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22 septembre, 2013

Automne …

Classé dans : Les Saisons (115) — coukie24 @ 2:05

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3 conseils pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant

Classé dans : Psychologie (72) — coukie24 @ 1:56

3 conseils pour favoriser l’estime de soi chez l’enfant

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L’estime de soi… Tout le monde est d’accord pour dire qu’elle est essentielle mais savons-nous exactement ce que c’est ? Et comment la favoriser chez nos enfants ?

Nous sommes, en général, plus à l’aise avec le concept de « confiance en soi ». Qu’il s’agisse de la confiance en soi ou de l’estime de soi, nous les connaissons surtout par leur absence: « Mon enfant n’a pas confiance en lui » « Ma fille n’est pas sûre d’elle » « Il manque de volonté » « Elle se trouve nulle  » tant de petites phrases qui caractérisent une faible estime de soi et une faible confiance en soi.

L’estime de soi peut être définie comme le sentiment intime qu’a une personne de sa valeur et de sa capacité à être aimable (dans le sens d’être aimée).

La confiance en soi découle de l’estime et correspond au sentiment d’avoir la capacité à répondre avec succès aux exigences et se débrouiller, d’adapter, réussir ce que l’on entreprend. Un enfant qui a une bonne estime de soi sait qu’il est capable et fiable.

Vous ne savez pas si votre enfant a une estime de soi élevée ou faible? Voyez comment votre enfant évalue ses propres capacités. Si votre enfant est enclin à dire « je ne peux pas le faire, c’est trop dur », et d’abandonner, ou s’il évite défis, alors vous êtes probablement face à un problème d’estime de soi.

Si votre enfant est constamment en train de dire des choses comme « je n’ai pas d’amis » ou « tout le monde est meilleur que moi », alors il peut souffrir d’une faible estime de soi.

Gardez à l’esprit que tous les enfants -et les adultes- ont des sentiments comme cela parfois. Mais si ces sentiments et ces pensées se produisent assez fréquemment, et engendrent de la douleur et de la détresse, alors vous aurez envie d’aider votre enfant à reconstruire son estime de soi. Construire l’estime de soi commence tôt, mais c’est un long processus.

Que pouvez-vous faire pour construire l’estime de soi de votre enfant? Voici quelques idées qui peuvent fonctionner.

Reconnaître sa valeur et ses compétences

« Faut pas trop lui dire qu’il/elle est intelligent, car aprèsil/elle va prendre la grosse tête. » Qui n’a jamais entendu cette petite phrase? En réalité, cela dépend de la manière dont vous valorisez votre enfant. Evitez les faux éloges, ou la surenchère de compliments. Si un enfant n’a clairement pas de talent dans l’art, ne dîtes pas que c’est un futur Picasso.

Ensuite, ne félicitez pas seulement pour les résultats. N’oubliez pas de valoriser l’effort et le travail que votre enfant a fourni pour arriver au résultat. Car même si les résultats ne sont pas top, reconnaitre l’effort et les progrès (même si votre enfant passe de 7/20 à 9/20 en maths) va aider votre enfant à garder une bonne image de lui et l’encourager à poursuivre ses efforts; efforts qui déboucheront surement sur une plus grande réussite.

Valoriser les comportements  » Whouaa! Je trouve ça tellement gentil que tu aies aidé ta soeur », « J’ai vu tout les efforts que tu as fait pour préparer ton contrôle et je suis fière de ta persévérance! » plutôt que sa personne pour éviter à l’inverse de le dénigrer et de le rabaisser quand il adopte des comportements négatifs.  Il n’y a rien de pire pour l’estime de soi que les jugements de valeur tels que « tu es égoïste », « tu es trop feignante », « tu es méchant « .  Ces jugements rabaissent votre enfant et l’enferment dans une définition négative de lui-même. À la place,vous pouvez dire:   »Tu n’as pas voulu prêter ton jouet. C’est important d’être généreux et de partager. je sais que c’est difficile mais je vais t’aider à y arriver. « La prochaine fois, je te demande de partager tes jeux » ou encore « Je vois bien que tu n’arrives pas à travailler et que tu manques de motivation ». « Voyons comment nous pouvons t’aider à t’y mettre » . « Tu as mordu ton camarade de classe, c’est interdit car ça fait très mal. Je veux que tu arrêtes de faire ça car c’est mauvais pour toi. Voyons ce que tu pourrais faire pour exprimer ta colère différemment ». Vous avez compris le principe ?

Mais rappelez-vous, l’éloge n’est ni bon ni mauvais. Ce qui importe est de savoir comment la louange est livrée et à quelle fréquence. Pas trop de louanges sans fondements et surtout pas de paroles dénigrantes et dévalorisantes.

Encourager la curiosité

En tant que parent, vous avez la possibilité d’encourager la curiosité de votre enfant. Les enfants sont naturellement curieux. C’est pourquoi les très jeunes enfants posent la question « pourquoi? » tellement souvent. Et c’est merveilleux de voir ce petit être explorer le vaste monde. Sauf qu’au bout du 12549ème « pourquoi? », nous sommes tentés de couper court à l’exploration car il faut avouer que c’est un peu agaçant quand même.

Quand nous répondons à leurs questions avec sarcasme ou par un « parce que c’est comme ça  » systématique, nous risquons de diminuer leur intérêt et le plaisir dans la découverte du monde. Avec ce genre de réaction, notre enfant peut penser que son intérêt n’a pas assez de valeur ou être blessé car il pensera qu’il n’est pas intéressant. Idem pour les parents qui ont la réponse à tout et apparaissent comme les détenteurs du savoir universel; ce qui peut filer des complexes à votre bambin et le couper de sa capacité à se questionner.

Ce qu’on en dit: « La curiosité est un merveilleux défaut ». Encouragez-le à poser des questions. Plutôt que de répondre systématiquement, posez lui la question: « Et toi, qu’en penses-tu ? ».

Réhabiliter le droit à l’erreur

L’estime de soi de votre enfant dépend directement de la façon dont vous considérez les erreurs (les siennes, les vôtres). Si vous êtes plutôt du genre perfectionniste, que vous êtes très perméable à la pression de la société et au pessimisme ambiant sur l’avenir, il y a de fortes chances que vous ne laissiez pas trop le droit à votre enfant de se tromper.

