Fiez-vous à vos rêves, car en eux est cachée la porte de l’éternité.
Citation de Khalil Gibran
Faire un signe de la main
Pour effacer le chagrin,
Dessiner un sourire
Synonyme de plaisir,
Faire une caresse
Dissiper la tristesse,
Dire un mot de velours
Témoignage d’amour,
Donner un baiser
Cadeau enchanté,
Offrir un signe du coeur
Pour faire chanter le bonheur.
Avant de juger son frère, il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses mocassins.
Quand le frère est soutenu par le frère, il n’y a que Dieu pour les éprouver.
Les frères sont comme les membres d’un même corps,
tandis que le conjoint n’est qu’un vêtement dont on peut se séparer.
Tour à tour, nous accusons le gras et le sucre d’être responsables de la progression de la prise de poids et de l’obésité. Il faut dire que notre consommation de matières grasses a fortement augmenté au cours des dernières décennies, tout comme celle de sucre… Que faut-il savoir à propos du sucre et des acides gras ? Quel est le pire des deux en matière de prise de poids ?
La première chose à savoir est que les lipides (matières grasses ou acides gras) apportent plus de calories que les glucides. Ainsi, pour chaque gramme de sucre consommé, on apporte à notre organisme 4 calories, tandis qu’un gramme de lipides apporte 9 calories.
C’est ainsi que dans l’équilibre alimentaire, les quantités de lipides recommandées sont moindres par rapport aux glucides (sucres) et aux protéines.
Ainsi, les apports nutritionnels conseillés en lipides sont de 30 à 35% des calories totales ingérées, de 50 à 55% pour les glucides (première source d’énergie) et de 9 à 12% pour les protéines.
À titre indicatif, sachez que la 3e catégorie de nutriments que sont les protéines, apporte comme le sucre 4 calories par gramme.
Or notre mode alimentaire a fortement dérivé et ces proportions ne sont plus respectées expliquant la progression du surpoids.
Certaines matières grasses donnent du goût, voire du moelleux ou inversement du croustillant. C’est ainsi que les industriels en ajoutent dans la plupart de leurs préparations, voire parfois en abusent.
Pour ne pas être victime d’excès de gras, la première consigne est de limiter les plats cuisinés et les produits industriels transformés, qui vous incitent à consommer à votre insu un surplus de matières grasses.
Mais le gras se cache dans la plupart des produits courants sans qu’on le soupçonne : à commencer par les viandes, les fromages (le pourcentage de matières grasses de certains fromages est calculé à partir du poids sec, ce qui porte à confusion), les poissons, les fruits de mer, les sardines à l’huile, les biscuits sucrés et les gâteaux, les biscuits salés, le pain de mie, les pâtes à tarte, à pizza…
Sachez par ailleurs qu’il existe 3 types d’acides gras, les acides gras mono-insaturés, les acides gras polyinsaturés (dont font partie les oméga-3 et les oméga-6), et les acides gras saturés. Ces derniers ne sont pas bénéfiques à la santé et sont donc à limiter : ce sont globalement les graisses d’origine animale (viandes rouges, charcuteries, produits laitiers…). Et méfiez-vous des sauces et vinaigrettes ! Même en petites quantités, ce sont de véritables concentrés de matières grasses !
Comme pour le gras, du sucre est ajouté dans la quasi totalité des produits transformés. Du sucre est même ajouté dans les produits salés (sauces, plats tout prêts, pains industriels, pâtes…).
Quant aux produits que l’on sait par définition sucrés, c’est souvent en excès : soda, boissons aux fruits, céréales du petit-déjeuner, barres chocolatées, gâteaux et biscuits industriels, etc.
Comme avec les matières grasses, revenir aux préparations « maison » permet de doser la quantité de sucre. Il est également nécessaire de freiner sur les boissons sucrées, et si nécessaire de recourir aux édulcorants et aux produits allégés en sucre.
On recommande également de privilégier les glucides à index glycémique (IG) bas au détriment de ceux ayant un IG élevé, le sucre blanc raffiné étant la référence en la matière. Plus l’IG est élevé, plus la sécrétion d’insuline est élevée, augmentant la résistance à l’insuline et le risque de diabète.
Globalement, les aliments à IG élevés sont ceux à base de sucres raffinés (bonbons, sucre blanc, sodas, sirop d’érable, de maïs, confiture…) et de farines blanches (pain blanc, pâtes peu cuites, riz blanc, muffins, viennoiseries, galettes de riz, céréales de petit déjeuner raffinées et sucrées).
Le gras est à limiter en priorité, mais il faut également se méfier du sucre raffiné (IG élevé). Vous devez aussi prendre conscience et identifier les produits dans lesquels se cachent des quantités supplémentaires de gras et de sucre.
À minima, respecter ces trois règles :
Prise de poids : et l’alcool ?
