Les Sabots – Chanson d’Alain Barrière
Moralité ? Similitude avec le précédent article ?…
Je suis venu de la campagne
Où j’ai laissé mes deux sabots
Je suis venu de la campagne
Où j’ai laissé tendre Margot
Suis parti battre la campagne
Pour y montrer mes oripeaux
Suis parti battre la campagne
Pour y chercher d’autres Margot
En chemin fis la connaissance
De trois voyous du meilleur lot
Ils étaient trois nous fumes quatre
Je me battis comme un héros
J’ai pillé et volé sans cesse
Jusqu’au jour où las des assauts
Pour les beaux yeux d’une princesse
Je mis en fuite les trois marauds
La fortune comme la misère
Ne vous lâchent pas de sitôt
À la princesse j’eus l’heur de plaire
On me conduisit au château
On écrivit une légende
Répandue à tous les échos
Depuis la Savoie jusqu’aux Flandres
Mon nom claquait comme un drapeau
Et dès la première campagne
La chance sourit aussitôt
On me fit Comte de Bretagne
Maître de Brest et Landerneau
Tous ces honneurs vite pesèrent
Sur mes épaules et le coeur gros
Je ne songeais qu’à m’en défaire
Pour accourir jusqu’à Margot
Par pitié ma belle princesse
Rendez-les moi mes deux sabots
Mon pauvre coeur est en détresse
Depuis que j’ai perdu Margot
Par pitié ma belle princesse
Rendez-les moi mes deux sabots
Je ne suis rien je le confesse
Je suis né là dans le hameau
Par pitié ma belle princesse
Rendez-les moi mes deux sabots
Je ne suis rien, je le confesse, je suis né là dans le hameau