Vous serez vite agacé s’il n’arrive pas à faire ses exercices du premier coup, à lacer ses chaussures en un temps record etc.Si vous lui sautez dessus à chaque erreur et portez un jugement négatif, votre enfant va être atteint dans sa confiance en sa capacité à « bien faire ». Il aura, dès lors, beaucoup de mal à vouloir retenter l’expérience de peur d’échouer à nouveau et de se faire gronder. Autant que possible, abstenez-vous de déterrer les erreurs du passé. Quand un enfant fait une erreur, concentrez-vous sur la façon d’y réagir correctement. Posez des questions comme « Qu’est-ce qui s’est passé là ? Que penses-tu que tu pourrais faire différemment la prochaine fois ? « 

Créez un lien bienveillant avec votre enfant et encouragez-le à se servir de ses erreurs comme tremplin pour mieux faire la prochaine. Sachant qu’on peut toujours réparer ses erreurs et que l’apprentissage de la vie passe par l’essai, l’erreur et l’ajustement. Montrez-lui également qu’il vous arrive de vous tromper et sachez demander pardon. Vous êtes son meilleur exemple. Un enfant qui sait qu’il a le droit de se tromper et que ce n’est pas la fin du monde aura envie de tenter plein de choses nouvelles et persévérera plus facilement dans les efforts. C’est la base d’une bonne estime et d’une bonne confiance.

Et vous ? Vous vous situez où question estime et confiance ? Les parents sont les modèles pendant longtemps de leur enfant. Si vous affichez une bonne estime et une bonne confiance, que vous êtes optimiste et humble, votre enfant verra que c’est possible !

Ce billet a  été publié sur le blog La Fabrique à Bonheurs

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18 septembre, 2013

Les cinq plus grands regrets des mourants …

Classé dans : Actualités,Psychologie (72) — coukie24 @ 20:58

Psychologue, auteur et professeur américain

Les cinq plus grands regrets des mourants
Publication: 17/09/2013 09h09
Regrets

J’ai toujours éprouvé de l’intérêt pour la sagesse de nos aînés et voici un exercice que je fais souvent avec les étudiants et les clients, quand ils semblent se détourner de ce qui compte vraiment dans leur vie. Je leur demande de se projeter bien des années en avant et d’imaginer ce qu’ils auraient fait s’ils revenaient à cet instant précis. Bronnie Ware est une infirmière australienne qui a passé de nombreuses années à travailler en soins palliatifs. Elle a fini par publier un livre intitulé The Top Five Regrets of the Dying (Les 5 plus grands regrets des mourants).

Les regrets peuvent être bénéfiques s’ils nous aident à comprendre ce que nous pouvons changer aujourd’hui pour améliorer les choses. En voici donc un « top 5″. Utilisez-les comme l’étoile du Nord devant guider vos actes pour les années à venir vers une vie plus épanouissante. Bien que nous dévions parfois du droit chemin, voir cette étoile nous permet toujours de revenir sur la bonne voie.

Voici donc les 5 plus grands regrets des mourants:

  • 1 – J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, pas celle que les autres attendaient de moi.

Dès la naissance, nous nous sommes tournés vers nos parents pour qu’ils nous apprennent la marche du monde et nous guident sur la façon dont nous devrions -ou ne devrions pas- agir. Il est très courant que l’on se base sur notre culture ou sur les autres gens pour savoir comment s’habiller, parler, agir, et même quel métier exercer. Qu’est-ce que cela donnerait si vous vous écoutiez et que vous viviez enfin une vie authentique, qui vous convienne?

  • 2 – J’aurais dû travailler moins.

Comme on dit, rater un jour de travail ne vous tuera pas. Le fait de travailler trop vient parfois d’une habitude, d’attentes excessives d’autres personnes, ou bien d’un comportement addictif permettant de ne pas penser à autre chose.Mais n’y a-t-il vraiment pas d’autres choses plus nourrissantes que le travail auxquelles consacrer un peu plus de temps?

  • 3 – J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments.

Que ce soit au travail, en amitié ou en amour, on décide souvent un peu trop vite de se mordre la langue plutôt que de s’exprimer franchement. Vivre une existence sincère signifie prendre conscience de ses sentiments et les exprimer. On peut par exemple rater l’occasion de dire aux autres qu’on les aime, ce qui pourrait pourtant renforcer les liens; ou bien parfois quelqu’un nous fait mal, et on se tait par peur. Apprendre à prendre conscience de nos émotions et à les exprimer avec pertinence peut nous aider à nous sentir plus connecté, plus indépendant et plus heureux.

  • 4 – J’aurais aimé garder le contact avec mes amis.

Cela ne fait aucun doute: pour se sentir heureux et épanoui dans la vie, il est essentiel d’avoir des relations enrichissantes. De nos jours, il y a tant de façons de rester connectés à travers les sms, les chat, les mails, les réseaux sociaux, le téléphone, et bien sûr, les rendez-vous en face à face! A vous de réfléchir à la façon dont vous pourriez vous y prendre pour faire des relations avec les autres une partie intégrante de votre quotidien.

  • 5 – J’aurais aimé m’accorder un peu plus de bonheur.

Bronnie Ware explique que bien des gens ne se sont pas rendus compte avant la fin de leur vie que le bonheur était un choix. Si on en est conscient, on peut faire de véritables choix entre ce qui nous nourrit et ce qui nous vide. Entre les convictions dans lesquelles on a envie de s’investir et celles dans lesquelles on ne le souhaite pas. Il nous arrivera peut-être d’être gagné par le stress, l’anxiété, la dépression ou même d’éprouver des réactions traumatiques, mais on a la possibilité à un moment donné de choisir l’impact de ces sentiments sur nous, et grâce à cela, de mieux s’en débarrasser. Peut-être est-il temps de prendre plus de risques: qu’est-ce qui vous rend heureux?

Prenez un moment pour vous retourner une fois encore sur ces cinq regrets qu’éprouvent les gens, et essayez de voir comment vous pouvez commencer à les appliquer dés maintenant dans votre vie.

Comme toujours, partagez s’il vous plaît vos idées, vos histoires et vos questions ci-dessous. Ce sont vos réactions qui créent une vivante sagesse dont nous pouvons tous bénéficier.
En lire plus par le Professeur Elisha Goldstein, cliquez ici.

En savoir plus sur la pleine conscience, cliquez ici.

Les souvenirs …

Classé dans : Citations, proverbes... — coukie24 @ 13:59
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 Le passé ne meurt jamais complètement pour l’homme. L’homme peut bien l’oublier, mais il le garde toujours en lui.

