Il n’y a d’homme plus complet…
« Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie. » (Alphonse de Lamartine) |
« Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie. » (Alphonse de Lamartine) |
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« Lire un livre sous un arbre en double le plaisir. On ne sait plus si on tourne les pages ou si on feuillette l’arbre. » (Jean Chalon) |
L’humilité ne consiste pas à se considérer comme inférieur, mais à être affranchi de l’importance de soi. C’est un état de simplicité naturelle qui est en harmonie avec notre nature véritable et permet de goûter la fraîcheur de l’instant présent. L’humilité est une manière d’être, non de paraître. Matthieu Ricard
Les mots sont la drogue la plus dure dont disposent les hommes. Rudyard Kipling
Votre parole est de la magie pure et son mauvais usage de la magie noire. Don Miguel Ruiz
“La bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable.”
Balzac (Honoré de).
ROBERT BYRNE
Comtesse Diane
« la bêtise, quand elle se met à rire sur soi, cesse d’être la bêtise. » Miguel de Unamuno)
Ernest Renan
Aujourd’hui, la Bêtise est morte. Ultraviolette, elle se confond. Jalouse, elle se déguise. Ornementale, elle se livre. Ultime, elle s’ajoute isolée.
Rapide ou lente, elle se défile.
D’avance, elle se projette.
Hormis, les explications fastidieuses,
Usurpations, délations, mensonges,
Invoquez aussi les volontés de nuire.
La Bêtise dans toute sa splendeur
Augmente à elle seule, toutes nos erreurs.
Bornés, nous le sommes tous à nos moments.
Éluder la question, serait prétentieux.
Taire nos penchants, serait indécent.
Inclure nos bonnes volontés, serait tronqué.
Sauver les apparences, serait convaincant.
Et dommage ! la Bêtise ne s’éteindra pas encore à ce jour.
Véronique Dubois
« Prôner la non-violence, c’est dire qu’il y a d’autres moyens de résoudre les conflits que par les armes et la guerre. La non-violence signifie aussi que la personne d’un côté de la tranchée reconnaît celle de l’autre côté comme un être humain doté des mêmes facultés. À un certain moment, ces deux êtres doivent commencer à se comprendre. »
– Rigoberta Menchú Tum, lauréate du prix Nobel de la paix [traduction libre]
La visualisation : un chemin vers soi
Vous pouvez le voir ? Alors vous pouvez le faire…
La visualisation est cette faculté mentale que nous avons tous, de nous représenter un objet, un son, une odeur, une situation, voire une émotion ou une sensation. Cette représentation déclenche pratiquement les mêmes effets physiologiques que le ferait la réalité.
Fermez les yeux, centrez vous sur votre respiration, inspirez, expirez (cinq fois calmement…) A présent visualiser un citron, bien jaune, bien brillant…Laissez bien l’image s’installer sur votre écran mental…Visualisez à présent le geste de couper le citron en quartiers…Vous prenez un quartier et vous le portez sous votre nez, vous sentez son odeur…Puis vous croquez à pleines dents dans le citron…Que ressentez vous ?
Il est fort à parier que vos glandes salivaires se sont mises à fonctionner. Pourtant ce citron n’a existé que dans votre imagination…
En fait, le cerveau ne fait pas la différence entre une situation visualisée et une situation réelle. Cela veut dire que votre cerveau donne à votre imagination un pouvoir réel.
En fait, le cerveau ne fait pas la différence entre une situation visualisée et une situation réelle. Cela veut dire que votre cerveau donne à votre imagination un pouvoir réel.
Diverses anecdoctes circulent sur le phénomène :
La plus connue est certainement l’histoire de cet ouvrier accidentellement enfermé dans une chambre froide et écrivant, sur les murs de celle-ci, sa lente et glaciale agonie. Or, il s’est révélé que le frigo était débranché !
