L’hygiène des mains contre les infections hivernales Se laver les mains est LE geste de base de l’hygiène, nécessaire pour éviter les transmissions de maladies. Mais saviez-vous par exemple que l’on a plus de germes après s’être séché les mains à l’air chaud ? Tout sur l’art et la manière de se laver proprement les mains.
Pour éviter ces petites maladies qui empoissonnent le quotidien, une prévention de tous les instants est nécessaire et notamment concernant l’hygiène.
Que ce soit des affections virales ou bactériennes, elles ont pour point commun de se transmettre d’individu à individu par l’intermédiaire des mains : on tire la chasse d’eau avec, on les porte à la bouche, au visage, on se frotte les yeux avec, elles sont en contact avec plusieurs centaines d’objets différents dans la journée…
En fait, une estimation évalue à 30 le nombre d’objets touchés par une personne en une minute.
Bien souvent, tous ces gestes sont réalisés dans un ordre indifférent, favorisant l’importation de plusieurs milliers de germes. Pour limiter leur invasion, plusieurs petites précautions s’imposent :
- Bien se laver les mains. Mais comment ? Tout d’abord avec de l’eau et du savon. Trivial ? Pas forcément, de nombreuses personnes se nettoient les mains à l’eau, ce qui ne constitue en rien un lavage de mains. Pour qu’il soit efficace, l’Intitut national de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) recommande une durée de 30 secondes, en frottant suffisamment entre les doigts et sous les ongles pour bien éliminer tous les germes.
- Pour se sécher les mains, système à air chaud ou serviette ? En hiver, le premier rencontre un certain succès grâce au réchauffement assuré des mimines. Et pourtant, il y aurait sur les mains jusque 87% de germes en plus après s’être séché les mains avec ce type de système. Quant à la serviette, si elle est sale ou humide, elle annulera l’effet propreté du lavage de mains. Donc, oui à la serviette, à condition qu’elle soit bien propre et sèche.
- Se laver les mains en sortant des transports en commun, des toilettes, etc. peut sembler évident mais tout le monde ne le fait pas. L’INPES estime que 53% des femmes et 39% des hommes se lavent les mains après avoir pris les transports en commun. Lorsque l’on sait que 71.6% des malades se déplacent en transport en commun, on peut imaginer la risque d’être malade à son tour si l’on ne respecte pas un minimum d’hygiène. Dans les lieux publics de manière générale, la prudence est de mise dans les lieux publics : toilettes, cabines téléphoniques, caddies de supermarché, transports en commun, boutons d’ascenseur, etc. Attention, il ne s’agit pas non plus de s’enfermer dans un monde aseptisé et de fixer sur la propreté de notre environnement, sinon, il ne serait plus possible de vivre normalement !
- Les microbes sont partout et même dans votre poche : téléphone portable (qui contient pas moins de 20 900 microbes au cm² !), téléphone fixe, clavier d’ordinateur, souris, etc. Autant de matériels pas forcément individuels et qui ne sont généralement nettoyés qu’à la Saint Glinglin ! Un petit coup de propre dans votre environnement quotidien ne peut faire de mal à personne. Un petit chiffre pour se rendre compte : la table de bureau contiendrait 3 249 bactéries au cm² contre 8 bactéries au cm² sur le siège des toilettes.
- Petite astuce : parfois, on ne se lave pas les mains parce que nous n’avons rien pour le faire. Pour être sûr d’être paré en toutes situations, veillez à avoir sur vous des lingettes désinfectantes ou encore un gel anti-bactérien sans savon. Discrets dans le sac ou la poche, ils permettent par exemple de pouvoir se maquiller dans le métro en toute tranquillité : après avoir touché les barres, cela ne serait pas raisonnable de contaminer votre fond de teint griffé.