Numa Denis Fustel de Coulanges, 18 mars 1830 à Paris – 12 septembre 1889 à Massy

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Le mal que font les hommes vit après eux ;

le bien est souvent enseveli avec leurs cendres.

- William Shakespeare -

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 Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.

 Sigmund Freud, 6 mai 1856 à Freiberg (Moravie) – 23 septembre 1939 à Londres 

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15 septembre, 2013

Conte que je dédie à ma petite fille …

Conte que je dédie à ma petite fille ... dans Le Temps (89) 167635letemps

Le voleur de temps…

La rentrée scolaire avait eu lieu depuis déjà quelques mois, avec comme toujours son lot de leçons à assimiler et de devoirs à faire.

Toutes les trois semaines, dans cette classe de cm1, il était question de rendre une rédaction selon un sujet bien précis.

Or ce jour-là, Jérôme un petit garçon de dix ans, n’avait toujours pas terminé son travail et cela pour la troisième fois consécutives.

Sous le regard courroucé de son institutrice, il lui dit avec une déconcertante sincérité :

- Je suis désolé madame, mais c’est la faute du… voleur de temps. À chaque fois il me dérobe de précieuses heures et j’ai beau être sur mes gardes, il arrive toujours à ses fins.

Tous les autres élèves éclatèrent de rire, excepté la maîtresse.

Sa réaction  ne se fit pas attendre, elle l’envoya directement chez le nouveau directeur surnommé : « le géant ».

C’était un homme qui mesurait presque deux mètres et son côté austère renforcé par un costume étriqué, souvent sombre lui donnait un aspect terrifiant.

À tel point que l’on se demandait s’il ne s’était pas échappé d’un film d’animation de Tim Burton.

Les enfants le craignaient et lorsqu’ils le croisaient, ils se persuadaient qu’ils n’avaient commis aucune bêtise.

Si bien que la sentence tombée, les chuchotements commencèrent à papillonner parmi les écoliers.

Le pauvre Jérôme n’en menait pas large.

« Ravi de t’avoir connu, mec ! » lui lança un de ses camarades à voix basse, alors qu’il sortit de la classe.

Jérôme n’était pourtant pas un mauvais bougre, mais il était souvent dans la lune et ses escapades aux pays de son imaginaire étaient plutôt fréquentes.

Pour l’heure, il gravit tel un condamné à mort, les grandes marches en pierres grises qui menaient à l’étage supérieur où se trouvait le bureau du directeur.

Arrivé au bout du couloir, il frappa et attendit un instant derrière la grande porte angoissante du principal.

Soudain une voix grave résonna en l’intimant d’entrer.

L’élève puni expliqua d’une voix craintive la raison de sa présence.

Le « géant » bascula dès lors dans son fauteuil et souligna sur un ton autoritaire :

« Alors comme ça, tu es victime du voleur de temps ! »

L’homme sévère se pencha ensuite vers le môme intimidé comme s’il allait enjamber son bureau malgré sa posture toujours assise.

Jérôme craignait le pire en regardant l’ombre chinoise projetée contre le mur blanc latéral de la pièce, s’animer et s’approcher de plus en plus près de lui.

Puis à sa grande stupéfaction, le directeur lui révéla d’une voix plus douce : « moi aussi ! » avant de revenir à sa position initiale.

Le « géant » continua :

- Mon garçon, il est évident que j’ai plus d’expérience que toi pour combattre, hum, ce genre d’adversaire.
Aussi, je vais t’aider à contrer ses attaques pernicieuses.
Ce genre d’antagoniste, hum, est redoutable si l’on n’est pas un minimum préparé.

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Mon premier conseil sera donc d’éliminer les soucis, principaux rongeurs de temps.
Dans ton cas, concentre toi sur la pertinence de ton travail tout en faisant confiance à ton subconscient.
C’est un allié qui te fera rendre tes devoirs à temps.

Tu te demandes sans doute ce que signifie le subconscient.
Il est le siège de tes émotions, c’est ton esprit créateur.
Si tu penses le bien, le bien s’ensuivra ; si tu penses le mal, le mal se manifestera.
Voilà comment travaille ton esprit.

Mon second est d’apprendre à faire la différence entre ce qui est important et le détail.
Cela te permettra de faire le tri en ce qui est utile et futile.
Ton efficacité en sera décuplée.

Enfin, mon troisième et dernier conseil sera de suivre des modèles, des mentors, que tu étudieras et qui te feront progresser.

Car sache que nous sommes tous l’apprenti de quelqu’un et ce jusqu’à la fin de nos jours.
Moi y compris !
Je me considère encore et toujours en formation, parce que nous apprenons constamment des autres.

Tu es à l’aube de ta vie, alors hum, n’oublie pas ce précieux conseil, il te fera gagner un temps précieux, quelle que soit la voie que tu choisiras.

S’il t’arrive de douter, hum – ces moments-là quand ils arrivent, peuvent se révéler déroutants – hum ; alors n’oublie pas que nous avons tous un génie qui sommeille en nous, termina-t-il, en lui faisant un clin d’œil.

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À la sortie des classes, tout un groupe d’élèves se précipita autour de Jérôme pour savoir comment s’était passé l’entrevue avec le « géant ».

Ils étaient d’ailleurs surpris de le voir si serein.

Ce dernier leur dit avec une certaine assurance :

« J’ai plus appris aujourd’hui, hum, qu’en une année scolaire. »

Il continua par :

« Vous savez ce qu’est le subconscient ?
Non ?
Hum, je vous révélerai l’importance de son rôle, mais que cela, hum, reste entre nous. »

groupe élèves

Depuis, le petit garçon a remporté son combat contre le voleur de temps grâce à son puissant allié, le « géant ».

Une fois adulte, il devint un écrivain célèbre dont plusieurs de ses romans furent adaptés pour le cinéma.

Aussi durant une séance de dédicace, lorsqu’ un petit garçon d’une dizaine d’années lui demanda avec un ton appliqué  :

- M’sieur, comment réussir à temps ce que l’on veut entreprendre ?

Jérôme resta un instant songeur, surpris par la question pertinente du gamin.

Puis tout en souriant, il lui répondit avec un clin d’œil :

- En faisant jaillir le génie qui sommeille en toi.

 *          *

     *    

Trouvé chez : http://www.succesrama.com/le-voleur-de-temps/

13 septembre, 2013

L’éléphant et le chien !

