Rome sous le choc après la découverte d’enfants afghans dans ses égouts
© 2009 AFP (Joel Saget)
Vingt-quatre enfants afghans âgés de 10 à 15 ans et vivant sans parents dans les égouts de l’une des grandes gares de Rome ont été découverts par la police, ont rapporté samedi les médias italiens.
Ce ne sont encore que des enfants et pourtant ils ont déjà franchi seuls et clandestinement des milliers de kilomètres: la découverte cette semaine de 24 jeunes afghans de 10 à 15 ans dormant dans les sous-sols et égouts de la gare d’Ostiense a choqué la ville de Rome.
« Je n’aurais jamais imaginé me trouver face à une situation aussi choquante surtout quand on pense à ce que ces enfants ont du endurer avant d’arriver ici (…) et à leur terrible et commune souffrance » a reconnu Carlo Casini, le chef de la sécurité ferroviaire de Rome, qui les a confiés aux services sociaux.
Aucun de ces jeunes ne parle italien et nul ne sait exactement d’où ils viennent et quel est leur âge exact. Pour ces enfants, Rome n’est souvent qu’une étape vers l’Europe du Nord où ils tentent de rejoindre des compatriotes ou des membres de leur famille.
La découverte d’autant d’enfants abandonnés dormant dans des cartons ou sous des couvertures sales dans l’une des trois plus importantes gares de Rome a choqué le maire Gianni Alemanno, qui a jugé la situation à la fois « très grave » et « impressionnante ». Le maire souhaite la création de brigades spécialisées pour « éviter que des enfants soient abandonnés » de cette manière. « Certaines situations sont une honte pour la ville », a-t-il reconnu lors d’une émission télévisée.
Selon les services sociaux de Rome, les 24 mineurs recueillis à la gare d’Ostiense étaient arrivés depuis cinq jours dans la capitale.
© 2009 AFP (Alberto Pizzoli)
« Je n’aurais jamais imaginé me trouver face à une situation aussi choquante surtout quand on pense à ce que ces enfants ont du endurer avant d’arriver ici (…) et à leur terrible et commune souffrance » a reconnu Carlo Casini, le chef de la sécurité ferroviaire de Rome, qui les a confiés aux services sociaux.
La colombe de la paix
Un rameau d’olivier dans son bec
Déployant ses ailes blanches
La colombe parcourt sans cesse
Le monde qui vit dans l’errance.
Elle offre avec générosité
Une plume de son plumage
Pour graver en lettres dorées
Les serments de la Paix…
Mais les hommes de la terre
Ne tiennent pas leur promesse
Et de signature en signature
Arrachant plume après plume
S’entretuent sans repos
Pour un territoire ou un puit de pétrole…
La colombe, amoureuse délaissée
Au corps ensanglanté
Au brin d’olivier brisé
Accueillera toujours en son coeur blessé
» Les Hommes de Bonne Volonté » !