La complexité …
La complexité ne donne pas de la valeur aux choses, elle les rend seulement moins accessibles. Faya Dequoy – Extrait de Le petit livre d’une non-écrivaine
La complexité ne donne pas de la valeur aux choses, elle les rend seulement moins accessibles. Faya Dequoy – Extrait de Le petit livre d’une non-écrivaine
Si la note disait: ce n’est pas une note
qui fait une musique…
il n’y aurait pas de symphonie
Si le mot disait: ce n’est pas un mot
qui peut faire une page
il n’y aurait pas de livre
Si la pierre disait: ce n’est pas une prière
qui peut monter un mur…
il n’y aurait pas de maison
Si la goutte d’eau disait: ce n’est pas une goutte d’eau
qui peut faire une rivière…
il n’y aurait pas d’océan
Si le grain de blé disait: ce n’est pas un grain de blé
qui peut ensemencer un champ…
il n’y aurait pas de moisson
Si l’homme disait: ce n’est pas un geste d’amour
qui peut sauver l’humanité…
il n’y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et
de bonheur sur la terre des hommes. »
Il est des livres qui peuvent vous donner le sentiment d’être plus intelligent,
Il en est d’autres qui vous rendent plus savant, ou qui vous font voyager Et d’autres encore qui vous font rêver. Plus rares ceux qui vous réconcilient avec le meilleur de vous-même, Qui vous rapprochent de cette part de vous Qu’on pourrait appeler le noyau céleste de l’être Ou le cœur du divin qui scintille en chacun. Lire, c’est entrer dans l’inattendu d’un mot, L’imprévisible d’un récit, la chaleur d’une phrase Et parfois l’appel d’une voix qui vous rejoint Dans l’essentiel, au plus proche De votre vérité intime et vous invite
À vous respecter, à aller plus loin,
Plus près de vous.
Jacques Salomé
Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c’est le présent tel qu’il a survécu dans la mémoire humaine.
Marguerite Yourcenar - Extrait de Les Yeux ouverts
En France, une personne sur 5 connaît un jour un épisode dépressif. C’est beaucoup. Mais sans être dépressif, tout le monde peut passer par des moments de déprime, où le moral baisse dangereusement. Si nous ne nous laissons pas tous couler, c’est que, sans en avoir parfois conscience, nous mettons en place des stratégies de prévention.
Pour prévenir une déprime, il y a d’abord les attitudes à éviter…
Les stimulants sont néfastes : fumer une cigarette, boire un verre, manger une barre de sucreries, peut sembler donner un coup de pouce. Et c’est bien le cas, mais de manière très fugace. Quelques heures plus tard, la baisse de moral revient, bien plus basse qu’elle ne le serait si l’on n’avait pas usé de stimulant artificiel. Au total, les drogues, les excitants, loin d’aider à remonter la pente, vous entraînent encore plus bas.
Augmentez votre dépense physique. Si vous avez le blues, difficile de vous conseiller une heure de footing par jour. Mais sachez que même un tout petit exercice sera extrêmement bénéfique. Allez par exemple marcher 10 minutes. C’est très peu, mais déjà positif… même si vous le faites à l’intérieur, chez vous ! Vous en ressentirez les bienfaits pendant au moins deux heures. Prenez l’air. Ne restez pas enfermé, allez vous asseoir sur un banc dans un jardin public, jardinez, marchez ou même ouvrez la fenêtre et prenez l’air. Vous gagnerez en lumière, en oxygène, et ça fera du bien à votre moral.
Donc, l’idéal est de marcher dehors, dans un endroit où vous êtes entouré de nature !
Prenez soin de vous. Toilette, maquillage, parfum, douche, vêtements seyants, chouchoutez-vous. Cela paraît être de toutes petites choses. Et pourtant, la manière dont vous traitez votre corps est à l’image de la valeur que vous lui donnez. Il est très précieux et mérite le meilleur. Plus vous en prendrez soin, plus il aura de valeur positive à vos yeux. Pensez à vous offrir un gel douche délicieusement parfumé, une brosse à dents neuve, une nouvelle lime à ongles…
Respirez avec une grande amplitude. C’est un exercice minimal de relaxation à faire au moins une dizaine de fois par jour. Cela détend, apaise. Et cela ne vous prend guère de temps !
Donnez-vous du temps de contact agréable. Souriez à la caissière, remerciez la personne qui vous a tenu la porte, téléphonez à des amis, rencontrez vos proches, rendez-leur service ou demandez-leur un service… Chaque contact humain positif vous fait du bien au moral. Alors, cultivez-les volontairement.