Classé dans : Amitiés (74),Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 21:00

 

L’éléphant et le chien ! dans Amitiés (74) cet-elephant-et-ce-chien-se-baladent-ensemble-comme-deux-veritables-amis-de-la-meme-espece_126752_w460

L’éléphant et le chien !

 Ecoute attentivement l’histoire d’un éléphant – l’éléphant royal – qui appartenait au roi et avait l’honneur de mener les parades royales. Son nom était Rajah et il vivait entouré d’un grand luxe. Mais cela ne le rendait pas heureux, parce que comme il était le seul éléphant royal, souvent il se sentait très seul, sans personne pour lui tenir compagnie. Jusqu’à ce qu’un jour il s’est fait un ami   !

Chaque jour, à la tombée de la journée, Rajah prenait un long et rafraîchissant bain juste avant que son cornac ne lui serve le dîner. Après le repas, il marchait dans ses pièces et il admirait le coucher du soleil. Alors, quand les étoiles scintillantes prenaient leur place dans le ciel velouté, il allait se coucher.

Cependant, un jour, à la tombée de la nuit, venait-il de dîner, il s’est rendu compte qu’un petit chien blanc l’observait par la grille de la cour. Le chien était très maigre et avait l’air affamé.

« M. l’Eléphant, excusez-moi — a dit le petit chien d’une voix douce — excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous permettez que je mange vos restes  ? J’ai tellement faim.

— Bien sûr », répondit gentiment Rajah. Alors, le petit chien se glissa sous la porte et se précipita vers la gamelle de l’éléphant pour manger les restes ; il les avala en un clin d’œil, puis remercia l’éléphant et s’enfonça dans la nuit en gambadant. La même chose se produisit le lendemain, puis le surlendemain, jusqu’à ce qu’un soir, voyant arriver le chien, Rajah lui dise : « Mon ami, voudrais-tu venir partager chaque soir mon dîner ? Je vis seul, et ta compagnie me ferait grand plaisir. »

Ne se tenant plus de joie, le petit chien accepta avec enthousiasme cette aimable proposition. Un gigantesque éléphant assis auprès d’un petit chien blanc avec lequel il dînait – quel étrange spectacle ils offraient !

Cependant, le cornac estimait que le petit chien blanc n’était pas un compagnon convenable pour un éléphant royal, et tous les soirs, il faisait de son mieux pour le chasser. Mais, à la grande satisfaction de l’éléphant, son petit compagnon persistait à revenir. Et comme le cornac était paresseux, il ne tarda pas à renoncer à l’éloigner et lui permit de rester.

Rajah et Flocon de Neige (c’est ainsi que l’éléphant avait baptisé le chien), ne tardèrent pas à devenir inséparables. Quand l’éléphant allait prendre son bain le soir, le chien l’accompagnait et ils jouaient ensemble dans l’eau. Après quoi ils dînaient en parlant inlassablement, comme font les amis. Ils riaient aussi beaucoup, bien sûr. Puis quand venait l’heure de se coucher, Flocon de Neige se pelotonnait à côté de Rajah. C’était une grande amitié.

Mais un jour, un fermier qui s’en revenait des champs vit les deux animaux jouer ensemble ; il aborda le cornac et lui dit : « Ce petit chien a l’air très intelligent ; j’aimerais beaucoup l’acheter. Combien en voulez-vous ? » Voyant là l’occasion rêvée de se débarrasser enfin du petit chien tout en arrondissant sa fin de mois, le cornac fit affaire avec le fermier, qui emmena aussitôt Flocon de Neige.

Le départ de son ami plongea Rajah dans une grande solitude et une grande tristesse. Il perdit peu à peu l’appétit ; il n’avait pas envie de manger seul. En fait, il n’avait pas envie de grand-chose. Il se contentait de rester là, à regarder par la clôture la direction dans laquelle le petit chien était parti. Quand arrivaient le soir et l’heure du bain, Rajah refusait d’aller dans l’eau, et il ne remarquait même pas le coucher de soleil et les étoiles qui brillaient dans le ciel nocturne dégagé.

Après une semaine de cet étrange comportement, le cornac commença à s’inquiéter vraiment pour lui. Il en parla donc au roi, qui envoya son propre médecin examiner Rajah. Le médecin ausculta soigneusement l’éléphant. « Eh bien, je ne lui trouve absolument rien, dit-il finalement. Cet éléphant n’a pas l’air malade, il semble juste très triste.

— Oui, en effet, répondit le cornac.

— Humm  … En général, poursuivit le médecin avec sagesse, quand les personnes et les animaux sont tristes, il y a toujours une bonne raison. Est-il arrivé quelque chose ces derniers temps ? Y a-t-il eu des changements dans sa vie ?

— Pas vraiment  … Quoique  … il avait l’habitude de jouer chaque soir avec un petit chien tout maigre qui a été acheté récemment par un fermier du coin.

— Quand cela est-il arrivé ? s’enquit le médecin.

— Oh ! cela doit faire presque une semaine, maintenant, répondit le cornac d’un air penaud.

— Et quand a-t-il cessé de manger et de prendre son bain ? demanda le médecin.

— Humm  … À cette époque, je présume, répondit le cornac, visiblement gêné de ne pas avoir fait la relation.

— Eh bien, nous y sommes ! Il doit être triste parce que son ami lui manque !

— Oh ! mon Dieu, si seulement je n’avais pas été tellement pressé de vendre le petit chien ! Je trouvais qu’ils formaient un couple si bizarre, tous les deux ! Je vais essayer de le retrouver, mais pour être honnête, j’ignore où habite le fermier », dit le cornac tout penaud.

Quand le médecin rapporta cette nouvelle au palais, le roi fit savoir dans tout son royaume qu’une récompense serait offerte à qui ramènerait le chien. Apprenant cela, le fermier se mit immédiatement en route avec Flocon de Neige pour aller réclamer sa récompense.

Dès qu’ils franchirent les portes du palais, Flocon de Neige aperçut son ami Rajah et, aboyant de joie, il courut vers lui aussi vite que ses petites pattes le lui permettaient. Revoir son petit compagnon rendit l’éléphant fou de joie. Il le souleva à l’aide de sa longue trompe, le déposa au sommet de sa tête et se mit en route pour aller prendre son bain. Ce soir-là, les deux amis partagèrent de nouveau leur dîner et Rajah recommença à être heureux. Le lendemain, le cornac fit fabriquer une gamelle spécialement pour Flocon de Neige afin de lui signifier qu’il était invité à rester pour toujours. Au cours de la procession suivante, les gens s’émerveillèrent à la vue du petit chien blanc assis sur la tête de l’éléphant qui menait le cortège royal.

