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5 avril, 2009
Rome sous le choc après la découverte d’enfants afghans dans ses égouts
© 2009 AFP (Joel Saget)
Ce ne sont encore que des enfants et pourtant ils ont déjà franchi seuls et clandestinement des milliers de kilomètres: la découverte cette semaine de 24 jeunes afghans de 10 à 15 ans dormant dans les sous-sols et égouts de la gare d’Ostiense a choqué la ville de Rome.
« Je n’aurais jamais imaginé me trouver face à une situation aussi choquante surtout quand on pense à ce que ces enfants ont du endurer avant d’arriver ici (…) et à leur terrible et commune souffrance » a reconnu Carlo Casini, le chef de la sécurité ferroviaire de Rome, qui les a confiés aux services sociaux.
Aucun de ces jeunes ne parle italien et nul ne sait exactement d’où ils viennent et quel est leur âge exact. Pour ces enfants, Rome n’est souvent qu’une étape vers l’Europe du Nord où ils tentent de rejoindre des compatriotes ou des membres de leur famille.
La découverte d’autant d’enfants abandonnés dormant dans des cartons ou sous des couvertures sales dans l’une des trois plus importantes gares de Rome a choqué le maire Gianni Alemanno, qui a jugé la situation à la fois « très grave » et « impressionnante ». Le maire souhaite la création de brigades spécialisées pour « éviter que des enfants soient abandonnés » de cette manière. « Certaines situations sont une honte pour la ville », a-t-il reconnu lors d’une émission télévisée.
Selon les services sociaux de Rome, les 24 mineurs recueillis à la gare d’Ostiense étaient arrivés depuis cinq jours dans la capitale.
© 2009 AFP (Alberto Pizzoli)
Les Rameaux
Dicton
» S’il pleut sur les Rameaux, il pleut sur les fléaux. » (Périgord)
» Le vent du jour du Buis dure autant que lui. » (Beauce)
TRADITION
C’est une tradition qui se perd au fil du temps. Et pourtant lorsque nous étions enfants, on attendait avec impatience notre rameau garni de friandises.Le jour des rameaux, les enfants allaient à la messe avec des rameaux sur lesquels étaient accrochés, sur chaque branchette, des friandises ou des petits œufs et poissons en chocolat.
C’était en général le parrain et la marraine qui offraient ces rameaux aux enfants.
Je me souviens avec quelle impatience nous attendions la fin de l’office pour pouvoir goûter à toutes ces friandises.
Une autre tradition, mais pâtissière cette fois. Ce jour-là, on mangeait des « cornuelles ». Le trou placé au centre du gâteau permettait d’y glisser un brin de buis bénit et les cornuelles étaient souvent vendues à l’entrée de l’église. On ne les trouve plus aujourd’hui qu’en pâtisserie ou en supermarché.La symbolique de ce biscuit est religieuse pour certains (sa forme triangulaire représentant la sainte trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit) ou rattachée aux fêtes païennes et priapiques du printemps pour d’autres (la forme évoquant alors le sexe et le pubis féminin). Il est ainsi vraisemblable que la tradition religieuse ait repris une tradition païenne liée à la fécondité.
De nos jours, les gens font bénir essentiellement des rameaux de buis ou d’olivier. Mais en fait, nos aieux apportaient ce qu’il possédaient : des branches de laurier ou autres. Le rameau béni se gardait généralement dans la chambre, on s’en servait pour bénir les morts, lorsqu’un décés survenait dans la famille.
Il préserve aussi la maison de la foudre, la protection Divine est ainsi dans la maison. Et puis notre brin de buis signifie la certitude de l’immortalité de l’âme et la résurrection des morts.
On ne jette pas le rameau de l’année précédente, soit on le fait brûler ou bien on l’enterre dans le jardin.
C’était en général le parrain et la marraine qui offraient ces rameaux aux enfants.
Je me souviens avec quelle impatience nous attendions la fin de l’office pour pouvoir goûter à toutes ces friandises.
Une autre tradition, mais pâtissière cette fois. Ce jour-là, on mangeait des « cornuelles ». Le trou placé au centre du gâteau permettait d’y glisser un brin de buis bénit et les cornuelles étaient souvent vendues à l’entrée de l’église. On ne les trouve plus aujourd’hui qu’en pâtisserie ou en supermarché.La symbolique de ce biscuit est religieuse pour certains (sa forme triangulaire représentant la sainte trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit) ou rattachée aux fêtes païennes et priapiques du printemps pour d’autres (la forme évoquant alors le sexe et le pubis féminin). Il est ainsi vraisemblable que la tradition religieuse ait repris une tradition païenne liée à la fécondité.
De nos jours, les gens font bénir essentiellement des rameaux de buis ou d’olivier. Mais en fait, nos aieux apportaient ce qu’il possédaient : des branches de laurier ou autres. Le rameau béni se gardait généralement dans la chambre, on s’en servait pour bénir les morts, lorsqu’un décés survenait dans la famille.
Il préserve aussi la maison de la foudre, la protection Divine est ainsi dans la maison. Et puis notre brin de buis signifie la certitude de l’immortalité de l’âme et la résurrection des morts.
On ne jette pas le rameau de l’année précédente, soit on le fait brûler ou bien on l’enterre dans le jardin.
RELIGION | ||
Rameaux de palmes – Le dimanche des Rameaux précède Pâques. Il célèbre l’entrée de Jésus à Jérusalem. Il est sur un âne. La foule l’acclame en brandissant des rameaux et en criant : Hosanna ! Matthieu XXI, 8 Le peuple, en foule, étendit ses vêtements sur la route ; certains coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route. Les foules qui marchaient devant lui et qui suivaient, criaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui entre au nom du seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! « Jean XII, 12 La grande foule venue pour la fête apprit que Jésus venait à Jérusalem ; ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! »Cette fête s’implante en Europe vers le VIIIe siècle : on se rend à l’église avec un rameau à la main. C’est une palme, un rameau de palmier ou un équivalent selon la végétation du lieu. En général il s’agit d’un rameau de buis, ou de laurier en Bretagne notamment. On appelle souvent ce dimanche Pâques fleuries car ce rameau de buis ou de laurier doit être fleuri. On disait aussi Pâques à buis en Picardie, ou bien Hozanne, Dimanche Ozannier dans le Limousin, Dimanche des Paumes en Lorraine (paume : variante de palme).On décorait les croix de carrefour et des cimetières avec des rameaux : elle portait alors le nom de Croix Hosannière. arrivée de Jésus à Jérusalem par Gustave Doré |