Organisez l’espace autour de vous. Votre environnement doit être plaisant pour vous aider à aller vers des idées et une vie plaisante. Offrez-vous une plante, de jolies bougies, un tableau ou faites pousser un bulbe de tulipe, changez un peu l’ordonnance des meubles, choisissez une couleur gaie pour votre housse de couette, vos oreillers…
Et puis, pensez à tout ce qui vous fait du bien à vous personnellement qui n’est peut-être pas superposable à quelqu’un d’autre. Une balade en forêt, un bon film au cinéclub, un roman policier, un spectacle comique, une visite au musée d’art moderne, un délire entre amis, faire les magasins, bricoler, jardiner, etc. Au total, avant de penser aux grands changements pour vous sentir mieux, commencez par les tout petits pas. Ils vous permettront d’en faire de plus grands ensuite.
Article publié par Dr Catherine Solano – médecin sexologue le 08/01/2007
Il n’y a pas photo. Quand on grossit, c’est que l’on absorbe plus de calories que l’on en dépense. Comment faire pour avoir moins d’appétit et donc moins manger sans tomber dans le piège des coupe-faim dangereux ?
« Tous empâtés, patauds, par les pâtés, les gâteaux, ankylosés, soumis sous les kilos de calories, on est foutu, on mange trop » chantait Alain Souchon en 1979, sans savoir alors – l’obésité étant encore rare à l’époque, du moins en France – que sa chanson était vraiment prémonitoire.
Trente ans plus tard, la « malbouffe » est de rigueur sur une grande partie de la planète et l’obésité est devenue une épidémie. On mange trop de gras, trop de sucre, le refrain est connu, qui rejoint « les pâtés, les gâteaux » de Souchon !
C’est ce que l’on a un appétit particulier pour le gras : c’est doux au palais, c’est moelleux, ça fait du bien, ça procure du plaisir : une frite, c’est plus agréable qu’une patate à l’eau !
Et quand ce gras est en même temps sucré, le plaisir s’en trouve décuplé. Tout une chimie se met en route dans notre tête, notre cerveau secrète des molécules particulières, les endorphines, qui procurent une sensation de plaisir, de bien-être. En fait, on se shoote au gras/sucré.
Faut-il éliminer tout ce qui est gras et sucré ? Certainement pas ! On ne va pas se priver de ce plaisir. Mais il faut trouver le moyen de manger moins, soit jamais au-delà de son appétit.
Dans notre cerveau, un centre de contrôle de l’appétit est installé. A chaque bouchée avalée, des infos lui sont envoyées qui lui indiquent les doses de gras, de sucre, de protéines, de calories qu’elle contient. Il reçoit aussi celles de l’estomac au fur et à mesure de son remplissage.
Ce Bison futé de notre alimentation se tient tranquille tant que ces doses sont nécessaires et que l’estomac n’est pas rempli. Puis il envoie peu à peu des messages de ralentissement et de « stop » qui se traduisent par une diminution de l’appétit : au fur et à mesure du repas, on a de moins en moins envie de manger.
Vous adorez la blanquette de veau et vous vous en êtes servi une grande assiette ? Si vous avez atteint votre quota de calories avant de l’avoir terminée, ce qui reste vous paraîtra beaucoup moins bon et vous n’aurez pas envie de la terminer. Sauf en vous forçant à manger encore, ce qui vous fait absorber alors des calories dont vous n’avez pas besoin et qui vont augmenter le stock de graisse de vos fesses et de vos cuisses.
Si, avant de vous mettre à table ou dès que vous y êtes assise, vous prenez le temps de manger tranquillement un morceau de pain, en le mâchant bien, en avalant chaque bouchée quand elle est vraiment en bouillie, votre Bison futé alimentaire reçoit l’info « glucides ». Et il déclenche le processus d’enregistrement des données. Ce qui va faire remonter votre glycémie et diminuer votre appétit. Vous aurez moins faim et vous mangerez moins ensuite.
Le jus de tomate, bien épais, a l’heureux pouvoir d’occuper un estomac vide et ainsi de diminuer considérablement l’appétit.
Garnissez votre frigo de petites boîtes ou d’un pack de ce jus et prenez-en un verre avant de vous mettre à table, ou bien quand vous préparez le repas, que la faim vous hante et que vous êtes sur le point de craquer pour une tranche de saucisson ou un morceau de pâté.
Quand vous recevez des amis, mettez du jus de tomate en option pour l’apéritif. Prenez-en un verre avant de partir quand vous êtes invité quelque part.
Grâce à ce coupe-faim complètement naturel, vous absorberez en plus une bonne dose d’antioxydants ! La tomate en est riche et ça sera tout bon pour vos artères et votre peau.