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Moralité :                                                       
Nous avons tous besoin d’amis avec qui partager des moments et des souvenirs précieux, et capables de nous aider dans les moments difficiles. Le sage sait qu’il est possible de trouver un ami même parmi les êtres les plus différents de soi.
 (Dharmachari Nagaraja)

Lire par plaisir est bon pour la scolarité de l’enfant …

Classé dans : Lecture, écriture (57) — coukie24 @ 11:25

Le HuffPost  |  Par Emeline Amétis Publication: 12/09/2013 12h25 CEST  |  Mis à jour: 12/09/2013 12h25 CEST

Lire par plaisir est bon pour la scolarité de l'enfant ... dans Lecture, écriture (57) r-reading-children-large570

Selon une étude, les enfants qui lisent pour le plaisir sont plus enclins à obtenir de bonnes notes à l’école.

SCOLARITÉ – On vous le répétait fréquemment lorsque vous étiez petits? C’est désormais prouvé… Selon une étude récente réalisée outre-Manche par l’Institut d’Éducation (IOE), les enfants qui lisent pour le plaisir sont plus enclins à obtenir de bonnes notes à l’école que les autres.

L’étude qui révèle que ces enfants auraient davantage de facilités en maths, en vocabulaire et en orthographe, est la première à examiner les effets d’une lecture régulière sur le développement cognitif à long terme.

Lire aussi:
»Comment devenir un boss des maths
»Les filles ont toujours de meilleurs résultats en lecture et les garçons en mathématiques
» Les écoliers français mauvais en lecture

Menée par le docteur Alice Sullivan et Matt Brown, l’enquête est basée sur les résultats scolaires de 6000 enfants âgés de 5 à 16 ans et suivis en 1970 par une étude prospective britannique.

Un facteur de réussite plus important que l’éducation des parents

En comparant l’évolution scolaire d’enfants de 5 et 10 ans issus du même milieu social, les scientifiques ont découvert que ceux qui lisaient plus d’une fois par semaine à dix ans avaient de meilleurs résultats dans toutes sortes de matières arrivés à l’âgé de 16 ans. Les résultats sont également significativement meilleurs pour les enfants auxquels on lisait des histoires le soir à 5 ans.

Il est possible que la lecture personnelle de ces enfants soit un facteur tout aussi, voire plus, important que le niveau d’éducation de leurs parents.

L’avantage de ceux qui ont des activités littéraires, comme se rendre à la bibliothèque ou lire des journaux, est quatre fois supérieur à celui de ceux qui ont des parents diplômés.

Bien que l’impact soit positif sur leurs résultats en mathématiques et en orthographe, il reste tout de même principalement concentré sur le vocabulaire des élèves.

« Cette habilité à lire aide sûrement les enfants à acquérir toutes sortes de connaissances et à comprendre de nouvelles informations. Cela affecte également leur intérêt sur une quantité considérable de sujets » soutient le docteur Sullivan.

Selon une autre étude réalisée en 2004, la lecture est importante pour le développement personnel et social d’un individu mais aussi pour sa vie civique et économique.

Comme le précisait un an auparavant le Département de la Culture, des Médias et des Sports, « les gens ne peuvent être actifs ou être informés sans être capable de lire. Le goût pour la lecture est un prérequis pour presque toutes les activités sociales et culturelles ».

Une découverte, à l’ère du numérique, qui pourrait avoir le mérite d’en remettre certains sur le droit chemin de la lecture.

D’après l’étude PIRLS, les écoliers français mauvais en lecture et sont en dessous de la moyenne européenne. 

 

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11 septembre, 2013

Dormition … connaissiez vous la signification ?

Classé dans : Les mots (85),Spiritualité-Esotérisme (27) — coukie24 @ 10:46

Dormition ... connaissiez vous la signification ? dans Les mots (85) 250px-Icon_03024_Uspenie_Bogorodicy._Konec_XVI_v

Dormition de la Vierge Marie, icône du xvie siècle

 

Le mot dormition (en grec ancien κοίμησις / koímêsis), est utilisé, dans le vocabulaire chrétien pour désigner la mort des saints et des pieux fidèles, quand ce n’est pas une mort violente. Le mot cimetière exprime la même idée de sommeil provisoire.

Définition

La Dormition de la très Sainte Mère de Dieu est souvent appelée Dormition tout simplement car c’est la dormition par excellence. Les orthodoxes ont gardé cette dénomination antique. Ils entendent par ce mot la mort de la Vierge Marie et sa montée au ciel avec son corps.

Dans le catholicisme actuel, le terme Dormition ne désigne que la mort de la Vierge1. La croyance de la montée au ciel avec son corps chez les catholiques porte le nom d’Assomption, mais les orthodoxes critiquent ce terme, qui pourrait laisser croire que la Vierge a été enlevée au ciel de son vivant.

Le mot, venu du latin dormitio, « sommeil », exprime la croyance selon laquelle la Vierge est morte sans souffrir, dans un état de paix spirituelle ; on parle parfois aussi de dormition pour les saints morts sans martyre. L’écrivain Joris-Karl Huysmans explique dans son roman l’Oblat :

« La Vierge ne mourut, ni de vieillesse, ni de maladie ; elle fut emportée par la véhémence du pur amour ; et son visage fut si calme, si rayonnant, si heureux, qu’on appela son trépas la dormition. »

Comme c’était le cas pour l’Assomption avant 1950 dans l’Église catholique, la dormition n’est toujours pas un dogme dans les Églises orthodoxes, mais il est considéré comme impie de la nier. Cette croyance ne repose sur aucune base scripturaire. Elle est fondée sur des écrits apocryphes, comme celui du Pseudo-Jean, Sur la mort de Marie (ive ouve siècle). Selon la tradition, la Vierge aurait alors été âgée de cinquante-neuf ans (soit onze ans après la crucifixion de Jésus) et aurait été enterrée dans le jardin de Gethsémani, à Jérusalem.

La fête de la Dormition

La fête de la Dormition est la plus importante des fêtes de la Vierge Marie, et c’est elle qui clôt l’année liturgique orthodoxe. Comme chez les catholiques, elle a lieu le 15 août : on attribue la fixation de cette date à l’empereur Maurice, au vie siècle (explications ici).

Aspect liturgique de la fête

La fête est précédée, dans la tradition orthodoxe, d’un jeûne strict de 14 jours (le jour de la fête de la Transfiguration, le 6 août, il est cependant permis de manger du poisson et de boire du vin).

