un arbre ils s’assemblèrent, frémissants.
- Oh sa beauté ! se dirent-ils.
- Oh sa droiture, sa noblesse !
- C’est une larme de déesse !
- Une goutte de sang divin !
- Sentez-vous comme cette flamme nous appelle ? dit le plus vieux. C’est la lumière de l’amour. Nous l’avons vue, et désormais nous ne pourrons vivre sans elle. L’un d’entre nous doit l’approcher et ramener de ses nouvelles. Elle est notre rêve vivant.
L’un d’eux fut donc à la lucarne. Il se posa sur le rebord. La flamme eut un frisson menu. La pénombre alentour s’émut. Il s’effraya, revint en hâte, décrivit la chose aperçue. Le vieux soupira, il lui dit :
- Tu n’as pas approché la flamme. Que peux-tu savoir de sa vie, de ses passions, de ses désirs ? Rien. Tais-toi donc. Cesse de geindre.
On envoya un autre expert. Celui-là franchit bravement le seuil obscur de la lucarne, effleura la pointe du feu, poussa un cri de papillon, vira de bord, l’aile fumante, et s’en revint à la nuit fraîche en braillant qu’il s’était brûlé.
- Insuffisant, grogna le vieux. Nous voulons en savoir davantage.
Un troisième, ivre de passion, s’en fut sans qu’on le lui demande. Il entra, embrassa la flamme, s’embrasa, partit en fumée. On vit de loin ce compagnon un bref instant éblouir l’ombre.
- Lui seul sait ce qu’amour veut dire, murmura le vieux papillon. Il a eu, c’est incontestable, des nouvelles de son aimée.
Henry Gougaud
Si les mots plaisir imaginaire signifient un plaisir qui n’a rien de réel, gardons-nous de les employer jamais. Le pauvre qui tous les jours, pendant douze heures, dormait et se croyait revêtu de l’autorité royale, avait un sort exactement semblable à celui du roi qui, rêvant pendant le même nombre d’heures, croyait souffrir le froid, la faim, et solliciter dans les rues la pitié des passants.
Tous nos plaisirs sont fugitifs, et tous sont réels. Faculté merveilleuse, l’imagination réveille les plaisirs passés, charme l’instant qui s’écoule, et voile l’avenir ou l’embellit d’espérances.
Bannissons ce préjugé vulgaire qui nous représente la raison et l’imagination comme deux ennemies, dont l’une doit étouffer l’autre. La raison ne dédaigne aucun plaisir facile et pur. L’erreur même d’un songe peut avoir du prix à ses yeux ; et quels avantages les rêves de l’imagination n’ont-ils pas sur ceux du sommeil ! Ma volonté fait naître les premiers ; je les prolonge, les dissipe et les renouvelle à mon gré. Tous les hommes qui s’étudient à multiplier les instants heureux, savent jouir d’aimables chimères, et peignent avec enchantement les heures d’ivresse qu’ils doivent à l’effervescence d’une imagination riante.
Il est des circonstances où la raison n’a plus à nous donner d’autre conseil que celui de nous livrer aux illusions, qui peuvent mêler encore quelques plaisirs à nos douleurs. Un homme de mérite qui, dans nos temps orageux, a passé vingt mois en prison, me disait qu’une nuit il rêva que sa femme et ses enfants lui apportaient la liberté. Ce rêve lui laissait un souvenir si profond, une émotion si vive qu’il forma le projet de le renouveler, par la pensée, chaque jour. Tous les soirs, excitant son imagination, il cherchait à se persuader qu’il était au moment de la réunion désirée ; il se représentait les transports de sa femme, les caresses de ses enfants, et ne laissait que des chimères occuper son esprit, jusqu’à l’instant où le sommeil lui faisait tout oublier. L’habitude, me disait-il, avait rendu mes illusions plus fortes qu’on ne pourrait le croire : j’attendais la nuit avec impatience ; et la certitude que le jour finirait par quelques instants heureux me faisait constamment éprouver je ne sais quelle exaltation qui m’étourdissait sur mes peines.
