Des chercheurs français et américains ont fait une nouvelle découverte qui permettrait de mieux comprendre la maladie d’Alzheimer.
2009-02-03 – Le laboratoire Apoptose, cancer et développement (CNRS/Université Lyon 1/Centre anticancéreux L.Berard) et le Buck Institute for Age research, aux Etats-Unis, ont découvert une molécule capable de se fixer au récepteur membranaire neuronal impliqué dans la maladie d’Alzheimer. Son injection conduit chez la souris atteinte d’Alzheimer à une perte des plaques amyloides, dont la présence dans le cerveau est caractéristique de la maladie, et à un rétablissement des capacités cognitives perdues. Ces travaux, publiés dans la revue Cell death and differentiation, ont fait l’objet d’un brevet CNRS/Buck Institute et une licence a été cédée à une entreprise américaine pour développer un mimétique de la molécule comme médicament contre la maladie d’Alzheimer.Selon les estimations récentes, la maladie d’Alzheimer touche plus de 24 millions de personnes dans le monde.La France compte 860.000 malades et 165.000 nouveaux cas par an.La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative incurable, qui détruit lentement et progressivement les cellules du cerveau.
Elle entraîne des troubles de la mémoire et du comportement Au cours de ces 15 dernières années, le montant pour la recherche contre cette maladie encore incurable a considérablement augmenté.Les principales avancées ont permis de diagnostiquer la maladie plus tôt chez le patient pour que celui-ci puisse bénéficier du traitement dès le début de la maladie.Une nouvelle avancée :Les chercheurs ont découvert un lien moléculaire important entre la maladie d’Alzheimer et le développement de plaques amyloïdes.
Cette découverte est une percée importante dans la recherche fondamentale sur les causes de la maladie d’Alzheimer.
En effet, la maladie d’Alzheimer est associée à la formation de plaques d’amyloïdes entre les cellules du cerveau.
Il s’agit d’une accumulation anormale de fragments de protéine qui se forment entre les cellules du cerveau.
Un cerveau sain décompose et élimine ces fragments de protéine à l’inverse d’un cerveau atteint de la maladie d’Alzheimer où ces protéines se transforment en plaques dures.
Cette recherche soulève l’espoir de contribuer à un meilleur test de diagnostique de la maladie.
Ainsi la prescription de certains médicaments pourrait permettre de ralentir l’évolution de la maladie et offrir aux patients une meilleure qualité de vie.
Espérons que cette découverte pourra permettre de créer ce nouveau médicament au plus vite.
En tout cas, je trouve cela extraordinaire et souhaite que ce sera pour bientôt !