L’indépendance, c’est comme un pont…
« L’indépendance, c’est comme un pont : avant personne n’en
veut, après tout le monde le prend. » (Félix Leclerc) |
« L’indépendance, c’est comme un pont : avant personne n’en
veut, après tout le monde le prend. » (Félix Leclerc) |
« Les voyages font sortir toujours plus loin dans le monde. Les rêves y font entrer toujours plus loin. Mais peut-être qu’on peut voyager dans plusieurs directions à la fois. »
(Jostein Gaarder)
« L’esprit est un abri commode où se réfugient et
tiennent à l’aise toutes les confusions. » (Paul Nougé)
Le Pr Pascal de Sutter vient d’écrire un livre ‘ La sexualité des gens heureux ‘. Il nous explique : ‘ J’ai eu envie de parler de sexualité de manière positive. Souvent on en parle de manière un peu médicale ou sur un axe pathologique, de problèmes, ou encore dans le glauque, le sordide, la pornographie, les expériences extrêmes… ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ En cette période de crise, c’est peut-être une bouffée d’oxygène, de chaleur dans leur vie, quelques pistes pour se sentir plus épanoui pour être plus heureux dans la vie en général, et notamment la vie sexuelle. Et puis, en plus de mon expérience de psychologue sexologue, je parle beaucoup de connaissances issues des recherches scientifiques sur la sexualité qui ne sont pas toujours connues du grand public. Il existe un lien entre bonheur et sexualité. La sexualité, c’est bon pour la peau, le cœur, la digestion, le sommeil. Ses effets positifs sont scientifiquement établis. ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ Je vais vous répondre par un point précis : pour un homme comme pour une femme, imaginer des fantasmes de type fantaisies érotiques légères, dans le respect de soi et de l’autre, des choses réalistes et réalisables, est une excellente chose. Ceux qui ont de l’imagination à ce propos ont une vie sexuelle plus heureuse que les autres. Et c’est particulièrement vrai chez les femmes… ‘
Pr Pascal de Sutter : ‘ L’erreur la plus répandue, à mon sens, c’est penser qu’une sexualité épanouie, ça vient du ciel. Lors des premiers émois passionnels du début d’une rencontre, la chimie est suffisante pour attiser la flamme. Par la suite, il faudra mettre volontairement de l’énergie dans sa sexualité pour qu’elle fonctionne. C’est quelque chose qui se construit, qui s’entretient ‘.
Pr Pascal de Sutter : ‘ Oui, la sexualité est importante pour la société toute entière. Et pourtant, nous n’avons que très peu conscience de ses bienfaits. Quand une société est plus tolérante, plus ouverte, plus égalitaire pour les femmes, plus à l’aise, moins puritaine avec la sexualité, quand elle impose moins d’interdits, de lois… Il y a moins de violence, les gens sont plus heureux, plus épanouis, il y a plus de prospérité. Cela se vérifie quand on compare toutes les sociétés. ‘
‘ Un autre point encore, c’est l’importance de l’optimisme. Quand on a une défaillance sexuelle, comme une dysérection par exemple, plutôt que de se dire : ‘ je ne pourrai plus jamais, ma vie sexuelle est fichue ‘, il est bien moins toxique de penser : ‘ j’ai des soucis de boulot, ça ira mieux la prochaine fois ‘. Pour une femme qui n’a pas d’orgasme, plutôt que de penser : ‘ je suis frigide ‘, il est plus positif de penser : ‘ je peux apprendre à me laisser aller au plaisir… ‘. Par notre mental, nous pouvons améliorer ou aggraver la situation. Un des secrets des gens heureux sexuellement, c’est leur optimisme. ‘
Dr Catherine Solano
08/06/2009
A lire
Pr Pascal de Sutter, ‘ La sexualité des gens heureux ‘, Editions des Arènes.
Dr Michel Dib : Le principe est le suivant : nos rêves conscients peuvent être utilisés positivement au service de nos actions. Autrement dit, en rêvant consciemment, notre cerveau peut trouver des solutions à nos problèmes.
Lorsque nous rêvons durant notre sommeil, notre cerveau devient soudainement très actif, comme le démontrent les enregistrements électroencéphalogrammes (EEG). Le cerveau travaille donc beaucoup pendant le rêve. Ce même phénomène vient d’être observé durant le rêve conscient, lorsque nous rêvassons. Ainsi, laisser notre cerveau partir à rêvasser n’est pas une perte de temps, c’est une action qui pourrait nous permettre de concentrer nos efforts et nos idées, de mettre en œuvre des mécanismes positifs de succès, de pratiquer l’autosuggestion par la répétition, etc. La rêverie consciente permet aussi de visualiser certaines situations et de les rendre plus concrètes.
Il faut bien comprendre que le cerveau ne distingue pas ce qui est imaginaire de ce qui est visible à l’œil. Si on lui présente une image de succès ou de bonheur, il va tout simplement la considérer et mettre en œuvre tous les mécanismes qui en découlent. Il s’approprie les éléments sans distinguer le vrai du faux.
Ainsi, lorsqu’en rêve conscient, on lui met à disposition des éléments positifs, il va tout mettre en action pour aller dans ce sens. C’est que le rêve fait appel au système de la motivation mettant en jeu des hormones aux effets bénéfiques sur le cerveau. C’est précisément pourquoi la motivation peut changer une personne. Le rêve est ainsi une façon d’activer ses propres motivations et de les mettre en œuvre dans la réalité.
Dr Michel Dib :
1) Prenons l’exemple d’une situation difficile. Il suffit de se laisser aller à imaginer une solution, une porte de sortie, et notre état émotionnel à ce moment précis du succès. En imaginant tous les détails possibles pendant 15 à 30 minutes, on imprègne notre cerveau de ces éléments positifs.