Persuadé au plus haut point qu’il avait été enfermé dans une chambre froide en fonctionnement, son corps tout entier en a manifesté les symptômes jusqu’à ce qu’il meurt.
Mais qu’en dit la science ?
Les expériences menées en neurosciences ont démontré que les zones activées en visualisation sont les mêmes que les zones activées face au stimulus réel. Des études ont par ailleurs montré que le phénomène de visualisation stimule l’hémisphère droit du cerveau et envoie des messages nerveux du cortex au système nerveux autonome. Cela activerait les processus automatiques comme les battements du cœur, la digestion, la production d’hormones, la température du corps…
L’objectif de la visualisation ?
Tromper le cerveau et lui apporter une expérience nouvelle à laquelle il va croire.
Avec cette croyance, votre inconscient reproduira la physiologie que vous avez imaginez, votre intonation, votre débit de parole, votre posture… Méthode simple et progressive, la visualisation n’exige que quelques minutes par jour. Seules comptent la pratique et l’imagination.
Vous pouvez vous imaginer dans une nouvelle maison, ou bien avec un nouveau travail, ou vivant des relations harmonieuses, ou encore dans le calme et la sérénité, ou peut-être jouissant d’une meilleure mémoire et d’une grande faculté d’assimilation.
Si vos êtes porteur d’une maladie grave, la visualisation représente également un allié en vue de la guérison.
Quel que soit le plan sur lequel porte votre travail, vous obtiendrez des résultats… avec l’expérience, vous trouverez les images et les techniques particulières qui vous conviennent le mieux.
Offerts par Bénédicte Flieller Psychologue clinicienne
Avant de commencer, je vous invite à prendre garde à certains aspects liés à cette technique afin qu’elle soit le plus bénéfique possible :
Avant chaque exercice de visualisation, je vous invite à vous isoler dans un endroit calme, à couper votre portable et à vous installer confortablement.
Puis concentrez vous quelques instants sur votre respiration et laissez s‘installer une respiration calme et abdominale, régulière.
Mentalement répétez vous : « je suis calme, parfaitement calme »
Détendez tout votre corps de la tête aux pieds, ne forcez rien, rien à faire, juste laissez faire. ..
Puis sur votre écran mental, laissez venir :
1er exercice : je souhaite me débarrasser d’une mauvaise habitude
Je visualise ma mauvaise habitude. Je la visualise comme un parasite, une chose immonde. Imaginez qu’avec vos mains vous l’arrachez littéralement de votre corps, vous extirpez cette chose de vous. Même si cette chose s’agrippe, résiste vous devez parvenir à l’arracher de votre corps et vous la jetez loin de vous.
Regarder cette chose dégoûtante, sentez la cela sent très mauvais, la forme de cette chose est assez floue de toute façon l’ensemble de cette chose est sale, dégoûtante, puante.Trouvez lui un nom ridicule, du genre « vomi» , « crasse » ou « beurk »…
Maintenant que cette chose est hors de vous, maintenant que vous connaissez son nom, faites lui payer tout ce qu’elle vous a fait endurer. Montrez vous très cruel avec cette chose, découpez la, frappez la, écrasez la sous vos pieds, jetez la dans du feu, détruisez là…visualisez bien tout cela…
2ème exercice : Je me prépare à un entretien d’embauche
Durant la semaine précédant votre entretien, pratiquez la visualisation en préparant le scénario idéal pour la réussite de votre projet. Vous entrez très détendu dans le bureau de votre interlocuteur, votre démarche est souple. Vous inspirez la confiance, visualisez vous, vous êtes élégant, d’une élégance discrète. Vous vous asseyez et exposer vos arguments. Imaginez votre interlocuteur attentif et intéressé à vos propos. Vous l’entendez vous demander une précision et vous vous entendez répondre. Votre voix est posée et calme. A vous d’adapter la visualisation à votre demande et aussi précisément que possible.