L’alcool aussi fait grossir avec 7 calories par gramme d’alcool, c’est donc plus que le sucre, et pas très loin des lipides… !
Article publié par Isabelle Eustache le 24/02/2012 – 11:27
Sources : Institut Moncey
Si on posait la même question pour le tabac, on ferait l’unanimité. Oui, la relation entre le tabagisme, les cancers et les infarctus a été largement démontrée. Oui, la nicotine est une substance puissamment addictive contre laquelle il faut protéger les jeunes. Mais qu’en est-il du sucre qui fait maintenant l’objet d’attaques aux USA aussi bien sur le plan scientifique que politique ?
Le sucre est très clairement une substance addictive, et même doublement addictive. Pourquoi ?
Tout d’abord parce qu’à l’instar de la nicotine, nous disposons dans notre cerveau de récepteurs au glucose, la forme chimique la plus simple du sucre.
Ensuite parce qu’au contraire de la nicotine, nous en avons besoin pour vivre, le glucose étant notre source d’énergie la plus directement assimilable. De plus, le cerveau consommant à lui seul le quart de notre énergie, sa dépendance au sucre est encore plus forte. C’est pourquoi nous retrouvons des sucres dans notre alimentation, pour la moitié de nos apports, le reste étant constitué d’acides gras et de protéines.
Ce pouvoir addictif du sucre – qui peut agir comme une véritable drogue – est parfaitement illustré par la découverte du sucre raffiné obtenu à partir de la canne à sucre. Dès que le sucre, « pur » ou raffiné, a été disponible, les besoins ont véritablement explosés, amenant à augmenter massivement les terres cultivables pour la canne à sucre. Cela a été la base de l’esclavage aux Antilles au 18ème siècle.
De nos jours, nous consommons du sucre de multiples manières, tant de canne à sucre ou de betterave, que par l’utilisation de fructose (le sucre des fruits) ou de sirop de glucose à haute teneur en fructose issu du maïs (pour sucrer notamment les sodas ou les plats cuisinés).
Ceci explique pourquoi notre consommation de sucre augmente de manière considérable. Si au début du 19ème siècle, notre consommation moyenne de sucre pur était d’environ 5 kg par an et par personne, elle est passée de nos jours à 35 kg par an et par personne.
Aux Etats-Unis, cette consommation annuelle de sucre pur atteint 70 kg par personne ! D’où l’épidémie d’obésité que l’on observe Outre Atlantique, la proportion de gens obèses atteignant les 40 % dans certains Etats…
Comment les Américains en sont arrivés là ? La moitié du sucre raffiné qu’ils consomment provient des boissons, comme les sodas, les jus de fruits, les boissons chaudes, etc. Les Américains passent leur temps avec un gobelet à la main et ne boivent que très peu d’eau. Ensuite, ils grignotent sans cesse des friandises, des barres chocolatées, des snacks, etc. Pour terminer, lors de leurs principaux repas, ils font appel essentiellement à des plats cuisinés industriels et à des fast-foods, les Américains ne faisant plus la cuisine eux-mêmes.
Que constater en Europe ? Que nous prenons le même chemin, que l’épidémie d’obésité nous touche, que nous cuisinons de moins en moins et que nous consommons de plus en plus de produits fortement sucrés. C’est d’autant plus préoccupant qu’il est maintenant scientifiquement établi qu’une consommation excessive de sucre raffiné ou industriel est retrouvée derrière de nombreuses maladies, comme l’obésité morbide bien entendu, mais aussi le diabète, l’infarctus et l’attaque cérébrale, et encore les cancers.
On comprend pourquoi les institutions américaines veulent le faire car c’est devenu le problème de santé publique N°1 dans ce pays.
La question se pose maintenant en Europe, car il faut inverser la tendance et ne pas copier le système américain. Cela veut dire qu’il faut une mobilisation globale de la société pour une alimentation saine et qu’il faut dans ce but convaincre les industriels d’améliorer leurs produits et les consommateurs d’être attentifs aux étiquettes et à leurs choix.
Plus que jamais, la promotion de la bonne cuisine, des bons produits, de l’eau comme boisson et des bonnes habitudes est essentielle, notamment dans les écoles, les familles et les collectivités.
Source : Lustig R. Nature, 2 février 2012.
Je vous souhaite à tous de posséder quelques uns de ces symptômes, voire tous !
L’obtention du permis de conduire est un moment unique de la vie. C’est accéder à une nouvelle forme d’indépendance et de liberté, grâce à une voiture que l’on a désormais le droit d’emmener. Un droit inaltérable… sauf annulation du dit permis, suite à une ou plusieurs (graves) entorses au code de la route. Bref, normalement, le permis de conduire c’est pour la vie ! Petit bémol pourtant : le code de la route change, mais les automobilistes, eux, ne remettent jamais leurs connaissances à niveau, ce qui ne va pas dans le sens d’une meilleure sécurité routière.
Et vous, seriez-vous pour ou contre ?