Cadeau d’insultes
Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu’il était encore capable d’affronter n’importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.
Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l’impétueux guerrier se retira.
Dépités d’avoir vu le Maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
- Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda le samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son coeur.
Article découvert chez : http://unpeudetao.unblog.fr/cadeau-dinsultes/
Bien souvent, on se rend compte
Que notre moral remonte
Les jours où il fait plus beau
Quand dehors il fait plus chaud
On sourit jusqu’aux oreilles
Dans notre vie plus rien n’est pareil
Ces jours-là, avoir un bon moral
On trouve ça tout à fait normal
Pourtant, si notre ciel se couvre
Notre mauvaise humeur on la retrouve
On perd tout c’qu’on avait gagné
Ce que le soleil nous avait donné
On perd aussi, notre envie d’agir
On y perd surtout notre sourire
Les p’tits malheurs de notre quotidien
Ne semblent plus être anodins
On a beau être des mammifères
Ce qui nous importe c’est la lumière
On a moins besoin de sommeil
Que d’une bonne cure de soleil
On doit nous recharger, comme un patient
Enfin le soleil, c’est notre carburant
Texte Claude Marcel Breault
Choisissez la montagne que vous désirez gravir. Ne vous laissez pas guider par les commentaires des autres, qui vous disent « celle-ci est plus belle » ou « celle-là est plus facile », vous dépenseriez beaucoup d’énergie et beaucoup d‘enthousiasme pour atteindre votre objectif. Vous êtes le seul responsable et devez être sûr de ce que vous faites.
Sachez comment arriver devant elle. Très souvent, on voit la montagne de loin. Belle, intéressante, pleine de défis, mais quand on essaie de s’en approcher, que se passe-t’il ? Les routes la contournent, il y a des forêts entre vous et votre objectif, ce qui parait clair sur la carte est difficile dans la vie réelle. Par conséquent, essayez tous les chemins, les sentiers, et puis un jour vous vous trouverez face au sommet que vous souhaitez atteindre.
Apprenez de quelqu’un qui est déjà passé par là. Vous avez beau vous juger unique, il y a toujours quelqu’un qui a fait avant vous le même rêve, et a finalement laissé des marques qui peuvent vous faciliter la marche. C’est votre bout de chemin, votre responsabilité également, mais n’oubliez pas que l’expérience d’autrui est d’un grand secours.
Vus de près, les dangers sont contrôlables. Quand vous commencez à gravir la montagne, soyez attentif à ce qu’il y a autour. Des précipices, bien sûr. Des crevasses presque imperceptibles. Des pierres tellement polies par les tempêtes qu’elles sont glissantes comme la glace. Mais si vous savez où vous posez chaque pied, vous remarquerez les pièges et vous saurez les contourner.
Le paysage change, donc profitez en. Il est clair qu’il faut avoir un objectif en tête. Arriver au sommet. Mais à mesure que l’on monte, on voit davantage de choses, et cela ne coûte rien de s’arrêter de temps en temps et de jouir un peu du panorama environnant. A chaque mètre conquis, vous pouvez voir un peu plus loin ; profitez en alors pour découvrir des choses que vous n’avez pas encore distinguées.
Respectez votre corps. Seul celui qui accorde à son corps l’attention qu’il mérite réussit à gravir une montagne. Vous avez tout le temps que la vie vous donne, donc marchez sans exiger ce qu’elle ne peut donner. Si vous allez trop vite, vous serez fatigué et vous renoncerez à mi-chemin. Si vous allez trop lentement, la nuit peut tomber et vous serez perdu. Profitez du paysage, jouissez de l’eau fraîche des sources et des fruits que la nature vous offre généreusement, mais continuez à marcher.
Respectez votre âme. Ne répétez pas tout le temps : « Je vais réussir. » Votre âme le sait déjà, ce dont elle a besoin, c’est de se servir de cette longue route pour grandir, s’étendre à l’horizon, atteindre le ciel. Une obsession n’aide en rien à la recherche de votre objectif et finit par vous priver du plaisir de l’escalade. Mais attention : ne répétez pas non plus « c’est plus difficile que je ne le pensais », car cela vous ferait perdre votre force intérieure.
Préparez vous à marcher un kilomètre de plus. Le parcours jusqu’au sommet de la montagne est toujours plus long que vous ne le pensez. Ne vous mentez pas, le moment arrivera où ce qui paraissait près est encore très loin. Mais comme vous êtes disposé à aller au-delà, ce n’est pas vraiment un problème.
Réjouissez-vous quand vous atteignez le sommet. Pleurez, battez des mains, criez aux quatre coins que vous avez réussi, laissez le vent là haut (parce que là haut il vente toujours) purifiez votre âme, rafraîchissez vos pieds fatigués et en sueur, ouvrez les yeux, ôtez la poussière de votre cœur. C’est merveilleux, ce qui auparavant n’était qu’un rêve, une vision lointaine, fait maintenant partie de votre vie, vous avez réussi.
