L’eau parle sans cesse et jamais ne se répète.
(Octavio Paz)
On se donne parfois des injonctions absurdes, inutiles, voire nocives. C’est l’effet d’un grand sens du devoir ou d’une culpabilité inconsciente. Or, s’il est des situations auxquelles on ne peut pas échapper, il en est d’autres que nous ne sommes pas obligés de subir. On peut ainsi dresser la liste des empoisonneurs inutiles et décider de ne plus les voir !
Article de Marie Rêveuse,
Son blog : http://mariereveuse.over-blog.com/categorie-11132246.html
« La vérité est une bulle de champagne, elle remonte toujours à la surface. » (Gilles Martin-Chauffier)
Il y a 2 jours par semaine où l’on ne devrait pas s’inquiéter,
2 jours sans appréhension, ni peur.
Le premier, c’est hier, avec les erreurs commises,
les faux pas, les regrets et les douleurs.
Hier est passé et maintenant hors de notre contrôle
pour toujours. Tout l’argent du monde ne peut ramener hier.
Il est impossible de reprendre une action
ou d’effacer une parole.
Hier est passé !
L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter, c’est demain ;
avec ses adversaires impossibles, ses fardeaux,
ses promesses d’espoir et son peu de contrôle.
Demain, le soleil se lèvera dans toute sa splendeur
ou derrière un masque de nuages.
Mais soyez certain, il se lèvera !
Et avant qu’il ne se lève, il n’y a rien à faire,
car le jour n’est pas né.
Il ne reste donc qu’aujourd’hui.
Chacun de nous peut faire face aux batailles d’un jour.
C’est seulement quand on ajoute les fardeaux d’hier
à ceux de demain que l’on ne peut continuer.
Ce ne sont pas les expériences quotidiennes
qui mènent à la folie.
Ce sont les remords d’hier accompagnés des craintes de demain.
Il faut donc vivre un jour à la fois !
Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,
Où la guerre, la paix, l’amour, la haine, l’ire,
La liesse, l’ennui, le plaisir, le martyre
Se suivent tour à tour et se jouent de nous.
Ce Monde est un théâtre où nous nous jouons tous
Sous habits déguisés à malfaire et médire.
L’un commande en tyran, l’autre, humble, au joug soupire ;
L’un est bas, l’autre haut, l’un jugé, l’autre absous.
Qui s’éplore, qui vit, qui joue, qui se peine,
Qui surveille, qui dort, qui danse, qui se gêne
Voyant le riche soûl et le pauvre jeûnant.
Bref, ce n’est qu’une farce, ou simple comédie
Dont, la fin des joueurs la Parque couronnant,
Change la catastrophe en triste tragédie.
André Mage de FIEFMELIN (1560-1603).
Poème trouvé chez : http://unpeudetao.unblog.fr
L’humilité est la vertu qui s’oppose à l’orgueil, à la suffisance ou à l’arrogance. La personne humble est celle qui reconnaît ses limites et ses fragilités.
Une personne humble s’efforcera d’écouter et d’accepter les autres.
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« Ceux qui ne lisent pas forment un peuple taciturne. Les objets leur tiennent lieu de mots. »
[ Christian Bobin ] – Extrait d’ Une petite robe de fête
Oh ! les livres – les bons livres – les chers livres qui vous emportent hors de vous-même et de la vie !
Comme il est plus doux de lire que de vivre !
Alphonse KARR ( 1808 – 1890 )
Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur.
Stendhal
« La sensibilité, c’est la capacité à sentir, à reconnaître, et à distinguer les changements les plus intimes et les plus subtils. »
Swâmi Prâjnanpad
« Ce n’est pas l’ennemi que vous avez à combattre mais l’erreur de l’ennemi : l’erreur que commet votre prochain lorsqu’il lui arrive de se croire votre ennemi. Faites-vous l’allié de votre ennemi contre son erreur. »
Lanza Del Vasto
Le Pèlerinage aux sources
Paroles et chanson – La tendresse (Bourvil)
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s’il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien… on s’y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n’est plus qu’un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D’un cœur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n’irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours
La Vie est une chanson et le destin est la musique sur laquelle
nous écrivons les paroles à chaque instant.
Aimer quelqu’un, c’est le lire. C’est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le coeur de l’autre, et en lisant le délivrer.
La lumière du monde
Citation de Christian Bobin