De l’eau, bien sûr. Plus vous boirez en mangeant, plus vous remplirez votre estomac. Comme la sensation de réplétion intervient aussi dans l’appétit, celui-ci diminuera d’autant plus vite. L’eau est un très bon coupe-faim.
Les légumes apportent un peu de glucides, pas du tout de lipides, pas mal de fibres et très peu de calories. Ils sont des ralentisseurs d’appétit remarquables.
Si vous démarrez vos dîners avec une soupe de légumes, vous êtes certaine de manger moins ensuite car vous aurez ainsi rempli une partie de votre estomac.
Pour les déjeuners, la bonne solution c’est une salade verte : avec peu d’huile sinon vous emmagasinerez trop de lipides (gras).
La saison de la mâche arrive. Cette plante moelleuse est d’une richesse fantastique en vitamines, sels minéraux et oméga 3. Faites l’expérience un jour de démarrer un de vos déjeuners avec elle. Vous verrez qu’elle vous coupera en grande partie l’appétit.
Variez ces entrées coupe-faim : carottes râpées, dés de concombre au yaourt, tomates au basilic, poireaux vinaigrette, crudités mélangées, pamplemousse, tout cela est vite préparé, plein de vitamines, de sels minéraux, de fibres.
La seule à éviter, c’est le céleri rémoulade. Certes, il va bien vous couper l’appétit mais sa sauce est tellement chargée en gras que vous n’en tirerez aucun bénéfice côté poids !
De l’eau, bien sûr. Plus vous boirez en mangeant, plus vous remplirez votre estomac. Comme la sensation de réplétion intervient aussi dans l’appétit, celui-ci diminuera d’autant plus vite. L’eau est un très bon coupe-faim.
Les légumes apportent un peu de glucides, pas du tout de lipides, pas mal de fibres et très peu de calories. Ils sont des ralentisseurs d’appétit remarquables.
Si vous démarrez vos dîners avec une soupe de légumes, vous êtes certaine de manger moins ensuite car vous aurez ainsi rempli une partie de votre estomac.
Pour les déjeuners, la bonne solution c’est une salade verte : avec peu d’huile sinon vous emmagasinerez trop de lipides (gras).
La saison de la mâche arrive. Cette plante moelleuse est d’une richesse fantastique en vitamines, sels minéraux et oméga 3. Faites l’expérience un jour de démarrer un de vos déjeuners avec elle. Vous verrez qu’elle vous coupera en grande partie l’appétit.
Variez ces entrées coupe-faim : carottes râpées, dés de concombre au yaourt, tomates au basilic, poireaux vinaigrette, crudités mélangées, pamplemousse, tout cela est vite préparé, plein de vitamines, de sels minéraux, de fibres.
La seule à éviter, c’est le céleri rémoulade. Certes, il va bien vous couper l’appétit mais sa sauce est tellement chargée en gras que vous n’en tirerez aucun bénéfice côté poids !
Vous avez une fringale ? Au lieu de vous précipiter sur une dangereuse barre chocolatée ou des biscuits forcément gras, mangez une pomme ou un œuf dur.
La première vous apporte plein de fibres et de sels minéraux, le second des protéines. L’un et l’autre peu de calories.
Les deux s’installent dans votre estomac qui vous laissera alors tranquille pour un bon moment, le temps de les digérer. On peut difficilement trouver mieux comme coupe-faim au milieu de la matinée ou de l’après-midi. D’autant plus qu’ils sont faciles d’emploi.
Si vous êtes de celles qui zappez en partie le petit déjeuner et qui êtes inévitablement victime d’une abominable fringale dans la matinée, emportez un œuf dur dans votre sac.
Et qu’est-ce qui vous empêche d’avoir toujours une ou deux pommes d’avance dans le tiroir de votre bureau ?
En diminuant ainsi votre appétit avant ou au début de vos repas, votre Bison futé alimentaire vous dira que vous n’êtes pas encore vraiment rassasiée et qu’il y a encore une petite place pour le dessert.
Il vous apportera de douces sensations. Vous terminerez votre repas dans la béatitude glucidique sans être surchargée. Et il y a de grandes chances qu’alors, votre quota de glucides satisfait, vous n’ayez nulle envie de grignoter ensuite un truc sucré dans l’après-midi ou dans la soirée en regardant la télé !
C’est ainsi qu’en employant les bons coupe-faim, vous avez de grandes chances de ne plus manger au-delà de vos besoins énergétiques et de maigrir. Surtout si vous marchez régulièrement tous les jours et que vous augmentez ainsi ces derniers.
Article publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 27/09/2010 16:06