3ème exercice : je prends la parole en public
Imaginez vous en train de parler devant une salle remplie de monde. Vous vous voyez vous-même, un peu comme si vous étiez dans une salle de cinéma devant un film dont vous êtes l’acteur principal. Habillez vous de façon à la fois élégante et décontractée. Vous êtes à l’aise dans vos vêtements comme dans votre peau. Vous vous tenez assez droit, les épaules ressorties. Vous entendez votre voix, son timbre, son volume, son débit. Vous voyez l’intérêt sur le visage des personnes qui vous écoutent. Vous vous déplacez , votre démarche est assurée, vous occupez l’espace naturellement. Visualisez tout cela.
4ème exercice : la scène paisible (s’imprégner de calme et de sérénité)
Je visualise un lieu loin du bruit, au calme. Il peut s’agir d’un paysage de campagne, du bord de la mer, de la campagne ou tout autre endroit imaginaire. Je visualise tous les détails, les couleurs. Je mets beaucoup de lumière dans ma scène paisible. Je m’installe confortablement, assis ou allongé et je m’imprègne de l’ambiance de sérénité qui se dégage de ce lieu. Selon mon canal sensoriel de prédilection, je peux me mettre à l’écoute des bruissements, des clapotis, des ruissellements, des chants d’oiseaux ou de cigale, présence de la vie autour de moi. Je peux également ramasser un élément par terre, de la mousse, des feuilles, un galet chauffé par le soleil, un peu de sable ou de la neige. Imprégnez vous de cette sensation tactile. Je peux humer les différentes odeurs et m’en imprégner, les parfums de la nature, les embruns, l’odeur des sous bois, de la menthe ou des orangers en fleurs. Je laisse le calme m’envahir.
5ème exercice : j’atteins mon objectif
Je visualise mon objectif, pour cela je le définis parfaitement à l’avance. Je visualise une cible. Je visualise les cercles concentriques de différentes couleurs. Mon regard s’arrête sur le centre de couleur jaune. Je me centre avec toute mon attention sur ce centre, je visualise à l’intérieur de cette cible mon objectif personnel, il est écrit en lettre majuscule. J’imagine que j’ai un arc et une flèche dans mes mains. Mon arc est le prolongement de ma main et de mon désir. La flèche c’est mon intention, elle est droite, équilibrée. Lorsque je regarde la cible, je me concentre sur tout ce qui se passe autour : le vent, le poids et la distance. J’ajuste mes mouvements, j’ouvre la main, je libère la corde. Je visualise la flèche qui atteint la cible, mon objectif. Je visualise bien la flèche dans le mille. J’entends le bruit de la flèche et de l’impact. Je m’en imprègne totalement. J’ai atteint mon objectif.
Par Bénédicte Flieller
Psychologue clinicienne- Sophrologue
Voici la définition donnée par SIMONE WEIL
«L’Enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C’est un des plus dociles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. Participation naturelle, c’est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l’entourage. Chaque être humain a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie.»
L’arbre reste lui-même dans la tempête, tenant bon face aux vents et imperturbable sous la pluie.
Pour lui, ses racines sont essentielles.
Il ne peut croître vers le ciel que si ses racines se développent librement.
Il en va de même chez l’humain. Plus ses racines sont importantes, plus il lui est possible de déployer ses « branches » vers le ciel…
Afin de bien visualiser l’enracinement, il suffit d’imaginer des racines qui entrent dans le sol, s’enroulent autour des racines des arbres et s’enfoncent jusqu’au cœur de la terre.
Elles peuvent être tellement développées qu’elles occupent tout le volume de la terre.
Un être enraciné à des racines développées, les pieds sur terre.
Chaque être s’enracine dans la terre,
Chaque être vit sur terre,
Chaque être s’élève vers le ciel.
C’est un arbre de Vie.
« Si la solitude sépare, elle tranche bien des liens qu’on ne coupe qu’à regret, mais elle permet de plonger des racines dans ce qui est essentiel. »
(Eugène Delacroix)