Des plumes dispersées au vent …
Un vieux conte juif, dont il existe plusieurs variantes, illustre bien les conséquences du bavardage malveillant.
Un jour, un homme se mit à calomnier le sage du village. Plus tard, il prit conscience de son erreur et se rendit auprès du sage pour lui demander pardon, affirmant être prêt à tout faire pour s’amender.
Le sage n’exigea de sa part qu’une chose :
qu’il prenne un oreiller, le déchire et en disperse les plumes au vent.
Bien que déconcerté, l’homme s’exécuta puis revint auprès du sage.
«Suis-je pardonné à présent ? lui demanda-t-il.
— Dabord, va ramasser toutes les plumes, lui répondit le sage.
— Mais c’est impossible ! Le vent les a toutes dispersées !
— Eh bien, il est aussi difficile de réparer les torts que tu as causés par tes paroles que de récupérer les plumes»
Que retenir de cette histoire ?
Une fois lâchés, les mots ne peuvent être rattrapés, et il est parfois impossible de réparer le mal qu’ils ont causé.
Si nous nous apprêtons à colporter quelque commérage, rappelons-nous que nous sommes sur le point de disperser des plumes au vent…..