Dans l’infortune, les douces illusions ressemblent à ces feux brillants et colorés qui, durant les tristes hivers du pôle, présentent au milieu des nuits l’image de l’aurore. Une faculté mobile et vive, qui trompe le malheur, doit embellir le bonheur même. Aux avantages qu’on possède elle unit ceux qu’on désire. Par sa magie, nous renouvelons les heures dont le souvenir nous est cher, nous goûtons les plaisirs que promet un avenir lointain, et nous voyons du moins l’ombre légère de ceux qui nous fuiront.
Les illusions, a dit un sombre philosophe, sont l’effet d’une démence passagère. Ah ! les idées folles sont celles d’où naissent les ennuis, et les idées raisonnables sont celles qui charment la vie. Si vous rejetez ces principes, n’adoptez pas du moins une fausse et lugubre sagesse ; croyez plutôt que tout est folie sur la terre. Mais alors, je distingue des folies tristes, des folies gaies, des folies effrayantes, des folies aimables, et je veux choisir celles dont les prestiges sont riants et les erreurs consolantes.
Comment cet être morose, qui n’aperçoit sur la terre, que des méchants, et dans l’avenir que des malheurs, accuse-t-il de se laisser tromper par l’imagination celui qui se berce d’espérances flatteuses ? Tous deux s’abusent ; mais l’un souffre de ses erreurs, l’autre vit de ses illusions.
Ils ont des idées étranges, ces prétendus sages qui voient, dans les secours de l’imagination, la ressource des âmes faibles ! L’inquiétude, la tristesse, l’ennui, voilà les véritables signes de faiblesse. Il reçut une âme élevée celui qui, poursuivi par l’injustice, sourit encore à des illusions, et qui, pour échapper aux misères du monde réel, l’abandonne et fuit vers un monde idéal.
La sagesse ne dédaigne point une faculté brillante, et, pour goûter tous les plaisirs de l’imagination, il faut avoir une raison exercée. L’imagination ressemble tantôt à ces magiciennes qui transportaient sur des bords enchantés le héros objet de leur amour, tantôt à leurs ennemies qui multipliaient autour de lui les périls. Livrée à ses caprices, peut-être nous ferait-elle redouter mille maux chimériques, aussi féconde pour enfanter des tourments qu’elle est ingénieuse à créer des plaisirs. La raison, qui ne peut la suivre toujours, doit lui montrer quels sentiers le bonheur l’invite à parcourir.
La raison est nécessaire encore à l’instant où les chimères disparaissent. Cet instant nous afflige ; mais je serais dans la situation dont un rêve enchanteur me faisait goûter les délices, que je pourrais encore et désirer et m’attrister. Tout homme dont l’esprit est élevé, le coeur bon, s’est plu à supposer que, loin des sots, à l’abri des méchants, seul avec quelques amis, il vivait dans une contrée riante, séparée du reste du monde. Que ce rêve se réalise, demain l’asile paisible, ignoré, nous verra donner des regrets aux lieux que nous aurons quittés, et former des désirs pour échapper aux ennuis de la nouvelle patrie. Puisque notre sort changerait vainement, étudions l’art d’en adoucir les peines,
apprenons à jouir de tous ses avantages, et qu’ils soient embellis par les heureux prestiges d’une imagination féconde.
Nos regrets naîtraient-ils de la rapidité avec laquelle les illusions disparaissent ? Eh quoi ! j’ai vu des riches et des grands dépouillés en un instant de leur fortune, de leur pouvoir, et je m’affligerais lorsqu’un songe s’évanouit pour moi ! Mais encore, ces infortunés ont perdu pour jamais les biens qui leur étaient si chers, et moi, je renouvelle à mon gré mes illusions et mes plaisirs.
Loin de sacrifier aucune de nos facultés, exerçons-les toutes ; et qu’elles se prêtent mutuellement des secours. Il faut, lorsqu’on avance dans la vie, que la raison acquière le calme de l’âge mûr ; mais que le coeur et l’imagination conservent encore des étincelles du feu de la jeunesse.
