Très beau poème de HENRI PHILIBERT qui nous rappelle l’actuelle et cruelle réalité en ce bas-monde
Aux jeunes martyrs Syriens
Ils ont les yeux ouverts, mais on dirait qu’ils dorment.
Alignés sur le sol, froidement assagis,
Quarante-neuf marmots, aux seuils de leurs logis,
Témoignent sourdement d’une violence énorme.
Dans les rues de Houla, ils couraient, comme court
L’enfant qui ne sait rien de la folie des hommes,
Qui tue aveuglément, qui égorge ou assomme,
Confondant à coup sûr, barbarie et bravoure.
Il n’est aucun pouvoir obtenu par la mort,
Aucun honneur issu des larmes d’un enfant,
Aucune gloire à ceux qui nuisent aux vivants !
Honte aux tyrans qui règnent par le corps à corps !
Ils étaient des marmots qui couraient effarés,
Quarante-neuf bambins d’un pays torturé,
Quarante-neuf bourgeons d’un peuple décimé ,
Quarante-neuf enfants qui imploraient pitié…
Rendez visite à son site : http://henriphilibert.blogspot.com
vous serez conquis par sa plume …
vous serez conquis par sa plume …
Je vous remercie d’avoir bien voulu faire connaître ce poème.
Une précision cependant : mon blog est hébergé par blogspot.com
L’adresse est donc la suivante :
henriphilibert.blogspot.com
Bonjour
Oui, un très beau poème qui décrit bien la triste réalité !
J’aime la phrase : il n’est aucun pouvoir obtenu par la mort ! C’est tellement vrai !
Quelle tristesse de voir tous ces morts tués, blessés, orphelins à cause de la bêtise des hommes !
Je te souhaite une bonne fin de journée.
Amicalement
Francine
Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°