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14 décembre, 2009
L’écho …
Un homme et son fils marchaient dans la forêt.
Soudainement, le garçon trébuche et ressent une vive douleur qui le fait crier … « Ahhhh ! »
Surpris, il entend une voix venant de la montagne… « Ahhhhh ! »
Rempli de curiosité, il crie… « Qui es-tu ? »…
Mais la seule réponse qu’il reçoit est … « Qui es-tu ? »
Ceci le rend agressif
Et il crie … « Tu es un lâche ! » …
Et la voix lui répond … « Tu es un lâche ! »
Il regarde son père en lui disant … « Papa qu’est-ce qui se passe ? »
Mon fils réplique l’homme, écoute bien ceci !
Alors il crie « Je t’admire ! »
Et la voix répond : « Je t’admire ! »
Le père crie de nouveau … »Tu es merveilleux ! »
Et la voix répond « Tu es merveilleux ! »
Le garçon est surpris mais il ne peut pas comprendre encore ce qui se passe.
Alors le père explique :
Les gens appellent cela « ÉCHO » mais en réalité c’est comme la « VIE ».
La vie te renvoie toujours ce que tu lui donnes.
La vie est un miroir de tes actions !
Si tu veux plus d’amour, donne de l’amour !
Si tu veux plus de bonté, donne de la bonté !
Si tu veux que les gens soient plus patients, donne la patience
Si tu veux plus de compréhension et respect,
Donne compréhension et respect !
Cette règle de la nature s’applique à tous les aspects de la « VIE »
L’huître perlière …
« Si vous savez observer la nature, vous verrez qu’elle ne cesse de
nous présenter des méthodes pour résoudre nos problèmes. Par
exemple: comment l’huître s’y prend-elle pour fabriquer une perle ?
À l’origine, il y a un grain de sable qui est tombé dans sa coquille,
et ce grain de sable est une difficulté pour elle, il l’irrite. «Ah,
se dit-elle, comment m’en débarrasser ? Il me gratte, il me démange,
que faire ?»
Elle commence à réfléchir, elle se concentre… elle médite !
Et un jour elle commence à sécréter une matière spéciale
avec laquelle elle enveloppe ce grain de sable tellement irritant,
de façon à ce qu’il devienne lisse, poli, velouté.
Et quand elle y a réussi, elle est contente, elle se dit: «J’ai vaincu une difficulté, je l’ai transformée !»
Alors, voilà la leçon de l’huître perlière :
elle vous apprend que par la pensée vous pouvez envelopper vos
ennuis, vos contrariétés d’une matière lumineuse, irisée, et ainsi
vous amassez des richesses inouïes au-dedans de vous.
Le véritable spiritualiste est celui qui sait travailler sur ses
difficultés pour en faire des perles précieuses. »
Il était une fois un vieil homme …
Il était une fois un vieil homme, assis à la porte d’une ville.
Un jeune homme s’approche de lui :
» Je ne suis pas d’ici, je viens de loin ; dis moi, vieil homme, comment sont
les gens qui vivent dans cette ville ? »
Au lieu de lui répondre, le vieillard lui renvoie la question :
» Et dans la ville d’où tu viens, comment les gens étaient-ils donc ? »
Le jeune homme aussitôt, plein de hargne :
» Egoïstes et méchants, au point qu’il m’était impossible de les supporter plus longtemps ! C’est pourquoi j’ai préféré partir ! «
Le vieillard : » Mon pauvre ami, je te conseille de passer ton chemin:
les gens d’ici sont tout aussi méchants et tout aussi égoïstes ! «
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approche du même vieillard :
» Salut, ô toi qui es couronné d’ans ! Je débarque en ces lieux ; dis-moi,
comment sont les gens qui vivent dans cette ville ? »
Et le vieil homme de le questionner à son tour : » Dis-moi d’abord, là d’où tu viens, comment les gens étaient-ils ? »
Le jeune homme, dans un grand élan :
» Honnêtes, bons et accueillants ! Je n’avais que des amis; oh que j’ai eu de peine
à les quitter ! »
Le vieillard : » Eh bien, ici également, tu ne trouveras que des gens honnêtes, accueillants et pleins de bonté. «
Un marchand faisait boire ses chameaux non loin de là, et il avait tout entendu :
» Comment est-il possible, ô vieil homme que je prenais pour un sage, de donner,
à la même question, deux réponses aussi diamétralement opposées ?
Serait-ce un poisson d’avril? «
» Mon fils, déclara le vieil homme, chacun porte en son cœur son propre univers
et le retrouvera en tous lieux. Ouvre ton cœur, et ton regard sur les autres
et le monde sera changé. »
« La paix vient du dedans. Ne la cherchez pas au dehors. » Bouddha
« Le bonheur n’est pas une récompense mais une conséquence.
La souffrance n’est pas une punition mais un résultat. »
Robert Ingersoll
Sagesse …
Entoure-toi toujours d’amour et d’amitié.
Ne ferme pas la porte aux opportunités.
Rapproche-toi toujours d’avantage de tes rêves,
Si le monde ne change pas, avec lui fait la trêve.
Garde toujours intacte ta soif de découverte,
Que ta curiosité soit toujours en alerte.