À la veille de la fête (c’est-à-dire au début du jour liturgique de la fête), des vêpres sont célébrées, contenant trois lectures de l’Ancien Testament, interprétées symboliquement à partir du Nouveau Testament. En Genèse 28:10-17, l’échelle de Jacob qui unit le ciel et la terre désigne l’union de Dieu avec les hommes qui se réalise pleinement et plus parfaitement en Marie portant Dieu en sein. En Ézéchiel 43:27-44:4, la vision du temple dont la porte orientale est perpétuellement fermée et remplie de la gloire du Seigneur, symboliserait la virginité perpétuelle de Marie. Marie est aussi identifiée avec la « maison », en Proverbes 9:1-11, que la Divine Sagesse a construit pour elle-même : « La Sagesse de Dieu a bâti en Toi, Vierge Sainte, sa maison – et s’est incarnée dans sa mystérieuse descente – Entre toutes les générations Tu fus l’Élue pure pour être la demeure du Verbe pur »

Iconographie

Sur l’icône de la Dormition de la très Sainte Mère de Dieu, c’est le Christ lui-même qui, descendu du ciel, vient chercher l’âme de sa mère figurée sous la forme d’un nouveau-né emmailloté de langes. Sur les images de la dormition d’un saint, c’est un ange qui est chargé de cette mission de psychopompe.

Autres usages du terme

Dans la mythologie celtique et plus précisément la légende arthurienne, le mot est employé pour désigner l’état du roi Arthur après son dernier combat, où il fut blessé mortellement, et son corps conduit dans l’île mythique d’Avalon. La dormition désigne un état qui n’est ni la vie ni la mort, mais un état de transition. La légende affirme que le roi Arthur n’est qu’en dormition et qu’il en sortira un jour pour rassembler tous les Bretons, insulaires et continentaux.

Définition de wikipédia

8 septembre, 2013

La vie à travers un rayon de soleil …

Classé dans : Citations, proverbes... — coukie24 @ 13:33

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« L’optimisme, c’est voir la vie à travers un rayon de soleil. »

Carmen Sylva 

Les P’tits Riens …

Classé dans : Le Bonheur (153) — coukie24 @ 13:22

Les P'tits Riens ... dans Le Bonheur (153) 99094bdc

7 septembre, 2013

VOICI LE RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE DES GRANDS-PARENTS

Classé dans : Humour (284) — coukie24 @ 14:43
tropdrole

VOICI LE RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE DES GRANDS-PARENTS

Bonjour, nous ne sommes pas là pour le moment,
mais vous pouvez nous laisser un message après le bip sonore.

  • Si vous êtes l’un de nos enfants, tapez 1
  • Si vous avez besoin qu’on vous garde les enfants, tapez 2
  • Si vous voulez qu’on vous prête la voiture, tapez 3
  • Si vous voulez qu’on vous lave et repasse votre linge, tapez 4
  • Si vous voulez que les petits dorment à la maison, tapez 5
  • Si vous voulez qu’on aille les chercher à l’école, tapez 6
  • Si vous voulez qu’on vous prépare des gâteaux pour dimanche, tapez 7
  • Si vous voulez venir tous manger à la maison, tapez 8
  • Si vous avez besoin de sous, tapez 9

Maintenant, si vous êtes un de nos amis, vous pouvez parler!

VOICI LE RÉPONDEUR TÉLÉPHONIQUE DES GRANDS-PARENTS dans Humour (284) happy_daisy_lg_clr

6 septembre, 2013

Etrange témoignage …

Classé dans : Spiritualité-Esotérisme (27) — coukie24 @ 15:10

MON ÉTRANGE POUVOIR

Témoignage

Etrange témoignage ... dans Spiritualité-Esotérisme (27) sun


MON ÉTRANGE POUVOIR

J’ai peur, j’ai terriblement peur de mon pouvoir. Je n’ose plus penser, plus fixer quelqu’un que j’aime dans les yeux, plus toucher la main d’un ami.

Une punition injuste

Tout a commencé, à l’école, lorsque très jeune encore ma maîtresse me punit injustement devant toute la classe. Mes camarades en liesse riaient dans mon dos, me brocardaient joyeusement. La honte m’envahit et quelque chose se noua tout au fond de moi. Je jetai un regard pathétique sur l’institutrice debout devant le tableau noir qui la frappa comme une gifle. Je la sentis vaciller sous l’impact, une main appuyée sur le dossier de sa chaise, l’autre plaquée sur la poitrine.

Crise cardiaque

Le médecin appelé par la directrice diagnostiqua que Mademoiselle Martin était morte d’une crise cardiaque. Elle avait trente ans. Cet accident me troubla profondément, mais l’insouciance de l’adolescence aidant, je n’y pensais bientôt plus.

Une scène atroce

Trois ans plus tard, à la campagne, (je devais avoir dans les quinze ans), j’assistai avec mon frère à une scène atroce. Un horrible bonhomme, véritable sadique, était en train de martyriser son chien. Nous courûmes vers la brute et nous prîmes courageusement la défense du jeune animal que son maître venait de battre sans pitié et qu’il prétendait clouer vivant sur une porte, en punition de je ne sais quelle peccadille. Avant qu’il ne réussît à planter le premier clou dans une patte de l’animal je le foudroyai du regard, à bout portant, sentant une sorte de boule au creux de mon estomac.Le tortionnaire demeura quelques secondes le bras levé, brandissant son marteau, avant de retomber lourdement. L’homme vacilla ses yeux rivés aux miens, et tomba à mes pieds. Son chien, lui ayant déjà pardonné sa méchanceté, vint lécher ses mains et son visage, jappant douloureusement et nous montrant les crocs lorsque nous voulûmes nous approcher.Le médecin légiste conclut que l’homme était mort d’une embolie cérébrale. A la suite de cette affaire mon frère et moi dûmes témoigner devant un juge. Mais comme nous étions mineurs, on ne nous interrogea pas davantage.

