Comment éviter ces fichus kilos d’hiver ? …
Il est généralement admis qu’il est normal de grossir en hiver pour cause de froid, de baisse de moral, de besoin de se réchauffer avec les traditionnels plats bien roboratifs et de se faire du bien avec des produits gras et sucrés.
Comment contourner ces idées reçues afin de ne pas engranger de kilos en trop ?
- Dépenses caloriques en berne ?
- Moral dans les chaussettes ?
- Envie de plats consistants ?
- Soupe tous les soirs
- Fruits à chaque repas
- Prenez soin de vous !
Quand il fait froid, les dépenses caloriques augmentent, ceci parce que votre système de thermorégulation s’active plus afin de maintenir la température de votre corps
Oui ! Mais ça c’est la théorie et c’était valable du temps où les maisons étaient chauffées avec une cheminée et qu’on s’activait dehors dans le froid glacial en coupant le bois nécessaire pour nourrir cette cheminée. On dépensait alors un paquet de calories !
Cela n’est plus le cas maintenant ! Votre système de thermorégulation fonctionne au ralenti car il y a du chauffage partout, y compris dans les voitures.
En plus, justement parce qu’il fait froid, vous avez une fâcheuse tendance à ne plus sortir le vélo, à renoncer aux séances de footing. L’idée de vous déshabiller vous fait horreur, donc vous éliminez la piscine et la salle de gym.
Si vous n’avez pas l’habitude de ces exercices bénéfiques, vous abrégez toutes les occasions de marcher. De toute façon, le canapé est votre lieu favori.
Résultat : vous vous bougez beaucoup moins et vous thermorégulez normalement.
Conséquence : vos dépenses caloriques sont diminuées lorsqu’il fait froid. Il n’y a aucune raison, bien au contraire, pour manger plus !
Investissez dans un vélo d’appartement (et pédalez en regardant la télé). Ou bien devant un DVD de gym, comme celui de Jane Fonda, le top du top actuel surtout si vous avez les articulations susceptibles.
Moral dans les chaussettes ?
C’est assez habituel en hiver.
Les jours sont courts, le soleil est rare, le froid et la pluie ne donnent pas vraiment envie de se distraire. Enfants, ados, parents ne sont pas non plus d’une humeur enchanteresse, et ils vous cassent les pieds plus que de coutume.
On vous rabache les oreilles avec la crise et même si par bonheur vous avez un boulot sûr, un compte bancaire pas dans le rouge et des ados pas alcooliques, vous ne pouvez vous empêcher de cafarder et de ressasser les problèmes quotidiens, inhérents à toute vie.
Résultat : vous vous consolez volontiers avec une barre bien sucrée et bien grasse ou vous plongez dans la boîte de biscuits. Après, vous vous sentez mieux.
Conséquence : vous emmagasinez des calories dont vous n’avez pas du tout besoin.
Rechargez-vous en profitant du moindre rayon de soleil et en mangeant souvent des tartines de foie de morue (en boîte, délicieux avec un jus de citron), des rillettes de sardines et/ou de maquereaux.
Envie de plats consistants ?
Ne vous en privez surtout pas !
Mais cuisinez-les avec le minimum de corps gras. Si vous dégraissez les morceaux de viande, si vous jetez l’huile de la cocotte après les avoir fait revenir, un bon bœuf bourguignon, une savoureuse daube ne vous apporteront guère plus de calories qu’une entrecôte. Doublez les quantités de légumes qui les garnissent.
Pendant les week-ends, préparez un pot-au-feu, c’est le plat de saison par excellence, super pratique. Les restes de légumes se transforment en soupe, ceux de viande en hachis parmentier. Seule précaution à prendre : bien dégraisser le bouillon.
Cela n’est pas difficile : laissez-le refroidir puis mettez-le au congélateur pendant 30 minutes, la graisse monte à la surface et elle est alors facile à éliminer.
Soupe tous les soirs
Bien épaisse, la soupe remplit l’estomac et vous cale.
Vous mangerez moins ensuite et vous aurez ainsi votre quota de légumes. Inutile d’y ajouter du beurre ou de la crème, vous ne feriez que nuire à la saveur des légumes et ajouter des calories superflues.
Les légumes d’hiver se prêtent beaucoup mieux aux soupes que ceux d’été : aucune excuse pour ne pas en préparer n’est valable !
Si vous avez peu de temps (ou de courage), contournez l’épluchage en la préparant avec des légumes surgelés nature ou bien avec ces mélanges de légumes frais coupés, en barquette, et prêts à l’emploi.
Fruits à chaque repas
Les fruits vous apportent sels minéraux et vitamine C, indispensables pour lutter contre les méfaits du froid et vous redonner de l‘énergie.
Pour le petit-déjeuner, épluchez des clémentines, détachez les segments et mettez-les dans une coupe. Préparez cela la veille au soir : ainsi tout le monde en mangera facilement, tels ou mélangés dans du fromage blanc ou un yaourt.
Au déjeuner, pas de problème : il y a des fruits ou de la salade de fruits dans tous les restaurants d’entreprise et dans les fast-foods.
Même si celle-ci sort d’une boîte industrielle, c’est mieux que rien. Et vous pouvez fort bien grignoter une mandarine dans l’après-midi.
Au dîner, variez de temps en temps avec des fruits exotiques : tous sont très riches en vitamine C et en antioxydants et ça change des sempiternelles pommes et poires.
Préparez un de ces fruits en salade mélangé avec une mangue ou une papaye.
Prenez soin de vous !
Ne perdez pas votre corps de vue, surtout si vous l’enfouissez dans des couches de vêtements.
Gommez, crémez, hydratez, massez comme si vous deviez aller à la plage dans l’après-midi ou le lendemain.
Vous êtes toute pâlichonne ?
L’autobronzant, ça s’utilise toute l’année, pas seulement à la veille des vacances et du maillot de bains !
Cela va vous demander un petit effort, comme celui de vous bouger à la maison, de préparer des soupes et des pot-au-feu ? Certes !
Mais ce sont les bons moyens – pas vraiment désagréables, reconnaissez-le – pour ne pas grossir en hiver.
Et rien ne vous empêche, pour vous récompenser de ces efforts, de savourer un bon morceau de chocolat. On vous l’a déjà expliqué en détails, c’est très bénéfique !
Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 07/01/2013
Sources : Depression Is Associated With Decreased 25-Hydroxyvitamin D and Increased Parathyroid Hormone Levels in Older Adults, Witte J. G. Hoogendijk, MD, PhD; Paul Lips, MD, PhD; Miranda G. Dik, PhD; Dorly J. H. Deeg, PhD; Aartjan T. F. Beekman, MD, PhD; Brenda W. J. H. Penninx, PhD – Arch Gen Psychiatry. 2008;65(5):508-512. doi:10.1001/archpsyc.65.5.508.