Mais surtout sois porté par l’espoir et la foi.
Et que la joie de vivre rayonne autour de toi.
Le bonheur ne se trouve pas …
“le bonheur ne se trouve pas toujours dans un ciel éternellement bleu, mais aussi dans les choses les plus simples de la vie”
Carmen Sylva
Guérir de l’égoïsme …
Guérir de l’égoïsme
L’égoïsme fait partie de ce que l’on appelle communément un « défaut », autrement dit un problème dans la manière de se comporter. Le plus souvent, on attribue l’égoïsme à un amour exagéré pour soi-même, un amour tel qu’il n’y aurait pas de place pour qui que ce soit d’autre. Si la personne égoïste semble effectivement ne s’intéresser qu’à elle-même, peut-on dire pour autant qu’elle s’aime trop ?
Pour l’égoïste, selon Edgar Poe, « Le grand malheur est de ne pouvoir être seul ». L’égoïste est essentiellement préoccupé de lui-même ; ses choix, ses activités, ses relations convergent vers un même but : ramener tout à soi, s’approprier ce qui lui semble plaisant ; il ne tient compte ni du monde, ni des intérêts extérieurs, ne se soucie pas des autres et organise sa vie pour ne pas être dérangé. S’il entre en relation avec certaines personnes, c’est qu’il pense pouvoir en tirer quelque chose : du prestige, des avantages, du plaisir…
Le petit monde de l’égoïste
L’égoïste vit en circuit fermé ; il est comme empêché de voir et d’entendre ce qui ne le concerne pas personnellement ; le monde, c’est lui, le reste est ignoré !
Il est peu satisfait de sa vie et souvent solitaire (égoïsme et « célibat endurci » font bon ménage), soit par choix, soit par force. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il a tendance à lasser son entourage !
Il arrive toutefois qu’il rencontre un(e) « alter ego », quelqu’un comme lui, avec qui il formera un couple replié sur lui-même : rassemblant leurs intérêts communs pour se prémunir du monde extérieur, ils vivront alors un « égoïsme à deux » ; rien de bien neuf, si ce n’est qu’ils sont maintenant deux dans la même « cellule ».
Le reproche qui est fait le plus souvent aux personnes égoïstes, c’est de trop s’aimer pour pouvoir aimer les autres. Mais avant de dire qu’elles s’aiment trop, demandons nous déjà si elles s’aiment. Et dans le cas contraire, d’où leur vient alors de n’avoir qu’elles-mêmes en tête ?
Les racines de l’égoïsme et de l’amour de soi
Dans le tout premier stade de son évolution, l’être humain est exclusivement tourné vers ses propres besoins : être nourri, soigné consolé, stimulé et ce sont là les conditions de sa survie. Ce n’est qu’après avoir acquis un minimum d’indépendance qu’il s’ouvrira peu à peu à un environnement de plus en plus large (de la mère à la famille, de la famille à la crèche…etc.). Mais pour que cette ouverture progressive vers les autres se réalise sans embûches, il faut que l’enfant ait reçu suffisamment d’amour pour croire en lui, pour s’aimer; il pourra alors commencer à donner de l’amour en retour. Dans le cas contraire, il peut rester bloqué à ce stade où le monde entier semblait converger vers lui.
Autrement dit, la personne égoïste qui accapare tout à son profit, ne trouve pas plaisir à échanger, à donner, n’est pas atteinte d’un « trop plein » d’amour pour elle, elle souffre en fait de son contraire. Son avidité, son besoin d’arracher à la vie ce qu’elle pourrait obtenir autrement, ne sont pas le signe d’un trop grand amour de soi mais celui d’une difficulté à croire en elle-même.
Ce n’est pas l’amour de soi qui produit de l’égoïsme, mais l’attachement plus ou moins pathologique à une image périmée de soi-même, celle de « l’enfant merveilleux », à qui rien ne doit jamais manquer.
Peut-on « guérir de l’égoïsme ?
Le point de départ est de prendre conscience de cette faiblesse et des effets dommageables qu’elle a pour soi-même ; à partir de là, il devient possible de se dégager petit à petit du cercle vicieux où elle nous enferme : « on ne peut rien attendre des autres… prenons ce qu’il y a à prendre… décidément, je me fais toujours avoir… on ne peut rien attendre des autres… etc ».
Quelques conseils peuvent s’avérer utiles :
- Commencer à donner, de petites choses, et de préférence à quelqu’un qui soit capable de gratitude et de générosité…
- Pratiquer les sports d’équipe ou un art martial, comme le judo, qui associe présence à soi-même, contact, ouverture et respect des autres ;
- Demander un accompagnement psychothérapeutique qui permettra de restaurer le sentiment de sa propre valeur et de celle du monde environnant.
En expérimentant ces quelques trucs, vous devriez réussir à sortir de cet égoïsme et enfin vous tourner vers les autres…
Dominique Pir
« Se replier sur soi-même et ses malheurs n’est-ce pas aussi une certaine forme d’égoïsme alors qu’aller vers les autres et ne pas oublier ceux qui nous entourent est une façon d’exorciser sa peine ? » Coukie24