Faites une promesse. Vous avez découvert une force que vous ne connaissiez même pas, profitez en et dites vous que désormais vous l’utiliserez pour le restant de vos jours. De préférence, promettez aussi de découvrir une autre montagne et de partir vers une nouvelle aventure.
Racontez votre histoire. Oui, racontez votre histoire. Donnez-vous en exemple. Dites à tout le monde que c’est possible, et alors d’autres personnes se sentiront le courage d’affronter leurs propres montagnes.
Paulo COELHO – « Comme le fleuve qui coule »
C’est beau une main tendue vers…
Non pour prendre… juste donner
Une main caresse sur un front fatigué
Une main fraîcheur sur un coeur brûlé
Une main douceur sur un corps brisé
C’est chaud une main ouverte
Aux armes qui s’y déposent
Aux larmes qui s’y reposent
Aux cris qui s’y posent
C’est cadeau
Une main offerte !
On n’est jamais heureux
que dans le bonheur qu’on donne.
Donner c’est recevoir.
Abbé Pierre
Les arbres jettent l’or de leurs feuilles par les fenêtres de l’automne.
Citations de Sylvain Tesson – Dans les forêts de Sibérie (2011)
En dépit de tout, je garde la conviction que l’amour, la paix,
la douceur et la bonté sont la force qui est au-dessus de tout pouvoir.
Albert Schweitzer
La compassion n’est pas une affaire religieuse.
C’est une affaire humaine.
Ce n’est pas un luxe.
Elle est essentielle à votre propre paix
et à votre stabilité mentale.
Elle est essentielle à la survie des humains.
Dalai Lama
Une dame très âgée, au visage rayonnant, partagea à une amie le secret de son bonheur. « Chère Rose, c’est simple, j’ai toujours tenu un agenda du bonheur.
— Un quoi ?
— Eh oui, tu as bien compris, un agenda du bonheur… Il y a bien longtemps que j’ai appris ceci : aucune journée n’est si triste qu’elle ne renferme un quelconque rayon de lumière. Alors, chaque soir, j’écris toutes les petites choses heureuses qui m’arrivent.
Il renferme certes bien des détails insignifiants : une robe neuve, une conversation avec une amie, une attention de mon mari, une fleur, un livre, etc. Tout ceci figure dans mon agenda et quand je me sens un peu triste, j’en lis quelques pages pour me remémorer quelle heureuse femme je suis. Je peux te le montrer si ça t’intéresse.
Curieuse et intriguée, Rose ouvrit ce fameux agenda. Sur l’une des pages, on pouvait y lire ceci : « Reçu une gentille lettre de maman. Vu un beau lys dans une vitrine. Retrouvé la broche que je croyais avoir perdue.
— As-tu trouvé chaque jour un plaisir à noter ? demanda Rose, perplexe.
— Oui, chaque jour.
Rose continua à tourner les pages et arriva à celle qui contenait ces mots : « Il mourut en tenant ma main dans la sienne et mon nom sur ses lèvres. »
— Tu vois Rose, conclut la vieille dame, même la mort contient sa part de positif…
Auteur inconnu
Un certain homme planta une rose et l’arrosa fidèlement,
et avant qu’elle ne fleurisse, il l’examina.
Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines.
Et il pensa, « Comment est-il possible qu’une fleur si magnifique provienne
d’une plante chargée d’autant d’épines pointues ? »
Attristé par cette pensée, il négligea d’arroser la rose
et avant qu’elle ne fût prête à fleurir elle mourut.
Il en est ainsi pour beaucoup.
A l’intérieur de chaque âme il y a une rose.
Les qualités divines plantées en nous à la naissance grandissent
parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d’entre nous se regardent eux-mêmes et
voient seulement leurs épines leurs défauts.
Nous désespérons, en pensant peut-être
que rien de bon ne peut sortir de nous.
Nous négligeons d’arroser le bien qui est en nous,
et finalement, il meurt.
Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l’intérieur d’elles-mêmes
quelqu’un d’autre doit la leur montrer.
Un des dons les plus extraordinaires qu’une personne puisse posséder
est d’être capable de passer à travers les épines
et de trouver la rose à l’intérieur des autres.
C’est la caractéristique de l’amour, de regarder une personne
et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme.
Et de l’aider à réaliser qu’elle peut dépasser ses erreurs.
Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines.
Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante
une centaine de plants comme celui qui lui a été donné.
Notre devoir en ce monde est d’aider les autres
en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
Alors seulement nous atteindrons l’amour
que nous devrions ressentir pour chacun
alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin.
Auteur inconnu
Cliquer sur les images pour les agrandir !
images de :
http://blogifhumour.canalblog.com/archives/definitions_loufoques/index.html
images de : http://blogifhumour.canalblog.com/archives/definitions_loufoques/index.html " onclick="window.open(this.href);return false;" >