L’eau parle sans cesse et jamais ne se répète.
(Octavio Paz)
On se donne parfois des injonctions absurdes, inutiles, voire nocives. C’est l’effet d’un grand sens du devoir ou d’une culpabilité inconsciente. Or, s’il est des situations auxquelles on ne peut pas échapper, il en est d’autres que nous ne sommes pas obligés de subir. On peut ainsi dresser la liste des empoisonneurs inutiles et décider de ne plus les voir !
Article de Marie Rêveuse,
Son blog : http://mariereveuse.over-blog.com/categorie-11132246.html
« La vérité est une bulle de champagne, elle remonte toujours à la surface. » (Gilles Martin-Chauffier)
Il y a 2 jours par semaine où l’on ne devrait pas s’inquiéter,
2 jours sans appréhension, ni peur.
Le premier, c’est hier, avec les erreurs commises,
les faux pas, les regrets et les douleurs.
Hier est passé et maintenant hors de notre contrôle
pour toujours. Tout l’argent du monde ne peut ramener hier.
Il est impossible de reprendre une action
ou d’effacer une parole.
Hier est passé !
L’autre jour qui ne devrait pas nous inquiéter, c’est demain ;
avec ses adversaires impossibles, ses fardeaux,
ses promesses d’espoir et son peu de contrôle.
Demain, le soleil se lèvera dans toute sa splendeur
ou derrière un masque de nuages.
Mais soyez certain, il se lèvera !
Et avant qu’il ne se lève, il n’y a rien à faire,
car le jour n’est pas né.
Il ne reste donc qu’aujourd’hui.
Chacun de nous peut faire face aux batailles d’un jour.
C’est seulement quand on ajoute les fardeaux d’hier
à ceux de demain que l’on ne peut continuer.
Ce ne sont pas les expériences quotidiennes
qui mènent à la folie.
Ce sont les remords d’hier accompagnés des craintes de demain.
Il faut donc vivre un jour à la fois !
L’humilité est la vertu qui s’oppose à l’orgueil, à la suffisance ou à l’arrogance. La personne humble est celle qui reconnaît ses limites et ses fragilités.
Une personne humble s’efforcera d’écouter et d’accepter les autres.
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Oh ! les livres – les bons livres – les chers livres qui vous emportent hors de vous-même et de la vie !
Comme il est plus doux de lire que de vivre !
Alphonse KARR ( 1808 – 1890 )
Un roman est comme un archet, la caisse du violon qui rend les sons, c’est l’âme du lecteur.
Stendhal
« Ce n’est pas l’ennemi que vous avez à combattre mais l’erreur de l’ennemi : l’erreur que commet votre prochain lorsqu’il lui arrive de se croire votre ennemi. Faites-vous l’allié de votre ennemi contre son erreur. »
Lanza Del Vasto
Le Pèlerinage aux sources
La Vie est une chanson et le destin est la musique sur laquelle
nous écrivons les paroles à chaque instant.
Aimer quelqu’un, c’est le lire. C’est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le coeur de l’autre, et en lisant le délivrer.
La lumière du monde
Citation de Christian Bobin
Sentiment bien plus fort que les croyances et les différences.
Cela permet d’entrer dans les perceptions de l’autre, de sentir sa peur, sa colère, sa tendresse ; de vivre temporairement sa vie et de s’y mouvoir avec délicatesse, sans émettre de jugement.
Chercher les points communs avant les différences et il y a toujours plus de points communs que de différences.
La sève, le cœur et l’âme…
La chaleur humaine, c’est quand on offre de soi sans rien attendre de l’autre, simplement partager pour ne pas gâcher une vie et venir en aide à ceux qui n’ont pas cette faculté et, malgré toutes les difficultés, garder cette force, cette volonté ; donner un coup de cœur à ceux qui ne l’ont pas volé, juste un peu d’attention, et donner à chacun le droit d’exister.
Sentiment supérieur à l’instinct et à la chaîne alimentaire.
Sentiment qui nous permet de prendre soin de l’autre et à partager le peu que l’on possède et s’aider à se tenir chaud ou à se protéger.
Savoir partager le bonheur, la tendresse, la protection et la complicité.
On a tous besoin de chaleur humaine.
On a tous besoin d’affection et se reconnaître parmi des semblables malgré les apparences, sans jamais se fier à l’habit, sans jamais se soucier du langage, puisque c’est quelque chose qui est invisible à l’œil nu, mais qui n’est pas inodore…
La Science a prouvé que la différence entre l’homme et l’animal était justement l’empathie.
MAIS… la suite de la vidéo (à la 7,57 mn) est indispensable pour mesurer l’ampleur du désastre concernant la nature humaine dont on a fait si souvent l’éloge…
http://www.dailymotion.com/video/x99ng8
Définition finale:
La science a prouvé que la différence entre l’homme et l’animal était justement l’empathie, mais alors pourquoi… fratricides… iniquité… dérèglements, etc…
J’ai bien conscience qu’avec cette vidéo, j’invite quelques personnes à se remettre en cause. Mais se remettre en cause, c’est se remettre aux commandes de sa vie et s’apercevoir que l’on a perdu le fondement de l’humanité.
Au fait, l’empathie ? Entre les hommes ou entre les animaux ?
Excellent article trouvé chez : http://yog.lavie.over-blog.com/
Malheureusement, les hommes ne sont pas parfaits et certains d’entre-eux sont totalement dépourvus d’empathie… Ils sont parfois sensibles, émotifs mais que pour ce qui touche leur situation ou leur intérêt, parfois ils arrivent à entrevoir ce que l’autre ressent que parce que l’autre se trouve dans un cas de figure semblable au leur ou parce qu’ils se sont projetés dans le scénario qui aurait pu être le leur… L’humain est complexe, il peut également s’attendrir sur des causes universelles, avoir la larme à l’oeil pour un acte de bravoure vu à la télé ou autre… mais cela reste superficiel. L’empathie est une qualité extraordinaire bien trop rare dans notre vie quotidienne. C’est la Conscience des sentiments de l’autre. C’est un essai de reproduire volontairement en soi les composantes émotionnelles qui émanent de l’autre, de les percevoir avec finesse sans pour autant les éprouver activement. Il s’agit de trouver ainsi un juste équilibre entre l’indifférence et la compassion.
Coukie24
L’empathie ou la compréhension empathique consiste en la perception correcte du cadre de référence d’autrui avec les harmoniques subjectives et les valeurs personnelles qui s’y rattachent. Percevoir de manière empathique, c’est percevoir le monde subjectif d’autrui « comme si » on était cette personne – sans toutefois jamais perdre de vue qu’il s’agit d’une situation analogue, « comme si « . La capacité empathique implique donc que, par exemple, on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il l’éprouve, et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-dire qu’on explique ses sentiments ou ses perceptions comme il se les explique), sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des perceptions de l’autre. Si cette dernière condition est absente, ou cesse de jouer, il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification.
Carl ROGERS
(Psychothérapie et relations humaines. (1962) Vol. 1, p. 197)