En manoeuvres…

Plus tard, lors de mon service militaire que je fis dans les blindés, je me trouvai un jour en manoeuvres en Allemagne avec des camarades. Une centaine de chars et autres véhicules tout terrains, partagés entre rouges et bleus, s’affrontaient en un simulacre de bataille. Pris dans le feu de l’action nous oublions que si les obus et les missiles étaient chargés à blanc les chenilles des chars d’assaut étaient bien réelles et que les malheureux fantassins qui crapahutaient sous notre protection n’étaient pas à l’abri de leurs mailles d’acier. La bataille factice était acharnée et les officiers d’état-major qui l’observaient de loin, arbitrant les manoeuvres, se félicitaient de la combattivité de leurs troupes. Mais, dans le brouillard artificiel, sous les fumées des embrasements, ni rouges ni bleus ne respectaient plus la règle du jeu et les consignes draconiennes de sécurité.Or, lorsque tout à coup, depuis mon poste de mitrailleur, je vis dans une déchirure de la purée de pois qui recouvrait le champ de bataille un AMX « rouge » foncer sur une patrouille d’assaut bleue courant imprudemment entre les blindés, je sentis à nouveau cette boule d’angoisse au niveau du plexus.Dardant mon regard horrifié sur le monstre d’acier qui allait écraser les nôtres, défiant le mitrailleur adverse debout dans sa tourelle, j’éprouvai une sorte de joie mauvaise lorsque le tank dérapa dans un rugissement de ses moteurs, pivota sur lui-même et s’enflamma subitement comme une torche, épargnant in extremis les fantassins de notre groupe.

Volonté de puissance

A la suite de cet événement tragique qui fit grand bruit et déchaîna les médias, je commençai à me poser sérieusement des questions sur les quelques expériences similaires qui avaient jalonné ma vie.Je n’osais évidemment pas parler de ces aventures, mais, l’impunité aidant, je sentis naître en moi une sorte de volonté de puissance doublée d’un sentiment d’orgueil fou.
Je me mis à exercer secrètement, à tort et à travers, le pouvoir dont je croyais disposer. Je me mis à fixer tous ceux qui me déplaisaient ou me gênaient et enrageai de ce qu’il ne se passât plus jamais rien. J’avais perdu mon pouvoir.

Une obsession

C’était le bide le plus total. J’étais tellement sûr de mon pouvoir que c’en était devenu une obsession.
Une fois encore pourtant, quelque temps après mon mariage, au cours d’une de nos premières scènes de ménage, mon regard courroucé se posa sur ma belle-mère qui défendait sa fille avec une mauvaise foi acharnée. Je ressentis à nouveau dans ma poitrine cette angoisse douloureuse et je vis belle-maman choir inanimée sur la moquette, emportée par un infarctus. Ma femme hurla que j’étais un monstre, un assassin. La scène fut épouvantable. Nous ne nous réconciliâmes jamais et ce fut le divorce. Bouleversé, car j’aimais sincèrement ma femme et ne détestais pas sa mère au point de vouloir la tuer, je me demandais quelle puissance infernale m’habitait.

J’éliminai sans aucune préméditation

Je me mis à craindre toute nouvelle manifestation de mon pouvoir. Mais, mon caractère s’aigrissant, il m’arriva de plus en plus souvent de ressentir cette sourde angoisse, signal précurseur du dangeraux symptôme. J’éliminai ainsi, sans aucune préméditation, un automobiliste qui m’avait fait une queue de poisson, un patron de mauvaise foi et radin qui refusait de reconnaître mes mérites, un contrôleur des impôts qui me cherchait des pouilles, un rival qui braconnait sur mon terrain de chasse, un huissier venu me réclamer le paiement de dix contraventions contestées.Ce fut ce dernier décès qui alerta les autorités. Une information fut ouverte contre moi et le juge, creusant mon passé, découvrit une partie de la série suspecte de morts inexpliquées. Comme l’accident cardiaque de l’huissier n’avait eu d’autre témoin que moi, le juge réclama une autopsie. Le rapport du médecin légiste me fut plutôt favorable: un arrêt du coeur. Mais le parquet exigea une contre-expertise dont la conclusion fut moins catégorique: arrêt du coeur à la suite d’une peur, d’une émotion, d’une menace ou d’un danger.

Arrêté et interrogé…

Je fus arrêté, puis relâché après vingt-quatre heures d’interrogatoire non-stop, puis réentendu par le juge en présence de sa greffière. Et là encore, sans que j’eusse esquissé un geste ou proféré une parole menaçante, je sentis la petite boule tenailler mon plexus. Comme les autres fois, par la seule faute de mon regard, le juge tomba foudroyé par une apoplexie.

Mis au secret

Le nouveau juge nommé par le parquet pour reprendre le dossier de son collègue décédé se vit également confier cette nouvelle affaire. Incarcéré à Fleury-Mérogis, au secret dans une cellule spéciale, je vis depuis des mois, inquiet de l’issue de mon procès. Je n’ai aucune confiance dans la justice. Je n’ose plus regarder dans les yeux les matons ou les magistrats qui m’interrogent de peur d’aggraver mon cas par un nouvel « accident ».Un jour pourtant, bien que je sois athée, j’ai accepté la visite d’un prêtre qui venait assister les prisonniers. C’était un vieil abbé compréhensif, d’une bonté incroyable qui m’inspira tout de suite confiance. Le premier jour nous parlâmes de tout et de rien et il ne m’assaillit pas de morale ou de bondieuseries. Il revint une seconde fois, puis une troisième.

Je finis par tout lui avouer

Je finis par tout lui avouer, depuis le début et il m’écouta jusqu’au bout sans m’interrompre une seule fois. Il ne me fit aucun reproche, ne me prescrivit pas de pénitence. Il me demanda presque humblement si j’accepterais sa bénédiction.J’acquiésçai en haussant les épaules et détournai les yeux pour ne pas le gêner. Il marmonna quelques phrases en latin que je ne compris pas et dessina de son doigt le signe de croix sur mon front. Cela ne me fit ni chaud ni froid. Dès qu’il fut parti je regrettai ma confession. Mais l’Abbé Anselme revint, m’apportant des fruits, une Bible et quelques livres. Il revint chaque semaine.

Depuis, j’ai peur…

N’ayant jamais beaucoup lu c’est avec méfiance que j’ouvris les livres qu’il m’avait apportés. Je feuilletai la Bible sans grand intérêt. Mais un petit opuscule écrit par un prêtre, traitant de différents cas de possession, de magie noire et d’exorcisme m’intéressa.
Je le lus et le relus, m’identifiant peu à peu à l’un des « possédés » décrit dans le livre. Depuis j’ai peur, j’interdis ma cellule au prêtre et à tout autre visiteur, car je sens désormais en permanence, au fond de moi, la boule d’angoisse qui provoqua tous mes malheurs. J’ai peur de mon pouvoir maléfique. Une peur atroce, incompréhensible!
Je vous écris cette lettre sachant qu’elle sera lue par les matons, communiquée au juge, peut-être même retenue contre moi. Mais je vous jure que tout cela est vrai, que je l’ai ressenti comme cela. Je me sens possédé par une force, une puissance étrangère et foncièrement mauvaise! J’ai même peur de « tuer » sans le vouloir le bon père Anselme s’il revient me voir dans ma cellule!Adieu! Je demande pardon à tous ceux à qui j’ai porté préjudice sans le vouloir. Je connais maintenant la solution… 

Jean B.