Plusieurs façons différentes d’invoquer cette mystérieuse femme semblent d’ailleurs exister. La façon la plus populaire reste quand même la suivante. S’enfermer dans une salle de bain munie d’un grand miroir, y éteindre les lumières pour s’y retrouver dans la noirceur complète et allumer deux bougies que l’on placera de chaque côté du miroir. Fixer le miroir très attentivement, droit dans les yeux de votre propre réflexion. Débutez ensuite à prononcer à voix très basse et très douce, voire presqu’invitante, le nom de « Bloody Mary » puis commencez à tourner sur vous même. Tout en continuant de tourner, prononcer le nom de l’esprit de plus en plus fort, presque comme dans un chant, pour que vers la treizième fois, vous l’imploriez, presqu’en criant. À chaque tours sur vous même, fixer le miroir en passant. Au treizième tours, votre réflexion sera maintenant celle de la Vierge sanglante.
À ce qu’on dit, elle est vraiment effrayante, son visage recouvert de sang et ses mains devant elle qui cherchent à vous prendre. Pour quelques croyants, cette femme ne veut que vous effrayer en bondissant de l’avant, vers vous. D’autres affirment que la Vierge sanglante vous attaque littéralement, vous laissant vous aussi en sang si vous ne vous échappez pas à temps.
Une autre croyance, adapté pour les plus braves, est celle de provoquer l’apparition de Bloody Mary en ajoutant à son nom la phrase suivante: « Bloody Mary, I killed your baby! » (Vierge sanglante, j’ai tué ton enfant). Cependant, on raconte qu’une telle invocation provoque une attaque de l’entité. Une attaque sauvage et sans merci.
Plusieurs pensent que Bloody Mary est la Vierge Marie en personne venue vous avertir de ne pas jouer avec son nom, ni le nom de son Fils, Jésus. D’autres racontent qu’elle serait une sorcière jadis brûlée vif par les habitants de son village pour sorcellerie et que quiconque invoque son nom sera frappé par la malédiction dont elle menaça ceux qui l’ont brûlée. Une minorité disent que c’est l’esprit d’une femme décédée avec son fils dans un accident d’auto quand la voiture s’enflamma, laissant sans vie la mère et le petit. La dame décida de vivre à jamais dans les miroirs, pour se venger de ceux qui ont tué son enfant. Tant d’histoires, laquelle croire?
Alors, serez-vous assez brave pour tenter l’expérience?
Vous me direz, jusque-la de simples coïncidences ?
Alors continuons, et là ça devient vraiment bizarre…
7) Le premier vol a se planter contre les Twin Towers était le vol 11.
8) Le vol Nº11 comptait 92 passagers, ce qui donne en additionnant 9+2=11.
9) Le 2ème vol Nº77, comptait 65 passagers soit 6+5=11.
10) La tragédie a eu lieu le 11 de Septembre, soit le 11/9 (1+1+9=11).
11) La date coïncide avec le numéro des urgences 911 or 911=9+1+1=11.
Et maintenant encore plus bizarre…
12) Le nombre de victimes dans les 2 avions s’élève a 254 passagers. 254 : 2+5+4=11.
13) Le 11 Septembre, est le 254 ème jour de l’année soit : 2+5+4=11.
14) A partir du 11 septembre il reste 111 jours jusqu’a la fin de l’année.
15) Nostradamus (11 lettres) a prévu la destruction de New-York dans son chapitre 11.
Et voici le plus inquiétant…
L’attentat de Madrid qui a tué 209 personnes (2+9=11) s’est produit
le 11.03.2004 = 1+1+3+2+4=11.
Enfin est-il utile de rajouter que les Twin Towers de par leur formes nous rappelle le chiffre 11 et que les trains de Madrid étaient programmés pour sauter à leur entrée en gare au moment où ils se croisent (11 vu du dessus)