2) Ne rejetez pas, mais au contraire cherchez à approfondir les rêves spontanés, brefs et rapides qui envahissent notre cerveau dans des situations de difficultés. Il s’agit là de messages positifs de notre inconscient (état hypnotique spontané) envoyés à notre conscient pour l’aider, pour le revitaliser et lui donner les indications permettant de résoudre un problème.
Dr Michel Dib : Le rêve n’est pas un état qui éloigne de la réalité mais une activité cérébrale qui prépare les réalités sur des bases solides. Un autre intérêt du rêve est de permettre à notre cerveau d’avoir confiance en lui, de lui insuffler que tout, ou presque, est réalisable.
Enfin, on pourrait dire que le rêve conscient est une fenêtre qui permet de préparer le futur quand le présent devient étroit. En activant les émotions positives dans notre cerveau (joie, amour, plaisir…), le rêve nous aide à dépasser les situations délicates et complexes que nous vivons.
Il transforme notre énergie émotionnelle en action concrète.
* Le Dr Michel Dib est neurologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, membre de la Société française de neurologie et l’auteur de nombreux livres et publications dans la presse scientifique et grand public.
Prends le temps de rire…
C’est la source du bonheur.
Prends le temps de travailler…
C’est le prix du succès.
Prends le temps d’aimer…
C’est le secret de la vie.
Prends donc le temps…
pendant qu’il est encore temps !
Avec l’âge, le sommeil évolue et finit par présenter de nombreuses caractéristiques qui le distinguent du sommeil des plus jeunes. On retiendra facilement qu’avec l’âge, on rêve de moins en moins, mais il existe bien d’autres différences.
À tout âge, le sommeil est réparateur, il conditionne notre santé, notre moral et notre quotidien. On constate par ailleurs que la qualité et la durée du sommeil évoluent aux différents âges de la vie. C’est ainsi que les jeunes enfants ne dorment pas comme les adultes et que les personnes âgées présentent, elles aussi, un sommeil qui diffère par de nombreux aspects.
Rappelons qu’une nuit de sommeil d’un adulte comporte environ 5 cycles de 90 minutes. Chaque cycle se termine par un bref éveil dont on se souvient rarement au lever. Chaque cycle comprend 5 stades : endormissement, sommeil léger, sommeil profond, sommeil lent profond (ralentissement du cœur, de la respiration, de la tension artérielle) et sommeil paradoxal (rêves). Globalement, l’ensemble des cycles (correspondant à une nuit de sommeil) comprend 16% de sommeil lent profond et 20% de sommeil paradoxal.
L’architecture du sommeil se modifie : le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal diminuent.
Les besoins en sommeil se répartissent différemment sur 24 heures : à partir de 60 ans, les nuits sont plus courtes, tandis que les journées sont ponctuées de ‘ coups de fatigue ‘ (surtout après 70 ans).
Le délai d’endormissement le soir est plus long.
En revanche, l’endormissement le jour est plus facile, d’où les ‘ coups de fatigue ‘ et les siestes plus fréquentes chez les personnes âgées.
Les périodes d’éveil nocturne entre chaque cycle sont plus nombreuses et plus longues. C’est ainsi que le sommeil nocturne des personnes âgées est troublé par de nombreux ‘ vrais réveils ‘ nocturnes.
Les troubles du sommeil sont plus fréquents (syndrome d’apnées du sommeil, syndrome des jambes sans repos). Ils contribuent eux aussi à des réveils nocturnes fréquents.
La boucle est bouclée : les éveils nocturnes diminuent la quantité totale de sommeil nocturne, ce qui est à l’origine d’une dette de sommeil, rattrapée par des siestes dans la journée.
Attention toutefois, les difficultés d’endormissement et les réveils nocturnes peuvent aussi se traduire par de vraies insomnies. C’est le cas pour 25 à 40% des personnes âgées. Si les insomnies ont des répercussions sur la vie sociale et si elles se répètent plus de 3 fois par semaine pendant un mois, il y a lieu de consulter pour trouver une solution. Certaines pathologies peuvent être à l’origine des insomnies (troubles urinaires, diabète, insuffisance coronaire, respiratoire, asthme, dépression, démence, cancer…).
Isabelle Eustache
15/06/2009
Institut national du sommeil et de la vigilance ; Dr Hervé Joly et Julie Joly, ‘ Savoir (bien) vieillir ‘, Editions Flammarion.
Encore un collage utilisant les photos d’Edward Muybridge. Curieux de voir comme il s’applique à un travail quasi anthropologique, inventoriant tous les mouvements possibles, y compris ceux qui relient l’homme aux attitudes de ses lointains ancêtres. Comme cette marche à quatre pattes, qui m’a donné envie de projeter cette “Jane”, d’un autre siècle, dans une belle jungle africaine. Là où tout commença pour l’homme, il y a 10 millions d’années. (article de Free cat)
«La séduction suprême n’est pas d’exprimer ses sentiments, c’est de les faire soupçonner.»
Alphonse DAUDET
-C’est quoi l’Important ?
-L’Important, c’est d’accrocher des rires
Aux branches sèches de la vie…
-C’est quoi la Vie ?
-La Vie, c’est chercher son étoile
Dans le fouillis du ciel…
-C’est quoi le Ciel ?
-Le Ciel, c’est ce qu’on ne peut voir
Qu’en fermant les yeux…
-C’est quoi les Yeux ?
-Les Yeux, ce sont des forges vives
où s’embrasent les rêves…
-C’est quoi les Rêves ?
- Les Rêves…
C’est ce qui est important.
Robert Gélis