Fleury-Mérogis


(N.D.L.R) Nous avons pris contact avec l’avocat de Jean B. avant de publier sa lettre. Mais nous avons appris que son client était décédé dans sa cellule. Après enquête et autopsie, le juge aurait conclu à un arrêt du coeur. Nous avons retrouvé le gardien de prison qui découvrit le corps de Jean B. dans sa cellule. Notre reporter a pu l’interroger hors de la centrale et sans témoin sur les dernières heures que vécut le prisonnier. Son récit est troublant. D’après lui son « client » serait mort peu après qu’il lui ait apporté un miroir, objet strictement prohibé, mais dont il n’eut pas le coeur de lui refuser l’usage. Il avoua avoir retrouvé la glace intacte, Jean B. la tenant encore dans la main gauche. Pour éviter un blâme, le gardien l’aurait discrètement reprise avant d’alerter le chef de division et la direction.

yinanim2 dans Spiritualité-Esotérisme (27)

Trouvé http://www.science-et-magie.com/ESOTERISME/pouvetrange.htm

 

5 septembre, 2013

Une petite blague …

Classé dans : Humour (284) — coukie24 @ 10:31

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Fin Stratège !

Un vieil homme
aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin,
mais il est seul et trop faible pour bêcher la terre.

La semaine dernière il a fait de l’initiation à l’informatique.
Il sait maintenant envoyer un mail.
L’idée lui vient alors d’écrire à son fils, qui est incarcéré en prison.

Cher Ti-Jean,

Je suis très triste,

car je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin.
Si tu étais ici avec moi, tu  pourrais m’aider à retourner la terre.

Ton père, qui t’aime.

Le lendemain, le vieil homme reçoit une réponse courriel.

Cher Père,

Je t’en prie, ne touche surtout pas au jardin!
J’ai enterré des choses que je récupèrerai à ma sortie de prison.
Ton fils qui t’aime, Ti-Jean

À 6 heures du matin, la police,
la Division Anti-terroriste,
avec 4 tractopelles débarquent chez le vieillard.
Ils fouillent tout le jardin et ne trouvent rien.
Le soir, le vieil homme reçoit un nouveau mail de son fils:

Cher Père,
Je pense que la terre du jardin est maintenant retournée
et que tu peux planter tes pommes de terre.

Ton fils qui t’aime, Ti-Jean


Une petite blague ... dans Humour (284) 1311698539

BONNE JOURNÉE !

4 septembre, 2013

Saison des bébés hérissons …

Classé dans : Arche de Noé — coukie24 @ 14:17

  »Protège-les, ils vous le rendront au centuple, et vous économiserez les pesticides !

Coucou à tous les automobilistes ! 

Je suis juste là pour vous rappeler de faire bien attention sur la route car c’est la période des bébés hérissons ; trop mignons, inoffensifs et utiles !

Ils vous débarrasseront des limaces, œufs de serpents, bébés vipères, larves d’insectes ravageurs de potagers, etc.

Ce serait dommage de les écraser ! » 

Le Chat

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Une chienne adopte un singe orphelin …

Classé dans : Arche de Noé — coukie24 @ 13:30
Une chienne adopte un singe orphelin ... dans Arche de Noé 1348663368
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Après la mort d’une maman chimpanzé qui vivait dans un zoo,

l’un des employés du zoo

a pris à la maison le bébé chimpanzé pour prendre soin de lui.

Il n’aurait jamais imaginé que sa chienne,

qui avait récemment donné naissance,

aurait pu adopter le chimpanzé et l’élever avec ses chiots.

La preuve en images ci-dessous.


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À certains moments, elle semble ne pas comprendre

pourquoi ce rejeton a des mains qui lui permettent de l’attraper.

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Quelle belle histoire, c’est l’amour inconditionnel !

BONNE JOURNÉE !

Un animal de compagnie …

Classé dans : Arche de Noé,Poésies, Fables, contes, ... (171) — coukie24 @ 13:20

poeme

Un animal de compagnie !

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Il est prouvé que lorsqu’on a vieilli
On se sente seul, que parfois on s’ennuie
Il existe des moyens de gérer notre vie
Peut-être avoir un animal de compagnie

Ça pourrait être un chat, ou même un chien
Un poisson rouge, une perruche, ou un serin
Ce qui importe serait de l’aimer
Et de bien vouloir nous en occuper

 Un animal de compagnie ... dans Arche de Noé back89

Il pourrait s’appeler Coquine, ou bien Coquin 

Le choix de son nom vous appartient

Vous pourriez alors lui parler, l’écouter
Bouger, vous auriez une vie à partager

Coquine adopterait votre routine
Coquin vous montrerait qu’il est très bien
Si votre trésor d’ailleurs était heureux
Il se montrerait très affectueux

Il voudrait que vous le brossiez
Vous lècherait pour vous remercier
Si vous essayiez vous l’adopteriez
Vous ne pourriez plus vous en passer

Ses gestes vous rappelleraient votre jeunesse
au moment ou vous êtes plein
de tendresse


Texte Claude Marcel Breault

BONNE JOURNÉE !

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3 septembre, 2013

Blague du jour …

Classé dans : Humour (284),Retraite (14) — coukie24 @ 20:31

Blague du jour ... dans Humour (284) activite-retraite

2 septembre, 2013

Orgueilleuse civilisation

Classé dans : Citations, proverbes... — coukie24 @ 14:12

Orgueilleuse civilisation  dans Citations, proverbes... 10774

«Lorsque je jette mon regard tout autour,  je rencontre les ruines d’une orgueilleuse civilisation qui s’écroulent et s’éparpillent en vastes amas de futilités.  Pourtant je ne céderai pas au péché mortel de perdre confiance en l’homme :  je fixerai plutôt mon regard vers le prologue d’un nouveau chapitre dans son histoire.»

Rabindranath Tagore

(Extrait de « L’offrande lyrique », 1912)

 

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